Il faudrait peut-être parler de l'Islam

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Antoine
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Il faudrait peut-être parler de l'Islam

Message par Antoine »

Bonjour,

Je reprends le fil des échanges(ancien forum) en partant de la 1ère intervention d'Eliazar sur l'Ethiopie, puis des messages de la rubrique telle qu'Eliazar l'avait intitulée:"Il faudrait peut-être parler de l'Islam", avant d'y rajouter un nouveau post.
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Sujet : Éthiopie : trop jeunes femmes ?
Date : 07.06 13h46 Ecrire à l'auteur : Éliazar

Je viens de lire un reportage du 18 mai, signé « Algarath » oulala-net@wanadoo.
fr, sur les femmes éthiopiennes. Je n’ose pas trop parler ici de ces sujets,
mais vous comprendrez bientôt pourquoi je le fais aujourd’hui.

Ce reportage, illustré de belles photos et accompagné d’un important
documentaire annexe (en anglais cette fois) explique la mission que s’est
assignée là-bas une Australienne qui a maintenant 79 ans, le Dr Catherine Hamlin.


Elle soigne depuis de très longues années les jeunes femmes qu’on lui signale
malgré les consignes de silence, ou qui viennent se réfugier dans le petit
quartier de bungalows qui entoure sa clinique, et qui sont victimes de fistules
obstétriques, c’est à dire de perforations vaginales généralement survenues à la
suite d’accouchements sauvages et surtout, de mariages qu’on pourrait presque
nommer « pédophiliques ».

La coutume de certaines régions éthiopiennes veut qu’on s’achète une épouse
quand elle a 7 ans. Les responsables de ce malheureux pays, ceux en tout cas que
fréquentent les journalistes ou les envoyés officiels occidentaux, s’empressent
toujours de corriger le mauvais effet éventuel que pourrait éveiller cette
tradition en ajoutant que le mari s’abstient de rapports conjugaux avant que sa
femme ait atteint 15 ou 16 ans.

Cet article apporte une contradiction de taille à la thèse officielle : les
jeunes femmes accouchent le plus souvent à partir de 10 ou 11 ans… dans les
conditions qu’on devine. Comme ces grossesses trop précoces entraînent des
conséquences déplorables, notamment des déchirures de la vessie, elles restent
infirmes à vie, faisant leurs besoins sous elles et rapidement mises à l’écart
(ou dissimulées dans le fond des maisons) à cause de la puanteur qui s’ensuit –
et de la gêne que le mari aurait « si on le savait ».

Or, avec des moyens chirurgicaux modernes, il est possible de rendre à ces
mutilées une partie de leur vie normale de femmes. Seules la pauvreté, la
tradition islamique et la consigne du silence l’empêchent. IL FAUT LIRE CET
ARTICLE COURAGEUX et il faut le faire connaître autour de nous – comme j’espère
que nous avons tous fait connaître le récent appel au secours des Serbes de
Vitina, au Kosovo.

Éliazar

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Date : 07.06 15h18
Ecrire à l'auteur : antoine

Rappelons simplement que Mahomet est né en 580 après Jésus-Christ.
Orphelin, il fut recueilli par son oncle.
Devenu caravanier, il passa au service de Khadidja,
une riche veuve qui affrétait des caravanes et l'épousa en 605.
Khadidja a quarante ans, lui en a entre 25 et 35. Il restera
monogame jusqu'à ce qu'elle meure.
Devenu veuf à son tour, il hérite des biens et devient riche.
Il deviendra alors polygame, 17 épouses et un grand nombre de concubines.
Étant donné sa fortune, ses femmes seront beaucoup
plus jeunes.
Et c'est là que je rejoins Eliazar:

Aïcha, sa préférée, fut épousée quand elle avait
six ans! Le mariage fut consommé quand elle en eut neuf...

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Date : 07.06 17h26
Ecrire à l'auteur : lecteur Claude
"L'un des bonheurs de l'homme consiste à ce que sa fille n'ait pas ses premières
règles dans la maison paternelle, mais dans celle de son mari."

Ayatollah Rouallah KHOMEINY (1900-1989)

cité in Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, Le radeau de Mahomet, collection Champs,
éditions Flammarion, Paris 1984, p. 183.

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Sujet : Il faudrait peut-être parler de l'Islam
Date : 07.06 22h21 Ecrire à l'auteur : Éliazar

Je crois que les dépêches qui se suivent et se ressemblent, qu'elles
parlent du Kosovo ou de l'Éthiopie, nous parlent en réalité, à mots couverts, de
notre propre Islam français. Mais nous préférons ne pas aller trop avant dans la
voie de la réflexion. Pourtant...

Le traitement que l'Islam réserve à la femme n’est pas seulement un
traitement inhumain, qui serait propre (comme l’excision des fillettes
africaines) à faire tirer les mouchoirs aux âmes sensibles – encore à l’abri
dans nos pays occidentaux, où l’invasion n’avance que masquée.
C’est un retour calculé à la barbarie la plus cruelle. Or, c’est 700 ans après
la naissance du Christ que Mahomet est venu prêcher sa religion. Une habile
synthèse, carrément attribuée à l’archange Gabriel (pourquoi se gêner ?) sans se
soucier d’une possible incrédulité : il y a le pal pour çà.
Pourtant, qui pourrait ne pas voir que cet archange Gabriel est un faux
grossier, à qui Mahomet fait attester et enseigner de la part de Dieu le
contraire absolu de ce que le véritable Gabriel est venu annoncer à Marie ? D’un
côté Gabriel annonce à l’humanité que le Fils de Dieu se fait homme pour la
déifier avec Lui – et de l’autre il expliquerait qu’il n’est ni mort sur la
croix, ni donc ressuscité, et qu’il n’est en aucun cas le Fils de Dieu,mais un
simple prophète. Comme son porte-plume de Mahomet !
L’enseignement du Coran, sous couleur d’envolées lyriques, est d'une
simplification digne des bandes dessinées, qui cache une foule de dissimulations
de la Vérité. Il suffit de le confronter à l'Ancien Testament (comme au Nouveau)
pour voir la grossièreté du plagiat - en dépit de la beauté poétique de
certaines Sourates.

Or tout de même, 700 ans après l’Incarnation, la civilisation mondiale (même si
l’on tient compte de ses inégalités historiques d'un continent à l'autre) avait
pas mal évolué depuis l'effondrement de l'Empire Romain . Byzance était devenue
un incomparable foyer de culture, où la femme exerçait un rôle important, au
moins égal à celui de l'homme. La théologie révélée avait corollairement porté
la pensée humaine bien au-delà de ses anciennes limites. Eh bien ! dès les
premières années de l’Hégire, les cavaliers d'Allah se sont systématiquement
attachés au fur et à mesure de leur avance guerrière à détruire l'ordre chrétien
et la culture urbaine raffinée qui faisaient la grandeur de ce VIIIème siècle.
Toujours le fer et le feu à la main, ils ont conquis de manière irrésistible
toutes les terres byzantines. Pourtant elles s'étendaient jusqu'au Maghreb,
s'appuyant sur la rive nord de la Méditerranée grâce à une solide alliance (à la
fois religieuse et politico-militaire) avec une Provence encore profondément
orthodoxe, restée fondamentalement proche de sa culture hellénistique.
On parlait encore couramment le grec dans les monastères provençaux. Nice
s'appelait encore "Nikaia" (comme la ville du grand concile de Nicée), Agde,
Antibes et la plupart des ports étaient encore des ports grecs... et même la
Gaule Chevelue, celle de Vercingétorix, gravait les devises de ses monnaies en
grec, et faisait venir de Grèce, par des convois/caravanes incroyablement
sophistiqués (pour l'état de décrépitude des anciennes voies romaines) des chefs-
d’œuvre d'art pour enrichir le palais de ses chefs : cf. le trésor de Vix.
Lyon même, le Lugdunum païen des Gaulois, en a gardé la mémoire : son saint
évêque Irénée célébrait encore en grec avec les chrétiens lyonnais - seuls les
Barbares qui descendaient des montagnes et des forêts de la région pour célébrer
la grande fête annuelle de leur dieu Lug avaient vraiment besoin, avant de se
convertir, qu'on leur traduisit en gaulois cette Liturgie, et cet Évangile -
dont ils étaient déjà curieux, et qui les attiraient.

Tout cela, chez nous et partout ailleurs, a été systématiquement balayé.
Dans notre antique Provence-Aquitaine les premières attaques contre le
christianisme (orthodoxe en ce temps-là) ont été le fait des alliés berbères
imprudemment appelés à l'aide contre les raids germaniques. En Gaule, c'est
davantage l’invasion de ces mêmes Franks et les expéditions de pillage des
Vikings qui ont détruit l’orthodoxie (en massacrant ses évêques et ses prêtres,
puis en les remplaçant par des hommes à eux, généralement ignares) plutôt que
les razzias des Arabes, moins présents. Il a fallu les missions irlandaises en
France, et les moines venus du désert d’Égypte ou de Grèce orientale en Provence,
pour replanter la Croix, et rechristianiser.

Nous avons tendance, aujourd’hui, à sous-estimer les effets délétères de cette
lente et durable infiltration de l’esprit blasphémateur du Coran sur notre
vieille civilisation chrétienne occidentale. C’est que les Croisés ont été
éblouis par l’Orient des émirs et des sultans qui s’étaient attribué (et
pratiquement réservé à leur usage exclusif, dans le cadre protégé de leurs
palais des Mille et Une Nuits) tous les raffinements de la Byzance Impériale
qu'ils convoitaient de plus en plus : philosophie, sciences, métaphysique,
poésie, musique, peinture, luxe des demeures et architecture des grands
monuments... Ils en étaient même arrivés à prendre à leur service ( pour en
faire leurs ministres, et pour que leurs conquêtes soient efficacement et
rentablement administrées) les meilleurs lettrés que Byzance avait envoyés ou
formés dans les régions qu’ils venaient de soumettre. Les rares nations arabes
ont l’on peut encore vivre à peu près paisiblement sont celles qui ont mis à
profit cette ancienne présence de la Byzance chrétienne. Il n’et pas jusqu’au
dernier maître de Bagdad qui n’ait eu, tout récemment encore, un vice-premier
ministre orthodoxe.
C'est n’est que grâce à l’apport civilisateur de ces Orthodoxes de souche
locale (araméenne, syriaque, palestinienne etc.), et de ces Grecs cultivés, ou
de ces médecins judéo-chrétiens, que l'Histoire a pu confondre ensuite un
ensemble extrêmement complexe de phénomènes sous l’expression un peu simpliste
de " civilisation abbasside", ou de "culture de Damas", ou "de Bagdad", ou "de
Grenade" etc.... Si brillante qu’ait été cette culture composite, nous ne devons
jamais oublier qu’elle n'est que l'éblouissante beauté d’une magnifique façade.


