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Publié : mar. 26 sept. 2006 12:30
par Jean-Louis Palierne
Oui il y a aussi une filiation vieille catholique dans l'ÉCOF. L'abbé Winnaert était au début du XXème siècle un prêtre catholique de tendance "moderniste". C'est tout une histoire, aujourd'hui bien oubliée. Il y a eu après le Concile catholique Vatican I toute une tendance, sutout de théologiens allemands et suisses, qui refusaient l'infaillibilité du Pape et demandaient des "réformes" dans l'Église romaine. Ils furent sévèrement sanctionnés, mais il existe toujours une Église dite "de l'Union d'Utrecht". Winnaert y avait appartenu un cours moment. Plus tard ils firent encore une tentative d'implantation en France, et ce sont eux qui construisirent l'église saint Irénée, mais qu'ils durent fermer dans les années 30. Winnaert a poursuivi son errance en dehors d'eux, non parfois sans contacts avec des groupes ésotériques et occultistes. Je ne sais plus comment il est entré en rapports avec Evgraf Kovalevsky. C'est alors que le patriarcat de Moscou (par le ministère du métropolite de Lituanie alors indépendante) le reçut dans l'Orthodoxie, d'abord lui personnellemen et en tant que prêtre, puis lui reçut ses fidèles par la Chrismation. Le patriarcat accorda à la communauté de Winnaert le droit de célébrer une Liturgie de type occidental, mais corrigée et orthodoxisée. Cette Liturgie était donc semblable à la Lturgie accordée par le patriarcat de Moscou aux transfuges des Églises anglicanes et épiscopaliennes.Winnaert mourut peu après. Son œuvre fut poursuivie très discrètement par une petite communauté monastique bénedictine-orthodoxe, sous la direction de Dom Denis Chambault, dont le dernier prêtre s'est éteint me semble-t-il dans le courant des années 70. Lorsqu'en 1948 le patriarcat de Moscou réunit à Moscou une conférence des chefs des Églises orthodoxes autocéphales (sauf le patriarcat œcuménique et l'Église de Grèce), l'exarchat (du patriarcat) pour l'Europe occidentale était représenté par trois personnes, dont Denis Chambaut. Le passage (pour ne pas dire l'usurpation) entre cette communauté et l'ÉCOF des frères Kovalevsky reste pour moi une question fort obscure.

Publié : mar. 26 sept. 2006 15:06
par Glicherie
Louis (Irénée) Winaert fut effectivement "sacré évêque" au sein de l'Eglise de la Société Théosophique (Blavatsky), à son insu selon la biographie faite par son épouse Yvonne Winaert alias Vincent Bourne.
Il quitta cette organisation quant il en découvrit le fond.
Le passage entre le groupe bénédictin orthodoxe de D.Chambaut et l'Ecof (alors "Orthodoxie Occidentale") de E.Kovalevsky est-il si obscur ?

Il semble simplement que sur proposition de L'archimandrite Irénée Winaert (il fut repris et ordonné comme tel, non comme évêque, et il renonça à son mariage) mourant et de sa communauté, les russes ont ordonné prêtre Eugraph Kovalevsky pour qu'il remplace Mgr Winaert.

Les bénédictains orthodoxes de P. Chambaut n'ont pas suivi, Yvonne Winaert écrit qu'ils contestaient l'héritage par P.Eugraph de l'oeuvre de P.Winaert. Ils sont donc restés à part.

Au départ et à la 1ere déposition (par Moscou) de P.Eugraph et de l'Ecof du Patriarcat de Moscou, pour les pérégrinations qu'on connait, le groupe de P.Chambaut est resté fidèle à Moscou, jusqu' à la disparition de tous ces membres.

Ne pensez vous pas Jean-Louis qu'il s'agisse simplement de cela ?

