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16 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 13:06
par Monique
16 MARS

Mémoire du saint martyr Sabin 1'Egyptien.


VÊPRES

Lucernaire, t. 8

Seigneur, puisque toi-même tu connais / la faiblesse de l'humaine condition, / en ce temps de carême ravive notre allant; / contre les ennemis invisibles et les passions / donne-nous force et vigueur, / entourant notre âme d'impassibles remparts, / afin de glorifier ton amour et la tendresse de ton cœur.

Seigneur, tu fis passer, en ta bonté, / par inspiration du Paraclet, / des ténèbres à la clarté de la divine habitation / le victorieux Athlète dont tu fis / un hoplite pour te servir / avec force en combattant les ennemis; / par sa victoire il te glorifia, Seigneur tout-puissant.

Seigneur, par les prières de tes Martyrs, / en ton amour des hommes et ta bonté, / sous la protection de tes ailes garde-nous / et, dans la tendresse de ton cœur, / rends-nous dignes, ô Verbe de Dieu, / de contempler en parfaite pureté / ta Résurrection, le troisième jour.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
De ta Mère, Seigneur, reçois l'intercession / et vers nous penche-toi par amour, / sauve le genre humain glorifiant ton pouvoir, / délivre- nous des séductions de l'ennemi, / accorde-nous la rémission de nos fautes et prends pitié de nous.

Stavrothéotokion
Seigneur, lorsque le soleil te vit, / Soleil de justice, suspendu sur la croix, / il s'obscurcit et cacha ses rayons, / la clarté de la lune en ténèbres se changea, / ta sainte Mère eut le cœur transpercé.


Le samedi et le dimanche:
Tropaire, t. 4
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené / a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; / animé de ta force, il a terrassé les tyrans / et réduit à l'impuissance l'audace des démons; / par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.



MATINES

Canons du Saint et du Triode. Le canon du Saint est signé Georges dans les théotokia.

Ode 1, t. 8
«Traversant la mer à pied sec / et fuyant la servitude des Egyptiens, / le peuple d'Israël s'écria: / Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »

De notre âme purifiant le regard / dans les peines de la tempérance et les flots de nos pleurs, / nous pourrons voir en esprit / le Soleil de gloire se lever du tombeau.

Victorieux Athlète, ayant gravi sagement / le sommet de la connaissance du Christ, / tu quittas le mensonge et son erreur / pour atteindre la gloire du ciel.

Autre Nil aux flots dorés / dont le sang de martyr déborda / sur la terre d'Egypte et sur le monde, Sabin, / de la connaissance divine tu abreuvas les humains.

Par tes prières, Vierge pure, immaculée, / celui qu'ineffablement tu enfantas / remplit de sérénité le temps présent / et redresse les pas des fidèles te glorifiant.


Ode 3
«Tu es le rempart de ceux qui accourent vers toi; / les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté / et mon âme te chante, Seigneur. »

Donne-moi la force / de te plaire par le jeûne, Seigneur, / et d'accomplir avec zèle tes saintes volontés.

Ayant cuirassé de la force invincible / ta foi et ton amour pour le Christ, / tu remportas, glorieux Martyr, la victoire sur l'ennemi.

Ta patience ébranla les fondements de l'erreur / et dans le gouffre tu fis tomber / le piédestal des idoles, Sabin.

Grâce à ta force et ton pouvoir, / en ce temps d'abstinence, Vierge immaculée, / nous remportons la victoire sur les passions.


Cathisme, t. 3
Sublime Athlète victorieux, / portant les armes pour défendre la vérité, / illustre Témoin du Christ, / héraut de la divine Trinité, / pour ceux qui te vénèrent implore la grâce du ciel; / accorde par tes prières la paix / à tous ceux qui ne cessent de chanter / la sainte mémoire de tes luttes de martyr.

Théotokion
Tout homme se réfugie / là où il trouve le salut: / en toi seule nous trouvons un abri, / Mère de Dieu, protectrice de nos âmes.

Stavrothéotokion
Comme sceptre de puissance nous avons / la Croix de ton Fils, ô Mère de Dieu; / par lui nous abaissons l'orgueil de l'ennemi, / nous qui te magnifions sans cesse de tout cœur.


Ode 4
«Seigneur, j'ai perçu / le mystère de ton œuvre de salut, / j'ai médité sur tes actions / et glorifié ta divinité. »

Par le jeûne et les peines soumettant / les élans de notre chair, / dans une impassible pureté nous verrons / les Souffrances salutaires du Christ.

Comme d'un fouet tu as frappé / tes persécuteurs, Sabin, / par les paroles de ta divine confession / et toi-même sans blessure fus sauvé.

Ceux qui adoraient la créature, / martyr Sabin, tu les as persuadés / et ceux qui te prirent comme chef, / tu les menas vers le culte du Dieu de l'univers,

Comme d'une ancre, nous saisissant, / ô Vierge toute-digne de nos chants, / de ta protection, nous sommes amenés / vers le divin port de ton Fils, notre Dieu.


Ode 5
«Eclaire-nous de tes préceptes, Seigneur, / et par la force de ton bras tout-puissant, / Ami des hommes, donne au monde la paix. »

Par la lumière du jeûne éclaire-nous / et rends-nous dignes de te contempler en toute pureté, / Soleil de justice et de gloire, Seigneur.

Comme un chandelier resplendissant, / en ton âme portant l'amour du Christ, / vers lui par le martyre, Sabin, tu fus guidé.

Grâce au bâton de ta sagesse / tu mis à mort les cultes des Egyptiens, / en glorifiant le Seigneur, le Créateur de l'univers.

Fortifie-nous contre l'assaut des passions, / en ce temps d'abstinence, ô Vierge immaculée, / entourant notre faiblesse du manteau de ta vigueur.


Ode 6
«Sauveur, accorde-moi ton pardon, / malgré le nombre de mes péchés; / de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; / c'est vers toi que je crie; / Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »

C'est la jouissance de tout bien / et la communion aux délices sans fin / que procure le jeûne aux fidèles y prenant part / et glorifiant d'un cœur pur / le Christ, unique source procurant le salut.

En esprit de foi, tu méprisas / la vanité de ce monde et la splendeur visible; / ainsi tu montras que tu aimais / la gloire suprême et l'immuable trésor, / Athlète victorieux et très-digne de nos chants.

La tempête de la pénible existence, / tu l'abandonnas, Sabin, pour aborder / au havre de la foi en Christ; / c'est elle qui te permit de déposer / dans les trésors divins le riche prix de ton combat.

Ayant goûté au fruit de l'arbre défendu / par désobéissance, nos premiers parents / furent exilés du Paradis; / mais nous qui goûtons au fruit de ton sein, / Vierge pure, nous jouissons de la vie éternelle.


Martyrikon du ton occurrent, ou bien le kondakion suivant.

Kondakion, t. 2
Divine plante, immarcescible fleur, / rameau porteur de nombreux fruits, / théophore Sabin, remplis de ta joie / les fidèles vénérant ta mémoire sacrée / et sans cesse intercède pour nous tous auprès de Dieu.

Synaxaire
Le 16 Mars, mémoire du saint martyr Sabin l'Egyptien.
De son mâle courage il a donné la preuve,
Sabin, dans l'eau jaunie d'un fatidique fleuve.
Sous les flots du Scamandre le martyr Sabin
s'en va, prenant le seize son ultime bain.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Les Jeunes Gens venus de Judée / à Babylone foulèrent jadis / par leur foi dans la Trinité / la flamme de la fournaise en chantant: / Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Des yeux de notre âme repoussant, / par le jeûne, l'obscurité, / accueillons la lumière divine dans la foi, / pour chanter avec crainte et pureté: / Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Par ta splendeur corporelle, / de ton âme tu fis paraître la beauté, / saint Martyr à l'aspect radieux / et suave en tes paroles, qui chantais: / Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Par la noblesse de ton âme, saint Martyr, / et ton courage, tu confondis / l'hostile impudence des tyrans impies / et pour le Christ, Sabin, tu chantais: / Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

De voir la sainte Résurrection, / divine Génitrice, de ton Fils et ton Dieu, / après s'être purifiés par le jeûne, rends dignes tous ceux / qui dans la foi te bénissent, lui disant: / Dieu de nos Pères, béni sois-tu.


Ode 8
«Le Roi des cieux / que chantent les armées célestes, / louez-le, exaltez-le dans tous les siècles. »

Le Roi des cieux, / accueillons-le divinement, dans la sûreté de la foi, / en préparant nos âmes par le jeûne et l'oraison.

Victorieux martyr Sabin, / t'abreuvant aux flots spirituels du Paraclet, / tu présentas les fruits du témoignage au Seigneur.

Les fleuves de ton sang, / débordant sur la terre, Sabin, / versent pour tous les hommes des flots de guérisons.

Mère de Dieu, notre fierté, / puissions-nous atteindre la gloire de ton Fils, / par tes prières, en sa divine Résurrection!


Ode 9
«Hautement nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu: / par toi nous avons trouvé le salut; / ô Vierge immaculée, / avec les chœurs des Anges nous te magnifions. »

En bridant les passions / par la tempérance soumettons-les / à la pureté de notre esprit / afin de régner avec le Maître universel.

Ayant maîtrisé l'assaut des pensées / et soumis les Tyrans à ton âme bien née, / tu règnes, victorieux Martyr, / avec le Christ, le Créateur de l'univers.

Pour nous, les fidèles te vénérant, / toi qui de terre es parti pour le ciel, / intercède auprès du Créateur de l'univers / qui t'a remis la couronne, Sabin.

Mère de Dieu, tu es vraiment / la gloire de tes serviteurs, / leur courage, leur force et leur fierté; / en toi mon attente se réalise sûrement.

Photagogikon du ton occurrent.

Apostiches du Triode.

Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

17 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 13:58
par Monique
17 MARS

Mémoire de notre vénérable Père
Alexis, l'homme de Dieu.



VÊPRES

Lucernaire, t. 1

En toi nous reconnaissons / l'homme de Dieu par le nom et par les faits, / car tu brillas par tes vertus, / en acquérant sur terre la gêne, l'immense pauvreté; / tes miracles ont affermi / les croyants dans la foi; / intercède pour qu'à nos âmes soient données / la paix et la grâce du salut.

Sous la rosée d'amour divin, / Alexis, tu as éteint / le brûlant amour de la chair, / car tu échangeas le lit nuptial pour la demeure de l'Epoux / et les charnelles voluptés / pour la ressemblance avec les Anges de Dieu; / avec eux intercède pour qu'à nos âmes soient données / la paix et la grâce du salut.

Tu demeures, inconnu, / à la porte de tes nobles parents, / bienheureux Père, longtemps accablé, / insulté par tes propres serviteurs; / tu te révèles, en mourant, / par les miracles accomplis, / chassant les esprits pernicieux / et guérissant les maladies.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Vierge pure, réjouis-toi, / merveilleuse nouvelle, arbre saint / planté par Dieu au jardin du Paradis, / réjouis-toi qui mets en fuite les démons funestes; / réjouis-toi, glaive à double tranchant / qui décapites l'ennemi / par ton merveilleux enfantement, / pour nous rappeler de notre exil auprès de Dieu, / Vierge toute-sainte, immaculée.

Stavrothéotokion
La Vierge, contemplant, / ô Christ, ton injuste immolation, / dans les larmes s'écria: / Très-doux Enfant, combien tu souffres injustement! / Comment es-tu suspendu sur le bois, / toi qui suspendis la terre sur les eaux? / Ne laisse pas seule, je t'en prie, / Bienfaiteur du monde et tendresse infinie, / la Mère et la servante du Seigneur.

Le samedi et le dimanche:
Gloire au Père, t. 2
Le Christ notre Dieu, / ayant aimé le silence et la douceur, / l'innocence et le calme de ta vie, / bienheureux Alexis, fit de toi / pour le monde entier un flambeau / plus que soleil resplendissant; / car les richesses éphémères et le bonheur conjugal, / tu les considéras comme cendre et fumée, / vivant dans la maison de ton père en inconnu, / pour ne chérir que le Christ, ton aimé. / Devant le trône de notre Dieu, / bienheureux Père, souviens-toi / de nous, les fidèles te vénérant, / et sans cesse intercède en notre faveur / auprès du Christ, le Roi de l'univers.


Tropaire, t. 4
T'élevant sur les vertus et purifiant ton esprit, / tu as atteint l’objet suprême de ton désir; / l'absence de passions fut la parure de ta vie, / étonnante fut l'ascèse que d'un cœur pur tu embrassas; / demeurant dans la prière tel un ange incorporel, / comme soleil tu as brillé / sur le monde, bienheureux Alexis.



MATINES

Canon du Saint, portant l'acrostiche: Pour toi, l'homme de Dieu, je chante, Bienheureux. Joseph.

Ode 1, t. 2
«Dans l'abîme jadis fut culbutée / par la puissance invincible / toute l'armée de Pharaon, / et maintenant le Verbe fait chair / a supprimé le poids de nos péchés, / le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »

Tu as suivi le chemin le plus étroit, / dès la jeunesse menant / ta pure et sainte vie; / mets au large mon esprit embarrassé / pour te chanter, saint Alexis, / toi qui habites le vaste Paradis.

Ayant confié tout ton être au Seigneur Dieu, / hors du monde et de la chair / tu vécus, en préférant / à la richesse qui s'écoule, / celle qui demeure dans le ciel / et à ton épouse l'éternelle cité de Sion.

Par ta naissance, comme Samuel, / tu fis cesser la stérilité / du sein de ta mère, Bienheureux; / et dans le sein de ton cœur ayant conçu / la crainte la plus pure, tu as enfanté, / dans la foi et les vertus divines, l'esprit du salut.

Le Fils de Dieu, le Verbe coéternel, / t'est redevable de sa ressemblance avec nous, / seule Vierge sans tache qu'il trouva / surpassant toute créature en pureté; / c'est pourquoi nous te chantons / d'âge en âge et te disons bienheureuse.


Ode 3
«Comme un lis a fleuri le désert / et de même fleurira / l'Église stérile des nations / à ton avènement, Seigneur: / en lui mon cœur s'est affermi. »

Poussé par l'amour de la pureté, / pour l’union céleste / tu échangeas l’hymen terrestre / et la volupté féminine / pour la suave ressemblance avec les Anges de Dieu.

Tu délaissas les troubles de la vie / avec le poids des richesses / et t'exila de ta patrie, / Père Alexis, pour imiter / la pauvreté du Christ.

Sage Père, tu recherchas le bien / dans la tempérance, / les peines et les pleurs / jusqu'à trouver la lumière de la connaissance, / qui rendit impassible ton cœur.

Celui qui est invisible aux Anges dans le ciel / sur terre s'est fait voir, / en naissant de toi, / dans la perfection de son humanité, / pour restaurer le monde perdu.


Cathisme, t. 8
Bienheureux Alexis, contemplant tes peines et tes efforts, / nous tous, les fidèles, nous avons l'âme remplie de componction / et sommes portés de tout notre cœur / aux cantiques divins pour la gloire et louange du Maître universel; / et te célébrant par des hymnes, avec foi nous te disons: / Serviteur du Christ, intercède auprès du Seigneur notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent avec amour ta mémoire sacrée.

Gloire au Père, t 3
Tu délaissas les charmes de ce monde saintement, / échangeant la richesse qui s'écoule pour celle qui demeure sans passer; / aussi nous te glorifions avec tous les Saints / et fêtons, Alexis, ta mémoire sacrée, / demandant par tes prières la grâce du salut.

Maintenant ... Théotokion
Notre esprit est incapable de saisir, / Souveraine comblée de grâce par Dieu, / le redoutable et grand mystère qui s'est accompli en toi, / car ayant conçu l'Infini, / de tes chastes entrailles tu l'enfantas dans les limites de la chair; / sans cesse, Vierge pure, implore-le comme ton Fils, / pour qu'il accorde le salut à nos âmes.

Stavrothéotokion
Te voyant condamné à la mise en croix, / ô Christ, la Mère qui t'enfanta, / gémissant et pleurant, te déclara: / Hélas, comment un peuple sans loi / n'a pas eu la moindre pitié de toi / qui l'as pris en pitié, dans l'abondance de ton amour? / Ne me laisse pas seule au monde, seul Seigneur exempt de péché.