Mais dans les appartements du fond, c’est à dire dans les tréfonds de l'âme des
peuples écrasés, les maîtres de l’Islam semaient en même temps la soumission la
plus avilissante - et la terreur, et la haine.
C’est dans ce contexte trouble, et cette peur diffuse, que l’Islam naissant a
trouvé utile, pour reprendre la fameuse remarque de Engels, de "donner une
esclave à l'esclave, pour qu'il se tienne tranquille". L’esclavage de la femme
était pour le musulman de basse classe le corollaire de l’utilisation par ses
maîtres des élites chrétiennes écrasées.
Et comme la nouvelle religion musulmane avait codifié ce nouveau "droit
absolu" du mâle sur la femelle "au nom d'Allah" (poussant jusqu'à l'odieux la
situation héritée du droit romain, dans lequel la femme était juridiquement
confinée au rôle ambigu de "fille aînée de son époux") - on en est vite arrivé à
la notion "non-dite" (mais totalement « réalisée ») de simple animal domestique -
vouée à la reproduction, et aux corvées. L’homme n’y réussit à s’acheter une
femme qu’en versant une plus ou moins forte dot à son père : récemment encore,
on pouvait voir dans les pays balkaniques de jeunes mariées entièrement
dissimulées sous une sorte de voile mortuaire, traînées à travers les rues de la
ville comme des délinquantes dans une rafle, ou comme des bêtes qu’on va vendre
à la foire, tenues solidement par les garçons d’honneur du marié qui épinglaient
sur son voile les billets de banque que les passants ou les invités offrent au
mari, à la mode turque, pour participer à cette dot.
Traditionnellement la femme lui est en effet indispensable pour accomplir sans
bourse délier les tâches les plus pénibles de la maisonnée ; elle est à la fois
son esclave, celle de ses vieux parents, celle de tous les hommes y compris ses
propres fils. Accessoirement, elle est bien utile, voire même agréable (quoique
moins appréciée souvent que les petits garçons et les jeunes éphèbes !) pour
satisfaire les fantasmes sexuels les moins avouables de son propriétaire d’époux.
Quand la famille deviendra plus importante (et donc plus exigeante), mais
aussi quand la bête de somme perdra de son attrait sexuel, il s’en offrira selon
ses moyens une deuxième, puis une troisième, une quatrième et ainsi de suite
selon son niveau social - de plus en plus jeunes bien sûr, pour le plaisir comme
pour le travail.
Antoine nous a rappelé à point nommé les DIX-SEPT épouses d’un Mahomet sur le
retour ; mais aucun hadith ne nous parlera jamais de l’état physiologique dans
lequel les a laissées l’honneur d’être « consommées » par ce reître poète… quand
elles avaient 9 ans.

De cet usage féroce de très jeunes « objets du désir », nous aussi en savons
quelque chose, dans nos pays d’apostasie « post-chrétienne ». Le temps où
l’Église brûlait un Gilles de Rais est bien passé. L'Occident moderne a non
seulement redécouvert les satisfactions obtenues par le viol et la pédophilie –
discrètement rhabillée en « ballets roses » ou en « ballets bleus » dans le
vocabulaire de la bonne société, ou en « séances de sado-masochisme » dans
cellui des magistrats.
Et pourquoi s’en offusquerait-on ? Si de hauts magistrats (et ici ou là, de
véritables "collectifs" de magistrats - que même un Éric de Montgolfier avoue
être impuissant à inculper), ou des maires, ou d’anciens ministres, ou même des
rois se paient régulièrement le luxe de petites fêtes sado-maso en pleine
civilisation « européenne »... s’ils ne "regardent pas" davantage, eux non plus,
aux conséquences physiologiques et psychologiques dont les enfants qu'ils ont
"loués" pour une nuit vont devoir payer le prix toute leur vie – comment
supposerions-nous sérieusement que ces maris éthiopiens (que met par exemple en
cause l’article d’Algarath) attendraient chastement pendant près de dix ans de «
consommer » ce qu’ils ont acheté, eux ?

En tout cas, cela fait belle lurette que notre apostasie générale ne se
contente plus de tolérer hypocritement ces crimes sexuels. Elle est en train de
les populariser, d’y préparer ses propres enfants en les leur faisant découvrir
selon les meilleurs recettes de l’audiovisuel, par la télévision comme par le «
web » : à gogo - en attendant sans doute de légaliser la pédophilie à plus ou
moins long terme. Nous en avons déjà légalisé bien d’autres !


Il aura fallu, pour gommer ces vérités premières, l’accumulation de tous les
coups de boutoir portés au Christianisme par la Renaissance, puis par la
Maçonnerie, puis par le Siècle des Lumières, puis par la Révolution Française
(qu’on se rappelle la fascination du jeune officier jacobin Bonaparte pour
l’Islam) et enfin par l’Université mise en place par Napoléon. Il a fallu
surtout, au XXème siècle, la montée en puissance des thèses maçonniques prônant
un Islam « libéral » dont il est de bon ton de chanter les louanges dans
l’édition, dans le cinéma, dans tous nos média de grande diffusion. Et puis
aussi l’évident intérêt qui porte l’Empire étasunien à soutenir l’UCK contre le
peuple orthodoxe serbe, et les féroces Tchétchènes contre une Russie dont le
retour à l’orthodoxie de ses pères n’est pas pour satisfaire les grands alliés
du Vatican et de Pinochet réunis… Tout va dans le même sens, et il y a peu de
chances, à vue de nez, que la création d'une farce inter-islamique en forme de
synode réussisse à transformer en agneaux des bandes de "Beurs" de plus en plus
incontrôlables – et que tout amène à verser dans l’intégrisme violent, au
contraire.

Il n'y a qu'à voir la pléthore de crimes impunis qu’accumule au Kosovo le
retour d’un Islam enfin légalisé par l’OTAN et par notre éminent « humaniste »
Kouchner. Et sans être obligés d’aller si loin, à deux pas de la capitale : la
prolifération des "tournantes" dans les cités de banlieue... ou ces filles un
peu trop rétives qu’on arrose froidement d'essence.

La vérité, que personne n'ose plus dire à haute voix dans un Occident de plus
en plus hypocrite, c'est que le retour d'une invasion islamique ("non militaire"
cette fois, ce qui détourne toute velléité de résistance) est le prix que nos
pays jadis chrétiens vont devoir payer pour leur reniement du Christ. « Filles
de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos
enfants… … car si l’on fait cela au bois vert, alors qu’adviendra-t-il au bois
sec ? » (Luc 23, 28-31)

Même la nouvelle puissance de l'Empire US se prend à son tour les pieds dans
son tapis de pétrodollars : après avoir lâché les chiens de l'Islam sur les
orthodoxes qui dressaient une digue héroïque de martyrs dans les Balkans, depuis
plus de mille ans ; et après en avoir lancé d’autres non moins cruels sur les
anciennes frontières de l'empire tzariste d'antan, en Tchétchénie comme en
Afghanistan, l’Amérique pétrolière découvre avec stupéfaction que ses chers
islamistes nourrissent autant de haine pour elle que pour le christianisme (ils
doivent confondre, les malheureux…). Et que leurs ex-alliés musulmans sont en
train de tourner leur férocité - si utile hier - contre les mêmes USA qui les
avaient généreusement aidés, payés et armés hier.

Quand l’Europe comprendra-telle que le dilemme se simplifie de jour en jour, au
fur et à mesure que l’heure de l’échéance approche : ou bien l'Occident
redeviendra chrétien (en Vérité ! - pas à la mode de Balamand), ou le chaos
musulman le fera sombrer comme on coule un vieux bateau pourri... C'est pour
cela que si peu que nous soyons, nous avons tous, ici, le devoir impérieux de
faire connaître la réalité.

Au moins pour ceux qui ont encore des yeux pour voir et des oreilles pour
entendre !

Éliazar
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Date : 08.06 00h21
Ecrire à l'auteur :Lecteur Nicolas
bonjour,

voici un article paru dans le journal Le Monde en avril dernier et qui démontre
encore une fois (parmi bien d'autres : combien d'historiens, théologiens et
linguistes arabes ont fini depuis un siècle "dans le silence" pour avoir pousser
trop loin des études sur la genèse du coran) sur quelles affabulations reposent
l'islam et son coran.

LE MONDE | 05.05.03 | 13h51
LES ÉRUDITS paraissent inoffensifs. On les imagine préoccupés de questions très
obscures, inaccessibles au commun des mortels. On en déduit que leurs travaux
ont un impact nul sur les réalités du monde. Erreur. Il arrive en effet que
surgissent du fond des bibliothèques des découvertes susceptibles d'entraîner de
grands bouleversements.

Parmi les derniers exemples en date, le travail de l'Allemand Christoph
Luxenberg sur la langue du Coran. Ce philologue maîtrise l'arabe, littéral et
dialectal, mais aussi le syriaque et "l'arabo-syriaque", langue largement
répandue vers les VIe et VIIe siècles. Et il s'est demandé en quelle langue
exactement était rédigé le Coran.

