Dimanche de la Tyrophagie

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Monique
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Dimanche de la Tyrophagie

Message par Monique »

DIMANCHE DE LA TYROPHAGIE
(Le Paradis perdu)

LE SAMEDI SOIR A VÊPRES
Premier Cathisme: Bienheureux l'homme. Lucernaire

On chante 10 stichères: 6 de l'Octoèque et 4 du Triode.

t-6

Mon créateur, le Seigneur, * prenant du limon de la terre, m'a formé, * il m'a donné une âme par son souffle vivifiant, * de toutes choses visible sur terre il m'établit comme chef * et des Anges il m'a fait le concitoyen,* mais Satan, par l'entremise du serpent, * perfidement m'a pris à l'hameçon * et de la gloire divine m'a séparé, * me livrant sur terre à la mort; * mais toi, Seigneur de tendresse, rappelle-moi vers toi.

Hélas, je me suis dépouillé de l'habit divin, * Seigneur, en transgressant ton commandement, * sur le conseil de l'ennemi; * je me suis revêtu des feuilles du figuier * et des tuniques de peau; * j'ai mangé mon pain à la sueur de mon front * et, par ma faute, la terre fut condamnée à porter épines et chardons, * mais toi, Seigneur né de la Vierge en ces derniers temps, * rappelle-moi pour me faire entrer de nouveau dans le Paradis. `

Aimable Paradis, * printanière beauté, * habitacle divinement créé, * joie et délice sans fin, * gloire des Justes, charme des Prophètes et demeure des Saints, * par un murmure de tes feuilles supplie le Créateur de l'univers * de m'entrouvrir les portes que par ma faute j'ai fermées * et de me laisser cueillir à l'arbre de vie * la joie que jadis je trouvais en toi.

Adam, pour sa désobéissance, fut chassé du Paradis * et de ses délices fut privé, * car les paroles de la femme l'ont trompé; * et, nu, il était assis devant le jardin et pleurait. * Aussi, recevons tous avec zèle ce temps, *jeûnons et obéissons aux évangéliques enseignements, * afin d'être agréables au Christ * et d'habiter de nouveau dans le Paradis.

Gloire au Père, t. 6

Adam s'assit devant le Paradis * et gémissait, pleurant sa nudité: Hélas, par une ruse je fus séduit et dépouillé,* et de la gloire je me suis éloigné; *hélas, moi qui étais nu en toute simplicité, * je ne sais plus que faire maintenant. * O Paradis, jamais plus je ne goûterai ta joie, * jamais plus je ne verrai le Seigneur, mon Dieu, mon Créateur; * car je dois retourner à la terre dont je fus créé. * Dieu de tendresse, je te crie: * Après ma faute, aie pitié de moi.

Maintenant... Dogmatique du ton occurrent.

Litie
Gloire au Père, t. 6

Le soleil cacha ses rayons, * la lune et les étoiles en sang furent changées, * les montagnes frémirent, les collines tremblèrent quand fut fermé le Paradis; * Adam sortit, la tête entre les mains et disant: * Dieu de tendresse, après ma faute aie pitié de moi.

Maintenant... Théotokion

Mystiquement nous te chantons, ô Mère de Dieu, * toi qui es devenue le trône du grand Roi, * le tabernacle saint plus vaste que les cieux, * le char des Chérubins, * plus haute que les Séraphins, * la chambre nuptiale de la gloire de Dieu; * de toi est sorti, incarné, * le Dieu de l'univers: * intercède auprès de lui pour le salut de nos âmes.

Apostiches

Stichères de l'Octoèque, ton occurrent.
Gloire au Père, t. 6

Adam fut chassé du Paradis * à cause du fruit défendu; * assis devant la porte, il gémissait à grands cris, * d'une voix plaintive, et disait: * Hélas, que m'est-il arrivé, * malheureux que je suis: * j'ai transgressé le seul commandement du Seigneur, * et me voilà privé de toute sorte de biens. * Paradis si délectable qui pour moi fus planté * et qu'Eve fit fermer, * supplie ton créateur qui est aussi le mien * de me combler de tes fleurs. * Et le Sauveur lui répondit: * Je ne veux pas détruire ma création, * mais je veux qu'elle soit sauvée * et marche vers la connaissance de la vérité, * car je ne rejette pas * celui qui vient à moi.

Maintenant...