Ode 4
«Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, / mais comme le Seigneur revêtu de notre chair, / tu as sauvé tout mon être; / c'est pourquoi je te crie: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Tu supportas la misère en devenant / comme Lazare un pauvre mendiant, / Bienheureux, car l'amour divin / disposait ton cœur à désirer / les richesses du ciel.

Tu aimas la vie calme et sans excès, / bienheureux Père, te nourrissant / une fois par semaine, dans ton désir / de jouir des biens éternels / qui t'attendaient, Alexis.

Voulant faire de ton propre cœur / un temple divin, tu aimas / sans cesse demeurer / dans celui de la divine Mère / pour contempler les splendeurs célestes.

Ô Vierge qui as allaité / le Nourricier de toute chair, / rassasie donc, je t'en prie, / de divine connaissance et de componction / mon cœur de mendiant et d'affamé.


Ode 5
«Tu es devenu le médiateur entre Dieu et les hommes, ô Christ notre Dieu: / par toi, ô Maître, nous avons quitté la nuit de l'ignorance / pour aller vers ton Père, source des lumières, / auprès duquel nous avons accès désormais. »

Ayant arrosé ton âme sous les flots de tes pleurs sacrés, / tu as cultivé l'épi qui porte cent fois plus / et qu'a mis en ses greniers soigneusement / l'immortel Jardinier.

Sur terre tu te montras l'imitateur de la vie incorporelle, / admirable Père, par ton extraordinaire tempérance / et ton assiduité dans l'oraison, / qui te rendirent lumineux.

Par le feu de tes prières tu consumas les broussailles du péché, / par tes veilles de la nuit tu endormis les voluptés / et par ta dormition / tu es passé vers la lumière sans couchant.

Celui qui demeure en la clarté fit sa demeure de ton sein, / pour que le monde perdu dans les ténèbres de l'ignorance fût restauré; / Vierge pure, supplie-le / d'illuminer tous les chantres de ton nom.


Ode 6
«Encerclé par l'abîme de mes péchés, / j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: / de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »

Comme le temple vivant de Dieu et la demeure cachée du Christ / la Vierge te révèle et te glorifie, / toi qui t'efforças de rester dans l'oubli.

Tes prières, Dieu les agréa comme l'encens / et par ta sainte vie, en la grâce de l'Esprit, / tu embaumas les cœurs des croyants.

Illustre Père, le Christ te rend à ta patrie / dans la splendeur de la sainteté, sans que tu l'aies voulu, / puisque tu fuyais la gloire qui ne dure qu'un temps.

Renouvelant les lois de la nature, Vierge immaculée, / l'Auteur de la création qui me divinise en son immense bonté/ naquit de toi ineffablement.


Kondakion, t. 4
Célébrant en ce jour avec foi / la sainte fête du bienheureux Alexis, / chantons-lui: Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Ikos
Qui serait capable de chanter dignement / et de louer les saintes vertus, / la patience, la chasteté, / la douceur, la tempérance d'Alexis, / l'assiduité de sa prière, la vie rude qu'il mena, / et son immense humilité? / De la sorte devenu le compagnon des Anges, dans le ciel / sans cesse il intercède en faveur du monde entier; / c'est pourquoi tous les fidèles en ce jour / lui font entendre leur louange en disant: / Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Synaxaire
Le 17 Mars, mémoire de notre vénérable Père Alexis, l'homme de Dieu.
Homme de Dieu, toi seul sur terre ayant joui
de cet illustre nom, quel honneur inouï
au ciel recevras-tu, qui de gloire redonde?
Le dix-sept, Alexis s'en va pour l'autre monde.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.


Ode 7
«Sur l'ordre impie d'un injuste tyran / la flamme s'éleva très haut, / mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens / la rosée de l'Esprit saint: / à lui bénédiction et haute gloire! »

Assis à la porte de tes parents, / tu demeuras complètement ignoré, / supportant les insultes des serviteurs, / objet de leurs moqueries cruelles, / dans l'affliction d'une grande pauvreté.

Tu mortifias tout sentiment selon la chair, / lorsqu'à la vue de tes parents / tu leur restais un inconnu; / tu résistas à l'impulsion de la nature, / supportant le mépris de tes serviteurs ignares qui t'accablaient.

Merveille, la façon dont tu restas / dans la pauvreté continuelle / malgré tes richesses, Alexis! / Avec quelle humilité tu souffris les insultes et la dérision / de tes serviteurs ignorant ta sainte vie!

En servante du grand Mystère, Immaculée, / tu donnas corps au Dieu / nous délivrant des pires maux, / nous qui te magnifions, / Pleine de grâce, Vierge pure et bénie.


Ode 8
«Jadis à Babylone la fournaise ardente a divisé la force de son action / et selon le décret divin / elle consuma les Chaldéens, / mais répandit sa rosée sur les fidèles qui chantaient: / Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »

Tout d'abord inconnu de tes parents, / au moment de ton départ / tu leur révèles ton secret, / te laissant reconnaître pour la gloire de notre Dieu, / qui t'a glorifié d'une grandeur bien méritée.

A tout Rome te révèle le Seigneur, / à haute voix, comme un trésor caché, / reposant sous l'habit d'un pauvre, / pour que soient enrichis de la grâce des guérisons / tous les fidèles qui s'approchent de toi.

Les princes des peuples et les rois se sont unis / aux Prêtres, sur un signe de Dieu, / pour ta sépulture, Bienheureux; / sublime spectacle, ce qu'ils ont vu, / étonnés de tes miracles opérés / par divine puissance de l'Esprit.

Renouvelant notre nature déchue par l'antique transgression, / l'Ami des hommes virginalement / de ton incorruptible sein / a pris chair et nous a tous sauvés / de la corruption du péché, ô Vierge immaculée.


Ode 9
«Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, / ayant pris chair de la Vierge, nous est apparu / pour illuminer les ténèbres / et rassembler ce qui était dispersé: / ô Mère de Dieu toute digne de louange, nous te magnifions. »

Tu apparus, lors de ton enterrement, / comme un soleil émettant / le merveilleux éclat des guérisons, / chassant les passions ténébreuses, / consumant de ton ardeur les démons / et sur les fidèles répandant ta clarté.

Bienheureux, tes funérailles ont réuni / le premier des patriarches / et l'empereur ami du Christ, / les princes, les anciens, les jeunes gens / et les chœurs des moines, à l'appel de Dieu; / et tous furent sanctifiés à ton contact, Alexis.

Tu t'élevas, porté sur le char de tes vertus, / afin de reposer / parmi les chœurs des Moines saints, / des Patriarches, des Apôtres, des Martyrs / et de tous les Justes; au milieu d'eux / souviens-toi de nous, les fidèles te vénérant.

Nous t'adressons la salutation de Gabriel, / dans l'allégresse te disant: Réjouis-toi, / terre n'ayant pas connu de labours, / délivrance de la malédiction, / source d'eau vive, fierté des Moines saints, / Mère de Dieu toujours-vierge, réjouis-toi.


Exapostilaire, t. 3
Merveille! comment sur le seuil de tes parents / tu résistas si longtemps comme l'acier / à l'impulsion de la nature sans fléchir, / malgré les larmes de ta famille, bienheureux Alexis?

Douceur des Anges, consolatrice des affligés, / protectrice des chrétiens, / Vierge Mère du Seigneur, / délivre-moi des peines éternelles et sauve-moi.


Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

18 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 14:03
par Monique
18 MARS

Mémoire de notre Père dans les Saints Cyrille,
archevêque de Jérusalem.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Comme un astre tu t'es levé / pour répandre sur les croyants / la sainte lumière de tes divins enseignements; / tu fis pâlir les hérésies / que tu mis en fuite complètement; / et comme serviteur ayant multiplié son talent, / tu fus agréable, Cyrille, au Seigneur, / entre les mains duquel tu remis saintement ton esprit.

Par la sagesse de tes discours / et l'éclat de ta vie / comme un astre resplendissant tu as brillé / parmi les Pères en concile réunis, / Pontife très-digne d'admiration, / en étouffant sous la force de la grâce l'impie Macédonius / qui se mit hors la loi en blasphémant sans raison / contre l'Esprit divin qui vivifie l'univers.

Tu confondis l'exécrable pensée / de Manès l'insensé, / flétrissant avec sagesse et bonheur / l’enseignement trouble de cet esprit tortueux, / splendeur des Pontifes, divin champion / de l'Église du Christ / et chef de file des Docteurs; / c'est pourquoi dans l'allégresse nous célébrons ta sainte dormition.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Lumineuse demeure du Roi, / comblée de grâce par Dieu, / nuée de la lumière immatérielle qui se leva / sur le monde, comme un soleil, / illumine notre âme et nos sentiments / et, balayant tous les pièges du Mauvais, / fortifie notre pensée / par tes prières, ô Vierge immaculée.

Stavrothéotokion
Lorsqu'elle vit ta mise en croix, / ta virginale Mère, Seigneur, / fut saisie de stupeur et s'écria: / Voici ce que t'offrent en retour / ceux qui jouirent de tes bienfaits! / Ne me laisse pas seule au monde, je t'en prie, / mais ressuscite bientôt, / pour que nos premiers parents ressuscitent avec toi.


Tropaire, t. 4
La justice de tes œuvres a fait de toi / pour ton troupeau une règle de foi, / un modèle de douceur, / un maître de tempérance; / c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation / et par ta pauvreté la richesse. / Cyrille, pontife sacré, / prie le Christ notre Dieu / de sauver nos âmes.

ou bien:
t. 3
Ayant revêtu l'ornement divin, / tu resplendis comme lumineuse colonne de la foi, / héritant la grâce des Apôtres en Sion; / aussi tu excellas dans la doctrine et largement / de ta sagesse distribuas le talent. / Père et pontife Cyrille, tu intercèdes maintenant pour nous tous.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, canons du Saint et du Triode. Le canon du Saint, œuvre de Théophane, porte l'acrostiche: Je chante saint Cyrille, archevêque d'Aelia.

Ode 1, t. 4
«Comme les cavaliers de Pharaon, / submerge mon âme, je t'en prie, / dans l'océan d'impassibilité, / toi qu'une Vierge a enfanté, / afin que sur le tambourin / par la mortification de mon corps / je te chante l'hymne de victoire. »

Du bel aspect de tes vertus / ayant paré ton âme, Père saint, / tu l'as rendue capable d'accueillir / les grâces de l'Esprit divin / et par l'abîme de sagesse de tes discours, / Cyrille, tu as asséché / l'océan des hérésies.

Au-dessus des choses matérielles tu élevas / ton esprit, en devenant / le compagnon des Serviteurs immatériels; / et par le feu de tes discours / tu consumas totalement / les broussailles des hérésies, / Cyrille, flambeau de l'Église toujours allumé.

Grâce au parfum de tes discours / tu repoussas bien loin / Manès, l'éponyme de la folie, / cet insupportable bourbier / de toutes les hérésies, / Père sage, agissant en vrai pasteur, / toi la bonne odeur de Jésus Christ.

De la fange des passions, / de la houle des pensées, / des flèches du Mauvais / et de toute adversité, / Vierge pure, souveraine immaculée, / sauve les âmes de tous ceux / qui célèbrent ton ineffable enfantement.


Ode 3
«Puisque l'Église des nations / enfante en sa stérilité / et que s'est affaiblie / la synagogue aux nombreux enfants, / à celui qui fait des merveilles chantons: / Tu es saint, Seigneur notre Dieu. »

Rayonnant de la splendeur / de la sagesse spirituelle, Père saint, / tu fis briller manifestement / pour les hommes le triple éclat / de la divine Trinité / qui nous a délivrés des ténèbres de l'erreur.

Père aux divines pensées, / tu fus la lyre de l'Esprit très-saint / entonnant la mélodie / de l'avènement du Christ / qu'en ses deux natures tu chantas / pour l'agrément de nos âmes.

Ton âme est apparue / comme un temple de sainteté / où le Père a demeuré / surnaturellement avec le Fils / et le vivifiant Esprit; / chantons-lui: Seigneur, tu es saint.

L'esprit le plus céleste ne peut expliquer, / Vierge pure, ton enfantement / qui dépasse l'entendement, / car en ton sein tu as conçu / la Parole du suprême Esprit, / qui par son verbe a créé l'univers.


Cathisme, t. 8
Enrichi par la sagesse du Verbe, tu fis jaillir / de ta bouche les ondes vivantes de tes enseignements / pour en abreuver l'esprit des croyants; / conduisant ton troupeau sous la houlette de Dieu, / sur les verts pâturages de sa connaissance tu l'as nourri; / c'est pourquoi nous t'acclamons comme Pasteur et grand Docteur, / pontife Cyrille, et comme champion de la foi, / te priant d'intercéder auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Gloire au Père, t. 1
Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

Maintenant ... Théotokion
Marie, précieuse demeure du Seigneur, / relève-nous de l'abîme où nous sommes tombés, / délivre-nous du terrible désespoir, / de nos fautes et de toute affliction; / retire-nous de la nonchalance du péché, / afin que nous puissions te glorifier / comme l'unique espérance de tes serviteurs.

Stavrothéotokion
Ô Christ, lorsque ta Mère immaculée / te vit suspendu à la croix, elle cria: / Ô Fils coéternel au Père et à l'Esprit, / quel est ce mystère de ton œuvre de salut? / Par lui tu as sauvé, dans ta bonté, / Seigneur, l'ouvrage de tes mains.


Ode 4
«De ton renom, ô Christ, tu as couvert les cieux, / de ta gloire fut rempli l'univers; / c'est pourquoi sans cesse nous chantons: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Ton cœur, ayant reçu les flots / de la sagesse surnaturelle, Père saint, / déversa un abîme d'enseignements / pour engloutir les pensées des impies.

De la Trinité en trois personnes tu prêchas / l'unique nature, puissance et volonté, / Cyrille, et tu arrêtas / le torrent des multiples faux dieux.

En homme sensé et divinement instruit, / bienheureux Père, tu mis au pilori / la pensée folle et trouble de Manès, / que tu consumas sous les éclairs de tes discours.

Toi la plus haute de ses créatures, tu conçus, / Vierge pure, l'Auteur de la création / et surnaturellement tu enfantas / celui par qui notre nature fut restaurée.


Ode 5
«Seigneur, tu es venu comme la lumière en ce monde, / lumière sainte qui retire de la sombre ignorance / ceux qui te chantent avec foi. »

Sous la houlette de ta sagesse sacrée, / bienheureux Pontife, tu menas ton troupeau / vers les eaux du culte conforme à la vraie foi.

Ta parole éclairée par la lumière de Dieu / fit cesser les ténèbres de l'ignorance, / Cyrille, pour les baptisés de Jérusalem.

Mon âme, ô Vierge, est obscurcie / par la nuit des passions et le voile du péché; / toi qui enfantas la Source de lumière, je t'en prie, éclaire-moi.


Ode 6
«Le prophète Jonas priant dans le ventre du poisson / préfigura les trois jours au tombeau en criant: / A la fosse rachète ma vie, / Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »

Tu es sorti comme un fleuve du nouvel Eden, / comblé des ondes vivifiantes de l'Esprit, / et de l'Église, Pontife saint, / tu abreuves les sillons.

Grâce au phare de tes discours / tu sauvas ton peuple de la tempête d'impiété, / Pontife saint, et le guidas / vers le calme port de la vraie foi.

La nature terrestre des humains, / tu l'as rendue céleste, ô Vierge immaculée; / après sa chute tu l'as renouvelée; / aussi nous te chantons d'une incessante voix.


Martyrikon du ton occurrent, ou bien le kondakion suivant.

Kondakion, t. 1
Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

Synaxaire
Le 18 Mars, mémoire de notre Père dans les saints Cyrille, archevêque de Jérusalem.
Comme en la parabole, ayant fait fructifier
le talent que ton Maître a voulu te confier,
tu montes, le dix-huit, Cyrille, à tire-d'aile
vers la joie du Seigneur, en serviteur fidèle.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
«A Babylone les trois Jeunes Gens, / considérant comme folie / l'ordre donné par le tyran, / au milieu des flammes te criaient, Seigneur: / Dieu de nos Pères, tu es béni. »

Père saint qui possédais en ton cœur / le feu de la crainte de Dieu, / en cendres tu as réduit les broussailles des voluptés; / alors tu chantas: Seigneur, / Dieu de nos Pères, tu es béni.