L'interrogation peut surprendre. En arabe, évidemment. Mais quel arabe ? La
difficulté vient du fait que les plus anciens manuscrits connus ne comportent
que l'écriture des consonnes. C'est plus tard, sans qu'on sache d'ailleurs au
juste ni quand ni comment, que furent inventés les systèmes de points pour noter
les voyelles et permettre ainsi de distinguer des termes s'écrivant de manière
identique mais se prononçant différemment. Ces hésitations sont bien connues,
mais le savant fait un pas de plus en tentant de lire à partir du vocabulaire
arabo-syriaque certains des passages obscurs du "Livre clair". Les résultats
sont étonnants. Ainsi, dans la sourate de Marie (XIX, 24), Jésus, à peine né,
s'adresse à sa mère pour la consoler. Au lieu de "Ne t'attriste pas ! Ton
Seigneur a mis à tes pieds un ruisseau", texte habituel mais énigmatique, la
lecture arabo-syriaque conduit à comprendre : "Ne t'attriste pas ! Ton Seigneur
a rendu ton accouchement légitime."

Plus étonnante encore est la transformation des fameuses houris des jardins
paradisiaques en... simples raisins! Au lieu de "vierges aux grands yeux", il
faudrait lire "fruits blancs comme le cristal". Si l'on songe à l'emprise
imaginaire de ces épouses célestes, pour lesquelles les kamikazes islamistes
d'aujourd'hui protègent leurs parties génitales, on mesure le chambardement. Et
si Luxenberg avait raison, le Coran n'aurait été d'abord qu'un lectionnaire
(sens du terme en syriaque), une sorte de manuel destiné à expliquer la Bible,
et non à la remplacer !

Comme le souligne Rémi Brague, professeur à la Sorbonne, dans un article publié
dans le numéro d'avril de la revue Critique, il est temps d'ouvrir sur la
question un vaste débat scientifique. Si ces hypothèses étaient avérées, imagine-
t-on les conséquences ? Les érudits, décidément, ne sont pas inoffensifs.

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Date : 08.06 01h09
Ecrire à l'auteur : lecteur Claude

Ce sont des Français, le père Gabriel Théry (alias Hanna Zakarias), l'abbé
Joseph Bertuel, Max Cabantous, etc., qui ont fait les travaux les plus poussés
sur les origines de l'Islam. Tous les autres historiens officiels ne font que
paraphraser la Sirat, la tradition islamique à propos de Mahomet. Aucun autre
personnage historique ne bénéficie d'une pareille bienveillance. Seuls les trois
que j'ai cités et de rares autres (la Suédoise Patricia Crone, le Pakistanais
Ibn Warraq, le prêtre libanais Antoine Moussali, le Tunisien Mondher Sfar, le
Français Etienne Couvert,l'Espagnol Ignacio Olagüe...) ont osé étudier les
origines de l'Islam avec les méthodes ordinaires de la recherche historique. Ce
qui, en soi, est du racisme et du révisionnisme, je suppose?

Naturellement, les livres de Bertuel et de Cabantous ne se vendent que sous le
manteau, et le livre de Hannah Zachariah est épuisé depuis longtemps.

Il faut surtout que personne, jamais personne, ne s'intéresse à la secte des
Ebionites ou Judéo-nazaréens, ou à un certain lectionnaire syriaque; les gens
commenceraient à se poser des questions...

A l'heure où, selon un récent sondage, 45% des catholiques pratiquants en France
considèrent que Mahomet est un prophète, ce serait détruire une belle harmonie,
non?
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Date : 09.06 11h51
Ecrire à l'auteur : Éliazar
Extrait de la Préface de l’Exarque pour l’Europe centrale et occidentale de
l’Église Orthodoxe Bulgare, le Métropolite SYMÉON de Budapest – donnée en 1994
pour le Tome V de l’Histoire de l’Église de Vladimir Guettée :

« … / … Le redressement moral opéré par le Concile in Trullo (692) n’est-il pas
plus que jamais nécessaire ? Le respect dû aux livres sacrés (canon 68),
l’encouragement donné à l’instruction religieuse (canon 19), l’interdiction des
conventicules secrets (canon 34) et de l’avortement (canon 91), la piété des
offices (canons 75 et 101) restent de la plus grande actualité.
« Ainsi, en faisant entrer dans la vie du peuple chrétien le message divino-
humain de Chalcédoine (451), les Conciles des VIème et VIIème siècles
réalisèrent le dessein du Paraclet.
« Celui qui se faisait passer pour tel au Hedjaz ne faisait, avec le feu de sa
parole et la fascination qu’exercent les hérésiarques, qu’engendrer l’erreur
monothéiste la plus cruelle de tous les temps. Là où l’israélite dispose de la
Loi de Moïse pour découvrir le Christ, là où le bouddhisme demeure silencieux au
seuil de l’ineffable, le musulman au contraire, mêlant la transcendance
sémitique au morcellement nestorien, profère le blasphème en réduisant le Dieu-
homme à l’avant-dernier des Prophètes.
« Ainsi est vouée au néant l’œuvre de notre salut : la mosquée résonne dans son
dénuement de cette tragique Absence divine, face au sanctuaire orthodoxe dont la
coupole s’emplit du Visage du Dieu fait chair. Aussi l’époque s’achève-t-elle
tout naturellement par le grand combat entre l’iconoclasme et l’Orthodoxie des
images… / … »

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Sujet : Il faudrait peut-être parler de l'Islam
Date : 09.06 16h08 Ecrire à l'auteur : lecteur Claude

Cette préface est encore un bel exemple de la répétition des lieux communs de
l'Histoire officielle quant aux origines de l'Islam. "Le morcellement nestorien"
fait allusion à la fable de l'influence qu'auraient exercé les moines nestoriens
sur Mahomet. Pauvres nestoriens, quand on sait ce qu'ils ont eu à souffrir de
l'Islam...

Et tout le monde oublie de dire que les nestoriens, eux, étaient chrétiens...

Il y a eu des nestoriens au Qatar, à Bahrein et au Koweit. Il n'y en a pas eu
dans le Hedjaz. Il n'y en avait pas non plus en Syrie à l'époque où Mahomet est
censé avoir rencontré les moines nestoriens lorsqu'il accompagnait les caravanes
du Hedjaz vers la Syrie. Ce n'est qu'après la conquête musulmane que l'Eglise
assyrienne a pu s'étendre vers l'Ouest et créer des missions et des diocèses en
Syrie, en Cilicie et à Chypre.

Tout ceci pour ne pas avoir à prononcer le nom d'un certain "évêque" ébionite
Waraqa Ben Naoufal...

Pour ne pas non plus avoir à parler des événements de Jérusalem en 614 ou de la
vraie religion de l'empereur Alexandre Sévère...

Date : 09.06 17h25
Ecrire à l'auteur : Éliazar
Et alors, cher Claude ?!

Qu’attendez-vous pour partager le plat succulent de vos connaissances avec vos
amis qui en crèvent de faim ? …Et pour nous parler de ces évènements de 641, et
d’Alexandre Sévère - et de ce mystérieux Waraqa Ben Naoufal ?

Un pauvre vieillard ne peut plus se permettre d’attendre trop longtemps
l’héritage d’un jeune homme riche ! A vot’bon cœur… !

Éliazar
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Date : 11.06 13h11
Ecrire à l'auteur : lecteur Claude

Quelle était la véritable religion de l'empereur Alexande Sévère, dont les
historiens nous disent qu'il avait une statue du Christ dans sa chapelle privée?

Que s'est-il passé à Jérusalem en 614?

Quel est le lien entre le Coran et un lectionnaire ébionite en syriaque?

Pourquoi le but prioritaire du calife Omar était-il la conquête de Jérusalem?

Pourquoi, lors de la controverse de 644 entre le patriarche jacobite Jean Ier et
l'émir Saïd ibn Amir, l'émir musulman ne fait-il aucune allusion au Coran ou à
un prophète arabe?

Mon cher Eliazar, si je donnais la réponse à ces questions sur le forum, je
serais un pirate exploitant le travail des Théry, Bertuel, Crone, Moussali et
autres Cabantous.

J'espère juste que ces quelques questions auront suffisamment piqué la curiosité
de certains participants à ce forum et les pousseront à faire l'acquisition
d'une brochure extraordinaire, absolument méconnue et qui devrait être lue par
tout chrétien orthodoxe:

Max Cabantous
La création de l'Islam
Editions Mémoire de notre temps
Le Belvédère F1, avenue Marius-Carrieu, 34080 Montpellier
Prix: 12,2 euros
(En principe, vous pouvez aussi passer commande via les bonnes librairies.)

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Date : 16.06 19h47
Ecrire à l'auteur : François

Vous tous qui, après Eliazar, avez rempli ces neuf "posts" de paroles terribles
pensez aussi qu'elles peuvent ne pas être anodines...que leur lecture peut
influencer des esprits faibles....on dit avec raison "les actes nous suivent"...
mais les parole et les écrits aussi !... Cependant vous savez bien que vivent
dans ce pays plusieurs millions de musulmans , hommes, femmes, enfants,
vieillards ayant reçu de leurs parents cette culture et cette foi. Pouvons-nous,
en tant que chrétiens orthodoxes, les montrer ainsi du doigt ? Nos bons amis
chrétiens d'Alep et de Damas seraient terriblement malheureux de vous lire .....
et, qu'en penserait Mgr Khodr ?

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Date : 17.06 00h00
Ecrire à l'auteur : lecteur Claude

Alors, M. de Laubrière, vous vous ralliez aussi à la conception musulmane selon
laquelle celui "qui a reçu de ses parents cette culture et cette foi", comme
vous écrivez joliment, n'a plus le droit de changer de religion sous peine de
mort? Et qu'il ne faut donc pas écrire quoi que ce soit qui pourrait faire
naître un doute éventuel?

Et que le chrétien "dhimmi" n'a pas le droit de critiquer Mahomet sous peine de
mort?
Mais moi, je ne suis pas encore un dhimmi, M. de Laubrière...

Je ne m'étendrai pas sur le ridicule de l'argument spécieux qui voudrait nous
faire croire que remettre en cause la Sirat revient à "montrer du doigt" (bouh!
que c'est vilain!) les musulmans vivant en Europe. Dont certains aimeraient peut-
être avoir droit à la laïcité? Savez-vous qu'il y a des musulmans parmi les
auteurs que j'ai cités? Vous croyez-vous meilleur musulman qu'eux, M. de
Laubrière?