Mon créateur et mon libérateur, le Seigneur Jésus Christ, * Vierge pure, en sortant de ton sein, * de tout mon être s'est revêtu * pour délivrer Adam de l'antique malédiction; * c'est pourquoi, Vierge Mère de Dieu, * nous ne cessons de t'adresser l'angélique salutation: * Souveraine, réjouis-toi * qui nous protèges et nous défends pour que nos âmes soient sauvées.
Monique
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Message par Monique »

LE DIMANCHE MATIN A L'ORTHROS

Au Polyéléos on ajoute le psaume 136:

Près des fleuves de Babylone.

Après le psaume 50: Gloire au Père, t. 8

Ouvre-moi les portes de la pénitence, Seigneur source de vie, * dans ton saint temple veille mon esprit, * portant le temple très impur de mon corps, * mais dans ta bonté purifie-moi, * en ta grande tendresse et ton amour compatissant.

Maintenant... Théotokion

Conduis-moi sur le chemin du salut, ô Mère de Dieu, * car j'ai souillé mon âme par le péché * et dans l'indolence j'ai dépensé toute ma vie, * mais par tes saintes prières * délivre-moi de toute impureté.

t. 6

Aie pitié de moi, ô Dieu, * en ta grande bonté, * en ton immense miséricorde efface mon péché.
Me souvenant de la multitude de mes mauvaises actions, pécheur que je suis, * je redoute le jour terrible du jugement, * mais espérant ta pitié et ta compassion, * je m'écrie comme David: * Aie pitié de moi, ô Dieu, * en ta grande bonté.

Canons de l'Octoèque: Résurrection,
Stavroanastasimon, Mère de Dieu (8) et ce canon du Triode (6), œuvre de Christophore le Protosecretis. Catavasies: les hirmi du canon.
Ode 1
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu.

Allons, ma pauvre âme, * il te faut pleurer maintenant * au souvenir d'autrefois, *de l'antique nudité dans l'Éden, * par laquelle tu as perdu * la joie et les délices sans fin.

Dans la grande tendresse de ton cœur,* Auteur de l'entière création * et Artisan de l'univers, * m'ayant tiré de la boue, * jadis tu me vivifias et m'établis * avec tes Anges pour te chanter.

Dans le trésor de ta bonté, * Créateur et Seigneur, * tu plantas les délices du Paradis, * m'ordonnant de jouir en l'Éden * de fruits agréables et bons, *non soumis à la corruption.

Gloire:
Hélas, ma pauvre âme, * en l'Éden tu avais reçu le pouvoir * de goûter à tout fruit, * sauf à celui de la connaissance défendue: * pourquoi as tu transgressé * le commandement de ton Dieu?

Maintenant:
Vierge Mère de Dieu, * fille d'Adam selon la chair, * toi qui par la grâce du Christ * as enfanté notre Dieu, * rappelle-moi maintenant * au Paradis que j'ai perdu.

Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force de tes fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom.

Jadis le serpent, * jaloux de ma royale dignité, * à l'oreille d'Eve a susurré * sa ruse et tromperie; * et par sa faute je fus exclu * du concert de la vie.

Ayant tendu la main * vers l'arbre de la connaissance, * j'ai goûté de ce fruit * que le Seigneur m'avait défendu, * et pour prix de ma témérité * je fus exclu de la gloire de Dieu.

Gloire:
Hélas, ma pauvre âme, * comment n'as-tu reconnu la perfidie, * comment n'as-tu senti la tromperie, *la jalousie de l'ennemi? * Ton esprit fut obscurci, * et tu as enfreint la loi du Créateur.

Maintenant:
O Vierge, mon espoir et ma protection, * qui seule as pu revêtir * par ton enfantement * l'antique nudité d'Adam, * accorde-moi de nouveau la robe d'immortalité.

Cathisme, t. 4
Adam fut privé des délices du Paradis * par l'amertume du fruit; * sa gourmandise lui fit rejeter * le commandement du Seigneur; * il fut condamné à travailler * la terre dont il était lui-même formé; * à la sueur de son front * il dut gagner le pain qu'il mangeait. * Aussi, gardon la tempérance, pour ne pas devoir comme lui * pleurer devant la porte du Paradis, mais efforçons- nous d'y entrer.

Gloire au Père. . . -«

Voici qu'est apparu le temps des vertus, * le Juge est à la porte: ne soyons pas assombris; * mais dans le jeune offrons-lui * nos larmes, nos aumônes et la componction de notre cœur,* criant: Nous avons péché plus de fois qu'il n'y a de grains de sable en la mer, * pardonne à tous, Rédempteur de l'univers, * afin que nous ayons aussi la couronne d'immortalité.