De tes larmes ayant éteint, / Bienheureux, la flamme des passions, / tu conservas sans cesse allumé / le flambeau de ton âme, t'écriant: Seigneur, / Dieu de nos Pères, tu es béni.

En ton âme possédant, / comme un flot vivant, la grâce de l'Esprit, / tu fis jaillir des fleuves d'enseignements / pour abreuver l'Église qui pieusement / te glorifie, Père saint.

Tout entière te sanctifie, / divine Mère, le Saint / qui de ta chair s'est incarné, / le Seigneur notre Dieu / qui demeure parmi les Saints.


Ode 8
«Rédempteur du monde, Tout-puissant, / descendu au milieu de la fournaise, / de rosée tu as couvert les Jeunes Gens / et leur enseignas à psalmodier: / Toutes ses œuvres, louez, bénissez le Seigneur. »

Toi qui des paupières de ton âme repoussas / le repos de l'insouciance, Bienheureux, / du sommeil des justes désormais / tu reposes, étant passé / vers le jour de la lumière sans couchant.

Sous les éclairs de tes discours / tu consumas les broussailles des hérésies; / à ta lumière les fidèles ont adoré, / illustre Père, la seule Trinité / en l'unité de nature et la triade des aspects.

Ayant sacrifié ton être dans la mortification, / c'est le Dieu mort pour toi que tu offrais / en un sacrifice non sanglant, / Cyrille, comme pontife divin, / comme serviteur des mystères ineffables.

Délivrés de la malédiction / de notre prime aïeule grâce à toi, / pure Mère de Dieu et Souveraine bénie, / nous bénissons et vénérons, / Vierge glorifiée, ton enfantement très-saint.


Ode 9
«Par sa faute et transgression / Eve instaure la malédiction; / mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, / pour le monde tu as fait fleurir / par le fruit de tes entrailles la bénédiction; / et tous ensemble nous te magnifions. »

Saint Pontife, dans ton désir de contempler / l'ineffable gloire du Christ, / tu t'empressas de mortifier les passions funestes / et de faire de ton cœur / la coupe de la suprême sagesse; c'est pourquoi, / nous les fidèles, nous te disons bienheureux.

Dans le ciel de l'Église le Christ t'a placé / celui qui en est le Soleil, / Cyrille, comme un astre aux mille feux / faisant rayonner les enseignements sacrés / sur les cœurs des fidèles célébrant, / vénérable Père, ta mémoire porteuse de clarté.

Des Anges tu fus le confident, / leur compagnon de service divin, / puisque tu vécus sur terre en incorporel; / désormais tu partages le sort des Moines saints / et l'exultation des Pontifes; dans leur chœur, / bienheureux Père, souviens-toi de nous.

Vierge Mère de Dieu tout-immaculée, / toi qui es née de la Stérile par la volonté / de celui qui sur son ordre transforme tout, / fais que mon cœur stérile en vertus / porte également ses fruits, / pour que je te chante, Toute-digne de nos chants.

Photagogikon du ton occurrent.

Le reste comme d'habitude, et le Congé.

19 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 14:07
par Monique
19 MARS

Mémoire des saints martyrs Chrysanthe et Darie.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

De la connaissance de Dieu / ayant reçu la clarté / illuminant le regard de ton cœur, / sagement tu délaissas les ténèbres de l'erreur / et confessas le Christ, Seigneur de l'univers qui s'est incarné; / ensuite, illustre Chrysanthe, fortifié / par la puissance de l'Esprit, / tu t'es montré supérieur aux tourments.

Les séductions de l'Ennemi / et les ardeurs du plaisir / furent pour toi comme toile d'araignée; / supportant la ténébreuse prison, / tu fus illuminé par l'éclat divin; / au milieu du bourbier, tu fus comblé de spirituelle bonne odeur; / et celle qui s'efforça de te corrompre, tu la menas vers le Christ, / en excellent nymphagogue, comme une épouse immaculée.

L'amour du Créateur; / te perça de ses douces flèches / alors, tu délaissas complètement / les fausses vénérations des païens / et rejoignis dans sa demeure l'Epoux divin, / le Christ, auquel tu fus unie par les nombreux tourments de ton corps, / Darie au grand renom, divin temple de l'Esprit, / splendeur des Vierges et parure des Martyrs.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Gisant sur la couche du nonchaloir / et dans la paresse passant le cours de ma vie, / je redoute le moment du départ: / puisse le perfide serpent / ne pas déchirer mon âme en sa cruelle férocité! / Aussi, Mère de Dieu et Vierge immaculée, / avant la fin, empresse-toi / d'éveiller en mon cœur le repentir.

Stavrothéotokion
La Vierge toute-pure, voyant le Christ / privé de vie bien qu'ayant mis à mort le Séducteur, / criait en d'amères plaintes à celui / qui de ses entrailles était sorti / et dont elle admirait, stupéfaite, la résignation: / N'oublie pas ta servante, cher Enfant, / Ami des hommes, ne tarde pas à venir me consoler.


Tropaire, t. 1
Vénérons le couple unanime des Martyrs, / Chrysanthe, fleur de pureté, et la vénérable Darie; / unis chastement par la foi, / ils communièrent ensemble au Verbe divin; / selon les règles ils ont lutté pour lui / et sauvent désormais les fidèles chantant: / Gloire à celui qui vous donna ce pouvoir, / gloire à celui qui vous a couronnés, / gloire à celui qui opère en tous, par vos prières, le salut.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, les canons habituels. Le canon des Saints porte l'acrostiche: Fleur dorée des Martyrs, je t'honore. Joseph.

Ode 1, t. 4
«Lorsqu'il eut franchi à pied sec / l'abîme de la mer Rouge, / l'antique Israël mit en fuite / au désert la puissance d'Amalec / grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Orné d'une couronne plus brillante que l'or, / admirable Témoin, / et resplendissant de la beauté des martyrs, / en présence du Seigneur / tu intercèdes pour nous qui te vénérons.

Le très-doux amour du Créateur / blessa ton âme, saint Martyr; / alors, méprisant les charmes de la vie, / avec empressement tu fis pencher ton cœur, / Chrysanthe, vers celui que tu aimais.

Sous la cuirasse de la foi, tu renversas / le Séducteur qui t'alléchait / avec l'appât de la féminine volupté / et tu devins, Chrysanthe, saint martyr, / un modèle de pureté.

Celui qui est inaccessible, comme Dieu, / ô Vierge, m'a permis son accès / en assumant la chair en ton sein; / et Darie, l'ayant aimé, lutta courageusement / pour s'offrir à lui comme épouse du Christ.


Ode 3
«Ton Église, Ô Christ, / en toi se réjouit et te crie: / Seigneur, tu es ma force, / mon refuge et mon soutien. »

Tel une monnaie d'or éprouvée / dans la fournaise des châtiments, / Chrysanthe, à l'image de ton Roi, / tu portas l'empreinte des souffrances.

Délaissant le bavardage des rhéteurs, / tu te laissas prendre aux filets / des Disciples de celui / qui t'accorda, Chrysanthe, la vraie sagesse.

Ayant renoncé à l'amour selon la chair, / Darie, à cause de la sainte foi, / tu t'es soumise au Christ / qui fit de toi son épouse, par amour.

Vierge pure, celui qui de ton sein / est né selon la chair / de la martyre Darie / fit son épouse, en toute pureté.


Cathisme, t. 3
Tu as chéri la suprême beauté / et délaissas les charmes visibles, saint Martyr; / au Christ tu menas par tes paroles d'or, / bienheureux Chrysanthe, l'illustre Darie, / qui supporta les épreuves et confondit les tyrans; / avec elle souviens-toi de nous tous, / les fidèles célébrant votre mémoire sacrée.

Théotokion
Ô Vierge, comme une vigne sans labours / tu as produit le raisin merveilleux / d'où jaillit pour nous le vin du salut / réjouissant nos âmes et nos corps; / et te disant bienheureuse comme la source de ces biens, / sans cesse nous t'adressons l'angélique salutation, / ô Vierge pleine de grâce.

Stavrothéotokion
Dieu de tendresse, tu as daigné par ta crucifixion / souffrir l'ignominie de la mort; / à cette vue, ô Christ, ta Mère fut blessée / et s'écria: Quel est cet étrange mystère, ô mon Fils? / Par ses prières, dans la tendresse de ton cœur, / toi qui ôtes le péché du monde, prends pitié de lui et sauve-nous.


Ode 4
«Te voyant suspendu à la croix, / toi le Soleil de justice, / l'Église depuis sa place / en toute vérité s'écria: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Les clartés de l'Esprit / ayant resplendi sur ton cœur pur / t'ont rendu tout lumineux, / saint Martyr qui t'écriais avec ardeur: / Gloire à ta puissance, Seigneur.

Le Créateur t'enveloppa / de l'incorruptible vêtement / tissé par la divine grâce venue d'en haut, / bienheureux Martyr ayant conservé la pureté corporelle, / et te couronna comme vainqueur.

Dans la noblesse de ton cœur, / tu repoussas les voluptés corporelles / pour savourer l'incomparable beauté de Dieu / et dans l'allégresse tu parcourus / le stade du martyre.

Tu fus divinisée en prenant part / à la déifiante union, / victorieuse Martyre, et joyeusement / tu élus demeure dans les chambres des cieux, / en épouse sans tache du Créateur.

Celui que nul esprit ne peut cerner / s'est incarné de toi, Vierge pure, / te conservant ta virginité / après comme avant l'enfantement, / et vers ses noces il a conduit la martyre Darie.


Ode 5
«Seigneur, tu es venu comme la lumière en ce monde, / lumière sainte qui retire de la sombre ignorance / ceux qui te chantent avec foi. »

Au-dessus de la matière ayant élevé ton esprit, / par tes chaînes, bienheureux Martyr, / tu brisas les méfaits de l'ennemi.

Devenu l'amant de la pureté, / illustre Martyr, sur le Seigneur / tu reportas l'ardent amour de la vierge Darie.

Voyant le Diable écrasé sous tes pieds, / dans l'allégresse, Bienheureux, / tu magnifiais le Seigneur.

Ton mystère, qui pourrait l'expliquer, / Vierge toute-sainte? car en deux natures tu as enfanté / ineffablement le Verbe de Dieu.


Ode 6
«Ton Église te crie à pleine voix: / Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; / dans ta compassion tu l'as purifiée / du sang offert aux démons / par le sang qui coule de ton côté. »

Martyr si digne de nos chants, / tandis que tu chantais le Maître de l'univers, / du ciel une lumière t'environnant, / Chrysanthe, descendit pour t'éclairer / dans la sombre demeure où tu étais enfermé.

Chrysanthe, comme un astre d'or / illustré par ton renom de saint martyr, / Rome, te possédant, a revêtu / l'ornement de tes combats / et de tes miracles divins.

Belle, charmante, pleine d'attraits, / vierge martyre Darie, / c'est ainsi que tu as rejoint / par les diverses peines de ton corps / la splendeur du Verbe, ton Epoux.

La Vierge, comme enfant nouvelet, / Verbe d'avant les siècles, t'enfanta, / toi le Roi de l'univers, / aux noces duquel furent présentées, / à sa suite, les vierges t'ayant chéri.


Martyrikon du ton occurrent, ou bien le kondakion suivant.

Kondakion, t. 1
En abondance exhalant comme un lis d'or, / victorieux Chrysanthe, le parfum de la foi, / tu entraînas vers la connaissance du salut / ta compagne de lutte, Darie; / ensemble ayant repoussé l'auteur du mal, le serpent, / comme il est juste, vous avez accédé / aux pures noces du royaume des cieux.

Synaxaire
Le 19 Mars, mémoire des saints martyrs Chrysanthe et Darie.
S'ils furent inhumés tout vivants dans la fosse,
Chrysanthe vit au ciel et Darie avec lui.
La tombe, le dix-neuf, leur fut un lit de noce
et pour eux la lumière en la ténèbre a lui.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
«Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, / plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, / s'écriaient: Seigneur, tu es béni / dans le temple de ta gloire. »

Tu fus, Chrysanthe, la fleur des martyrs, / une fleur d'or, toi qui menas au Christ / une foule d'athlètes par tes paroles et tes miracles divins; / avec eux fidèlement nous te disons bienheureux.

Tandis que tu étais enfermé / sans vêtement dans le cloaque fangeux, / tu fus réjoui par la gloire lumineuse et la divine bonne odeur du Christ, / que sagement tu aimas d'un cœur pur.

Comme gardien de ta virginité, le Christ t'envoya / un fauve qui t'évita la violence des impies, / illustre Martyre, tandis que tu chantais: / Béni es-tu, Seigneur, dans le temple de ta gloire.

Celui qui par nature divine est incirconscrit, / ô Vierge, à notre image, en ton sein / s'est inscrit dans les limites de la chair. / Bénie es-tu parmi les femmes, Souveraine immaculée.


Ode 8
«Daniel, étendant les mains, / dans la fosse ferma la gueule des lions; / les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, / ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, / tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, / toutes les œuvres du Seigneur. »

Ayant opposé ta ferme conviction / aux vaines pensées de l'ennemi, / tu supportas, Chrysanthe, les ongles de fer, / et tandis que la flamme des torches t'effleurait, / tu ne fus pas brûlé, mais tu chantais avec les Jeunes Gens: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Paré de la sagesse du Christ, / tu frappas de folie l'arrogance des insensés / et tu confondis le funeste séducteur / de la mère des vivants, / t'emparant de son arme comme d'un butin / et par la foi menant à Dieu une épouse choisie.

Par l'union de l'âme vous étant soustraits, / saints Martyrs, à celle de la chair, / pour le Tout-puissant vous êtes devenus / des trésors de pureté offerts au temple des cieux / et pour le Christ vous avez chanté: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Par volonté divine ayant maîtrisé / les passions charnelles, / Chrysanthe et Darie, sous la rosée de l'Esprit, / ont réduit en cendres le brasier des châtiments / et reçu les couronnes de la vie en psalmodiant: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

T'ayant trouvée comme une rose immaculée, / Toute-sainte, parmi les épines de la vie, / Dieu fit sa demeure dans ton sein très-pur / et combla de sa bonne odeur mystique / le monde s'écriant: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.


Ode 9
«Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, / fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; / c'est lui qui réunit les natures séparées; / aussi, pleins d'allégresse et de joie, / Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Comme tu leur exposais, saint Martyr, les mystères divins, / une troupe de soldats voulut se joindre à toi, / se libérant des fausses vénérations, / et par le glaive ils s'offrirent en victimes immaculées / à celui qui fut immolé pour nous comme brebis.

Au milieu des fauves comme agneaux, / victorieux Athlètes, vous avez prêché / l'incarnation du Dieu qui s'est anéanti, / et cela jusques au sang, / et par vos peines vous avez mérité le sort des bienheureux.

La cité de Rome invite en ce jour / toute ville et tout pays / à célébrer cette fête joyeusement, / leur offrant comme banquet spirituel, / saints Martyrs, vos exploits et vos luttes sacrées.

Vous êtes montés vers la gloire sans fin, / Chrysanthe et Darie; / en présence du Verbe tout-puissant, / portant couronne, tous les deux, / vous intercédez pour nous qui vous disons bienheureux.

Le cœur et l'esprit frémissent à la pensée / de ton inconcevable enfantement, / ô Vierge, car tu as porté le Verbe Dieu / qui délivre de tout mal, / grâce à toi, les fidèles te vénérant.

Photagogikon du ton de l'office comme d'habitude, et le Congé.

20 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 14:14
par Monique
20 MARS

Mémoire de nos vénérables Pères
massacrés au monastère de Saint-Sabbas.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Chérissant de tout cœur, / vénérables Pères, le sommet de vos désirs, / comme cendre et scories vous avez tenu les charmes de la vie; / des seuls biens qui demeurent vous vous êtes épris, / au milieu des veilles et de l'oraison, / malgré la neige ou l'ardente chaleur, / dans les cavernes vous servant de logis, / concitoyens des Anges par grâce de Dieu.