Puisque vous faites allusion à Mgr Khodr, M. de Laubrière, que pensez-vous à
propos des 1'500 villageois orthodoxes martyrisés dans son diocèse en 1983?

Si vous n'aimez pas les travaux des historiens que j'ai mentionnés et que vous
préférez vous en tenir à la Sirat sur la vie du Prophète, c'est votre droit, M.
de Laubrière.
Pour ma part,je préfère m'intéresser à la vie des Nouveaux-Martyrs. Ils
n'avaient pas le genre d'opinions que vous exprimez dans votre post, M. de
Laubrière.
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Date : 17.06 09h21
Ecrire à l'auteur : françois

[…]Quant à ce long
fleuve d'horreurs déversé sur l'Islam, arrêtez le, si cela vous est possible en
essayant de remarquer que vos guerres et vos conquêtes de blancs assoiffés de
puissance, de fric, de pétrole et d'orgueil,n'a pas cessé depuis Charles X de
conquérir leurs terres pour finalement ramener dans leurs usines de Boulogne-
Billancourt, ces hommes momifiés de force, au bout de l'épée, dans ce
monothéisme issu hélas de la pensée d'Arius.......leurs enfants sont là
aujourd'hui autour de vous , avec leurs rancoeurs, et leurs reproches,
et vous en êtes , comme tous, responsables ....merci d'ouvrir les yeux et de
les aimer aussi, car ils sont, ainsi que vous des créatures du Père...

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Date : 17.06 12h18
Ecrire à l'auteur : Éliazar

François ! François !
C’est la Sainte Pentecôte qui n’a pas bien passé pour vous ?
Auriez-vous des brûlures d’estomac ?

En tout cas, je suis bien content que vous parliez un peu des torts de la
République colonialiste en terres arabes. Bien sûr, c’est au Maghreb que vous
faites allusion ? Bien sûr aussi, vous savez que c’est sous le Roi que « la
France » (qui n’en avait strictement rien à faire) s’est jetée sur l’Algérie
? Car vous savez aussi, bien sûr, que la « Conquête de l’Algérie » était à
l’origine une course au trésor : celui du palais beylical d’Alger, dans les
caves duquel les pièces d’or et les pierres précieuses s’entassaient depuis des
siècles, chaque voûte étant murée quand elle était pleine jusqu’au plafond,
avant de commencer à remplir la voisine ? Un trésor dont la valeur financière
dépassait même celle de la Byzance qui avait pourtant tellement fait saliver les
« croisés » Kto, qu’ils en ont finalement fait leur première « guerre de
libération du Kosovo » - et comme au Kosovo, en ont facilité la transformation
en forteresse anti-chrétienne ?
Et donc, que le colonialisme « français » [comme le colonialisme allemand,
comme le colonialisme belge, comme le colonialisme italien…] n’a rien à voir
avec les peuples correspondants, mais répondait et continue à répondre (sous ses
formes masquées) aux besoins de la grande finance, de la grande industrie, et
aux appétits de sang de la Haute Noblesse Militaire qui ne pouvait plus se
contenter de les pressurer dans leurs usines et sur leurs champs de bataille,
mais avaient besoin d’expansion ?

Et bien sûr encore, vous commencez à regretter que « LaFrance » ait renforcé
comme à plaisir l’implantation des écoles coraniques en Algérie, dès la
République revenue (après la conquête), au lieu de favoriser une possible
conversion au Christ (et même re-conversion, dans le cas des peuples qui avaient
d’abord été orthodoxes, avant d’être poussés au Coran à coups de poitrail et de
plat de sabre par les doux et tendres cavaliers d’Allah ? Comme elle a dressé
l’un contre l’autre les peuples musulman et juif, qui en Algérie du moins
s’entendaient encore à peu près, en accordant aux Algériens juifs la citoyenneté
qu’elle s’est obstinée à refuser aux peuples algériens jusqu’au moment où ils
l’ont chassée à coups de pieds (bien mérités) au c… ? Préparant quasi
volontairement les massacres dont l’anti-trinité Pognon-Sabre-Maçonnerie
n’imaginait pas un instant qu’ils s’étendraient jusqu’à elle ?

Mais tout cela, que vous savez comme tout le monde, ne peut tout de même pas
vous faire oublier que depuis les débuts de l’Islam Turc, et même avant, ce
déluge musulman a sanguinairement persécuté les Baptisés en Christ, partout,
qu’il les a assassinés, qu’il a brûlé leurs églises, pendu ou empalé leurs
prêtres et leurs Évêques, abattu leurs Croix, décrété des vagues sanscesse
renaissantes de génocides contre eux, et converti les plus faibles d’entre eux
par la terreur avec interdiction sous peine du pal de se raviser et de retourner
au Christ ?

Dites, François, vous savez tout cela ?

Et vous savez aussi que ce n’est pas dans un faux effet de perspective, «
bloqués aux neufs premiers siècles », que nous avons parlé de cela (comme les «
momies » que vous voyez en nous), mais que ce que je résume là d’une manière un
peu elliptique, c’est chaque jour que cela continue à arriver aux Baptisés en
Christ, parce qu’ils sont des Baptisés en Christ justement, et qu’il faut brûler
toute trace de leurs églises, de leurs icônes, de leur Croix, de leurs maisons
elles-mêmes, bénies par l’Église haïe ?
Vous savez aussi, François, que les anti-chrétiens du Kosovo, ceux d’Égypte,
ceux d’Arabie, ceux de Turquie, etc. sont aidés, regroupés, dotés de
constitutions « démocratiques », de formation militaire, d’armements ultra-
modernes, d’ouvertures bancaires qui en ont fait la première puissance
financière du monde après la puissance juive (toutes deux aussi haineuses l’une
que l’autre envers la Foi en Christ)… par l’entente discrète de la Maçonnerie,
du Protestantisme et du Vatican – via l’Empire USA en formation ?

ET ALORS, François ?!
Qu’est-ce que vous venez encore ajouter à cette entreprise haineuse de
destruction du christianisme (et de mise à mort, s’ils y arrivaient comme ils en
sont persuadés, eux) en nous agressant par ces feints bons sentiments (que vous
avez gobés comme le poisson fait l’hameçon) dont l’alliance hypocrite des trois
que j’ai nommés et de leurs tueurs à gages (pardon, je voulais dire leurs
honorables chevaliers de l’OTAN et consorts) abreuve non seulement nos sillons,
mais nos sentines (pardon, je voulais dire nos medias) ?!

Voulez-vous pas, plutôt, remonter jusqu’au tout premier message (vous avez bien
dit « Éliazar », ou j’ai mal lu ?) qui avait précédé (et donné lieu à) cette
rubrique « Il faudrait peut-être parler de l’Islam" ? Vous vous en souvenez sans
doute ? C’était un appel au secours communautaire, venant d’un canton de paysans
orthodoxes serbes survivants, encerclés par la marée musulmane, et abattus jour
après jour par ces « millions de musulmans , hommes, femmes, enfants, vieillards
ayant reçu de leurs parents cette culture et cette foi ». Sous les yeux
impassibles de ce qu’ils appellent avec lucidité la KFOR US, et de cette «
police du Kosovo » que l’OTAN et le bon médecin humanitaire Kouchner ont
recrutée dans les rangs de l’UCK (pour être plus certains de son impartialité,
et du maintien de l’ordre !), et armée dès avant le déclenchement de la guerre
quand elle n’était encore qu’une mosaïque de bandes mafieuses, puis armée de
plus en plus quand ils en ont fait l’UCK, pour lui faire cadeau définitivement
du Kosovo martyr, après la « victoire de la démocratie et des droits humains ».

RELISEZ, François ! RELISEZ, et ne continuez pas à hurler avec les loups
déguisés en brebis, ceux qui béatifient le sanglant Cardinal Stepinac… et ses
religieuses (au beau salut nazi, sur les photos d’archive des jours
d’anniversaire d’Adolf Hitler…) et ses fils et filles spirituels de la Croatie
oustachie, hier alliée aux divisions SS musulmanes bosniaques, et aujourd'hui à
l'OTAN qui reprend leurs plans stratégiques !
Cette Croatie des camps d'extermination oustacho-franciscains, où votre Pape
retourne sans arrêt (le bon, le tendre ami de Pinochet!) se faire recevoir avec
acclamations entre deux haies de policiers et de gendarmes qui ont repris les
uniformes d’Ante Pavélitch, le drapeau d’Ante Pavélitch, la monnaie d'Ante
Pavelitch... et la religion catholique d’Ante Pavélitch.

François, sortez un peu de vos villages bretonnants, et allez vous promener, le
soir venu, dans ces quartiers « chauds » de toutes les grandes villes de France
(et maintenant des villes moyennes elles-mêmes : à Auch, un bled où il n’y a pas
50 musulmans, deux mosquées sont déjà en activité) où se préparent « notre »
prochain Kosovo outchékiste et « notre » prochaine Algérie islamique à nous.

Et cessez donc de prendre le contrepied systématique de l’Église encore
orthodoxe, dont vous savez bien où elle est, et qu’elle ne se trompe guère (sauf
dans sa "branche" pâmée d'oecuménisme au nom menteur, hélas) sur les Derniers
Temps où nous sommes déjà entrés .

ET CHOISISSEZ UN BEAU JOUR, François, entre l’ÉGLISE CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE
DU CHRIST et la marée vaticane. Vous SAVEZ où est la Vérité, François - et
pourtant vous finiriez par faire honte à Olivier Clément lui-même, avec votre
décollement volontaire de la rétine pour ne pas voir, votre paralysie volontaire
pour ne pas vous lever et marcher, votre surdité volontaire pour ne pas entendre
la voix des martyrs !

Fraternellement,
Éliazar (qui vous aime, c’est vrai – mais qui n’aime pas les faux
imbéciles obstinés dans l'erreur).
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Date : 17.06 14h38
Ecrire à l'auteur : Kostas

Monsieur de Laubrière, cet Islam qui vous inspire tant de sympathie, nous, les
Grecs nous l'avons subi pendant 400 ans. Je regrette juste que vous n'en ayez
pas eu une aussi grande expérience avant d'en parler en expert comme vous le
faites.