Maintenant
ThéotoKion
Jamais nous ne cesserons, ô Mère de Dieu, * malgré notre indignité, de louer ta majesté; * car si tu ne dirigeais l'intercession, * qui nous délivrerait de tant de périls? * Tu es celle qui nous gardes en liberté; * notre Dame, ne nous éloigne pas de toi, * ; car tu sauves de tout danger tes serviteurs.

Ode 4

« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Église proclame * et d'un cœur purifié elle fête le Seigneur.

J'étais comblé d'honneurs * près de toi, 0 Maître, dans l'Éden; * malheureux que je suis, * comment fus-je trompé * et, jalousé par le diable, * rejeté loin de ta vue?

Vous, les Anges en chœur, * versez des larmes sur moi, * et vous, les beautés du Paradis, * les magnifiques arbres de là-bas, * car je fus égaré pour mon malheur * et chassé loin de Dieu.

O riantes prairies, * 0 douceur du Paradis, * arbres plantés par Dieu, faites couler maintenant * de vos feuilles, comme d'autant d'yeux, * les larmes qui pleureront ma nudité * et mon éloignement de la gloire de Dieu.

Gloire:
Aimable Paradis, * je ne profiterai plus de ta vue * et de tes délices plus ne jouirai * ni de ta divine splendeur, * car me voilà sur terre, nu et rejeté, * ayant excité la colère du Créateur.

Maintenant:
Sainte Mère de Dieu, * qui as ouvert pour tous les croyants * les portes du Paradis * qu'Adam par sa désobéissance * jadis avait fermées, * ouvre-moi les portes de ta miséricorde.
Monique
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Message par Monique »

Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, 0 Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché.

L'ennemi, jaloux * de mon bonheur d'autrefois, * dans sa haine pour le genre humain, * a pris la forme du serpent * pour me faire tomber du Paradis * et m'éloigner de la gloire éternelle.

Je pleure, l'âme abattue, * et je veux ajouter * des flots de larmes dans mes yeux * lorsque je vois et reconnais * la nudité que j'ai soufferte * par suite de ma transgression. `

Gloire:
De terre la main de Dieu m'a façonné * et j'ai appris, pour mon malheur, * qu'à la terre je devais retourner. * Qui ne me pleurerait pas, * moi, le réprouvé de Dieu, * qui ai changé l'Éden pour l'Enfer?

Maintenant: Très-sainte Mère de Dieu, * nous tous, les fidèles, nous reconnaissons en toi * la lumineuse chambre nuptiale de Dieu; * c'est pourquoi je te supplie humblement: * malgré ma faute fais-moi retourner * vers la lumière du Paradis.

Ode 6

« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je crie, 0 Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie.

Sauveur, au Paradis * tu m'avais revêtu, dans ta bonté, * d'un vêtement divin; * mais, séduit par le démon, * j'ai violé ton commandement * et, malheureux, j'ai reconnu, ma nudité.

Pauvre âme, tu t'es éloignée, * dans ta négligence, de Dieu; * le Paradis de délices te fut ravi * et des Anges tu fus séparée; * dans la fosse tu es tombée: * quelle chute, ce jour-là!

Gloire: Fais-moi grâce et prends pitié, * Seigneur tout-puissant; * Dieu de bonté, ne méprise pas * l'ouvrage de tes mains, * bien que je me sois éloigné * du cortège de tes Saints.

Maintenant: Vierge Marie, entre toutes bénie, * Souveraine de l'univers, * toi qui as enfanté le Seigneur,* notre Sauveur et notre Roi, * de la terre où Je suis prisonnier rappelle-moi vers la gloire de l'Éden.

Kondakion, t. 6

Guide de sagesse et maître de savoir, * pédagogue qui nous donnes la raison, * protecteur des pauvres, fortifie et instruis mon cœur, * accorde-moi la parole, 0 Verbe de Dieu, * car je ne puis retenir mes lèvres de chanter: * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.

Ikos
Adam s'assit autrefois pour pleurer * devant la porte du Paradis; * et, la tête dans ses mains, il disait: * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Poussé par l'Ange qui le chassait du Paradis * et lui fermait la porte du céleste jardin, * Adam gémissait en disant: * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Paradis de délices, compatis à la douleur de ton maître déchu * et par le murmure de tes feuilles supplie le Créateur * de ne pas te fermer pour toujours: * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Paradis plein de charmes et de saveur, * planté pour Adam et par Eve fermé, * supplie le Seigneur pour ton maître déchu: * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Monique
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Message par Monique »

Synaxaire

Ce même jour, nous faisons mémoire d'Adam, notre premier Père, chassé du Paradis de délices.
Avec Adam et Eve amèrement déchus pleure le genre humain son Paradis perdu.