Publié : mar. 26 sept. 2006 16:38
par Jean-Louis Palierne
Ben oui, mais ce que vous dites est déjà beaucoup. Les Russes ont ordonné le père Evgraf Kovalevsky. Dom Denis Chambaut est resté fidèle et à l’œuvre de Winnaert et au patriarcat de Moscou. Pendant la guerre, en 1943, la “liturgie des Gaules” a été célébrée pour la première fois dans l’appartement de Maxime Kovalevsky (dans l’Île saint-Louis). Evgraf n’était pas encore rentré de captivité. Dom Denis reste fidèle à Moscou. En 1948 le PM organise son espèce de semi-Concile à Moscou (en réponse à la réunion de fondation de fondation du Conseil œcuménique à Amsterdam l’année précédente). L’exarchat d’Europe occidentale y envoie une délégation de trois personnes : le métropolite Sérafim, l’hégoumène Denis Chambault et l’archiprêtre A. Serguiéenko. Il serait intéressant de placer dans cette chronologie la date de fondation de la paroisse des “trois saints Docteurs”, rue Péclet, et de la paroisse francophone “Notre-Dame des Affligés”, alors rue de la Montagne sainte-Geneviève. Quelqu’un pourrait-il me les souffler ? Le groupe de dom Denis Chambault devait continuer dans le silence, mais toujours canoniquement lié au patriarcat de Moscou, jusqu’après 1970.

J’ai du mal à coordonner ces différentes données. Il suffit d'avoir discuté un peu avec différents intervenants de l'époque pour comprendre que le patriarcat ne recevait que des informations tronquées et négatives, et n'avait à l'époque aucun moyen d'intervention.

Publié : mar. 26 sept. 2006 17:09
par Glicherie
...donc logiquement, le fameux décret de 36 applicable à la communauté française du Patriarcat de Moscou cesse d'être canoniquement revendiquable par P.Eugraph et l'Ecof, du moment qu'il quittent le PM sur une sanction canonique.
Car il ne s'agit pas d'un "tomos" d'autocéphalie ( on en est bien loin!!!), et de plus il reste applicable alors au groupe de P.Chambaut, et probablement aux paroisses francophones d'alors.

Disons que de jure, il n'ya plus cet héritage canonique de 36 au sein du groupe Ecof dés qu'il quitte le PM.

Mais de facto, cet héritage lui est reconnu par l'ERHF et Bucarest par la suite.

Publié : mar. 26 sept. 2006 17:34
par Jean-Louis Palierne
Oui, et il est hors de doute que Jean Maximovitch croyait) ma vertu du "rite occidental". Je ne sais pas du tout s'il avait eu des contacts avec le groupe de Dom Denys Chambault. Ce que plusieurs acteurs de l'époque m'ont dit (de manière très indépendante les uns des autres) c'est qu'il s'agissait d'un groupe de "médiocres". Peut-être était-ce simplement des humbles.

J'ai pu faire connaissance à saint Irénée, donc au plus tard en 1975, d'une personne qui arrivait après la mort du dernier des moines de ce groupe, un certain dom Paul Demey, dont je n'avais jamais entendu parler jusque là. Un peu plus tard j'ai appris qu'il était resté jusqu'à sa mort canoniquement fidèle au PM, mais totalement laissé à lui-même.

Publié : mar. 26 sept. 2006 20:03
par Jean-Louis Palierne
Je reviens sur mon avant dernier message, dans laquelle je m'aperçois que j’avais oublié un petit détail significatif. En 1939 le père Evgraf a été mobilisé et n’est revenu de captivité qu’en 1945. Donc la première célébration de la “Liturgie des Gaules en 43 s’est déroulée sans lui. Qui a célébré ? Il me semble que c’était le père Alexis van den Mensbrugge, mais je n’en suis pas sûr.

Publié : mer. 27 sept. 2006 11:45
par Glicherie
Cette absence de P.Eugraph à la 1ere célébration du rite reconstitué dit des Gaules ou de St Germain n'avait pas attirée mon attention, mais est interessante. Pendant toute sa captivité, P.Eugraph n'a pu participer à son élaboration et sa mise en oeuvre. Qui l'a donc fait ?
Très surement son frère Maxime ?