Kostas Ioannidis.
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Date : 17.06 14h43
Ecrire à l'auteur : François
Claude et surtout Eliazar.....pourquoi ne comprenez vous jamais ...je n'ai pas
un moment discuté l'histoire, ni les faits ni leur déroulement jusqu'à
aujourd'hui.(que cette histoire soit vraie n'est pas mis en cause) Je vous ai
seulement demandé de penser aux conséquences que peut avoir l'étalage de vos
discours..et ce qu'il peut entraîner...car après les discours il y a les actes
qui en découlent....(cf. "mein kampf")...Que proposez-vous donc en conclusion de
votre raisonnement ??? voulez-vous établir des camps de concentration pour
musulmans ?
Etes vous fous ? Vous me faites peur et j'ai honte.....vous m'attaquez sans
cesse en me nommant mensongèrement "kto/écuméniste".....mais en vous lisant je
préfère en effet les "hérétiques" "kto" du type de Charles de Foucauld
(asassiné) et les moines "hérétiques" de Tiberhir assassinés eux aussi.....
plutôt que d'être parmi vous autres ( qui ne pouvez être vraiment orthodoxes à
cause si vous possèdez cette haine....)
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Date : 17.06 15h06
Ecrire à l'auteur : lecteur Claude
Alors, M. de Laubrière, c'est bien connu, quand on n'a pas d'arguments, on s'en
tire avec la "reductio ad hitlerum".

Nous savons que les références à l'histoire de la deuxième guerre mondiale
racontée par la télévision (c'est-à-dire ne parlant pas des victimes serbes, par
exemple) constitue l'essentiel de votre dialectique, mais cela ne nous dit
toujours pas d'où vous avez tiré qu'il y a huit orthodoxes dans votre cher
Finistère.

Pour le reste, un souci de dignité et de ne pas me retrouver à votre niveau
m'interdit d'exprimer tout ce que je pense de la bassesse, de la méchanceté et
de l'absurdité de votre dernier post, qui s'inscrit, il est vrai, dans une
longue série à laquelle vous nous avez habitués.

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Date : 17.06 15h54
Ecrire à l'auteur : Éliazar

Je déplore vraiment le primarisme de ces arguments, François. « Mein Kampf »
n’attaquait pas les Juifs pour leur religion, mais en les considérant comme une
race dégénérée, qu’il fallait détruire « comme on détruit les pous ».
Et ses camps d’extermination ont été d’abord créés pour les syndicalistes, les
communistes et en général les opposants politiques. Lorsque les nazis y ont mis
les Juifs, ils y ont mis aussi les Tziganes ; et pour faire bon poids, les
droits communs et les homosexuels (enfin, ceux qui n’étaient pas membres de la
NSDAP).

En établissant une équivalence entre ce que nous disons de l’Islam et les camps
de concentration des nazis, vous faites du sous-primarisme idiot. Et qui vous
parle de camps de concentration ?

Par contre, les orthodoxes serbes enfermés dans des villages-ghettos où ils ne
peuvent même pas recevoir de soins, de visite médicale, ou de vivres de survie
si les convois ne sont pas précédés, suivis et entourés par des véhicules
militaires de protection, EUX SONT DANS DES CAMPS D’EXTERMINATION.
Et ceux qui les y descendent comme des pipes d’écume au tir forain, ce sont
bien de ces «musulmans , hommes, femmes, enfants, vieillards ayant reçu de leurs
parents cette culture et cette foi » - comme vous dites.

J’ajoute que j’ai pas mal d’amis musulmans, généralement hommes de prière,
parfois communistes en secret car ils ont peur eux-mêmes des représailles, qui
savent (et quelque fois m’ont eux-mêmes renseignés sur) ce que j’ai écrit. Et
qui le déplorent comme nous, orthodoxes.

Je termine sur le parti Baas tellement honni en ce moment, et que les Étsuniens
viennent de condamner en bloc comme une vulgaire association criminelle (alors
qu’ils faisaient d’excellentes affaires pétrolières avec ses dirigeants il y a
quelques années – et pas seulement pétrolières, mais également dans le domaine
des armes de destruction massive !) pour rappeler que ces Baasistes maintenant
interdits étaient eux aussi musulmans – mais pas partisans de cet Islam d’État
qui a donné les férocités, par exemple, des Talibans – eux aussi alliés des USA
!
J'ai par exemple défendu le peuple irakien - y compris ses dirigeants,
et même Saddam Hussein qui n'est pourtant pas ma tasse de thé du tout - en
reconnaissance de ce fait historique connu : que les persécutions et les
meurtres contre les minorités chrétiennes (orthodoxes et autres) en Irak (et
aussi dans la Syrie musulmane mais Baassiste également) ont été interdites dès
l'arrivée au pouvoir de ces musulmans-là.

Ou bien vous faites l’âne pour avoir du son, ou vous êtes d’une mauvaise foi
qui ôte en effet toute envie, quoi qu’on en aie, de discuter avec vous,
sereinement mais lucidement, de choses aussi graves. Vous ne le méritez vraiment
pas.

Éliazar

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Date : 17.06 17h58
Ecrire à l'auteur : lecteur Claude

Contrairement à M. de Laubrière, je n'ai pas besoin d'invoquer sans cesse les
mânes du défunt chancelier Hitler pour invectiver tous ceux dont les opinions me
déplaisent.
Mais puisque M. de Laubrière s'est permis de comparer les gens qui critiquent la
religion musulmane à des nazis, examinons un peu plus avant cette dernière
affirmation gratuite.

Outre le fait que nous devons dès lors classer saint Jean Damascène, Manuel
Paléologue ou les Nouveaux-Martyrs parmi les nazis, il me semble que M. de
Laubrière a ouvert une boîte de Pandore.
M. de Laubrière veut-il vraiment que nous évoquions la célèbre phrase d'Hitler
("le mouvement de libération arabe est notre allié naturel"), la non moins
célèbre figure du grand mufti de Jérusalem, la division SS "Handschar", les "SS
Mohammed" du leader algérien pro-nazi Mohammed El Maadi, qui ont laissé un
cuisant souvenir dans le Sud-Ouest de la France, ou Mussolini brandissant "le
sabre de l'Islam"? M. de Laubrière veut-il que nous engagions la discussion sur
ce terrain?

Par ailleurs, je n'ai pas souvent lu M. de Laubrière quand Eliazar - qu'il ose
attaquer maintenant - prenait fait et cause pour le malheureux peuple irakien
menacé par une terrible invasion. Il est vrai que ces musulmans-là ne sont pas
politiquement corrects.

Je vous salue bien bas, M. de Laubrière, avec toute la révérence qui vous est
due, en attendant toujours que vous nous présentiez vos sept coreligionnaires
du Finistère.

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Date : 18.06 09h54
Ecrire à l'auteur : Éliazar

Cher Claude,

Il y a un point sur lequel mon ignorance égale au moins celle de notre
insupportable ami, l’histoire de ces "SS Mohammed" du « leader algérien pro-nazi
Mohammed El Maadi, qui ont laissé un cuisant souvenir dans le Sud-Ouest de la
France ». Ayant fait élection de la Gascogne, justement, pour m'y retraiter,
j'aurais honte de mourir idiot sur ce point. Pourriez-vous développer cet
épisode de l'histoire locale ?

Comme la madeleine de Proust, vous venez de faire remonter à ma mémoire les
années de pré-adolescence où il nous fallait capter les émetteurs suisses
(pendant la Deuxième Guerre Mondiale) pour savoir ce qui se passait vraiment en
France !
Encore une fois, merci... A vous et à la "neutralité" suisse!

Éliazar

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Date : 18.06 15h18
Ecrire à l'auteur : lecteur Claude

Cher Eliazar,

Voici les renseignements que vous m'avez demandés.