Cette mémoire, nos saints Pères l'ont placée avant le Carême, comme pour nous montrer par les faits combien le remède du jeûne est utile à la nature humaine et combien est lamentable ce qui vient de la satiété et de la désobéissance. Omettant donc les dommages infinis causés au monde par suite de sa faute, les Pères ont voulu présenter Adam le premier homme, en nous montrant clairement le mal souffert par lui pour n'avoir pu s'abstenir d'un peu de nourriture et, par là, introduit également dans notre nature, et aussi le bien-fondé du jeûne, ce premier commandement de Dieu parmi les hommes. Ne l'ayant pas observé, mais ayant cédé à son ventre ou plutôt, par l'intermédiaire d'Eve, au serpent trompeur, non seulement il n'est pas devenu Dieu, mais de plus il s'est attiré la mort, dont il a transmis le mal à tout le genre humain. C'est donc pour la gourmandise du premier Adam que le Seigneur a jeûné quarante jours et s'est montré obéissant; et c'est pour cela que le présent Carême a été conçu par les saints Apôtres, afin qu'en observant ce qu'Adam n'a pas observé nous jouissions, par le jeûne, de l'immortalité dont il a lui-même souffert la peine. D'ailleurs, comme nous l'avons déjà dit, le but des Saints, c'est d'embrasser en peu de temps les œuvres divines depuis le début jusqu'à la fin. Et puisqu'à la responsabilité de tous nos semblables incombent et la transgression d'Adam et sa chute du Paradis de délices, pour cette raison les Pères ont proposé qu'en en faisant mémoire, nous fuyions son exemple, au lieu d'en imiter l'intempérance.

Le sixième jour, Adam fut donc façonné par la main de Dieu, honoré par son souffle de son image et ressemblance et, recevant aussitôt son commandement, il passa jusqu'à six heures dans le Paradis; puis, ayant transgressé le commandement, il en fut chassé. L'hébreu Philon dit qu'Adam aurait passé cent ans dans le Paradis; d'autres parlent de sept jours ou années, à cause de la valeur de ce nombre. Mais qu'à la sixième heure il étendit la main et saisit le fruit, nous l'a montré le Christ, nouvel Adam, qui, le sixième jour et à la sixième heure, étendit ses mains sur la croix pour réparer sa perte. Adam a été créé à mi chemin entre la corruption et l'incorruptibilité, afin que, de quelque côté qu’il penchât par son choix, cela lui fût acquis. Car il était également possible à Dieu de le créer immortel; mais pour que soit justifié son choix, il lui donna comme loi de toucher à tous les arbres, mais pas à celui-là; c'est-à-dire, probablement: avoir la connaissance de toutes les créatures de la puissance divine, mais en aucun cas celle qui se réfère à la nature de Dieu. Grégoire le Théologien, pensant en philosophe que les arbres sont les connaissances divines, tandis que l'arbre représente la contemplation, a dit: Dieu a donc ordonné à Adam de s'intéresser à tous les autres principes et aux autres qualités, d'y appliquer son esprit et de rendre gloire à Dieu, car c'est là que résident les vraies délices. Peut-être lui a-t-il demandé de s'enquérir aussi sur sa propre nature, mais pour ce qui est de Dieu, de ne pas chercher à savoir qui il est par nature, ni où ni comment il a tiré l'univers du néant. Mais lui, délaissant les autres recherches, se mit plutôt à sonder ce qui concerne Dieu et à scruter soigneusement sa nature; et, comme il était, en ces matières, un enfant, un débutant, tout à fait inexpert, il tomba lorsque Satan lui suggéra, par l'intermédiaire d'Eve, l'idée de déification. Le grand et divin Chrysostome dit que cet arbre avait un double pouvoir et il affirme que le Paradis était sur terre; en philosophe, il l'imagine à la fois intellectuel et sensible, comme l'était Adam, et le place «au milieu~. entre la corruption et l'incorruptibilité, pour sauvegarder l'Écriture, mais sans s'en tenir à la lettre. Certains disent que l'arbre de la désobéissance fut le figuier puisque, sachant leur nudité, ils se couvrirent aussitôt, en se servant de ses feuilles. Et c'est la raison pour laquelle le Christ aurait maudit le figuier, comme s'il avait été la cause de la transgression. Car il a une certaine ressemblance avec le péché: d'abord la douceur du fruit, ensuite l'âpreté de ses feuilles, et enfin la glu qui provient de son lait. Et il en est qui ont compris de façon peu convenable et l'arbre et la conversation d'Adam avec Eve et leur «connaissance». Donc, après avoir transgressé et revêtu la chair mortelle, après avoir été l'objet de la malédiction, il fut chassé du Paradis, dont la porte, sur l'ordre de Dieu, fut gardée par un glaive de feu. Devant cette porte, Adam s'assit et pleura tous les biens dont il s'était privé pour n'avoir pas jeûné en temps opportun et le fait que tout le genre humain issu de lui devait partager la même condition jusqu'à ce que notre Créateur, ayant pitié de notre nature détériorée par Satan, naisse de la Vierge sainte et vive son admirable vie, nous montrant le voie par ce qui s'oppose au démon, à savoir le jeûne et l'humilité, et que, triomphant de celui qui par ruse nous avait séduits, il ramène notre nature à son ancienne dignité.