Encore et toujours,
Calendrier du jour sur le site de l'Ecof:
Saints CÔME et DAMIEN, martyrs, patrons des médecins († 303)
Mémoire des saints :

VINCENT de Paul, confesseur († 1660).[/b][/u]
FLORENTIN et HILAIRE, martyrs à Sémond († IIIe).

HILTRUDE, vierge dans le Hainaut.

CÉRAN, évêque de Paris († 621).
Messe :
Ga 5, 1-15

Mc 4, 14-20

Publié : mer. 27 sept. 2006 14:00
par Anne Geneviève
Je confirme qu'il doit s'agir du père Alexis van den Mensbrugge, c'est en tout cas ce que m'avait dit Yvonne Winnaert un an avant sa mort. D'après ce que j'ai compris (mais elle était âgée et sa mémoire vagabondait quelque peu), c'est elle et une de ses amies qui avaient poussé X à commencer ce travail sur le rit, travail qui avait été repris par Evgraph et son frère lors de son retour de captivité. Je ne sais pas trop qui est ce X, parce qu'elle parlait du père Marie, de Maxime, d'un autre homme dont je n'ai pas retenu le nom et c'était très embrouillé.

Publié : mer. 27 sept. 2006 14:17
par Glicherie
Dans le prolongement de l'échange avec Jean-Louis Palierne, voici quelques extraits du livre "Orthodoxie et Occident" de Maxime Kovalevsky, qui est en ligne sur le site de l'ECOF.
Ces extraits sont révélateurs de la méthode employée à la genèse de ce groupe:

Il (P.Eugraph) lui était reproché ensuite "l'organisation sans contrôle de paroisses dans diverses villes françaises sans les soumettre à l'administration canonique...", grief lié au chef d'accusation suivant, celui d'avoir procédé à "la légalisation indépendante des paroisses (...) sans mentionner leur appartenance canonique à l'Eglise orthodoxe russe" du patriarcat de Moscou. On touche là un point délicat. Vu sous l'angle canonique, effectivement il y avait manquement. Toutefois la prudence exigeait de tenir compte du contexte ambiant ("l'économie"). En effet à tort ou à raison mais de fait, un climat de défiance entourait tout ce qui émanait de Russie soviétique, y compris sur le plan religieux. Dans la vision prophétique de la restauration de l'Orthodoxie en Occident, la sagesse commandait donc de retarder quelque peu le moment d'informer avec précision les orthodoxes français, moment qui viendrait inévitablement où pourrait être compris comme conforme à la marche normale des choses, leur rattachement au siège de l'Eglise orthodoxe en Russie, sans que vienne s'y mêler aucune arrière-pensée politique.


Donc création de paroisses où l'on omet de dire aux fidèles qu'ils appartiennent au Patriarcat de Moscou, et dissimulation de ces paroisses audit PM. Cela pour constituer en parallèle une "Eglise de France" qui échappe au rattachement canonique russe, tout en s'y adossant...

Cette constitution d'une Eglise orthodoxe de France était virtuellement inscrite dans le décret de Serge de Moscou qui stipulait : "Les paroisses réunies à l'Eglise orthodoxe et se servant du rite occidental, seront désignées comme "Eglise orthodoxe occidentale". C'était là l'expression d'une vision juste, capable de répondre à la nouveauté du phénomène qui, face à l'Orthodoxie communément connue comme orientale, devait rétablir l'équilibre perdu depuis le Schisme dans l'Eglise orthodoxe qui est universelle. C'était rappeler que la foi n'est pas dogmatiquement liée au rite, effacer la confusion entre le fond et la forme.