Mohammed El Maadi est né le 2 janvier 1902 à La Séfia, département de
Constantine. En 1922, il vient étudier les lettres à la Sorbonne. En 1929, il
est de retour en Algérie où il fait carrière dans l'armée française, qu'il
quitte en 1936 pour participer au mystérieux complot royaliste du CSAR (comité
secret d'action révolutionnaire) du général Duseigneur et d'Eugène Deloncle -
alias La Cagoule. Cela lui vaut de passer toute l'année 1938 dans les prisons du
Front populaire.
A la déclaration de guerre (3 septembre 1939), on retrouve Mohammed El Maadi
capitaine de réserve dans l'armée française. Démobilisé à l'armistice, il renoue
avec Si Kaddour Ben Ghabrit, recteur de la Mosquée de Paris, et se lie avec
Helmut Knochen, chef du Sicherheitsdienst (SD) de la SS en France occupée.
Mohammed El Maadi est nommé responsable du comité nord-africain du Rassemblement
national populaire (RNP), le parti fasciste de Marcel Déat (en fait, le RNP
servait surtout à reconvertir sous étiquette fasciste d'anciens cadres radicaux
et socialistes de la IIIème République, Déat ayant lui-même été ministre de
l'Air du radical Sarraut en 1936). L'implantation du RNP étant très faible parmi
les musulmans d'Algérie par rapport à celle du parti fasciste rival, le Parti
populaire français (PPF) de Jacques Doriot (qui était une machine à reconvertir
d'anciens communistes), on peut subodorer que le RNP a surtout servi de
couverture à El Maadi pour se livrer à des activités nationalistes algériennes à
la barbe de Vichy.
Après le débarquement allié en Afrique du Nord (8 novembre 1942), les
communications entre les deux rives de la Méditerrannée sont interrompues. El
Maadi, installé à Paris, lance un magazine en arabe, Er Rachid (Le Messager),
qui tire à 30'000 exemplaires, et rompt avec le RNP, composé, je cite, "de F.M.
emprunts d'athéisme".
El Maadi se fait de nouveaux amis: la Carlingue de la rue Lauriston, alias la
bande Bonny-Lafont, alias la Gestapo française. Avec l'aide technique de la
bande Bonny-Lafont et la bénédiction de son vieil ami Knochen et de Boemelbuerg,
le chef de la Sicherheitspolizei (Sipo) de la SS en France, le capitaine El
Maadi décide de créer une brigade SS maghrébine: la Brigade nord-africaine (BNA).
En une semaine, El Maadi parvient à recruter 500 volontaires maghrébins.
(Travaillaient-ils aux usines de Boulogne-Billancourt si chères à l'omniscient
sire François de Laubrière? Je ne le sais.)
La caserne de la BNA est située à Neuilly, rue de Madrid. Une première sélection
est faite (la SS ne recrute que de bons combattants), puis une centaine de
volontaires, dont le "commissaire politique" Ali Zoubib, est licenciée pour
indiscipline. Il reste 180 volontaires maghrébins qui sont retenus pour former
la BNA. La logistique est assurée par l'homme de confiance juif bessarabien de
la Gestapo, Joseph Joinovici. (On nage dans un monde très international!)
Joinovici obtient du SD un million de francs (volés où?) pour le seul équipement
de la BNA, dont les soldats recevront de la SS la solde considérable pour
l'époque de 5'000 francs par mois (5'500 pour les caporaux). On intègre dans la
BNA une quinzaine de Français, dont l'ex-commissaire Bonny, devenu lieutenant SS,
et Lafont lui-même, devenu capitaine SS, avec le capitaine El Maadi comme chef
politique et un dénommé Ouali comme chef militaire.
La BNA est opérationnelle le 28 janvier 1944. Un détachement d'une soixantaine
de Nord-Africains et de deux Français est envoyé par les Allemands servir de
vigiles dans les usines Peugeot de Sochaux. Leurs exactions sont telles qu'elles
entraînent une grève, qui sera durement réprimée par les Allemands (quatre
directeurs de Peugeot déportés en KZ), mais qui contraint aussi les Allemands à
évacuer la BNA de Sochaux le 24 mars 1944. La présence de la BNA à Sochaux se
sera tout de même soldée par 44 arrestations, suivies de 17 déportations (dont 4
femmes).
Vue sa brutalité, la BNA est dès lors engagée contre le maquis, en Dordogne et
en Corrèze. El Maadi ne joue pratiquement plus aucun rôle opérationnel, restant
à Paris pour s'occuper de ses ambitions politiques. On le retrouve le 5 mars
1944 à Cherbourg, où il fait une conférence devant les musulmans de
l'Organisation Todt.
Sur le terrain, dans le Sud-Ouest, la BNA ne vaut pas grand'chose sur le plan
militaire, mais elle est efficace en matière d'exactions. Les populations
civiles terrorisées donnent aux soldats de la BNA le surnom de "SS Mohammed". Le
25 mars 1944, au lieu-dit les Basses-Courrières, en Dordogne, les Maghrébins
fusillent 25 otages. Les "SS Mohammed" s'illustrent par le viol, le pillage et
les rapines, mais se font totalement laminer par les maquisards sur le terrain.
En plus, les prisonniers SS maghrébins, considérés comme des traîtres, sont
systématiquement fusillés par les résistants, ce qui n'est pas forcément le cas
des prisonniers allemands.
Devant les pertes colossales, la plupart de sections de la BNA quittent le
Limousin pour Paris le 25 mai 1944. Une partie des "SS Mohammed" participent
encore aux rafles et aux exécutions d'otages à Mussidan le 11 juin 1944, mais
l'aventure est finie. En juillet 1944, la BNA est dissoute.
Les "SS Mohammed" - ou plutôt ceux qui ont survécu à deux mois de combats avec
le maquis - auront des destins contrastés. La plupart se volatilisent à
Marseille et dans le quartier de la Goutte-d'Or à Paris. Une quinzaine
d'Algériens fidèles au national-socialisme jusqu'au bout se replient sur
Bordeaux vers le 15 août 1944; il rejoindront les Indiens pro-nazis de la légion
"Freies Indien" autrefois constituée par Chandra Bose et se battront dans les
Pyrénées. Un autre Algérien, Mohammed Aboudi, change de camp en rejoignant les
communistes et participe à la libération de Toulouse les 19, 20 et 21 août 1944;
reconnu par la suite, il sera condamné à mort et exécuté. D'autres SS maghrébins
se réfugient en Afrique du Nord où l'un d'eux, Amar Naroun, converti au
catholicisme et devenu pro-français, sera élu en 1948 conseiller de l'Union
française dans le Constantinois. Amar Naroun connaîtra l'immortalité littéraire,
puisqu'il se liera d'amitié avec le millionnaire de la ferraille Teissier et le
célèbre écrivain Roger Peyrefitte, qui évoque à plusieurs reprises la figure
(mais pas le passé!) de son ami Amar Naroun dans le tome I de ses "Propos
secrets" (Albin Michel, Paris 1977, cf. par exemple p. 132).
Quant à Mohammed El Maadi, il se replie à la mi-août 1944 en Allemagne où il
rencontre le Grand Mufti de Jérusalem. Il survit au déluge, puisqu'on le
retrouve vivant des subsides de l'ambassade de Turquie à Rome. Il parvient à
entrer en contact avec des militaires musulmans de l'armée française stationnés
en Italie qui le font incorporer dans l'armée française sous un faux nom
(procédé courant à l'époque pour récupérer d'anciens collaborateurs de
l'Allemagne) puis rapatrier en Algérie. De là, il passe en Tunisie, puis au
Caire, où il serait mort dans les années 1950.
Antoine
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Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

Ci-dessous un extrait de la chronique du N°29 de la revue "La lumière du Tabor" parue au 4ème trimestre 1991 (P60 et suiv)
Quand on voit la kyrielle de prélats ecclésiastiques mouillés dans la compromission avec l'islam, et dont la notoriété repose essentiellement sur leur syncrétisme bien affirmé, il ne faut pas s'étonner de l'égarement dans lequel sont plongés les fidèles ...

Saint Paul caractérise les derniers temps comme ceux de la «grande apostasie», c’est-à-dire, non pas de l’hérésie ni de l’athéisme, mais de l’indifférence absolue, même chez ceux qui se disent croyants, à l’égard de toute vérité

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L’Apôtre Mahomet

Déclaration du Patriarche Parthénios d’Alexandrie:

«Le prophète Mahomet est un apôtre. Il est un homme de Dieu, qui a travaillé pour le Royaume de Dieu et a créé l’Islam, religion à laquelle appartiennent un milliard d’individus... Notre Dieu est le Père de tous les hommes, même des musulmans et des bouddhistes. Je crois que Dieu aime les musulmans et les bouddhistes... Si je parlais contre l’islam ou le bouddhisme, je ne serais pas en accord avec Dieu... Mon Dieu est aussi celui des autres hommes. Il n’est pas Dieu que pour les orthodoxes. Telle est ma conviction» (Orthodox Typos, n° 854).

Le périodique grec Epignosis (déc. 1989, n°20, Thessalonique), commente ainsi l’opinion du Patriarche Parthémos:
«Ainsi, “Mahomet est un apôtre”, et les nouveaux-martyrs [qui furent tués parce qu’ils n’acceptaient pas l’islam], en conséquence, ne sont pas “en accord avec Dieu”.

«Nous croyons, nous aussi, que Dieu est le Père de tous les hommes et qu’Il aime et les musulmans et les bouddhistes. Dieu aime l’humanité, mais Il n’aime pas le mensonge et la tromperie. Il aime les musulmans et les bouddhistes, mais non le mahométanisme ni le bouddhisme.
Tous les chrétiens agissent de même : ils aiment le pécheur mais haïssent le péché. Ils aiment les hérétiques mais détestent l’hérésie. Ils aiment la victime de la tromperie, et haïssent cette dernière».



Epignosis fait ensuite remarquer que ceux qui continuent de commémorer Parthénios comme Patriarche Orthodoxe, «quoiqu’ils puissent fort bien ne pas servir eux-mêmes le Nouvel Age de façon consciente», méritent néanmoins «qu’on pleure sur eux>).
Tout aussi lamentable, source de larmes et de douleur pour les chrétiens orthodoxes, est le fait que cette déclaration n’est pas isolée. Il apparaît au contraire que le jugement ici exprimé par le Patriarche fait partie d’un programme préparé de longue main, qui se déroule peu à peu sous nos yeux.


Syncrétisme et congratulations

Déjà, en décembre 1972, le Patriarche Dimitri avait alarmé le monde orthodoxe dans son message de congratulation adressé aux musulmans à l’occasion de leur Bairam, l’une des deux fêtes qui suivent le jeûne du Ramadan.
Voici comment le journal Orthodox News du 15 décembre 1972 a rapporté les paroles de Dimitri:
«A l’occasion du Bairam le Patriarche Oecuménique Dimitn s’est adressé à tous les musulmans de par le monde, en ces termes:
Le Grand Dieu unique de tous -nous tous qui L’adorons et Lui vouons un culte sommes Ses enfants- désire que nous soyons sauvés et que nous soyons frères. Quoique nous appartenions à des religions différentes -ayant néanmoins tous appris et reconnu que le Dieu Saint est l’origine et la fin de toutes choses- II désire que nous nous aimions et que, en pensée comme en actes, nous nous comportions les uns envers les autres en suivant uniquement le bien. Tel est le commandement que, pour l’heure présente, nous donnons au monde: amour et bonté. Bien sûr, tous les bons et fidèles musulmans sont emplis du même idéal, et recevrons avec la même joie ce message de fraternité en Dieu, lequel vous est adressé en cette grande fête de L'islam.

Avec prières congratulatoires, amour et sentiments de bonne volonté mutuelle des fidèles chrétiens, Dimitri de Constantinople».

Malheureusement, la vérité est que «tous les bons et fidèles musulmans» ne sont pas, n’ont pas été, et, s’ils observent fidèlement les préceptes du Coran, ne seront probablement jamais emplis des mêmes idéaux.