Tout cela, les Pères théophores ont donc voulu le rendre présent à travers tout le Triode, et ils ont mis en première place l'Ancien Testament: d'abord la création, puis la chute d'Adam, dont nous faisons mémoire présentement, puis tout le reste, à travers les écrits de Moise et des Prophètes, plus encore avec les psaumes de David, auxquels s'ajoutent, tout au long, les Ecritures de la grâce. Suivent aussi, dans l'ordre, les événements de la nouvelle Alliance, dont le premier est l'Annonciation qui, selon l'ineffable économie de Dieu, trouve presque toujours place pendant le saint Carême; viennent ensuite Lazare et les Rameaux, la sainte et grande Semaine, la lecture des saints Évangiles et les hymnes qui chantent en détail les saintes st salutaires Souffrances du Christ, puis la Résurrection et le reste, jusqu'à la descente de l'Esprit, tandis que les Actes des Apôtres exposent comment advint la prédication et comment eUe rassembla tous les Saints; car les Actes confirment la Résurrection, à travers les miracles.

Puisque donc nous avons souffert de tels maux par le fait qu'Adam, une seule fois, n'a pas jeûné, voici qu'il en est fait mémoire à présent, à l'entrée du saint Carême, afin que, nous rappelant tout le mal qu'a entraîné le fait de ne pas jeûner, nous nous empressions d'accueillir le jeûne avec joie et de l'observer. Alors, ce qu'Adam n'a pu atteindre, à savoir la divinisation, nous l'obtiendrons, nous, par le carême, pleurant, jeûnant et nous humiliant, jusqu'à ce que Dieu vienne nous visiter; car sans cela, il n'est pas facile de retrouver ce que nous avons perdu.

I1 faut savoir en outre que ce saint et grand Carême est la dîme de toute l'année: puisque par paresse, en effet, nous ne voulons pas toujours jeûner et nous abstenir du mal, c'est comme une moisson des âmes que les Apôtres et les saints Pères nous ont confiée. De cette façon, tout le mal que nous avons fait au cours de l'année, nous le rejetons maintenant dans la contrition et en nous humiliant par ce carême, que nous avons avantage à observer de façon plus précise. Car les divins Pères nous ont transmis également trois autres jeûnes: celui des saints Apôtres, celui de la Mère de Dieu et le carême de Noël, ce qui fait quatre, un pour chaque saison de l'année. Mais ce carême, nous l'estimons davantage, à cause de la Passion, ou parce que c'est celui qu'a observé le Christ lui-méme, en lui donnant une certaine gloire, ou bien que Moïse a reçu la Loi après avoir jeûné quarante jours; pensons aussi à Elie, à Daniel et à tous ceux qui ont fait leurs preuves auprès de Dieu Et le bien-fondé du jeûne, Adam le montre par son contraire. C'est donc pour cette raison que les saint Pères ont voulu rappeler ici l'exil d'Adam.

Par ton ineffable miséricorde,ô Christ notre Dieu, rends-nous dignes des délices du Paradis et, dans ton amour pour les hommes, prends pitié de nous. Amen.
Monique
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Message par Monique »

Ode 7

« Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, * mais le feu brûla les Chaldéens * sur l'ordre de Dieu * et le tyran fut forcé de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Seigneur qui sur les siècles as le pouvoir * et qui m'as formé selon ton bon vouloir, * lorsque le serpent jaloux m'a trompé, * j'ai excité l'ardeur de ton courroux; * ne méprise pas l'ouvrage de tes mains, * mais rappelle-moi, Dieu Sauveur.