Frappés à coups de massue, / à coups de pierre, à coups de poing, / saints Martyrs, vous avez gardé les mêmes sentiments, / unis que vous étiez / par l'amour fraternel et par l'affection; / ensemble mis à mort et les membres retranchés, / victorieux Athlètes, comme pures hosties / vous fûtes offerts à la table de Dieu.

Réduits à l'asphyxie / et consumés par le feu, / illustres Martyrs, entre les mains du Tout-puissant / comme victimes sans défaut / vous avez remis vos âmes pour vous unir / aux chœurs des Puissances incorporelles et recevoir / l'héritage de la gloire éternelle; priez donc / sans cesse, pour que vos chantres en aient leur part.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Toi qui mis au monde le divin Sauveur, / accorde-moi le repentir, / ce remède salutaire et parfait, / ouvre la source de mes pleurs / et donne à mon esprit de se rappeler / l'heure terrible et redoutable du jugement sévère / afin que j'évite les effroyables châtiments / par tes prières, ô Vierge, et trouve grâce auprès de Dieu.

Stavrothéotokion
Agnelle ayant porté, / Toute-pure, l'agneau sans défaut / venu guérir le monde entier de son péché, / par son propre sang, et pour nous s'immoler, / afin que l'univers trouve en lui la vie, / ô Vierge, revêts mon être dépouillé / de l'immortelle condition / sous le manteau de la divine grâce que ton enfantement nous a tissé.


Tropaire, t. 2
Bienheureuse est la terre arrosée de votre sang, / victorieux Athlètes du Seigneur, / et saintes sont les demeures qui abritent vos corps, / puisque dans l'arène vous avez triomphé de l'ennemi / en proclamant avec courage le Christ; / obtenez-nous de sa bonté / par vos prières le salut de nos âmes.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on chante les canons comme d'habitude. Le canon des Saints, œuvre d'Etienne le Sabbaïte ou de Théophane, porte, en dehors des théotokia, l'acrostiche: Je célèbre en ces hymnes, les Moines martyrs.

Ode 1, t. 8
«Peuples, chantons pour notre Dieu / qui fit merveille en tirant de la servitude Israël, / chantons une hymne de victoire en disant: / Nous chanterons pour toi, notre unique Seigneur. »

Puisque je désire célébrer par des hymnes / la multitude couronnée de tes Martyrs, / par leurs prières, ô Christ, accorde-moi du haut du ciel / la lumière de la connaissance, pour les chanter divinement.

Vous avez repoussé la souillure de la chair et de l'esprit, / Bienheureux, en fuyant le monde et ses plaisirs funestes; / à l'imitation des Anges ayant mené votre vie, / vous êtes passés vers la céleste condition.

Pères théophores sous la loi de l'Esprit / ayant guidé vos membres et vos sens, / pour Dieu vous êtes devenus des temples sanctifiés, / saints Martyrs, car le Christ fit sa demeure en vous.

Sur terre ayant laissé le périssable trésor / et méprisé comme songe les charmes de la vie, / du Christ vous avez préféré / l'inébranlable royaume, dont vous jouissez maintenant.

Tu es la mystique échelle contemplée / par Jacob,. l'élu du Seigneur Dieu; / sur elle ineffablement est descendu l'Incorporel / pour s'incarner de toi, divine Mère, sans changement.


Ode 3
«Seigneur qui as couvert la coupole des cieux / et qui as édifié l'Église en trois jours, / rends-moi ferme dans ton amour, / seul Ami des hommes, / haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »

Ayant consacré votre vie / tout entière en la pureté totale, / comme divins holocaustes / vous fûtes offerts au Dieu qui voit tout / et vous avez reçu la couronne méritée.

En vrais disciples de Sabbas le théophore, / ayant voulu vous retirer loin des troubles de la vie / et, sans pensée de retour, / ayant marché sur la voie resserrée, / c'est à la vie sans fin que vous êtes arrivés.

Ayant cultivé le bon grain / de la parole divine semée en vos cœurs / et l'ayant arrosé du flot de vos pleurs, / vous avez fait produire à votre épi / cent fois plus, pour l'offrir au Seigneur.

Ayant habité le sein de la Vierge corporellement, / aux hommes tu t'es montré, Seigneur, / comme il convenait de te manifester; / Ami des hommes, tu l'as désignée / comme la Mère de Dieu et le secours des croyants.


Cathisme, t. 8
Ayant mortifié par le renoncement / l'ardeur et l'élan de vos passions / et suivi pas à pas, en ascètes divinement inspirés, / l'unique Dieu créateur de l'univers, / vénérables Pères, frappés de coups, / égorgés, mutilés par des mains barbares, / vous lui fûtes offerts en sacrifice agréable et victimes sacrées.

Théotokion
Vierge bénie et comblée de grâce par Dieu, / avec les Anges, les Archanges et toutes les Puissances des cieux, / implore sans cesse en notre faveur / celui qui par amour est devenu ton enfant: / fais qu'il nous accorde avant la fin / le pardon et la rémission de nos péchés / et l'amendement de notre vie, / pour que nous soyons dignes de sa miséricorde.

Stavrothéotokion
Sans cesse gardés par la Croix de ton Fils et ton Dieu, / nous repoussons les attaques et les intrigues des démons / et, te chantant hautement comme la Mère de Dieu, / Vierge pure, nous toutes les générations, / avec amour nous te disons bienheureuse, comme tu l'as prédit; / par tes prières accorde-nous la rémission de nos péchés.


Ode 4
«Tu chevauchas tes Apôtres, Seigneur, / et pris leurs rênes dans tes mains; / ton équipage devint le salut / pour les fidèles chantant: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Voyant les Témoins invincibles / endurer la sécheresse du désert / et exceller en toutes sortes de vertus, / l'ennemi s'enflamma de jalousie / et se mit en campagne contre eux.

Ayant enraciné l'erreur en ses propres disciples, / le perfide serpent / incita au massacre les tribus / des barbares grâce auxquels il s'efforça / de chasser les saints Moines de leur désert.

Les ayant cruellement encerclés, / l'ennemi des Justes, malgré son désir, / fut incapable de faire fléchir / les invincibles moines, mais lui-même invisiblement / fut vaincu, bien qu'en apparence il ait eu le dessus.

Rempli de venimeuse fureur, / le prince du mal s'élança / avec ses écuyers pour assaillir / sauvagement les bienheureux / et par d'atroces blessures répandre leur sang.

Ceux qui avaient mis en la terre leur espérance / réclamaient les trésors corruptibles / de joyaux périssables, / mais ceux qui noblement l'avaient mise dans les cieux / s'écrièrent: Gloire à ta puissance, Seigneur.

Sans pitié, férocement, / à coups de pierres, de glaives et de massues / ils frappèrent les moines saints, / leur enjoignant de dénoncer leurs chefs, / mais tous s'y refusèrent, la loi d'amour les fortifiant.

Tu es la parure des Apôtres, / Vierge Mère, la force des saints Martyrs, / la fierté des Moines et le salut / des fidèles chantant: / Gloire à ta puissance, Seigneur.


Ode 5
«Pourquoi m'as-tu repoussé / loin de ta face, Lumière inaccessible? / Malheureux que je suis! / les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; / fais-moi revenir, je t'en supplie, / et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

Les vénérables Pères, initiés / et formés par toi, Sauveur, / à la loi du parfait amour, / offrirent leur vie pour leurs amis / en imitant l’immolation volontaire / que tu subis toi-même pour les hommes.

Bien au-dessus de la nature / née du vouloir de la chair, / tes volontés, ô Christ, / furent plus puissantes que la mort; / pour se conformer à ta loi, en effet, / les illustres Moines s'empressèrent de mourir pour leurs amis.

Déjà purifiées par l'hysope / de l’immersion mystique, / vénérables Pères, vos âmes de nouveau / furent purifiées par les flots de votre sang; / et comme l'or éprouvés par le feu, / vous vous êtes offerts au Christ en sacrifice de bonne odeur.

Ayant l'assurance d'une Mère auprès de ton Fils, / Vierge toute- sainte, nous t'en prions, / ne refuse pas ta protection / au peuple chrétien, / car tu es notre unique propitiation / devant le Christ notre Maître et Seigneur.


Ode 6
«Vers le Seigneur capable de me sauver / du gouffre de mes fautes j'ai crié / et, dans son amour des hommes, / hors de la fosse il put extraire ma Vie. »

Les serviteurs du Christ / n'ont pas craint les menaces des tyrans, / car la méditation continuelle de la mort / fut le programme de leur vie.

Soupçonnant les sans-avoir d'être riches, / les impies mutilèrent sans pitié / ceux qui avaient rejeté les possessions corruptibles / pour acquérir d'incorruptibles trésors.

Les Athlètes revêtus / de l'invincible force du Christ / triomphèrent du Maudit / et des barbares hennissants.

Comme sur la nuée légère, / le Seigneur notre Roi / est venu détruire sur toi, Vierge immaculée, / les idoles des Egyptiens.


Martyrikon du ton occurrent, ou bien le kondakion suivant.


Kondakion, t. 4
Bienheureux Pères, vous avez dédaigné / la jouissance des biens terrestres et des trésors corruptibles, / vous avez choisi de vivre au désert, / méprisant les charmes de ce monde et les délices qui ne durent qu'un temps; / c'est pourquoi vous avez mérité le royaume des cieux, / où vous exultez avec les chœurs des Moines et des Martyrs; / vénérant votre mémoire sacrée, / nous vous chantons avec ardeur: / de tout mal délivrez-nous, Pères saints.

Synaxaire
Le 20 Mars, mémoire des saints Pères massacrés par les Maures au monastère de saint Sabbas le Sanctifié.
Pour leurs peines d'abord, ensuite pour leur sang,
c'est la double couronne qu'au ciel ont trouvée
les Pères, le vingt mars, auprès du Tout-puissant,
comme prix d'une foi doublement éprouvée.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Eteignant la puissance funeste de la fournaise de Chaldée / à l'apparition de l'Ange descendu, / les Jeunes Gens s'écrièrent pour leur Créateur: / Tu es béni et digne de louange, / Seigneur, Dieu de nos Pères. »

Les escadrons hostiles / des ennemis visibles et invisibles / furent stupéfaits de voir les Martyrs / chanter au milieu des tourments: / Tu es béni, Dieu de nos Pères.

Ceux qui furent blessés par ton amour, / ô Christ, seul véritable bien-aimé, / pour tes noces ont délaissé / richesse, famille et patrie, afin de trouver / refuge auprès de toi, Dieu de nos Pères et Sauveur.

Les barbares assassins / n'ont empêché, ô Christ, tes amants / de t'adorer comme Dieu dans le désert, / car ils n'ont pas craint ceux qui peuvent détruire le corps, / possédant tes préceptes comme inébranlables fondements.

Du monde vers toi / ayant sublimé tout désir / et s'armant de colère contre le seul péché, / ô Christ, par leur sagesse tes serviteurs / te furent agréables, Seigneur.

Sur les tables saintes de vos cœurs / ayant divinement accueilli, / saints Martyrs, la loi écrite par Dieu, / vous avez prêché l'unique Dieu en la Trinité, lui chantant: / Tu es béni, Dieu de nos Pères.

Cheminant à la lumière de notre Dieu, / venez, chantons la Vierge Marie, / la divine porte du Roi des rois, / la véritable Mère de Dieu, / l'espérance de nos âmes.


Ode 8
«Les instruments de l'impiété / sonnèrent de vaines mélodies; / mais les divines lyres de la foi ont chanté: / Toutes ses œuvres, bénissez / le Christ dans les siècles. »

Rivalisant avec les Anges du ciel, / sur terre leurs semblables ont chanté / en leurs veilles de toute la nuit: / Toutes ses œuvres, bénissez / le Christ dans les siècles.

Ayant pris leur croix, les Martyrs, / Seigneur, t'ont suivi / de toute leur âme, chantant: / Toutes ses œuvres, bénissez / le Christ dans les siècles.
Broyés à coups de bâton / et sous une grêle de pierres, / les bienheureux s'attachèrent à la vertu, / chantant: Bénissez le Christ, / toutes ses œuvres, dans les siècles.

Entièrement purifiés / en leur âme, leur corps et leur esprit, / les bienheureux chantèrent pour le Christ: / Toutes ses œuvres, bénissez / le Seigneur dans les siècles.

Que rougissent, confondus, / ceux qui font de l'Indivisible une tétrade / par la double hypostase qu'ils t'attribuent; / quant à nous, nous adorons / en toi, ô Christ, l'Un de la sainte Trinité.


Ode 9
«Le ciel fut saisi de stupeur / et les confins de la terre furent frappés d'étonnement / lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; / et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: / ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »

Les Athlètes, ayant lutté de multiples façons / et surmonté les pièges du prince de ce monde, / confondirent le fol orgueil des barbares par leur courage et par leur foi / et supportèrent leurs attaques; c'est pourquoi / ils reçurent double couronne du juste Maître des combats.

Dans les antres et les cavernes ayant mené votre ascétique vie, / vous fûtes enfermés dans un réduit obscur, / Bienheureux, tout empourprés de votre sang, / et vous avez remporté votre victoire en suffoquant / sous la chaleur d'un feu remplissant l'air de sa fumée.

Nous chantons les combats surhumains / que vous avez menés en illustres soldats du Christ, / avec courage vous opposant au péché; / votre brillante victoire vous a conduits en présence du Très-Haut, / parmi les chœurs des Saints: de nous tous souvenez-vous.

Véritables enfants de votre Père et maître Sabbas, / avec lui, Bienheureux, dans le ciel / comblés de la splendeur au triple éclat, / priez pour nous, vos condisciples, qui vous chantons, / pour que l'Église ait la paix et nos âmes, le salut.

Créateur né de la Vierge, / renverse l'audace et l'orgueil des ennemis / ainsi que les complots des mal-pensants; / rends inébranlable l'assemblée des fidèles et relève leur front, / affermis notre foi, pour que nous puissions tous te magnifier.

Photagogikon du ton occurrent.

Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

21 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 14:24
par Monique
21 MARS

Mémoire de notre vénérable Père Jacques, évêque et confesseur.


VÊPRES

Lucernaire, t. 2

Ayant fui les troubles du monde, Bienheureux, / dans le calme tu gardas ton esprit, / sans le laisser tournoyer / ou fluctuer dans la houle confuse de la vie, / mais le tenant élevé / pour regarder avec amour / vers le Maître des cieux / et le bienfaiteur de tout l'univers.

Hors de ce monde troublé / ayant conduit ta vie, Père saint, / tu devins libre de passions, / dans la grâce qui te gardait; / tu renversas les phalanges des démons / par ton ascèse continue et ton rayonnement divin; / aussi tu exultes de joie / avec les Anges, dont tu imitas le genre de vie, / auprès du Seigneur, le roi de l'univers.

Hors du monde et de la chair, / transcendant les choses visibles, tu vécus, / faisant de l'invisible gloire ta méditation, / imaginant le splendide tabernacle des cieux / et son insaisissable beauté; / à présent que tu en es comblé, / intercède auprès du Christ, / vénérable Père Jacques, pour sauver / les fidèles vénérant ta mémoire sacrée.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Joie de tous les opprimés, / protectrice de qui souffre injustement, / nourricière des affamés, / consolation des étrangers, / bâton des aveugles et soutien des chétifs, / secours et protection des affligés, / auxiliatrice des orphelins, / tu es la Mère du Dieu très-haut; / Vierge pure, nous t'en prions, / hâte-toi de sauver tes serviteurs.

Stavrothéotokion
Vierge sainte, lorsqu'on mit en croix ton Fils et ton Dieu, / quelle douleur tu éprouvas, / pleurant, gémissant et criant amèrement: / Hélas, mon Enfant bien-aimé, / comme tu souffres injustement, / sur la croix, toi l'auteur de toute vie! / C'est pourquoi, ô Vierge, nous te supplions avec foi: / procure-nous la faveur de ton Fils.


Tropaire, t 8
Guide de l'orthodoxie, maître de piété et de sainteté, / luminaire de l'univers, ornement des pontifes inspiré de Dieu, / vénérable Jacques, pour les saintes images tu as combattu; / toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l'Esprit, / intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes.