Les droits de l’homme dans les limites du Coran

L’attitude courante de l’islam à l’égard de tout ce qui n’est pas lui est prouvée par les incidents révoltants que le Service de Presse Oecuménique a rapportés (Ecumenical Press Service, Janv. 1—5, 1990). Quoiqu’on précise que ces pratiques ont maintenant cessé, le périodique en question indique que durant les années 80, en Iran, les chrétiens «étaient fréquemment exposés aux attaques des ayatollahs et des mullahs pendant qu’ils célébraient la sainte communion... Les fidèles étaient molestés, les calices de la communion vidés et souillés». Le même rapport poursuit que des gardes révolutionnaires islamiques entraient fréquemment dans les écoles catéchétiques chrétiennes pour «s’assurer qu’on y enseignait Jésus Christ selon la foi islamique, c’est-à-dire comme un précurseur de Mahomet, et non comme le Fils de Dieu. Ceux qui transgressaient cette “loi” étaient bannis du pays ou traînés devant un tribunal islamique».
Ces incidents d’Iran ne sont pas des anomalies locales, ni des bavures s’écartant de la norme ordinaire des gouvernements musulmans, qui ne sont pas spécialement connus pour être des champions des droits de l’homme. Les Turcs ottomans, par exemple, avaient —jusque dans les pays arabes musulmans— une réputation d’inhumanité. Lorsqu’ils envahirent l’Albanie, les Ottomans coupèrent la langue à des dizaines de milliers de parents chrétiens, afin qu’ils ne pussent enseigner la foi chrétienne à leurs enfants. En Serbie, en Bulgarie, en Roumanie, des villages entiers de chrétiens-hommes, femmes et enfants- furent empalés sur des milliers de pieux plantés le long de chaque côté des routes. En Grèce, les mêmes massacres se produisirent fréquemment, accompagnés par le «ramassage des enfants» —des milliers de jeunes chrétiens, garçons et filles, arrachés à leurs parents et convertis de force. Dans notre siècle, le génocide du peuple arménien perpétré par les Turcs et ignoré de la majeure partie du globe, inspira Hitler et ses Nazis dans leur résolution d’exterminer les Juifs et autres peuples qui ne cadraient pas avec leurs plans.

De nos jours, le Rapport pour 1989 du Département d’Etat aux Droits de l’Homme enregistre que cette litanie de cruautés se poursuit sans répit dans les pays musulmans. Ce Rapport est accablant sur la question des Droits de l’Homme dans «l’aire coranique». L’Egypte comme la Turquie sont accusées de torturer les prisonniers ; le Rapport signale qu’en Turquie des enfants ont souvent été victimes de la torture. La Libye est également citée pour non-respect des droits de l’homme. En Syrie, des droits aussi fondamentaux que la liberté de parole et d’assemblée sont chose inconnue. Irak et Iran n’ont que mépris pour les droits de l’homme. En Arabie Saoudite, les femmes n’ont aucun droit, les églises chrétiennes sont interdites, et les assemblées chrétiennes ne sont autorisées que sur permission spéciale.

Le Coran même est plein d’exhortations engageant les fidèles musulmans à faire la guerre contre les non-musulmans. Citons au hasard:
«Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu, ni au Dernier Jour, ni ne respectent ce qui a été interdit par Dieu et Son Prophète, ni ne reconnaissent la Religion de Vérité, (même s’ils sont) des Gens du Livre, jusqu’à ce qu’il payent la Jizya, en se soumettant volontairement, et se considèrent comme sujets» (sourate 9, 29).

«O vous les croyants! Combattez les Incroyants qui vous entourent, et qu’ils vous trouvent durs» (sourate 9, 123).
«C’est pourquoi, quand vous rencontrerez les Infidèles (au combat), frappez-les à la nuque ; à la longue, quand vous les aurez totalement soumis, mettez (sur eux) une chaîne solide» (sour. 47, 4).

Ailleurs même, pour éviter que des musulmans d’esprit conciliateur ne «faiblissent» et ne montrent de la répugnance pour la guerre et le sang versé, la sourate deuxième du Coran prend bien soin de les avertir et de les tancer :
«La lutte vous est commandée, et vous ne l’aimez pas. Mais il se peut que vous n’aimiez pas une chose qui est bonne pour vous, et que vous en aimiez une qui est mauvaise pour vous. Mais Dieu sait et vous ne savez pas» (sourate 2, 216).

Cette attitude belliqueuse, les écrivains musulmans contemporains la confirment et l’encouragent. En voici quelques exemples:
«La religion musulmane est fondée sur la recherche de la domination, du pouvoir, de la force et de l’autorité» (Muhammed al-Mutti Bakhit, Haquiaat al-Islam, Le Caire, 1926).
«L’expansion de l’islam est militaire. Il existe une tendance qui consiste à essayer de s’en défendre et nous n’avons pas à le faire. L’une des injonctions du Coran est précisément que l’on doit livrer bataille pour l’expansion de l’islam»
(Dr. Al Issa Othman, cité par Charis Waddy dans The Muslùn Mind Longmans, London, 1976).

Comme le note l’écrivain Issa Khalil (Epiphany, vol.10, n°3), «deux éminents réformateurs musulmans modernes, dans la deuxième partie du XIXème siècle et au début du vingtième, Jalalu- iddin al-Afghani et Muhammed Abduh, se sont plaints que la religion islamique, qui fut fondée sur la victoire et le triomphe militaires, et qui a toujours pour objectif la conquête de nouveaux territoires et la victoire finale, était, en leur temps, sous la domination des étrangers». Et Khahil continue en remarquant que ces auteurs musulmans affirment que quiconque lit ne serait-ce qu’un chapitre du Coran pourra juger sans la moindre hésitation que les musulmans sont censés devenir, par rapport aux fidèles de toutes les religions, des guerriers hors de pair; amener la science militaire au plus haut degré de perfection; inventer les machines les plus destructrices, répandre et développer la physique et la chimie... On ne peut néanmoins découvrir sans étonnement que toutes ces choses... ont été développées par les fidèles de la religion de la paix et de la douceur, et non par les adeptes de celle de la guerre et de la conquête / (Al-Urwat al-Wuthga, Beirut, Dar el-Kitab 1970, p.65).
En d’autres termes, le regret qui semble soucier certains chefs musulmans de l’époque moderne, c’est que leurs sectateurs n’aient pas été les premiers à promouvoir la bombe atomiqu !
En tout cas, que deviennent les idéaux d’amour et de bonté dont le Patriarche Oecuménique nous dit que tous les musulmans sont emplis?


Qui est l’unique Grand Dieu de tous»?

A la lumière de ces passages du Coran et des écrivains musulmans contemporains que nous venons de citer, la salutation fraternelle que le Patriarche Oecuménique Dimitri vient d’adresser aux musulmans ressemble plutôt à des efforts en vue d’amadouer un ennemi brutal et belliqueux. Plus grave, cependant, son affirmation d’un «grand Dieu unique de tous» auquel tous, chrétiens et musulmans, serions censés rendre «le culte et l’adoration» : ce qui est purement et simplement faux.

Les musulmans n’adorent pas le grand Dieu unique de tous, la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit L’assertion du Patriarche n’exprime que le point de vue syncrétique ou franc-maçon.
Les musulmans eux-mêmes soulignent avec force qu’ils n’adorent pas le Dieu que les chrétiens adorent, et c’est parfaitement exact. Toutefois, vu que le Patriarche Parthénios est allé jusqu’à hausser Mahomet au rang d’«apôtre de Dieu», nous nous sommes procurés un exemplaire du Coran pour voir ce que ce nouvel «apôtre» enseigne sur Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ et sur la Sainte Trinité. Voicides passages du Coran et ceux de la Sainte Ecriture, mis en regard afin que le lecteur puisse les comparer et s’assurer qù’en vérité chrétiens et musulmans n’adorent pas le même Dieu.



A) Evangile
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par Lui ; et sans Lui rien n’a été fait de ce quia été fait... Et le Verbe est devenu chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, comme celle du Fils Unique du Père, plein de grâce et de vérité.
(Jean 1, 1—3, 14).

A) Coran
Oui, il en est de Jésus comme d’Adam auprès de Dieu; II l’a créé de terre puis lui a dit : «Sois» : et il est (sourate3,59)

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B) Evangile
Quiconque croit que Jésus est le Christ né de Dieu, et quiconque aime Celui qui l’a engendré aime aussi Celui qui est né de Lui... Car ils sont trois qui rendent témoignage dans le Ciel, le Père, le Verbe et l’Esprit Saint ; et ces trois sont un.
(1 Jean 5, 1 et 7).

B) Coran
Christ Jésus le fils de Marie était (seulement) un prophète de Dieu... Ne dis pas «Trinité», cesse : cela vaudra mieux pour toi. Car Dieu est un Dieu Unique; gloire à Lui, (Il est si haut qu’Il est) bien loin d’avoir un Fils.
(sourate 4, 171).

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C) Evangile
Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père.
(1 Jean 2, 22—23).

C) Coran
Blasphémateurs, en vérité, ceux qui disent que Dieu est le Christ, fils de Marie.
(sourate 5, 17).

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D Evangile
Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre Allez donc, et enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Amen.
(Matthieu 28, 18-20).

D) Coran
Oui, ils blasphèment ceux qui disent : «Dieu est le Christ, fils de Marie»... Oui, ils blasphèment ceux qui disent: «Dieu est l’un des trois dans une Trinité» ; car il n’est de Dieu qu’un Dieu Unique. S’ils ne renoncent pas à leur parole (blasphématoire), en vérité, un terrible châtiment atteindra ceux d’entre eux qui blasphèment
(sourate 5, 72, 73).

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E) Evangile

Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ: Lui qui, existant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme une usurpation d’être l’égal de Dieu (Philippiens 2, 5-6)
Mais quand la plénitude des
temps fut venue, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la Loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, et que nous sous la Loi, et que nous reçussions l’adoption filiale.
(Galates 4, 4-5).

E) Coran
Christ, le fils de Marie, n’était rien de plus qu’un prophète; nombreux les prophètes qui s’en sont allés [sont morts] avant lui. Sa mère était une femme de vérité. L’un et l’autre devaient prendre (chaque jour) leur nourriture. Vois comment Dieu leur manifeste Ses Signes ; vois, ensuite, en quelles manières ils s’égarent loin de la vérité!
(sourate 5, 75).

