Evêque

[Ploscaru Mihaela]

j'ai lu quelque part que le Patriarchat d'Antioche voulait " réduire " tous les Eveques sauf les métropolites au rang d'Evêque auxiliaire....mais bon alors un Evêque...n'est plus obligatoirement Evêque...! là où est il est,n'est plus obligatoirement l'Eglise en sa plénitude...! alors pourquoi l'appeler encore evêque et par par exemple comme chez les KTOS archiprêtre car on ne peut le chirotiniser Evêque et dire après qu'il n'est pas tout a fait Ev^que...comment respecter alors comme evêque celui qui ne l'est pas en fait ! et cxomment même respecter celui qui l'est réellement ??!! je ne comprends plus rien ! Mihaela

[Anne Geneviève]

Il me semble que nous avons déjà discuté de cette question, je ne sais plus sur quel fil...

[Ploscaru Mihaela]

oui pitête.... mais la décision du patriarchat d'Antioche est toute neuve... enfin bon puisque notre Evêque est évêque auxiliaire... je suis en une église auxiliaire et je bénéficie d'auxiliaires sacrements.... enfin ceci me trouble et me mets très en agacement, je crois que un Saint Père de l'Eglise, peut-être Saint Basile avait très peu de paroissiens...et il n'empêche qu'il était au moins Evêque et pas .....auxiliaire ! "là où est l'év^que est l'Eglise !" donc où suis-je ? il y a chorévêque, archev^que, évêque auxiliaire, lequel est mon papa lequel est mon pasteur , bon on va dire le métropolite mais c'est un papa par procuration, trop occupé et il envoie alors son auxiliaire qui doit être mon " tonton" surement heureusement, parfois je pense que Notre Père des cieux Est plus Vrai, moins confus, et plus proche que ceux sur terre...! : Mihaela

[J-Gabriel]

S’il y a eu une consécration épiscopale, cela reste un évêque, non ? Le reste étant, à mon avis, purement honorifique, voir, dans un certain sens, un ordre scolaire.

je crois que un Saint Père de l'Eglise, peut-être Saint Basile avait très peu de paroissiens...

Je ne me rappelle pas si c’est saint Basile ; ou alors sont frère cadet saint Grégoire de Nysse ; ou alors l’autre Grégoire : saint Grégoire de Nazianze, qui avait 17 fidèles à moment donné de leur épiscopat.
Je n’ai pas le livre droit maintenant sous la main mais en tout cas l’archiprêtre Jean Meyendorff et le professeur Aristide Papadakis, mentionnent cela à une place dans les premières pages du livre "L’Orient chrétien et l’essor de la papauté".

[Claude le Liseur]

(...) alors pourquoi l'appeler encore evêque et par par exemple comme chez les KTOS archiprêtre (...)

Ou plus exactement chorévêque. Je me demande pourquoi les orthodoxes ne font pas comme les Coptes qui ont ressuscité l'antique dignité de chorévêque dans les années 1970 plutôt que de multiplier les évêques auxiliaires.

[J-Gabriel]

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Ploscaru Mihaela a écrit:
je crois que un Saint Père de l'Eglise, peut-être Saint Basile avait très peu de paroissiens...

Je ne me rappelle pas si c’est saint Basile ; ou alors sont frère cadet saint Grégoire de Nysse ; ou alors l’autre Grégoire : saint Grégoire de Nazianze, qui avait 17 fidèles à moment donné de leur épiscopat.
Je n’ai pas le livre droit maintenant sous la main mais en tout cas l’archiprêtre Jean Meyendorff et le professeur Aristide Papadakis, mentionnent cela à une place dans les premières pages du livre "L’Orient chrétien et l’essor de la papauté".

Voilà j’ai le livre sous la main. Il ne s’agit d’aucun des trois saints que je nommais plus haut mais de saint Grégoire le Thaumaturge, évêque de Néo-Césarée dans le Pont.

Saint Grégoire, lorsqu’il fut consacré évêque de Néo-Césarée dans le Pont (vers l’an 240), était à la tête de dix-sept âmes.
"L’Orient chrétien et l’essor de la papauté" p.58

Il faut savoir quand même ainsi qu’il est noté dans le livre dans le même paragraphe que c’était la norme à l’époque d’avoir un évêque pour chaque communauté, même s’il s’agissait d’un petit village « comme le prêtre de paroisse aujourd’hui » . C’était la « structure originelle, un évêque dans chaque communauté – même si c’était une petite communauté de village ».
C’est quasiment 100ans plus tard que l’on décidera de ne plus établir d’évêque dans les villages, soit les "petites communautés", à cause du prestige, c’est-à-dire l’importance social de l’évêque ! C’est dire…

[Anne Geneviève]

A cause du prestige... il me vient brusquement des insolences qui me titillent la langue ou plutôt le clavier. Quand on commence à confondre service et prestige, on ferait bien de relire les fables de La Fontaine, en particulier Le loup et le chien. Le prestige, c'est comme la soupe et les nonos, ça s'accompagne très souvent du collier et de la laisse... Et pourtant Dieu arrive à passer, malgré ces gamineries, ça m'époustoufle toujours !