A propos de Judaïsme : avant les Psaumes
Publié : mar. 29 juil. 2003 14:20
Date : 16.03 23h26
auteur: Éliazar
Merci, Antoine, pour Isaac le Syrien – qui a écrit :
« N'approche point sans prière les mystères contenus
dans les divines Écritures, mais implorant l'aide de Dieu, dis :
« Seigneur, accorde-moi de percevoir la puissance qui est dans
ces paroles ».
Et considère que la prière est la clef de l'intelligence
véritable des divines écritures. »
Cela me donne l'envie de communiquer à ceux et
celles qui ne les connaîtraient
pas la prière que les Juifs pratiquants prononcent
avant d'ouvrir leur Bible ou
de psalmodier les Psaumes.
Il en existe deux versions, selon le rite Ashkénaze
ou le Sépharade – celle-ci
étant bien sûr la plus parlante au cœur du
Méditerranéen que je suis :
« Que Ta volonté soit, Seigneur notre Dieu et Dieu
de nos pères, qui Toi-même
élus David Ton serviteur et sa descendance après
lui, ainsi que les chants et
louanges, de nous prendre en pitié.
« Que la récitation que nous allons faire des
psaumes du Psautier ait à Tes
yeux la même valeur que si nous y mettions toutes
les intentions qui doivent y
être mises. Que par la force des versets des
Psaumes, de leurs mots, de leurs
lettres, de leurs voyelles et de leurs signes
musicaux, et de Tes saints Noms
qui s'y inscrivent à partir des initiales, des finales
et des anagrammes des
mots, et pr les mérites du roi David – que la paix
soit sur lui ! – que Ta
miséricorde s'émeuve sur nous et pardonne-nous,
absous, efface nos
transgressions, nos fautes et nos péchés.
« Que la récitation des psaumes du Psautier soit
bienvenue devant Toi pour
tailler parmi les violents et retrancher les épines et
les ronces qui entourent
le Lys suprême, et pour unir la « femme de Sa
jeunesse » avec le Bien-Aimé en
amour, fraternité, paix et amitié. Que par Ta
grande miséricorde s'épanche sur
nous abondance de salut et de pitié pour nous
purifier de nos transgressions et
de nos fautes. De même que Tu as pardonné au
roi David – que la paix soit sur
lui ! – qui a dit ces psaumes devant Toi, comme il
est dit : « Eh ! bien, le
Seigneur a effacé ta faute, tu ne mourras point »,
de même par Ta grande
miséricorde pardonne-nous, ô notre Père, notre
Roi !
« Ne nous retire pas prématurément de ce monde
et nous mériterons une vie
longue, bonne, réparatrice où nous serons à
même de réparer ce que nous avons
détruit.
« Puisse le mérite du roi David – que la paix soit
sur lui ! - nous protéger
afin que Tu retiennes Ta colère jusqu'à ce que
nous soyons revenus vers Toi d'un
repentir total. Gratifie-nous du trésor des dons
gratuits comme il est écrit : «
Je ferai grâce à qui Je devrai faire grâce et Je
serai miséricordieux envers qui
Je devrai l'être ».
« De même que nous récitons des chants devant
Toi, en ce monde, ainsi puissions-
nous mériter de chanter Ta louange dans le
monde futur ! Que la récitation des
Psaumes incite la Rose du Saron à chanter d'une
voix mélodieuse – et qu'il lui
soit donné d'exalter la gloire du Liban, la majesté
et l'honneur, dans la Maison
de notre Dieu, bientôt et de nos jours. Amen ! »
La version du rite Ashkénaze est plus ramassée,
et ne diffère qu'en quelques
phrases, comme par exemple :
« Que Ta volonté soit … … de Te tourner avec
miséricorde vers la récitation que
je vais faire des Psaumes comme si c'était David
lui-même qui les récitait – que
la paix soit sur lui et que son mérite nous protège !
Que se lève en notre
faveur le mérite des versets des Psaumes, le
mérite de leurs mots, de leurs
lettres … etc. »
- ou bien : « … Que s'épanche sur nous
abondance de sainteté, sur l'être,
l'esprit et l'âme, pour nous purifier de nos fautes…
etc. »
- ou encore : « … Ne me retire pas de ce monde
prématurément, avant que ne
soient accomplies « nos années, normalement
soixante-dix » afin que je puisse
réparer ce que j'ai détruit ».
Nous, Orthodoxes, avons aussi une prière
comparable avant la cantilation des
Psaumes, mais elle m'a semblé être beaucoup
moins pratiquée, je ne sais
pourquoi. Serait-ce parce que la récitation suivie
du Psautier est une pratique
moins répandue chez nous, en dehors des
monastères ?