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F) Evangile
Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant (Jn 6, 69). Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée, nous enseignant à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce siècle, pour vivre avec tempérance, justice et piété, dans le monde présent; en attendant la bienheureuse espérance et la glorieuse manifestation de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ
(Tite 2, 11—13).

F) Coran
Les Juifs appellent Uzaïr Fils de Dieu, et les chrétiens appellent le Christ Fils de Dieu. C’est un mot de leur bouche ; (en cela) ils ne font qu’imiter ce que les Infidèles de jadis disaient Que la malédiction de Dieu soit sur eux; comme ils sont égarés loin de la Vérité ! (sourate 9, 30).

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A la lecture de ces textes, tout être doué d’un minimum d’inteffigence se rend compte que le Nouveau Testament et le Coran ne peuvent pas être en même temps tous les deux vrais et inspirés de Dieu. Si l’un l’est, l’autre ne l’est pas, puisqu’ils se contredisent sur tous les points essentiels. Si Mahomet est, comme l’affirme le Patriarche Parthénios, un «apôtre de Dieu», alors ni Jean l’Evangéliste, ni saint Paul, ni saint Matthieu, ni aucun des autres, n’en sont
Or, c’est bien pour cela qu’un nombre innombrable de milliers de Nouveaux Martyrs ont été tués par les musulmans -parce que les Nouveaux Martyrs proclamaient avec saint Jean, le disciple bien- aimé, que quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père, et que celui qui nie le Père et le Fils est de l’esprit de l’antichrist
Qui devons-nous donc croire et suivre? Les Apôtres et les Nouveaux Martyrs, ou le Patriarche Parthénios? Les Nouveaux Martyrs, qui ont versé leur sang pour confesser la Foi révélée, ou les musulmans qui, fidèles aux injonctions de leur Coran, les ont massacrés?
Le Coran renferme une multitude d’autres passages anti-chrétiens, analogues à ceux que nous venons de mentionner. C’est 3ussi ce qui a provoqué l’effarement quand le Métropolite Pitirim de Volokolamsk, chef du Service des Publications du Patriarcat de Moscou, a déclaré devant la télévision soviétique : «Lorsque j’aurai ma propre imprimerie, je publierai le Coran d’après les plus anciens manuscrits appartenant aux disciples du prophète Mahomet, et j’en ferai cadeau aux mahométans soviétiques» (Vestnik Khristianskogo informatsionnogo Tsentra, # 31, 26 septembre 1989, p. 2-3).
Comme le remarque un écrivain ecclésiastique: «Il faut noter que le service des publications du Patriarcat de Moscou n’a jamais publié un seul catéchisme orthodoxe de large diffusion».
Des corans pour les musulmans, aucun catéchisme pour les chrétiens orthodoxes...

Cependant, le Bangladesh vient d’interdire l’importation d’une traduction du Nouveau Testament en bengali, langue officielle du pays, parce que, selon le texte officiel du gouvernement, le Nouveau testament contient «des affirmations contestables». Comme le fait remarquer le périodique One World (mai 1990) : «Certains groupes musulmans intégristes se sont, semblent-ils, émus de la popularité du Nouveau Testament] parmi les musulmans bengalis», et ainsi, contre la constitution qui garantit la liberté religieuse dans le pays, les Saintes Ecritures en ont été bannies.
Néanmoins, en dépit de l’hostilité ouverte que le Coran et les musulmans contemporains manifestent à l’égard de tout ce qui est chrétien, il se trouve maintenant des évêques orthodoxes qui désirent eux-mêmes répandre une littérature islamique et anti-chrétienne.


Nous avons attendu des mois

On le voit, devant tous ces développements lamentables, le titre de notre article n’a rien de forcé ni d’exagéré. Une telle situation nous place à coup sûr hors des limites de la simple hérésie: il ne s’agit de rien de moins que d’une indifférence absolue à l’égard de la vérité et du mensonge2.
Il est déjà triste que le Patriarche Oecuménique Dimitri, le Patriarche Ignace d’Antioche, l’Archevêque George Khodre du Mont Liban, le Patriarche Parthénios d’Alexandrie et le Métropolite Pitirim de Volokolamsk ont tous exprimé publiquement des sentiments syncrétistes à l’égard du mahométanisme ; mais que dire de ces évêques et de ces prêtres qui participent à la liturgie avec eux en les disant «concélébrants en Christ», ou qui les commémorent comme «dispensant fidèlement la parole de vérité» ? Que dire aussi de ceux qui continuent de les honorer comme de vrais évêques, demandent leur bénédiction et baisent leur main ? Ne sont-ils pas, comme le dit Epignosis, dignes de larmes?

Amis lecteurs! nous avons attendu des mois avant de nous résoudre à publier le présent article, espérant que se dresserait ne fût-ce qu’un seul évêque d’une des Eglises dites «officielles» pour protester contre les propos scandaleux tenus par le Patriarche Parthénios et consorts. Hélas, personne n’a repris le Patriarche, personne ne l’a sommé de se rétracter. N’ont-ils pas suffisamment prouvé par là que le seul caractère «officiel» qu’ils aient, c’est celui de membre reconnu et diplômé d’une organisation religieuse syncrétiste à l’échelon mondial -le Conseil Mondial des Eglises?


Il n’y a eu qu’une seule réponse : celle de l’Evêque Maxime du liocèse de Pittsburg de l’Archidiocèse Grec, parue dans le journal ‘Illuminateur de janvier-février 1990 (p. 4). Article correctement écrit, quoique en partie incomplet et fallacieux.
Il est incomplet parce que l’Evêque Maxime fait de grands détours pour ne pas mentionner le nom de Parthénios —le passage qui fait le plus explicitement référence au Patriarche étant celui-ci:
« l’auteur... porte toute la responsabilité» de ce qu’il a dit Nous en sommes, certes, d’accord ; mais que dire de ceux qui continuent de :concélébrer avec lui et de le commémorer comme s’il était un évêque chrétien orthodoxe?

Dans sa réponse, l’Evêque Maxime écrit encore que «notre patriarcat Oecuménique et notre Archidiocèse, ou tout autre chrétien orthodoxe qui respecte son nom de chrétien» ne croit pas ce qu’enseigne «l’auteur» en question.
Il semblerait que l’Evêque Maxime tâche d’insinuer aussi discrètement que possible que Parthénios ne respecte pas son nom de chrétien orthodoxe. Ce que nous accordons également Toutefois, qu’en est-il du Patriarche Oecuménique Dimitri, que nous citions à l’instant, du Patriarche Ignace d’Antioche, de l‘Archevêque George Khodre du Mont Liban, qui ont tenu des propos substantiellement identiques à ceux du Patriarche Parthénios? Que dire de la promesse faite par le Métropolite Pitirim d’imprimer le Coran et ses exhortations anti-chrétiennes? Ces hiérarques respectent-ils leur nom de chrétien? Il ressort de ce qu’écrit l’Evêque Maxime que, selon lui, la réponse est non. Dès lors comment peuvent-ils se respecter en tant qu’évêques chrétiens orthodoxes ? L’Evêque Maxime continue-t-il de commémorer ces évêques ou de concélébrer avec eux -ou de le faire avec ceux qui les commémorent ou concélèbrent avec eux- bien qu’ils n’aient pas rétracté leurs déclarations, qui ont été faites ouvertement et publiquement? Hiérarque orthodoxe, l’Evêque Maxime a pris l’engagement, le jour de sa consécration, de défendre les saints canons et la Sainte Tradition de l’Eglise. D’une seule voix, les saints canons et la Sainte Tradition de I’Eglise nous enseignent qu’il faut défendre la foi contre ceux qui l’altèrent et rompre la commmunion avec ceux qui persistent dans leur hérésie.

Citons, par exemple, le canon 15 du Concile Premier-Second:
«...Pour ceux qui, à cause d’une hérésie condamnée par les Saints Conciles ou par les saints Pères, rompent la communion avec leur président3, parce qu’il prêche publiquement l’hérésie et l’enseigne tête nue dans l’Eglise, ceux-là non seulement ne sont pas passibles des peines canoniques pour s’être séparés eux-mêmes de la communion avec leur prétendu évêque, avant tout jugement synodal ; mais encore, ils doivent être estimés dignes de l’honneur qui leur revient parmi tous les Orthodoxes. Car ce ne sont pas des évêques, mais de faux-évêques et de faux-docteurs qu’ils ont condamnés; et loin de diviser l’unité de l’Eglise par un schisme, ils ont au contraire tout fait pour préserver l’Eglise des schismes et des divisions.»

Ce n’est point là fanatisme, exclusivisme, ni intolérance ; mais le moyen traditionnel (appartenant à la Tradition avec un grand T) employé par la Sainte Eglise depuis une antiquité vénérable, pour protéger son troupeau de la contagion et du fléau de l’hérésie. Des parents prudents qui aiment leurs enfants les laissent-ils jouer avec des camarades grippés ou pestiférés ? De même, les bons et fidèles pasteurs de l’Eglise ne laissent pas les fidèles prier avec des clercs ou des laïcs atteints de la maladie de l’hérésie.
Dans son article, l’Evêque Maxime ajoute que «s’il y a une quelconque vérité dans les autres religions, cette vérité fait signe vers le christianisme, qui est la vraie religion ; elle est un pressentiment du salut dans le Seul Nom, sous le ciel, par lequel le salut soit donné, le Nom de Jésus le Sauveur (voir Matthieu 1, 21 et Actes 4, 12)». En soi, ce que dit ici l’Evêque Maxime est exact.



Notes
1. Cet article est traduit de Orthodox Christian Witness n°40, vol. 23, du 4/17 juillet 1990, p. 2-14, qui est le journal de la paroisse Saint-Nectaire de Seattle, édité par le Père Nikitas, que nous remercions.
Dernière modification par Antoine le ven. 20 juin 2003 22:29, modifié 1 fois.
Claude le Liseur
Messages : 4352
Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13

la boucle est bouclée

Message par Claude le Liseur »

Parthénios l'islamophile était aussi partisan de l'ordination des femmes.

Dès lors que l'on est conformiste et que l'on a le souci obsessionnel de plaire au monde, tout s'enchaîne logiquement.
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