Revêtu de vêtements d'infamie, * hélas, au lieu de l'habit lumineux, * je pleure ma perte, Sauveur, * et dans la foi je te crie: * ne méprise pas ton serviteur, * mais rappelle-moi, dans ta bonté.

Gloire: C'est par jalousie que le serpent, * ce prince du mal, * a blessé mon âme jusqu'à la mort * et m'a fait chasser du Paradis; * ne me méprise pas, Dieu Sauveur, * mais, dans ta compassion, rappelle-moi. Maintenant: Vierge toute-sainte, reçois * ma prière, en ta compassion, * accorde-moi le pardon de mes péchés * lorsque dans les larmes je supplie: * ne méprise pas ton serviteur, mais rappelle-moi, dans ta bonté.

Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, * car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, « nous t’exaltons dans tous les siècles.

De multiples dons jadis tu avais honoré * l'ouvrage de tes mains, Seigneur ami des hommes, * mais le cruel serpent m'a séduit par son sifflement * et de tous ces biens, hélas, m'a dépouillé.

Pourquoi as-tu suivi l'amer conseil du serpent, * en désobéissant à la divine volonté? * Hélas, ô mon âme, tu as offensé le Seigneur * qu'avec les Anges tu aurais dû sans cesse glorifier.
Bénissons le Seigneur, Père, Fils et saint Esprit.

Tu étais le maître des fauves et des serpents: * au serpent tueur d'âmes comment as-tu parlé, * prenant pour juste le conseil du maudit? * Pauvre âme, quel fut ton égarement, ce jour là!

Maintenant: Tabernacle lumineux de la divine incarnation, * nous te chantons, ô Marie, comblée de grâce par Dieu; * toi, l'espérance des sans-espoir, * sur la ténèbre de mes passions fais briller ta clarté.

Ode 9
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure,* et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse.

Le fruit de la connaissance * me parut en Éden * d'une agréable saveur * et je m'en suis rassasié, * mais pour finir il me devint du fiel; * hélas, ma pauvre âme, * comment la gourmandise t'a rendue étrangère au festin du Paradis?

Seigneur de miséricorde, * Dieu de tous, regarde avec amour * l'humilité de mon cœur * et ne me chasse pas du céleste Paradis * afin que, voyant les merveilles * d'où je fus précipité,* je cherche à regagner par mes pleurs * ce que jadis j'ai perdu. Je pleure et gémis, * je soupire quand je vois * les Chérubins au glaive de feu * placés à l'entrée de l'Éden * pour en chasser les désobéissants * et leur rendre inaccessible le Paradis; * mais tu viendras toi-même, Sauveur,* nous l'entrouvrir à nouveau.

Gloire: En l'abondance de ton amour* j'ai confiance, ô Christ mon Sauveur,* car tu as fait jaillir sur nous * le sang de ton côté transpercé; * par lui tu as sanctifié la nature des mortels * en ouvrant à ceux qui te servent, Seigneur,* les portes du céleste Paradis, * jadis fermées par la faute d'Adam.

Maintenant: Mystique porte de la Vie* que Dieu seul a franchie, * Vierge Mère inépousée, * par tes prières ouvre-moi * les portes, jadis fermées, du Paradis, * afin que je te glorifie, * toi mon seul secours après Dieu, * en qui je trouve un sûr abri.

Exapostilaire

Après l'exapostilaire du dimanche:

Gloire au Père, t. 3

Seigneur, ton commandement, * je l'ai transgressé pour mon malheur; * dépouillé de ta gloire, me voici couvert de confusion, * Dieu de miséricorde, et rejeté, * hélas, loin des délices du Paradis; * dans ta clémence, prends pitié * de celui qui se trouve privé, * à juste titre, de ton amour, Seigneur compatissant.

Maintenant, t. 2

Ceux que tu avais d'abord chassés du Paradis, * pour avoir goûté au fruit défendu, * Seigneur, tu les y mènes de nouveau * par ta Croix et ta Passion, mon Sauveur et mon Dieu; * aussi donne-nous la force de parvenir saintement * au terme de ce jeûne, pour adorer ta divine Résurrection * en accomplissant la Pâque du salut, * par l'intercession de la Mère qui t’enfanta.