Sur le plan pratique cependant, un titre aussi ample que celui d'"Eglise orthodoxe occidentale" était lourd à porter pour une petite formation ecclésiale à peine née. Sans déroger à l'Ordonnance patriarcale, le titre d'"Eglise orthodoxe de France" était plus exact sur le plan canonique. Il était adapté à la territorialité d'une formation ecclésiale appelée à entrer dans le cadre élargi d'un futur ensemble d'expression occidentale. Toutefois, sur ce même plan canonique, ce titre "d'Eglise" faisait indubitablement problème. En effet, à s'en tenir aux règles canoniques et ecclésiologiques, il ne peut y avoir d'Eglise sans évêque. "Là où est l'évêque, là est l'Eglise" (saint Ignace d'Antioche). Or cette Eglise, reconnue comme telle par acte officiel du chef spirituel de la troisième Rome, n'avait pas alors d'évêque à sa tête et devait rester de longues années dans cette situation paradoxale et nouvelle puisque le P. Eugraph, en dépit des demandes instantes et répétées du clergé et des fidèles, ne sera sacré qu'en 1964. On comprend que le phénomène de cette Eglise en devenir ait été déconcertant pour plus d'un, ce qu'exprima en 1950 Mgr Photius[7] en soulignant "la nouveauté du cas". Manifestement, en la circonstance, le patriarche Serge avait obéi à une inspiration prophétique


Rien dans le décret de 1936 n'indique créer une Eglise Occidentale à part, avec son (ou ses plutôt) évêques etc. Non, mais pour les écofiens, cela est VIRTUELLEMENT dedant!
Or, cette décision vise les paroisses REUNIES à l'EGLISE ORTHODOXE, autrement dit les paroisses francophones du PM de rite occidental.
Or, et unilatéralement sans bénédiction, le groupe de P.Eugraph va se dénommer Eglise DE France, soit-disant plus canonique.
Oui mais plus loin, on nous dit que ça pose problème, vue que pour qu'il y ait une Eglise, il faut un évêque, et que là, il n'y en aura pas jusqu'au sacre de Mgr Jean et suit un blabla sur le caractère prophétique.

Or, cela est faux! La réunion des paroisses francophones de l'Exarchat Russe considérée comme "Eglise Occidentale" à bien un évêque, c'est l'Exarque russe en France! P.Eugraph n'a pas été ordonné par le locum tenens patriarcal, que je sache...
Ce groupe est canonique existant au sein de l'Exarchat russe en France, en communion avec l'Eglise Russe.
Or la vérité est tronquée dés le début: on cache aux paroisses francophones qu'elles sont des paroisse de l'Exarcat Russe, on ne les déclare pas audit exarchat, et l'on considére que "l'Eglise Occidentale" doit en fait s'appeler Eglise DE France, qu'elle n'a pas d'évêque puisque P.Eugraph n'est pas sacré....mais tout cela ne figure pas dans l'acte de 1936.

Publié : mer. 27 sept. 2006 15:10
par Jean-Louis Palierne
Leur obsession étéit de n’entretenir aucun lien vivant avec l’Église-Mère. Lorsque les évêques roumains vinrent ordonner l’évêque Germain, l’un de ceux qui venait de Roumanie devait rester un certain temps pour assister et conseiller les premiers pas de cette communauté naissante. Je rappelle que le “sacre” ne put avoir lieu chez les Roumains de Paris, rue Jean de Beauvais, car ils ne voulaient pas laisser entrer un évêque venant de Roumanie. La cérémonie eut lieu à saint Irénée. Le fait est que le soir même de son ordination Germain disparut. Personne ne savait où il était passé. Il ne réapparut qu’un mois (?) plus tard, après le départ de l’évêque envoyé par la Roumanie.. Explication donnée : il avait fait une profonde dépression immédiatement après son ordination épiscopale.

Lorsque les Roumains, après moult insistances, obtinrent qu’un prêtre fût envoyé en Roumanie pour s’y former, celui qui fut envoyé fut le plus hermétiquement fermé à tout ce qui peut être non-occidental, et en même temps le plus discutable personnellement.

