Publié : jeu. 28 déc. 2006 10:52
Lorsque Dieu a demandé à Abraham de sacrifier la chair de sa chair, son propre fils Isaac, Abraham n’a pas hésité et a préparé ce sacrifice par obéissance. Il n’a pas écouté sa volonté propre; Mais il ne lui avait fait cette demande que pour l’éprouver (Il est un peu raide parfois !), il a retenu la main d’Abraham et arrêté son geste. L’épreuve était concluante.
Dieu n’a besoin d’aucun sacrifice, Il nous invite à entrer en communion avec lui par un acte encore plus concret que le sacrifice d’un bouc ou d’un mouton. — ou même de quelques fleurs, comme je voyais les hindouistes le faire dans les rues de Paris. Il nous offre de communier à Lui-même en mangeant sa chair et en buvant son sang. Et si nous participons au sacrifice c’est en réalité Lui-même qui s’offre et qui est offert.
Dans cette problématique du sacrifice et de son utilité, et du profit qu’on en tire (ça fleure bon la “satisfaction” et les “mérites” et la “rédemption”) il y a beaucoup de traces de cette fausse théologie dont l’Église latine s’est servie pour emposonner les esprits de l’Occident. Ce n’est pas une nourriture spirituelle, c’est un poison, et nous voyons bien combien est profonde la dépendance à laquelle elle conduit — car c’est une véritable drogue.
Lisez et relisez le texte de l’anaphore de saint Basile. Saint Basile était si respectueux de la Tradition remise par le Seigneur Lui-même à ses Apôtres, transmise par ceux-ci aux premiers évêques des Églises qu’ils fondèrent, puis d’eux à leurs successeus les évêques orthodoxes jusqu’à nos jours, que ce texte doit être considéré comme la Révélation par le Seigneur des paroles de l’Eucharistie. Et vous y comprendrez que lorsque l’on parle de l’Eucharistie, le mot sacrifice n’est qu’une des perspectives bien partielles offertes à l’homme, car l’intelligence humaine ne peut embrasser clairement une réalité aussi abondante.
Ce sera pour vous le meilleur des antidotes à la drogue de l’Église latine.
Dieu n’a besoin d’aucun sacrifice, Il nous invite à entrer en communion avec lui par un acte encore plus concret que le sacrifice d’un bouc ou d’un mouton. — ou même de quelques fleurs, comme je voyais les hindouistes le faire dans les rues de Paris. Il nous offre de communier à Lui-même en mangeant sa chair et en buvant son sang. Et si nous participons au sacrifice c’est en réalité Lui-même qui s’offre et qui est offert.
Dans cette problématique du sacrifice et de son utilité, et du profit qu’on en tire (ça fleure bon la “satisfaction” et les “mérites” et la “rédemption”) il y a beaucoup de traces de cette fausse théologie dont l’Église latine s’est servie pour emposonner les esprits de l’Occident. Ce n’est pas une nourriture spirituelle, c’est un poison, et nous voyons bien combien est profonde la dépendance à laquelle elle conduit — car c’est une véritable drogue.
Lisez et relisez le texte de l’anaphore de saint Basile. Saint Basile était si respectueux de la Tradition remise par le Seigneur Lui-même à ses Apôtres, transmise par ceux-ci aux premiers évêques des Églises qu’ils fondèrent, puis d’eux à leurs successeus les évêques orthodoxes jusqu’à nos jours, que ce texte doit être considéré comme la Révélation par le Seigneur des paroles de l’Eucharistie. Et vous y comprendrez que lorsque l’on parle de l’Eucharistie, le mot sacrifice n’est qu’une des perspectives bien partielles offertes à l’homme, car l’intelligence humaine ne peut embrasser clairement une réalité aussi abondante.
Ce sera pour vous le meilleur des antidotes à la drogue de l’Église latine.