Laudes
On chante 8 stichères: 5 de l'Octoèque et 3 du Triode.

t.5
Hélas, s'écrie Adam tout en larmes, * la femme et le serpent * m'ont privé de la divine amitié * et, par le fruit de l'arbre défendu, * ils m'ont frustré des joies du Paradis. * Hélas, comment souffrirai-je la honte désormais? * Moi qui jadis sur terre fus le roi * de toutes les créatures de Dieu, * maintenant je deviens leur esclave pour un perfide conseil; * jadis j'étais revêtu d'un immortel éclat * et maintenant, pauvre mortel, * je suis enveloppé du linceul de la mort. * Hélas, qui trouverai-je pour pleurer avec moi. * Toi, Seigneur ami des hommes, qui de terre m'as tiré, * rappelle-moi de la servitude de l'ennemi * et, dans ta compassion, accorde-moi le salut.
Je te rends grâce, Seigneur, de tout mon cœur, * j'énonce toutes tes merveilles.
Il est ouvert, le stade des vertus, * y entrent ceux qui veulent s'exercer, * au combat du Carême préparez-vous: * ceux qui luttent avec courage recevront la couronne méritée; * prenons `
l'armure de la croix pour combattre l'ennemi, * tenant la foi pour inébranlable rempart, * pour cuirasse la prière et pour casque la charité, * pour glaive le jeûne qui retranche toute méchanceté de nos cœurs. * Qui fait ainsi recevra la couronne en vérité * des mains du Christ tout-puissant, au jour du jugement.

t. 6
Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et dresse ta main, * ne laisse pas dans l'oubli les malheureux jusqu'à la fin.
Adam fut chassé du Paradis, * pour avoir pris la nourriture défendue, * tandis que Moïse mérita la vision de Dieu, * après que les yeux de son âme furent par le jeûne purifiés. * Et nous qui désirons habiter un jour le Paradis, * abstenons-nous de la nourriture de perdition; si nous voulons voir Dieu, comme Moïse jeûnons * pendant quarante jours, * persévérant dans la prière et l'oraison, * et calmons en notre âme les passions, * maîtrisons
les mouvements de la chair, * marchons d'un pas léger sur la voie qui mène au ciel, * là où le chœur des Anges, d'une incessante voix, * chante l'indivisible Trinité, * afin de contempler l'étonnante beauté du Seigneur. * O Fils de Dieu et source de la vie, * sur toi repose notre espoir: * daigne nous joindre au chœur des célestes armées, * par l'intercession de la Mère qui t'enfanta, *par celle des Apôtres, des Martyrs * et par la prière de tous les Saints.

Gloire au Père, t. 6

Voici venir le temps des combats spirituels, * la victoire sur les démons, la tempérance tout armée, * l'angélique splendeur et l'assurance auprès de Dieu; * par elle Moïse, en effet, * devint le confident du Créateur * et put entendre sa voix en d'invisibles révélations; * par elle, Seigneur, accorde-nous aussi, dans ta bonté, * d'adorer ta Passion et ta sainte Résurrection.

Maintenant...

Tu es toute bénie, Vierge Mère de Dieu, * car celui qui a pris chair de toi a triomphé de l'Enfer, * par lui Adam et Eve furent délivrés de la malédiction, * la mort fut mise à mort et nous avons été vivifiés; * c'est pourquoi nous élevons la voix pour chanter: * Béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, qui l'as voulu ainsi! Gloire à toi.

Grande Doxologie et Congé.

L'Eothinon se chante au narthex. A Prime, on lit les Catéchèses de saint Théodore Studite.
Monique
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vêpres du dimanche soir

Message par Monique »

LE DIMANCHE SOIR À VÊPRES


Après le psaume 103, on ne fait pas d’autres lecture du psautier. Au Lucernaire, on chante 10 stichères: 4 stichères catanictiques dans l’appendice selon le ton occurrent, les 3 stichères du Triode, et 3 stichères du Ménée.

Lucernaire, t. 2

Entrant sur le stade du Carême, * efforçons-nous par la tempérance d'humilier notre chair, * dans la prière et les larmes recherchons le Seigneur notre Sauveur * et disons-lui pour faire oublier nos mauvaises actions: * Contre toi nous avons péché, * sauve nous comme les Ninivites jadis, * ô Christ notre Roi, * dans ta bonté, donne-nous part au royaume des cieux.