Et en auriez-vous le texte ? Je l'ai connue par le
petit Psautier de poche jadis
édité par le P. Denis (Guillaume) - mais au
moment d'envoyer ceci, je l'ai
cherché en vain... Quand et à qui l'ai-je prêté ?!
auteur: Éliazar
Merci, Antoine, pour Isaac le Syrien – qui a écrit :
« N'approche point sans prière les mystères contenus
dans les divines Écritures, mais implorant l'aide de Dieu, dis :
« Seigneur, accorde-moi de percevoir la puissance qui est dans
ces paroles ».
Et considère que la prière est la clef de l'intelligence
véritable des divines écritures. »
Cela me donne l'envie de communiquer à ceux et
celles qui ne les connaîtraient
pas la prière que les Juifs pratiquants prononcent
avant d'ouvrir leur Bible ou
de psalmodier les Psaumes.
Il en existe deux versions, selon le rite Ashkénaze
ou le Sépharade – celle-ci
étant bien sûr la plus parlante au cœur du
Méditerranéen que je suis :
« Que Ta volonté soit, Seigneur notre Dieu et Dieu
de nos pères, qui Toi-même
élus David Ton serviteur et sa descendance après
lui, ainsi que les chants et
louanges, de nous prendre en pitié.
« Que la récitation que nous allons faire des
psaumes du Psautier ait à Tes
yeux la même valeur que si nous y mettions toutes
les intentions qui doivent y
être mises. Que par la force des versets des
Psaumes, de leurs mots, de leurs
lettres, de leurs voyelles et de leurs signes
musicaux, et de Tes saints Noms
qui s'y inscrivent à partir des initiales, des finales
et des anagrammes des
mots, et pr les mérites du roi David – que la paix
soit sur lui ! – que Ta
miséricorde s'émeuve sur nous et pardonne-nous,
absous, efface nos
transgressions, nos fautes et nos péchés.
« Que la récitation des psaumes du Psautier soit
bienvenue devant Toi pour
tailler parmi les violents et retrancher les épines et
les ronces qui entourent
le Lys suprême, et pour unir la « femme de Sa
jeunesse » avec le Bien-Aimé en
amour, fraternité, paix et amitié. Que par Ta
grande miséricorde s'épanche sur
nous abondance de salut et de pitié pour nous
purifier de nos transgressions et
de nos fautes. De même que Tu as pardonné au
roi David – que la paix soit sur
lui ! – qui a dit ces psaumes devant Toi, comme il
est dit : « Eh ! bien, le
Seigneur a effacé ta faute, tu ne mourras point »,
de même par Ta grande
miséricorde pardonne-nous, ô notre Père, notre
Roi !
« Ne nous retire pas prématurément de ce monde
et nous mériterons une vie
longue, bonne, réparatrice où nous serons à
même de réparer ce que nous avons
détruit.
« Puisse le mérite du roi David – que la paix soit
sur lui ! - nous protéger
afin que Tu retiennes Ta colère jusqu'à ce que
nous soyons revenus vers Toi d'un
repentir total. Gratifie-nous du trésor des dons
gratuits comme il est écrit : «
Je ferai grâce à qui Je devrai faire grâce et Je
serai miséricordieux envers qui
Je devrai l'être ».
« De même que nous récitons des chants devant
Toi, en ce monde, ainsi puissions-
nous mériter de chanter Ta louange dans le
monde futur ! Que la récitation des
Psaumes incite la Rose du Saron à chanter d'une
voix mélodieuse – et qu'il lui
soit donné d'exalter la gloire du Liban, la majesté
et l'honneur, dans la Maison
de notre Dieu, bientôt et de nos jours. Amen ! »
La version du rite Ashkénaze est plus ramassée,
et ne diffère qu'en quelques
phrases, comme par exemple :
« Que Ta volonté soit … … de Te tourner avec
miséricorde vers la récitation que
je vais faire des Psaumes comme si c'était David
lui-même qui les récitait – que
la paix soit sur lui et que son mérite nous protège !
Que se lève en notre
faveur le mérite des versets des Psaumes, le
mérite de leurs mots, de leurs
lettres … etc. »
- ou bien : « … Que s'épanche sur nous
abondance de sainteté, sur l'être,
l'esprit et l'âme, pour nous purifier de nos fautes…
etc. »
- ou encore : « … Ne me retire pas de ce monde
prématurément, avant que ne
soient accomplies « nos années, normalement
soixante-dix » afin que je puisse
réparer ce que j'ai détruit ».
Nous, Orthodoxes, avons aussi une prière
comparable avant la cantilation des
Psaumes, mais elle m'a semblé être beaucoup
moins pratiquée, je ne sais
pourquoi. Serait-ce parce que la récitation suivie
du Psautier est une pratique
moins répandue chez nous, en dehors des
monastères ?
Et en auriez-vous le texte ? Je l'ai connue par le
petit Psautier de poche jadis
édité par le P. Denis (Guillaume) - mais au
moment d'envoyer ceci, je l'ai
cherché en vain... Quand et à qui l'ai-je prêté ?!