MATINES

Les canons habituels. Le canon du Saint est l'œuvre d'Ignace.

Ode 1, t. 2
«Venez, tous les peuples, chantons pour notre Dieu, / le Christ qui divisa la mer pour le peuple qu'il soustrait / à la servitude des Egyptiens, / car il s'est couvert de gloire. »

Ayant reçu en ton âme la clarté / de ton Maître, vénérable Jacques, tu laissas / le monde et ses artifices ténébreux / pour obtenir la gloire des cieux.

Sur tes épaules ayant pris ta croix, / vénérable Père, tu suivis le Crucifié / et, vivant en moine sagement, / par la tempérance réduisis les passions.

Réceptacle des charismes de l'Esprit, / dès la tendre enfance tu le fus, / bienheureux Jacques, et l'héritier, / le citoyen de la Sion céleste.

Toi seule, ô Vierge, tu as enfanté / l'insaisissable Dieu qui par bonté / s'enferma dans les limites de ta chair; / prie-le de sauver les chantres de ton nom.


Ode 3
«Seigneur, affermis nos cœurs en ton amour, / toi qui sur la croix fis disparaître le péché, / et plante la crainte de ton nom / dans les cœurs de ceux qui te louent. »

Pleine de charmes fut ta vie, / divines, tes paroles assaisonnées de charité / et ton cœur, rempli de componction; / aussi nous te disons bienheureux.

Vénérant la divine représentation / du Christ qui pour nous s'est révélé corporellement, / bienheureux Père, tu enduras / les persécutions, les peines et les dangers.

Toi-même, en pure victime tu t'offris / au Seigneur, en devenant mort au péché, / et comme pontife fidèle tu lui présentas / des sacrifices non sanglants.

Ô Vierge, nous te désignons / comme l'encensoir d'or, en vérité, / l'urne ayant porté la manne divine, / le trône et le charmant palais de notre Dieu.


Cathisme, t. 3
Devant la grâce incomparable de tes enseignements, / devant le charme et le divin éclat de tes pensées / et les persécutions que pour les saintes Images tu supportas, / frappés d'admiration, nous t'honorons comme il se doit, / illustre Père Jacques, pontife du Créateur; / aussi nous te chantons: par tes prières sauve-nous.

Théotokion
Tout homme se réfugie / là où il trouve le salut: / en toi seule nous trouvons un abri, / Mère de Dieu, protectrice de nos âmes.

Stavrothéotokion
Comme sceptre de puissance nous avons / la Croix de ton Fils, ô Mère de Dieu; / par lui nous abaissons l'orgueil de l'Ennemi, / nous qui te magnifions sans cesse de tout cœur.


Ode 4
«Seigneur, j'ai perçu le plan de ton salut / et je t’ai glorifié, seul Ami des hommes. »

Sans cesse lavé par les fleuves de tes pleurs, / bienheureux Père, tu fus un pur instrument de l'Esprit.

Ayant endormi les voluptés charnelles par tes prières de la nuit, / tu devins un chandelier vigilant de l'absence-de-passions.

Pur et chaste, humble, modéré, compatissant, / Pontife vénérable, tu le fus.

Souveraine qui sans épousailles mis au monde notre Dieu, / délivre-nous tous des épreuves et de l'affliction.


Ode 5
«Toi qui es la source de clarté / et le créateur des siècles, / Seigneur, dirige-nous / à la clarté de tes commandements: / nous ne connaissons nul autre Dieu que toi. »

Désirant la gloire véritable, tu méprisas / ce que les hommes tiennent pour élevé, / Père vénérable, et tu devins / un flambeau qui excella / par la splendeur de l'humilité.

Toi-même, t'érigeant comme un pilier, / par tes prières de toute la nuit, / dans les yeux de ton âme tu reçus, / Père et Pontife saint Jacques, / les clartés divines.

Assidu, vénérable Père, à l'oraison, / à la tempérance, aux veilles de toute la nuit / ainsi qu'aux mauvais traitements, / tu cherchais Dieu, qui t'a fait passer / vers les demeures d'en-haut.

Vierge pure, dans ta compassion, / guéris mon cœur vulnéré / par les assauts de l'ennemi, / toi qui mis au monde ineffablement / celui qui sur la croix fut blessé dans sa chair.


Ode 6
«Encerclé par l'abîme de mes péchés, / j'invoque l'abîme insondable / de ta compassion: / de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »

Les sources de tes larmes ont asséché / l'océan des passions funestes / et procuré à ton âme sainte, / vénérable Père, la consolation céleste.

Tu t'es montré doux et résigné, / pur et conforme à Dieu, / humble, amical et modéré, / et tout lumineux, Père digne de nos chants.

Avec celle des Pasteurs divins / est glorifiée ta mémoire, car tu fus un bon pasteur, / Père et pontife saint Jacques, / toi qui saintement fis paître le troupeau.

Celui qui par sa volonté fit l'univers / a voulu demeurer dans le sein de la Vierge inépousée; / et ceux qu'avait frappés le mal de la corruption, / il les rendit incorruptibles, en la tendresse de son cœur.


Martyrikon du ton occurrent.

Synaxaire
Le 21 Mars, mémoire de notre vénérable Père Jacques, confesseur.
Ayant souffert, ô Verbe, pour ta silhouette,
aux ombres de la vie Jacques fut arraché.
Après avoir goûté la soif et la disette,
son corps, le vingt et un, sous la terre est caché.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Les Jeunes Gens, méprisant le culte impie / de la statue d'or élevée / dans la plaine de Doura, / au milieu des flammes psalmodiaient, / couverts d'une fraîche rosée: / Béni sois-tu, Dieu de nos Pères! »

Tu as souffert de nombreuses persécutions, / des épreuves sans fin, mais tu l'as emporté / sur les adversaires des Images / par la justesse de ta foi, / Père Jacques, illuminant tous les regards et t'écriant: / Béni sois-tu, Dieu de nos Pères!

Méditant sur la redoutable venue du Christ, / dans la componction tu passas toute ta vie, / jusqu'à ce que tu aies trouvé / la parfaite purification de tes péchés, / bienheureux Père, la consolation éternelle, / la vraie lumière et l'ineffable gloire des cieux.

Dans la douceur de ton âme, tu fus l'agneau / de ce Pasteur qu'est le Christ / et sous sa houlette, Père saint, / dans l'Esprit tu fus pasteur des brebis mystiques, / avec elles sans cesse psalmodiant: / Béni sois-tu, Dieu de nos Pères!

Ô Marie, toujours-vierge, sainte, pure et bénie, / redressement de ceux qui ont failli, / rédemption des pécheurs, sauve-moi, / sauve le prodigue que je suis, / lorsqu'à l'adresse de ton Fils je m'écrie: / Béni sois-tu, Dieu de nos Pères!


Ode 8
«Le Dieu qui dans la fournaise descendit / pour venir en aide / aux enfants du peuple hébreu / et changer la flamme en une fraîche rosée, / toutes ses œuvres, chantez-le comme Seigneur, / exaltez-le dans tous les siècles. »

Ton esprit, par son extrême pureté, / fut exposé aux purs rayonnements, / au point de dissiper sagement / les ténèbres des démons et les passions obscures, / vénérable Père t'écriant: / Chantez le Christ dans les siècles.

Tu as éteint les flèches enflammées de l'ennemi / versées par tes larmes / en pluies incessantes; / embrasé par l'amour du Christ, / Bienheureux, tu consumas / les envahissantes épines des plaisirs.

Ce troupeau que tu as rassemblé / par tes sages enseignements / et les fidèles célébrant / ta divine et sainte mémoire pleine de clarté, / des épreuves et des périls / par tes prières garde-les.

Virginale Mère de Dieu, / vivante source qui as enfanté / cette eau vive qu'est le Christ, / abreuve mon âme consumée par la flamme du péché, / afin que je te puisse glorifier / dans tous les siècles.


Ode 9
«Le Dieu et Verbe, en sa sagesse inégalée, / est venu du ciel / renouveler Adam déchu / pour avoir mangé le fruit de perdition; / d'une Vierge sainte il a pris chair pour nous; / et nous fidèles, à l'unisson / dans nos hymnes nous le magnifions. »

Père saint, après de nombreux efforts, / après mille peines, / fatigues et afflictions, / tu as trouvé le vrai repos / dans le havre céleste où tu portas / le trésor de tes vertus divines, / auprès des Moines saints dont tu partages le rang.

Comme l'astre du jour et la demeure de l'Esprit, / comme une rose pleine / de bonne odeur mystique, / comme un arbre au feuillage élevé, / comme un sage pontife partageant / la gloire éternelle des cieux, / nous te vénérons, Père saint.

Les larmes répandues à flots / sur la terre de ton cœur / en abondance ont fait pousser / l'épi mûr sans cesse nourrissant / en vérité les âmes des croyants / qui t'honorent, Père Jacques, / vénérable Pontife divin.

Epargne-moi, Seigneur, épargne-moi, / lorsque tu viendras / prononcer mon jugement; / ne me condamne pas au feu, / ne me corrige point dans ton courroux; / laisse-toi fléchir, ô Christ, par la Vierge qui t'a mis au monde, / par la multitude des Anges et les Pontifes divins.


Photagogikon du ton occurrent. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

22 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 14:38
par Monique
22 MARS

Mémoire du saint martyr Basile, prêtre de l'Église d'Ancyre.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Paré de l'ornement sacerdotal, / comme un Ange tu servis Dieu, / offrant le sacrifice à celui qui pour nous / s'est rendu visible dans un corps, / Basile au nom sublime; / puis comme brebis sans défaut / tu fus immolé en sacrifice parfait / pour être offert à l'autel d'en-haut; / c'est pourquoi nous te disons bienheureux / dans l'allégresse de nos voix et te chantons: / intercède constamment pour que nos âmes soient sauvées.

Dépouillé de ta peau / par un jugement, injuste / tu souffris la torture en contemplant / la condition indolore de l'au-delà / et la récompense des combattants; / trempé comme fer par le feu, / tu devins un glaive forgé par Dieu / pour tailler en pièces les phalanges de l'ennemi; / c'est pourquoi tout fidèle en ce jour / t'honore d'une langue joyeuse, Martyr bienheureux, / et te demande de prier Dieu pour ton troupeau.

Orné de cicatrices pour Dieu, / de ville en ville tu courus / en captif, pour mettre aux chaînes le Tyran, / et dirigeant la marche de tes pas / jusqu'à la ville de Césarée, / où la fin bienheureuse te fut donnée; / alors, portant couronne, tu arrivas / dans la cité céleste de notre Dieu; / en présence du Roi désormais, / supplie-le de sauver / et d'illuminer nos âmes.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Puisque dans le gouffre des nombreux péchés / je suis misérablement descendu / à cause de mon insouciance et de ma paresse, malheureux que je suis, / me voici en proie à l'angoisse, au désespoir; / sois mon aide, mon secours et propitiation, / Toute-pure, en m'accordant ta bienveillante consolation; / je te prie et supplie, me prosternant, et je m'écrie: / Ne fais pas de moi jusqu'à la fin la risée de l'ennemi.

Stavrothéotokion
Ne me pleure pas, ô Mère, / bien que voyant suspendu sur la croix / le Fils et le Dieu qui suspendit la terre sur les eaux / et fut l'auteur de toute création; / car je ressusciterai et serai glorifié / et dans ma force divine je briserai les royaumes de l'Enfer, / je ferai disparaître la puissance de l'Hadès / et de sa malice délivrerai tous les enchaînés / pour les mener vers mon Père, en ma tendresse pour eux.


Tropaire, t. 4
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené / a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; / animé de ta force, il a terrassé ; les tyrans / et réduit à l'impuissance l'audace des démons; / par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.



MATINES

Les canons habituels. Le canon du Saint porte l'acrostiche: Je chante, saint Martyr, tes immenses douleurs. Joseph.

Ode 1, t. 6
«Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, / comme en terre ferme, / et vu le Pharaon persécuteur / englouti dans les flots, / alors il s'écria: / Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

L'illustre Basile, ayant aimé / ta gloire royale, Roi de tous, / sur terre combattit fermement; / par ses prières juge-nous dignes / du royaume des cieux.

Ta louable vie, / ta pure conduite, glorieux Martyr, / et la durée de tes combats / te valurent l'héritage divin, / faisant de toi un citoyen des cieux.

Dans la soumission au Seigneur, / par l'excellence de ta vie / tu as soumis l'ennemi / et l'as broyé sous tes pieds / par ta brillante victoire, saint Martyr.

Sous les flots de ton sang / tu engloutis le Pharaon spirituel / avec toute son armée, / pour monter vers la terre où sans cesse se réjouit / la nuée des Martyrs.

Le Fils unique du Père, / qui partage son existence, a voulu / demeurer dans ton sein pur / et devenir un mortel pour sauver, / Vierge sainte, les hommes par bonté.


Ode 3
«Nul n'est saint / comme toi, Seigneur mon Dieu; / tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, / et tu nous as fondés / sur le roc inébranlable / de la confession de ton nom. »

Sur le bois tu fus élevé / comme un agneau et supportas, / Basile trois fois heureux, / les ongles de fer, pour déchirer / l'insolence de l'ennemi / avec la force du saint Esprit.

Saint Martyr, par la beauté / de tes cicatrices, tu as acquis / la splendeur de l'âme et du corps, / et d'un cœur pur tu chantais / au Maître de tes combats / des hymnes d'action de grâces.

Recherchant le renom suprême, / d'un esprit magnanime tu supportas / les combats suprêmes, / saint Martyr, et tu as rabaissé / celui qui ne cessait de s'exalter / en se donnant de grands airs.

En sage gardien / des préceptes divins, / sous bonne garde tu fus mis / et sous les verrous, pour ouvrir / aux fidèles le chemin de l'instruction / qui mène au vaste champ du savoir.

Ayant d'avance connu / ta conception par l'Esprit, / ô Vierge, le prophète Isaïe / l'annonça de claire façon: / Voici, dit-il, la Vierge en son sein / va concevoir notre Dieu.


Cathisme, t. 4
Le martyr Basile, désirant le royaume de Dieu, / souffrit l'injuste mort dans la fournaise des tourments. / A ce titre il mérita la véritable immortalité; / tous ensemble, fidèles, disons-le donc bienheureux, / lui qui pour nous tous intercède auprès du Seigneur.

Théotokion
Vierge pure, par ton divin enfantement / tu as renouvelé la nature humaine corrompue par les passions / et tu relevas tous les hommes de la mort / pour les mener vers la vie dans l'incorruptible condition; / c'est pourquoi tous les âges, comme il se doit, / suivant ta propre prophétie, / nous te disons bienheureuse, ô Vierge glorifiée.

Stavrothéotokion
Vierge immaculée, Mère du Christ notre Dieu, / un glaive a transpercé ton âme quand tu vis / sur la croix ton Fils et ton Dieu: / sans cesse intercède auprès de lui / pour le pardon de nos péchés.


Ode 4
«Le Christ est ma force, / mon Seigneur et mon Dieu! / tel est le chant divin / que la sainte Église proclame / et d'un cœur purifié / elle fête le Seigneur. »

Voyant ton saint visage reflétant / la clarté de l'Esprit, / saint Martyr, l'ennemi / fut saisi de stupeur / et comme serviteur des ténèbres / fut aveuglé et frappé de folie.

Orné du savoir suprême, / grâce à la puissance de Dieu, / tu rendis folle la sagesse des païens / et pour ton ferme combat / tu as reçu dans les cieux / la couronne du vainqueur.

Alors que de tous côtés / tu étais tendu et désarticulé, / Basile, tu fus secouru / par la force du Verbe tendu sur la croix / pour donner aux croyants / par sa Passion l'impassible condition.

Je n'offre point de sacrifice aux démons, / je ne redoute pas la mort / ni toutes sortes de châtiments, / s'écriait Basile, le saint martyr; / je confesse l'unique Dieu / en trois personnes révélé.

Je te chante, Souveraine / toute-digne de nos chants, / ô Vierge, et te bénis, toi par qui / nous tous, les mortels, fûmes bénis / et délivrés en vérité / de l'antique malédiction.