Il n’en reste pas moins que ceux qui étaient à l’origine (et qui n’étaient pas le groupe Winnaert) avaient moins pour intention de conduire la recherche spirituelle des français vers l’Orthodoxie que de construire une communauté de style nouveau, rejettant les traditions encroûtées, individualistes, passéistes, ritualistes et piétistes des Églises des pays de tradition orthodoxe pour adopter un esprit ouvert positivement aux valeurs de l’Occident. Ils auraient voulu que cette Église “locale” contribue au renouveau de l’Orthodoxie. Encore aujourd’hui on entend des fidèles orthodoxes de souche (mais d’esorit moderniste) dire au sujet de saint Irénée : « quel dommage que ça ait raté ! On aurait pu réaliser l’Église locale. »

Publié : dim. 01 oct. 2006 20:50
par hilaire
vous pensez que la Roumanie a agit en connaissance de cause (les conditions de la mise en place par EK au début, de sa chère Eglise des Gaules) en sacrant Germain?

je n'avais jamais saisi ce trucage in utero... c'est encore pire !

en fait j'ai le sentiment que c sont deux recherches, deux visions, voire deux rêves, qui se sont complétés ou combinés, celui d'Irénée Winnaert et clui d'EK

Publié : lun. 02 oct. 2006 11:09
par Glicherie
Si l'on suit l'historique de l'intervention roumaine, il est bine évident que la BOR ne savait pas tout cela. Dés le sacre de Germain, les orthodoxes des autres juridictions l'on informé, et la position roumaine s'est précisé: demande de s'intégrer au sein de l'Orthodoxie en France, d'avoir des vraies relations avec l'Eglise roumaine, de célébrer la liturgie orthodoxe, de ne plus se faire appeler "Eglise de France" mais diocèse, etc...

Beaucoup de gens se sont trompés, et ont été trompés par l'ECOF, s'est un fait: du Patriarche Serge de Moscou à Saint Jean Maximovitch, en passant par l'Eglise Roumaine. C'est ainsi.

Publié : lun. 02 oct. 2006 13:36
par Glicherie
Une fois de plus, sanctoral de l'Ecof pris sur son site:
Thérèse de lisieux est-elle un sainte orthodoxe ?

Saint REMI, évêque de Reims, apôtre des Francs († 533)

Mémoire des saints :

ROMAN le Mélode, hymnographe, prêtre à Constantinople († 540)

PIAT et ses compagnons, martyrs à Tournai († 286).

BAVON, ermite à Gand (589-654).

EURIELLE et ONNENNE, vierges à Trémeur.

MONTANE, abbesse de Ferrières (VIIIe s.).

THéRèSE de Lisieux, moniale († 1897)


Messe :

Dt 6, 4-9

Eph 4, 1-6

Mt 22, 34-46

Sanctoral saint Remi :

Ornements blancs

1 Co 3, 9-11

Mc 16, 15-21

Publié : sam. 07 oct. 2006 14:36
par Glicherie
Le site de l'Eglise Russe et Orthodoxie.com nous aprennent la nouvelle suivante:

"Une nouvelle communauté rejoint le diocèse de Chersonèse
Le Saint-Synode de l’Eglise orthodoxe russe a reçu le 6 octobre 2006 une nouvelle communauté au sein du diocèse de Chersonèse du Patriarcat de Moscou. Il s’agit de la paroisse de saint Grégoire Palamas et de sainte Attalie de Strasbourg. Cette communauté faisait auparavant partie de « l’Eglise catholique orthodoxe de France » (ECOF) qui de 1972 à 1993 se trouvait dans la juridiction du Patriarcat de Roumanie, mais est devenue une structure schismatique après sa suppression par le Synode roumain en 1993. Le 6 septembre 2006 la communauté a été reçue dans l’Orthodoxie par le sacrement de la confession et par la profession de la foi."

Il ne va plus rester grand monde dans ce groupuscule. Il y a plus de paroisses de l'ex-Ecof dans les différents diocèses canoniques orthodoxes que dans l'Ecof elle-même!

Publié : sam. 07 oct. 2006 22:16
par Anne Geneviève
Oui mais ça fait quelque temps que strasbourg était sortie de l'ECOF. Elle a fait partie de l'UACORO. Elle a préféré l'hospitalité russe parce que des liens avaient été tissés depuis plusieurs années localement.