Je désespère lorsque je vois, Seigneur, mes actions * dignes d'un tel châtiment, * car j'ai violé tes saints commandements * et j'ai mené une vie insensée; * aussi je te supplie: * purifie-moi au flot de la sainte pénitence, par le jeûne et l'oraison, * Sauveur plein de bonté, * ne me repousse pas, Bienfaiteur de l'univers.

Commençons le temps de ce Carême lumineux, * nous adonnant aux combats spirituels, * sanctifions notre âme et purifions notre chair; * de nourriture ne jeûnons pas seulement; * abstenons-nous aussi de toute passion, * cultivant les spirituelles vertus; * en elles persévérant fidèlement, * puissions-nous être dignes de voir * la Passion du Christ notre Dieu * et l'allégresse de sa sainte Résurrection.

Ménée: 3 stichères, Gloire... Maintenant... et le Théotokion. Entrée avec I'encens (de même que tous les autres dimanches du saint Carême, à cause du grand prokimenon). Lumière joyeuse.

Prokiménon, t. 8: Ne cache pas ta face à ton serviteur, car je suis dans la détresse, hâte-toi de m'exaucer; * veille sur mon âme et délivre-la.

Versets: 1. 0 Dieu, ton salut sera ma protection. 2. Qu'à cette vue les pauvres tressaillent d'allégresse! 3 . Recherchez Dieu, pour que vive votre cœur.



Daigne, Seigneur, lentement, et la litanie Achevons notre prière vespérale.

Apostiches, t. 4 '

Sur nos âmes a brillé la lumière de ta grâce, Seigneur; * voici le temps favorable, celui de la conversion; * rejetons les œuvres de ténèbre et des armes de lumière revêtons-nous, * afin que, l'océan du Carême traversé, * nous atteignions le havre de la Résurrection, le troisième jour, * avec notre Seigneur Jésus Christ, * le Sauveur de nos âmes.
(2 fois)

O Christ notre Dieu, * glorifie dans la mémoire de tes Saints, * par leur intercession envoie sur nous la grâce du salut.

Gloire... Maintenant...

Le chœur des Anges te glorifie, Vierge immaculée, * car tu as mis au monde notre Dieu * coéternel au Père et au saint Esprit, * celui qui par sa seule volonté * du néant fit paraître l'armée des cieux; * prie-le d'envoyer la lumière du salut * sur les âmes de ceux qui professent la vraie foi * en te chantant comme la Mère de Dieu.

Après le Cantique de Siméon, le trisagion et prière du Seigneur, on chante les tropaires suivants en faisant une grande métanie à la
fin de chaque tropaire, sauf du dernier.

Tropaires, t. 5 '
Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, * ô Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, * tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni, * car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes.

Gloire au Père `;

Baptiste du Seigneur, souviens-toi de nous, * pour que tous nous soyons délivrés de nos péchés, * car tu as reçu la grâce d'intercéder pour nous.

Maintenant...

Priez pour nous, saints Apôtres et tous les Saints, * afin que nous soyons délivrés de tout danger, * car il vous appartient de plaider pour nous devant le Sauveur.

Sous ta merci nous trouvons refuge, ô Mère de Dieu, * ne méprise pas les prières que nous t'adressons au milieu de nos peines, * délivre-nous de tout danger, * ô Vierge pure, entre toutes bénie.

Kyrie eleison (40 fois, par le Lecteur, à voix retenue, ou par le Chœur, pianissimo).

Gloire au Père... Maintenant...

Plus vénérable que les Chérubins et plus glorieuse que les Séraphins, ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

Au nom du Seigneur, Père, bénissez (ou veuille bénir).

P. Que vous bénisse celui qui est béni, le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Le Lecteur: Amen
puis:

Roi céleste, affermis la foi des chrétiens orthodoxes, apaise les nations, donne la paix au monde, garde cette ville (ou ce village ou ce saint monastère), place parmi les Justes nos pères et frères défunts, et reçois-nous dans la pénitence et l'action de grâces, toi qui es bon et qui aimes les hommes.

Puis on fait 3 grandes métanies, en disant, chacun à voix basse, la prière de saint Ephrem le Syrien:

Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d'ambition et de bavardage.

Mais à ton serviteur veuille accorder un esprit de sagesse, d'humilité, de patience et de charité.

Oui, Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen.

P. Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi.
Et le Congé.

C'est ainsi que l'on termine les vêpres chaque dimanche soir, jusqu'au cinquième dimanche de Carême.
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