Ode 5
«Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, / de ton éclat divin / les âmes de tes amants qui veillent devant toi, / afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, / toi le Dieu véritable / qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

Ployant sous les chaînes de fer, / toi qui avais choisi de porter / le joug si léger du Seigneur, / tu fis ployer, saint Martyr, / l'ennemi, ce fanfaron, / qui releva la tête devant le Créateur.

Avec allégresse portant, / saint Martyr, les chaînes de fer, / sous la parure de ces colliers / de lieu en lieu tu courus, / Basile, réjouissant / l'Arbitre de tes combats.

Des flots de ton sang / ayant teint, en vérité, / ton royal ornement / et portant le diadème des vainqueurs, / Basile, glorieux martyr, / allégrement tu règnes avec le Christ.

Fortifié par la grâce de la Croix, / tu parcourus la longue et pénible voie / et sous les mauvais traitements / tu chantais au Verbe: / Sur le chemin de ton témoignage, Seigneur, / je marche dans l'allégresse et la joie.

Par des hymnes vénérons / l'unique Mère de Dieu, / plus haute que les Chérubins / et plus élevée que les cieux, / celle qui surpasse l'entière création / et sert de rempart aux Martyrs.


Ode 6
«Lorsque je vois / l'océan de cette vie / soulevé par la tempête des tentations, / j'accours à ton havre de paix / et je te crie, ô Dieu de bonté: / A la fosse rachète ma vie. »

Par tes sublimes exploits / tu renversas l'ennemi, / illustre et grand Martyr, / et vers Dieu tu passas, / portant, au terme de tes combats, / admirable Saint, la couronne des vainqueurs.

Imitant celui qui pour toi / étendit les mains sur la croix, / tu fus tendu sur le bois / et patiemment supportas les ongles de fer, / vulnérant par tes blessures / l'erreur des païens.

Enchaîné pour le Christ, / Basile, tu enchaînas / les ennemis incorporels; / et, prenant congé de la chair, / tu congédias pour toujours / leurs méfaits, par grâce de Dieu.

Je te chante, Vierge immaculée, / toute-digne de nos chants, / toi que chantent dans le ciel / les armées des Anges, et te supplie: / guéris mon âme de ses passions / et délivre-moi du feu éternel.


Martyrikon du ton occurrent, ou bien le kondakion suivant.

Kondakion, t. 8
Selon les règles, tu menas ta course à bonne fin, / hiéromartyr Basile, et tu as gardé la foi; / aussi tu méritas la couronne des martyrs / et devins pour l'Église un ferme pilier, / prêchant le Fils consubstantiel au Père et à l'Esprit / et confessant l'indivisible Trinité; / prie-la de nous sauver de tout malheur, / nous tes fidèles, afin que nous puissions te chanter: / Réjouis-toi, Basile, sage-en-Dieu.

Synaxaire
Le 22 Mars, mémoire du saint hiéromartyr Basile, prêtre de l'Église d'Ancyre.
Si le Prophète dit n'avoir en ses entrailles rien de sain,
que dire des cruelles entailles
qu'y subit le Martyr sans un mot prononcé?
De broches, le vingt-deux, Basile fut percé.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée / sur les nobles Jeunes Gens, / mais le feu brûla les Chaldéens / sur l'ordre de Dieu / et le tyran fut forcé de chanter: / Dieu de nos Pères, / Seigneur, tu es béni. »

Eclairé par la lumière / de la grâce de Dieu, / tu franchis les ténèbres des châtiments, / afin de prendre part / au jour sans couchant et t'écrier: / Dieu de nos Pères, tu es béni.

Fondé sur le roc / de la divine connaissance, / ton cœur ne fut pas ébranlé / par l'ouragan des épreuves, saint Martyr, / mais s'écria devant le Rédempteur de l'univers: / Dieu de nos Pères, tu es béni.

Dans sa fureur, le tyran / donna l'ordre, illustre Martyr, / de te déchirer en lanières; / mais, voyant ta patience d'incorporel, / il n'eut pas l'intelligence de s'écrier: / Dieu de nos Pères, tu es béni.

Dans la fournaise des châtiments, / comme un or éprouvé par le feu / tu resplendis et, recevant / l'empreinte des souffrances divines, / Basile, tu t'écrias sagement: / Dieu de nos Pères, tu es béni.

Comprenant que ta virginité / demeurait incorruptible / même après l'enfantement, / Vierge pure, tu déclaras / au Sauveur ineffablement né de toi: / Dieu de nos Pères, tu es béni.


Ode 8
«De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée / et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, / car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: / ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »

Entièrement tendu vers les choses de Dieu, / tu comptas comme songe les peines du corps; / aussi, victorieux Martyr, allégrement / vers la vie sans peine et bienheureuse tu passas.

Fortifié par l'amour du Tout-puissant, / tu supportas avec courage les déchirements de ta chair, / pour étouffer l'ennemi puissant dans le mal / sous les flots de ton sang, Basile trois fois heureux.

La parure royale de l'Église du Christ, / l'image des souffrances du Sauveur, / Basile, le grand et courageux martyr, / soit célébré comme force des croyants.

C'est la gloire céleste, la lumière sans couchant, / l'immarcescible couronne, le royaume des cieux, / la vie sans tristesse, l'inexprimable joie / qu'après la mort, saint Martyr, tu méritas de trouver.

Grâce à toi le genre humain fut jugé digne du salut, / Toute-sainte, comblée de grâce par, Dieu; / seule, en effet, tu mis au monde pour nous / le Sauveur que dans tous les siècles nous exaltons.

Ode 9
«Aux hommes il est impossible / de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes / n'osent fixer leur regard, / mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair / grâce à toi, ô Toute-pure, / et lorsque nous le magnifions / avec les armées célestes / nous te proclamons bienheureuse. »

C'est la joyeuse lumière des Justes / qu'une fois libéré de la chair / tu méritas, Bienheureux, de contempler / et tu fus réuni / à l'armée des Anges / pour sans cesse chanter avec eux: / Saint, saint, saint, / Trinité toute-puissante et cause de tout.

Toi qui parais dans le ciel / de l'Église du Christ / comme lumière et grand soleil, / Bienheureux, par le rayonnement de tes exploits / et par l'éclat divin / de tes miracles, tu répands / la clarté sur les âmes / de tous ceux qui chantent pour toi.

Victorieux Athlète, / par divine grâce tu ornas / ton âme de l'illustre splendeur / de tes combats et désormais, / portant la couronne de justice, / tu jouis de la splendide présence du Christ; / c'est pourquoi, nous les fidèles, / nous te vénérons, pleins de joie.

Par la sainte sépulture / de ton corps de martyr / la terre, Basile, fut sanctifiée / et les esprits des Justes ont jubilé / d'avoir au milieu d'eux / ton esprit, Bienheureux; / avec eux souviens-toi / de nous tous qui célébrons ton souvenir.

Etonnante, la manière / dont tu as enfanté, / ô Vierge, car le fruit de ton sein / fut le Dieu incarné; / prie-le, sainte Mère inépousée, / d'épargner le terrible châtiment / à tous ceux qui te vénèrent / dans la sûreté de leur foi.

Photagogikon du ton occurrent. Le reste comme d'habitude, et le Congé.

23 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 14:43
par Monique
23 MARS

Mémoire de notre vénérable Père Nicon
et des cent quatre vingt dix neuf disciples martyrisés avec lui.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Dans la grâce, ayant soumis / au frein de la tempérance, Bienheureux, / la fougue de la chair et les voluptés corporelles, / tu l'emportas sur l'ennemi tout armé, / que tu vainquis par la puissance du saint Esprit; / alors, vénérable Père, tu devins / le chef des moines suivant / ta sage et divine prédication.

Levé comme soleil, / bienheureux Père, à l'orient, / de l'éclat de tes miracles tu resplendis / sur tout l'univers habité, / à ta suite menant le chœur de tes compagnons, / comme autant d'astres lumineux; / ensemble ayant lutté vaillamment et par le glaive retranchés, / vous avez remis votre esprit entre les mains du Seigneur tout-puissant.

Ni la faim ni le danger / ni la nudité ni les coups / ni la violence de la mort ne vous ont séparés / de l'amour du Christ, admirables Martyrs; / mais comme des agneaux suivant leur pasteur vers l'immolation, / depuis l'occident jusqu'au repos sans couchant / du royaume des cieux, / porteurs de couronne, vous êtes parvenus.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Toi qui mis au monde le divin Sauveur, / accorde-moi le repentir, / ce remède salutaire et parfait, / ouvre la source de mes pleurs / et donne à mon esprit de se rappeler / l'heure terrible et redoutable du sévère jugement, / afin que j'évite les effroyables châtiments / par tes prières, ô Vierge, et trouve grâce auprès de Dieu.

Stavrothéotokion
Voyant sur le bois l'Agneau et le Pasteur, / la Brebis mère qui t'enfanta / en sa plainte maternelle te disait: / Ô mon Fils bien-aimé, / comment se fait-il que sur cette croix / tu sois fixé, longanime Seigneur? / comment tes mains et tes pieds / par des impies, ô Verbe, ont été cloués, / comment as-tu versé, divin Maître, ton sang?


Tropaire, t. 4
Dieu de nos Pères, / dont la clémence agit toujours envers nous, / n'éloigne pas de nous ta miséricorde, / mais par leurs supplications / gouverne notre vie dans la paix.



MATINES

Les canons habituels. Le canon des Saints porte l'acrostiche: Je chante un Bienheureux dont le nom crie victoire. Joseph.

Ode 1, t. 4
«Lorsqu'il eut franchi à pied sec / l'abîme de la mer Rouge, / l'antique Israël mit en fuite / au désert la puissance d'Amalec / grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Ayant vaincu par tes efforts ascétiques / celui qui machine le mal, / en athlète splendide tu fus couronné / et tu jouis maintenant de la présence de Dieu, / vénérable Père, priant pour nous qui te vénérons.

Fortifié par la puissance de celui / qui affermit notre faiblesse, Bienheureux, / tu excellas dans les guerres tout d'abord / et, devenu vainqueur, tu accourus / vers le baptême chrétien.

La bienheureuse assemblée / de tes disciples, qui tout d'abord / dans l'ascèse s'est illustrée, / s'orne du martyre et se voit tresser / double couronne pour un double combat.

La Porte par laquelle tu descendis vers nous, / Seigneur ami des hommes, t'a fait briller / en deux natures surnaturellernent, / toi que nous appelons mystiquement / Lumière et Soleil levant.


Ode 3
«Ton Église, ô Christ, / en toi se réjouit et te crie: / Seigneur, tu es ma force, / mon refuge et mon soutien. »

Ayant revêtu l'uniforme spirituel, / Témoin du Christ, tu équipas / une armée divine, que tu préparas / aux exercices de la lutte sacrée.

Dans l'ascèse ayant d'abord / crucifié ta chair, illustre Martyr, / tu t'empressas de repousser / grâce aux fouets du martyre les phalanges des démons.

Tel un astre, surgi de l'orient, / tu as atteint l'occident, / puis te couchas dans la mort / pour rejoindre le Christ par ton lever.

Sachant que tu es issu / de la Vierge inépousée, / Seigneur, la foule des Martyrs / porta l'image de ton immolation.


Cathisme, t. 3
La lumière a brillé sur ton cœur / grâce aux paroles divines de la mère qui t'enfanta; / illuminé par le baptême, tu t'enrôlas / dans la troupe des Moines et devins / le guide et le flambeau de ceux qui t'ont suivi; / vénérable Père, avec eux / prie le Christ de nous accorder la grâce du salut.

Théotokion
Du Verbe tu es devenue / le tabernacle divin, / Vierge Mère tout- immaculée / qui dépasses les Anges en sainteté; / plus que tous je suis couvert de boue, / souillé par les passions charnelles; / aux flots divins purifie-moi, / toi qui nous procures par tes prières la grâce du salut.

Stavrothéotokion
La Brebis mère immaculée, / la virginale Génitrice du Verbe divin, / lorsqu'elle vit suspendre sur la croix / le fruit qu'elle avait fait croître sans douleurs, / dans ses larmes de mère s'écria: / Hélas, ô mon Enfant, quelle Passion souffres-tu, / toi qui de ses passions infâmes veux sauver la condition humaine!


Ode 4
«Te voyant suspendu à la croix, / toi le Soleil de justice, / l'Église depuis sa place / en toute vérité s'écria: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Charmé par le rayonnement divin, / sain et sauf, admirable Martyr, / tu franchis le flot des châtiments / et méritas de recevoir / la couronne des vainqueurs.

Déjà signalé par de brillants exploits, / comme ascète, d'abord, tu luttas / pour mettre à mort les passions charnelles, / puis repousser, en martyr, / les phalanges des démons.

Avec l'arme de la foi / vous avez livré bataille à l'ennemi / et par la mort avez reçu / l'immortelle gloire, vous qui chantiez: / Gloire à ta puissance, Seigneur.

Comme le sommet de sa création, / Vierge Mère, le Créateur / t'a chérie et fit de toi / sa propre Mère, dont les Martyrs / ont recherché noblement la faveur.


Ode 5
«Seigneur, tu es venu / comme la lumière en ce monde, / lumière sainte qui retire de la sombre ignorance / ceux qui te chantent avec foi. »

Saint Martyr, obéissant / aux exhortations maternelles, / tu combattis avec la puissance de la Croix, / pénétrant le mystère des biens supérieurs.

Ta vie qu'illuminait / l'éclat de tes vertus / eut le martyre pour éclat suprême, / vénérable Père sage-en-Dieu.

Les Martyrs, obéissant / aux lois divines, ont excellé / dans le combat et vaillamment / renversé les impies, avec l'alliance de Dieu.

Vierge toute-pure, tu as enfanté pour nous / le reflet du Père, l'intemporelle Clarté / dès lors soumise au temps / grâce au trésor de sa riche bonté.


Ode 6
«Ton Église te crie à pleine voix: / Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; / dans ta compassion tu l'as purifiée / du sang offert aux démons / par le sang qui coule de ton côté. »

Tel un soleil aux mille feux, / tu as surgi de l'orient, / entraînant ces astres que fut le chœur / de tes disciples, pour illuminer / de vos rayons l'occident.

Sous les fleuves de ton sang / tu submergeas, saint Martyr, / l'océan des multiples dieux / et sous la masse de tes combats / tu étouffas le perfide inventeur du mal.

Comme lis en la prairie des vertus / vous avez fleuri / et comme roses au doux parfum / vous embaumez nos cœurs, / victorieux Martyrs, sous le souffle de Dieu.

Le chœur des Athlètes victorieux, / ayant reconnu en toi / le temple de Dieu, son palais vivant, / te prie, notre Dame, qui seule as effacé / l'opprobre de la mère des vivants.


Martyrikon du ton occurrent.

Synaxaire
Le 23 Mars, mémoire de notre vénérable Père Nicon et des cent quatre-vingt-dix-neuf disciples martyrisés avec lui.
L'Arbitre des combats te prépare, Nicon,
la couronne de gloire acquise par le glaive.
Le fer à deux tranchants, le vingt-trois mars,
enlève la tête d'un martyr fécond en victoires.
Pour ses disciples:
La nuée des témoins suit le maître et s'élève:
deux cents martyrs moins un retranchés par le glaive.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, / plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, / s'écriaient: Seigneur, tu es béni / dans le temple de ta gloire. »

Plus que l'or, éprouvé par les tourments, / tu fus vraiment la tour des vertus / repoussant l'assaut des démons / et t'écriant: Seigneur mon Dieu, tu es béni.

Ton corps, secrètement déposé après ta mort / et répandant l'éclat divin des guérisons, / chasse les méfaits du démon / grâce à l'Esprit divin qui t'a mis en évidence.

Entièrement sous le charme de la volonté divine, / avec patience tu livras ton corps aux tourments, / illustre Martyr, car tu désirais / porter couronne en présence du Tout-puissant, dans les cieux.

Comme pasteur des brebis mystiques, / tu gardas le troupeau à l'abri des loups spirituels; / avec elles, dans la demeure des cieux, / te voici devant le Maître de l'univers.

Sans dommage pour ta virginité / le Verbe du Père fit sa demeure en toi, / ô Vierge, puis amena l'illustre chœur des Martyrs / à te proclamer pure Mère de Dieu.


Ode 8
«Daniel, étendant les mains, / dans la fosse ferma la gueule des lions; / les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, / ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, / tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, / toutes les œuvres du Seigneur. »

Tenant allumée la lampe de ton cœur / alimenté par les flots de tes pleurs, / vénérable Père, et ton sang de martyr, / tu es entré dans le palais immatériel / pour demeurer avec l'Epoux et lui chanter: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Vénérable Père, tu es en vérité / la parure des Ascètes et des Martyrs, / car tu fis tes preuves en l'un et l'autre combat / et remportas d'étonnants trophées, / te montrant vainqueur du seul ennemi et t'écriant: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Tu abreuvas les âmes de ton sang, / les éveillant au zèle divin; / par les glaives de tes blessures tu frappas d'effroi / les démons rangés en bataille et confirmas / ton nom de vainqueur, en t'écriant: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Brise le joug pesant de mes péchés, / Vierge pure dont l'enfantement / corrigea la faute d'Adam, / et sur moi répands la clarté, / pour que d'un cœur pur je puisse chanter: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.


Ode 9
«Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, / fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; / c'est lui qui réunit les natures séparées: / aussi, pleins d'allégresse et de joie, / Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Le donneur de couronnes t'a vu fleuri / de splendides blessures, saint Martyr, / et revêtu de pourpre par ton sang; / alors il t'a donné / la joie divine d'habiter avec lui.

Quelle splendeur en cet amour / que tu nourrissais pour le Seigneur, / quelle chaleur en ton zèle saint, / allumé au feu divin: / admirable passion t'unissant aux êtres du ciel!

Autour de toi, ce grand soleil / au plus haut de l'Église, une foule de martyrs, / comme astres baignés par la clarté divine, / répandent sur l'univers / la splendeur de leurs rayons.

Tu es monté vers les demeures immaculées, / disposant un double chœur de cent martyrs / autour de l'Arbitre des combats; / avec eux souviens-toi de nous qui célébrons / en ce jour ta mémoire sacrée.

Tu es vraiment la demeure de la Clarté / qui pour nous est née de toi; / sans cesse supplie-la d'illuminer / pure Vierge Mère, les fidèles célébrant / ta divine maternité.


Le reste de l'office, comme d'habitude, et le Congé.

24 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 14:55
par Monique
24 MARS

Avant-fête de l'Annonciation


VÊPRES

Lucernaire

On chante 10 stichères: ceux du Triode, de façon à en former 6, puis les suivants, en répétant le premier. Si l'on ne célèbre pas la Liturgie des Présanctifiés, on chante 6 stichères: 3 du Triode et 3 du Ménée.

t. 4
Le mystère le plus secret, / que les Anges mêmes ne connaissaient, / est confié à l'archange Gabriel; / et maintenant il s'avance vers toi, / colombe très-pure et de toute beauté / qui renouvelles le genre humain, / et il te crie, Toute-sainte: Réjouis-toi, / prépare-toi à recevoir en ton sein par ma parole la Parole de Dieu.

Un palais lumineux t'est préparé, Seigneur: / c'est le sein de la Vierge immaculée; / et tu descends pour y loger, dans ton amour pour nous, / afin de nous arracher à la servitude de la mort / et de restaurer notre antique beauté, / nous apportant par ta venue le salut et la paix.
L'archange Gabriel / descend vers toi visiblement / et te crie, ô Vierge immaculée: / Réjouis-toi, car tu rachètes l'antique malédiction, / réjouis-toi, relèvement des hommes déchus, / réjouis-toi, brebis choisie, seule agréable au Seigneur, / réjouis-toi, mystique trône du Soleil, / reçois l'Infini qui veut demeurer dans ton sein.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 2
En ce jour Gabriel annonce la bonne nouvelle à la Pleine de grâce: / Réjouis-toi, ô Vierge inépousée, / ne crains pas l'étrangeté de mon aspect, / car je suis un archange / et, tandis que le serpent jadis fut pour Eve une source de deuil, / c'est la joie que je t'annonce à présent; / tu resteras vierge pour mettre au monde le Seigneur.


Entrée. Prokimenon et lectures du Triode, puis le reste de la Liturgie des Présanctifiés.


Si l'on ne célèbre pas les Présanctifiés, après les Apostiches du Triode:

Gloire au Père ... Maintenant, t. 2
En ce jour est révélé le mystère éternel / et le Fils de Dieu devient Fils de l'homme afin de prendre en lui / ce qu'il y a de moins bon pour me donner ce qu'il a de meilleur; / jadis Adam fut trompé: / voulant devenir semblable à Dieu, il n'y parvint pas; / mais Dieu lui-même à présent devient homme pour qu'Adam devienne Dieu. / Que se réjouisse la création, / que la nature danse de joie, / puisque l'Archange, plein de respect, vient dire à la Vierge: Réjouis-toi! / changeant en allégresse le deuil / de nos premiers parents. / Toi qui par amour t'es incarné, / Seigneur notre Dieu, gloire à toi.


Finale des vêpres comme d'habitude en carême (tropaires et les 3 grandes métanies).
Le samedi et le dimanche, tropaire de l'Avant-fête.



MATINES

Alleluia et les triadiques du ton occurrent. Le samedi et le dimanche, Le Seigneur est Dieu, et le tropaire suivant.

Tropaire, t. 4
En ce jour d'avant-fête nous chantons / le début de l'universelle jubilation; / voici que s'avance, en effet, Gabriel / pour annoncer à la Vierge la bonne nouvelle en disant: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.

Après les cathismes habituels, canons de l'Avant-fête et du Triode. Le canon de l'Avant-fête est l'œuvre de Georges, ou de Théophane.

Ode 1, t. 4
«Lorsqu'il eut franchi à pied sec / l'abîme de la mer Rouge, / l'antique Israël mit en fuite / au désert la puissance d'Amalec / grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Terre entière, jubile de joie, / percevant la descente du Seigneur en toi; / dans la tendresse de son cœur, / il vient en effet depuis le ciel / s'incarner dans le sein de la Vierge.

Voici, ô Reine, que l'Archange divin / est envoyé vers toi pour t'annoncer / la venue du Roi de tous, notre Dieu, / et te dit: Réjouis- toi, / le premier Père est rappelé au Paradis!

Urne lumineuse et toute en or, / prépare-toi à contenir / la manne de la vie, qui doit venir / à la voix de l'Ange en toi / faire sa demeure de merveilleuse façon.

En tes entrailles, Vierge immaculée, / va demeurer le Seigneur / qui habite en permanence les cieux; / en revêtant la nature des mortels / il vient la rendre céleste, en effet.


Ode 3
«Ce n'est pas en la sagesse que nous nous glorifions / ni dans la puissance ou les trésors, / mais dans la Sagesse du Père hypostasiée, / car il n'est d'autre Saint que toi, Jésus Christ. »

Terre ayant tristement produit les épines des passions, / exulte et danse de joie: / voici que l'immortel Jardinier / vient te soustraire à la malédiction.

Divine toison, prépare-toi, / car sur toi, ô Vierge immaculée, / le Seigneur va descendre comme pluie / pour assécher le flot de nos péchés.

Prépare-toi, livre divin, / car le doigt du Père en toi / inscrira le Verbe incarné / pour effacer ma déraisonnable transgression.

Chandelier d'or, reçois le feu de la divinité / resplendissant grâce à toi / et donnant au monde la clarté / qui dissipera les ténèbres de nos maux.


Cathisme, t. 3
En ce jour exulte l'entière création, / car l'Ange dit: Réjouis-toi, / Vierge pure, tu es bénie, / Mère du Christ immaculée. / En ce jour disparaît l'arrogance du serpent / et se brise la maudite chaîne du premier père; c'est pourquoi / nous chantons, nous aussi: Pleine de grâce, réjouis-toi.


Ode 4
«Te voyant suspendu à la croix, / toi le Soleil de justice, / l'Église depuis sa place / en toute vérité s'écria: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Le mystère qui jadis / avant les siècles fut prédéterminé / commence à être révélé; / terre et cieux, jubilez d'un même chœur, / éclatez en chants de joie.

Palais sublime du grand Roi, / ouvre le seuil de ton ouie, / car le Christ, la vérité, / va venir et demeurer / au milieu de toi.

Le Rédempteur va corriger / la faute de la première aïeule en habitant / dans un sein virginal; / chantons-lui dès maintenant: / Gloire à ta puissance, Seigneur.

Habacuc d'avance te désigna / comme la montagne ombragée par les vertus, / depuis laquelle doit se manifester notre Dieu, / ô Vierge tout-immaculée, / seule parure des mortels.


Ode 5
«Seigneur, tu es venu / comme la lumière en ce monde, / lumière sainte qui retire de la sombre ignorance / ceux qui te chantent avec foi. »

Agnelle sans défaut; / l'Agneau de notre Dieu / s'apprête à descendre dans ton sein / pour effacer nos péchés.

Mystique rameau, dans peu de temps / puisse fleurir, ainsi qu'il est écrit, / la divine fleur se manifestant / pour nous sur la racine de Jessé!

Comme vigne fécondée / à la voix de l'Ange, prépare-toi, / ô Vierge, à faire pousser / le raisin mûr et sans défaut.

Sublime prophète Isaïe, / réjouis-toi, car selon ta prophétie / la Vierge en ses entrailles conçoit / l'Ange du Grand Conseil.


Ode 6
«Ton Église te crie à pleine voix: / Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; / dans ta compassion tu l'as purifiée / du sang offert aux démons / par le sang qui coule de ton côté. »

L'archange Gabriel / te dit, ô Vierge: Réjouis-toi, / car, sans qu'on puisse l'expliquer, / tu vas concevoir en ton sein la joie / qu'Eve par sa faute a perdue.

Vierge toute-pure, ne crains pas: / le feu de la divinité / ne va pas brûler ton sein / que préfigura jadis / le buisson ardant sans être consumé.

Réjouis-toi, montagne que Daniel / a vue d'avance en esprit, / car de toi le roc spirituel / se détachera pour briser / les stèles inanimées des démons.

En toi viendra le Roi de paix / afin de pacifier grâce à toi / ceux qui furent traités en ennemis, / divine Mère, et vaincus / par le perfide conseil du serpent.


Kondakion, t. 4
Par la venue du saint Esprit, / c'est le Fils consubstantiel au Père et partageant sa royauté / qu'à la voix de l'Ange tu conçus, / pure Génitrice de Dieu, / pour qu'Adam fût rappelé au Paradis.

Synaxaire
Le 24 Mars, Avant-fête de l'Annonciation de la très-sainte Mère de Dieu; et mémoire de notre vénérable Père Artémon, évêque de Séleucie de Pisidie.
Artème du terrestre fardeau se déleste
et du corps se défait, comme on laisse un étui,
afin de revêtir la tunique céleste.
Le vingt-quatre, en l'Eden Artème est introduit.
Ce même jour, mémoire du vénérable Zacharie, qui termina ses jours dans la paix.
De l'image du Père ayant pris le sentier,
du Fils te voici donc, Père, cohéritier.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«De la fournaise tu sauvas les enfants d'Abraham, / et tu fis périr les Chaldéens / par le feu qu'ils avaient eux-mêmes préparé; / Seigneur très-digne de nos chants, / Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Sois au comble de la joie, / arche spirituelle, car en toi / le véritable Législateur, par amour, / va faire son séjour / et renouveler grâce à toi l'humanité corrompue.

Le chœur des Prophètes divins, / percevant, ô Vierge, la venue pacifique / du Rédempteur en ton sein, / te chante: Réjouis-toi, universelle Rédemption, / qui seule procures aux hommes le salut.

Point de crainte à cette voix, / devant qui parle, point d'effroi: / c'est le serviteur de Dieu, qui vient te révéler / un mystère aux Anges mêmes caché, / Vierge inépousée, entre toutes bénie.

Tu vois l'entière création / asservie à l'ennemi / et l'Ami du bien, qui veut la prendre en pitié / grâce à toi, dans la tendresse de son cœur: / aux paroles de l'Ange ne refuse point ta foi.


Ode 8
«Daniel, étendant les mains, / dans la fosse ferma la gueule des lions; / les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, / ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, / tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, / toutes les œuvres du Seigneur. »

Nuée légère de la Clarté, / Vierge inépousée, prépare-toi; / voici que le Soleil sans déclin / d'en haut viendra briller sur toi, / pour s'y cacher un peu de temps, / puis se révéler au monde et mettre fin aux ténèbres du mal.

L'Archange t'adresse joyeusement / la parole, ô Vierge, t'annonçant / que l'Ange du Grand Conseil / doit s'incarner en toi par bonté; / aussi chantons: Bénissez, / toutes ses œuvres, le Seigneur.

Comme pure rose des vallées / et comme lis au doux parfum / t'ayant découverte, le Seigneur et Créateur / s'est épris de ta beauté / et de ton sein désire s'incarner / pour chasser les miasmes de l'erreur, en sa bonté.

Sans quitter la droite du Père, Vierge immaculée, / le Dieu suprême va faire sa demeure en toi, / afin que tu puisses tout près de lui / à sa droite, comme splendide Reine, te tenir / pour nous sauver, en étendant la main / vers tous ceux qui ont failli.


Ode 9
«Par sa faute et transgression / Eve instaure la malédiction; / mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, / pour le monde tu as fait fleurir / par le fruit de tes entrailles la bénédiction; / et tous ensemble nous te magnifions. »

Eve cueillit le fruit / produisant la funeste mort; / mais en toi, notre Dame, va pousser / le fruit qui procure l'immortalité, / le Christ, notre douceur; / le célébrant, nous te glorifions.

Inclinant les cieux, vers nous / descends donc, ô Verbe, puisque déjà / comme trône t'est préparé / le sein de la Vierge, où tu siégeras / en Roi de gloire, pour relever / de sa chute l'ouvrage de ta main.

Le Christ s'est épris de ta beauté, / Vierge toute-pure, et de ton sein / il fit sa demeure pour délivrer / des hideuses passions le genre humain / et lui rendre son antique splendeur; / nous prosternant devant lui, nous te glorifions.

Terre sans semailles, Vierge immaculée, / reçois comme froment portant du fruit, / par la parole, le Verbe des cieux / qui va pousser en toi pour nourrir / du pain de la connaissance l'univers; / nous prosternant devant lui, nous te glorifions.


Photagogikon du ton occurrent ou bien, le samedi et le dimanche, l'exapostilaire suivant.

Exapostilaire, t. 3
En cadeau d'avant-fête nous te présentons, / Vierge toute-pure, le trésor de ceux qui aiment la pauvreté: / nous t'offrons nos hymnes, nos prières et nos pleurs, / la tempérance, la pureté, le jeûne et l'humilité, / en te priant de nous aider, / notre Dame, et de veiller sur nous tous, / divine Mère, en la tendresse de ton cœur.


Après les Apostiches du Triode:

Gloire au Père … Maintenant, t. 4
La Mère de Dieu / entendit une langue inconnue / lorsque l'Archange prononça les paroles de bonne nouvelle; / aussi est-ce dans la foi qu'elle reçut la salutation / et te conçut, Dieu d'avant les siècles; / et nous aussi, nous te crions dans la joie; / ô Dieu qui sans changement t'es incarné, / donne la paix au monde et à nos âmes la grâce du salut.


Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le samedi de la troisième ou de la quatrième semaine de Carême.
Le vendredi soir à Vêpres, cathisme habituel. Au Lucernaire, on chante 10 stichères: celui du Triode, 2 fois, les 4 martyrika du ton occurrent (appendice du Triode) et 4 stichères de l'avant-fête. Gloire au Père de l'avant-fête, t. 2: En ce jour Gabriel ... Maintenant: Dogmatique du ton occurrent. Entrée. Lumière joyeuse. Prokimenon et lectures du jour. Que ma prière s'élève, et le reste de la Liturgie des Présanctifiés.
Si l'on ne célèbre pas les Présanctifiés, au Lucernaire: 6 stichères de l'avant- fête,. Gloire au Père: de l'avant-fête, Maintenant: Dogmatique du ton. Puis Lumière joyeuse, sans entrée. Prokimenon et lectures du jour. Daigne, Seigneur, et litanie de demandes. Apostiches: le stichère du Triode (celui du Lucernaire), 2 fois, et un martyrikon du même ton (voir appendice du Triode, au vendredi soir), avec les versets habituels des apostiches en semaine; Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Après le Cantique de Siméon et Notre Père, tropaire de l'avant-fête. Litanie triple et les 3 grandes métanies. Puis Trinité toute-sainte, Que le nom du Seigneur, Il est vraiment digne, et le Congé.
Grandes Complies sans métanies. Après le premier trisagion, tropaire de l'avant- fête. Après le 2e trisagion, tropaires habituels: Aie pitié de nous, Seigneur, etc. Après Il est vraiment digne, kondakion de l'avant-fête.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de l'avant-fête, 3 fois. Ca- thismes de l'Octoèque. On ne chante pas les Evloghitaria ni le cathisme des défunts. Canon de l'avant-fête. Après la 3e, la 6e et la 9e ode, respectivement: cathisme, kondakion et exapostilaire de l'avant-fête. Apostiches: les stichères de Laudes du ton occurrent (appendice du Triode) avec les versets habituels des apostiches en semaine; Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Aux Heures, tropaire et kondakion de l'avant-fête.

Si l'avant.fête de l'Annonciation tombe le troisième dimanche de Carême.
Le samedi soir à Vêpres: Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 3 stichères du dimanche, 4 de la Croix et 3 de l'avant-fête. Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: Dogmatique du ton. A la Litie, stichères de l'église, Gloire: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête (le doxastikon du Lucernaire). Apostiches de l'Octoèque, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête (doxastikon des Apostiches de Matines). Tropaire du dimanche, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête (s'il y a artoclasie, Réjouis-toi, 2 fois, et le tropaire de la Croix, 1 fois).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête; et le reste comme d'habitude. Canon du dimanche (4), de la Croix (6) et de l'avant-fête (4). Catavasies: Moïse jadis préfigura. Après la 3e ode, kondakion de l'avant-fête et cathismes de la Croix, Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la Croix. Après la 9e ode, exapostilaire du dimanche, Gloire: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête. A Laudes: Triode.
Aux Heures, tropaire du dimanche, Gloire: de la Croix et de l'avant-fête, en alternant. Après Notre Père, kondakion de la Croix et de l'avant-fête, en alternant.

Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le lundi de la quatrième, cinquième ou sixième semaine de Carême.
Le dimanche soir, on chante au Lucernaire 10 stichères: 4 de l'Octoèque, 3 du Triode et 3 de l'avant-fête; Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Entrée. Grand prokimenon. Daigne, Seigneur. Litanie de demandes. Apostiches du Triode, avec les versets habituels; Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Après le cantique de Siméon et le Trisagion, tropaire Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu et les autres, avec métanies. Kyrie eleison, 40 fois. Roi céleste, affermis. Les 3 grandes métanies et le Congé.
A Matines, on chante Alleluia et les Triadiques du ton, puis les cathismes habituels. Le reste comme il est indiqué au 24 Mars.
Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le quatrième mercredi ou vendredi de Carême.
Le mardi ou le jeudi soir à Vêpres, cathisme habituel. Au Lucernaire, 3 stichères du 'Triode et 3 de l'avant-fête; Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête. Prokimenon et lectures du jour. Apostiches du Triode, Gloire: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête.
A Matines, canon du Triode (6) et de l'avant-fête (4); mais là où intervient le triode, on chante le canon de la Croix (4), de l'avant-fête (2) et le triode (8). Après la 3e ode, kondakion de l'avant-fête et cathisme du jour, Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la Croix. Apostiches du Triode, Gloire: de la Croix, Maintenant: de l'avant-fête. A Prime on vénère la Croix, comme d'habitude.
Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le jeudi de la quatrième semaine de Carême.
Le mercredi soir, on chante au Lucernaire 10 stichères: 6 du Triode et 4 de l'avant-fête; Gloire au Père de la Croix, t. 8: En ce jour l'inaccessible Seigneur ... Maintenant: de l'avant-fête. Entrée, et la suite des Présanctifiés.
A Matines, on célèbre l'office comme il est indiqué au 24 Mars.

Si l'Annonciation tombe le mercredi de la cinquième semaine de Carême.
Puisque, dans ce cas, l'office du Grand Canon est porté du jeudi au mardi précédent, on chante l'office de l'avant-fête (stichères et canon) le lundi, et l'office du Saint du jour (23 Mars) se chante à Complies.
Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le jeudi de la cinquième semaine.
On chante l'office de l'avant-fête (stichères et canon) le mercredi précédent, à cause du Grand Canon. Et l'office du Ménée pour le 23 Mars se chante à Complies.

Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le quatrième ou cinquième dimanche de Carême.
Le samedi soir, on chante au Lucernaire les 6 premiers stichères de l'Octoèque dominical et 4 stichères de l'avant-fête. Gloire au Père: de l'avant-fête, Maintenant: Dogmatique du ton. Le reste comme d'habitude. A Matines, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Et le reste de l'office dominical. Canon de la Résurrection (4), de la Mère de Dieu (2), du Triode (4) et de l'avant-fête (4). Catavasies: Ma bouche s'ouvrira. Après la 3e ode, kondakion de l'avant-fête et cathisme du Triode, Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du dimanche. Après la 9e ode, exapostilaire du dimanche, Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Pour le reste, Octoèque et Triode, comme d'habitude. Les offices des saints Jean Climaque et Marie l'Egyptienne ne sont pas chantés, à moins que l'ecclésiarque n'en décide autrement.

Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le samedi de l'Acathiste.
Le vendredi soir, on chante au Lucernaire 10 stichères: ceux du Triode: Ayant quitté Jérusalem, 2 fois, et Tes Martyrs, Seigneur; les 3 stichères de l'Acathiste, en répétant le premier; et 3 stichères de l'avant-fête. Gloire au Père: de l'avant-fête, Maintenant: de l'Acathiste. Entrée. Prokimenon et lectures du jour. Que ma prière s'élève, et la suite des Présanctifiés.
A Complies, on chante le tétraode des matines du samedi. A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de l'Acathiste, 2 fois, Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Cathismes habituels. Kondakia et iki de l'Acathiste, à leur place. Canon de l'avant-fête (6) et de l'Acathiste (8). Catavasies: Ma bouche s'ouvrira. Après la 3e et la 6e ode, kondakia et iki de l'Acathiste, comme d'habitude. Après la 9e ode, exapostilaire de l'Acathiste, Gloire ... Maintenant: de l'avant-fête. Laudes de l'Acathiste. Grande Doxologie et Congé.

Si l'avant-fête de l'Annonciation tombe le samedi de Lazare.
Le jeudi précédent, on célèbre l'office de l'avant-fête comme au 24 Mars.

Si l'Annonciation tombe un dimanche ou un lundi:
Le samedi ou le dimanche, on célèbre les Petites Vêpres un peu plus tôt que d'habitude, à cause de l'agrypnie qui doit suivre.


PETITES VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Ayant pris sa créature en pitié / et se laissant fléchir en ses propres entrailles, / le Créateur va demeurer dans le sein / de la virginale Servante de Dieu / vers laquelle s'empresse le grand Archange, lui déclarant: / Réjouis-toi, comblée de grâce par Dieu, / le Seigneur est avec toi, / ne crains pas l'Archistratège de notre Roi, / car tu as trouvé la grâce qu'avait perdue / Eve, ta prime aïeule, jadis: / tu vas concevoir et enfanter le Fils consubstantiel au Père. (2 fois)

Etrange est ta parole ainsi que ton aspect, / étrange la nouvelle que m'annonce ton discours, / dit à l'Ange Marie, ne cherche pas à me tromper: / je suis vierge et le mariage m'est inconnu, / et tu me dis que je concevrai / celui que nul esprit n'est capable de concevoir; / comment pourrais-je contenir en mon sein / celui que les cieux immenses ne contiendraient? / − Ô Vierge, que la tente d'Abraham te serve d'enseignement, / puisqu'en accueillant jadis la Trinité / elle préfigura ton sein porteur de Dieu.

Atteignant la cité de Nazareth, / Cité vivante du Christ notre Roi, / Gabriel te salue en disant: / Réjouis-toi, Vierge bénie et comblée de grâce, / tu porteras dans ton sein le Dieu incarné / qui par toi, dans sa miséricorde, veut rappeler / le genre humain vers son ancienne condition; / et béni soit le fruit divin / de tes entrailles, le Fils immortel / qui accorde au monde par toi / le pardon et la grâce du salut.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 1
Le sixième mois, / le chef des armées célestes / fut envoyé vers toi, Vierge pure, / pour te faire connaître la parole du salut / et te dire également: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi; / tu enfanteras le Fils engendré par le Père avant les siècles: / c'est lui qui de ses fautes sauvera son peuple.


Apostiches, t. 8
Le chef des puissances d'en-haut, / Gabriel, prenant son vol, est descendu / saluer la Vierge, lui disant: Réjouis-toi, / char très-pur de la divinité suprême, / depuis les siècles, c'est toi / que Dieu a chérie et choisie pour séjour; / en serviteur de ton Maître me voici présent pour t'annoncer: / demeurant vierge, tu enfanteras le Seigneur.

Annoncez, jour après jour,
le salut de notre Dieu.


Quel est ce feu dont brûle ton aspect? / dit à Gabriel la Vierge avec effroi, / quel est ton mandat, quelle puissance ont tes discours? / Tu m'annonces l'enfantement, / bien que je sois inépousée; / misérable, ne me séduis point par tes dires trompeurs, / comme Eve le fut jadis par le perfide serpent.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur par toute la terre.


L'Esprit saint, le souffle divin, / pure Souveraine, viendra sur toi / et de son ombre te couvrira la puissance du Très-Haut; / tu mettras au monde un enfant / qui gardera sans faille / ta virginité, sans qu'elle soit ébranlée; / sans généalogie est ce Fils / qui, se montrant, sauvera, / selon son bon plaisir, le peuple qui est sien.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 4
Le sixième mois, / l'Archange fut envoyé vers la pure Vierge; / lui ayant dit: Réjouis-toi, il lui annonça que d'elle viendrait le Rédempteur. / Ayant accueilli cette salutation dans la foi, / Dieu d'avant les siècles, elle te conçut, / toi qui as daigné t'incarner / ineffablement pour le salut de nos âmes.

Tropaire: voir à la fin des Grandes Vêpres.

25 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 15:12
par Monique
25 MARS

Annonciation de notre très-sainte Dame
la Mère de Dieu et toujours-vierge Marie.



GRANDES VÊPRES

En carême, on commence les Vêpres sans lecture du Psautier et sans métanies.

Lucernaire

On chante 10 stichères: 5 du Triode (sans martyrikon) et 5 de la fête, en répétant les deux premiers. Pour les cas particuliers, voir les rubriques à la fin de l'office.

t. 6
Te découvrant l'éternel dessein, / ô Vierge, Gabriel se tint devant toi / et te salua en disant: / Terre sans semailles, réjouis-toi, / buisson qui brûles sans être consumé, / abîme insondable au regard; / réjouis-toi, viaduc menant de terre jusqu'au ciel, / échelle que Jacob a contemplée, / vase divin contenant la manne des cieux; / réjouis-toi qui nous libères de la malédiction, / réjouis-toi, espérance d'Adam et son relèvement; / le Seigneur est avec toi. (2 fois)

La Vierge pure dit à l'archange de Dieu: / Tu m'apparais sous les traits d'un mortel / et tes paroles dépassent l'humaine raison! / Tu dis que le Seigneur est avec nous / et qu'il habitera dans mon sein, / mais comment deviendrai-je, dis-le-moi, / le séjour de l'Infini, / le temple saint du Seigneur / qui siège sur le trône des Chérubins? / Comment cela se fera-t-il, / puisque le mariage m'est inconnu, / comment donc enfanterai-je un enfant? (2 fois)

L'Archange lui répondit: / Lorsque Dieu le veut ainsi, / les lois de la nature sont renversées, / il opère des prodiges surhumains; / crois-moi, je dis la vérité, / Vierge toute sainte et immaculée. / Alors la Vierge s'écria: / Qu'il me soit fait selon ta parole à présent, / j'enfanterai le Dieu transcendant, / de ma chair s'incarnera le seul. Tout-puissant / pour ramener les hommes à leur ancienne dignité / par la fusion de sa divinité et de notre humanité.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 6
Du ciel fut envoyé l'archange Gabriel / pour annoncer à la Vierge sa conception; / en route vers Nazareth, il méditait sur l'étonnante merveille: / Comment! le Très-Haut, l'Infini, va naître d'une Vierge! / Celui qui pour trône a le ciel, et la terre pour escabeau, / va trouver place dans le sein d'une femme! / Celui que les Chérubins aux six ailes et les Séraphins aux yeux innombrables n'osent regarder / accepte de prendre chair en elle par sa seule parole! / Voici qu'est présent le Verbe de Dieu. / Pourquoi hésiter au lieu de dire à la Vierge: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, / réjouis-toi, Vierge pure, Epouse inépousée, / réjouis-toi, ô Mère de la Vie, / car le fruit de ton sein est béni.


Entrée. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour.
Lectures du Triode, puis les 3 lectures de la fête.

1
Lecture de la Genèse
(28, 10-17)
Jacob quitta le Puits du Serment et partit pour Haran. Il s'avança jusqu'en un lieu où il passa la nuit, car le soleil s'était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et dormit en ce lieu. Il eut un songe: voici qu'une échelle était fixée en terre et son sommet arrivait jusqu'au ciel, et les Anges de Dieu y montaient et descendaient. Sur elle s'appuya le Seigneur, qui lui dit: Je suis le Dieu d'Abraham ton père et le Dieu d'Isaac; ne crains pas! La terre sur laquelle tu es couché, je te la donne ainsi qu'à ta postérité. Ta descendance sera comme les grains de poussière dans le sol, elle s'étendra sur l'occident et l'orient, le nord et le midi, et toutes les nations de la terre seront bénies à cause de toi et de ta postérité. Voici que je suis avec toi pour te garder partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays; car je ne t'abandonnerai pas que je n'aie accompli ce que je t'ai promis! Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit: Vraiment, le Seigneur est en ce lieu, et je ne le savais pas! Saisi de crainte, il ajouta: Que ce lieu est redoutable! C'est bien ici la maison de Dieu, c'est ici la porte du ciel!

2
Lecture de la prophétie d'Ezéchiel
(43,27 - 44,4)
Ainsi parle le Seigneur: Le huitième jour et dorénavant, les prêtres offriront sur l'autel vos holocaustes et vos sacrifices de paix; et je vous serai favorable, dit le Seigneur. Puis il me ramena du côté de la porte extérieure du sanctuaire qui regardait vers l'orient: elle était fermée. Le Seigneur me dit: Fils d'homme, cette porte restera fermée, on ne l'ouvrira pas, et personne n'y passera; car le Seigneur Dieu d'Israël entrera par cette porte, et elle sera fermée. C'est là que le Prince s'assoira pour prendre son repas en présence du Seigneur. Il entrera par le vestibule du porche et sortira par le même chemin. Il me conduisit ensuite par le porche septentrional, devant le temple; je regardai, et voici qu'était rempli de sa gloire le temple du Seigneur.

3
Lecture des Proverbes
(9, 1-11)
La Sagesse a bâti sa maison, elle l'a établie sur sept colonnes, elle a immolé ses victimes, elle a mêlé son vin et préparé sa table. Elle a envoyé ses serviteurs crier sur les hauteurs de la cité: «Que le simple passe par ici!» Aux insensés elle dit: « Venez manger de mon pain et boire du vin que j'ai mélangé. Quittez la sottise et vous vivrez, marchez droit dans la voie de l'intelligence!» Qui reprend le moqueur s'en fait un ennemi, qui censure un méchant s'attire des affronts. Ne reprends pas les méchants, de peur qu'ils ne te haïssent; reprends le sage, et il t'en aimera. Donne au sage l'occasion, il deviendra plus sage; instruis le juste, il augmentera son savoir. Principe de sagesse, la crainte du Seigneur; et la science des saints, voilà l'intelligence; à bonne conscience la connaissance de la Loi: de cette façon tu vivras longtemps, et des années de vie te seront ajoutées.
Si l'on doit faire 5 lectures de la fête:

4
Lecture de l'Exode
(3, 1-8)
Moïse parvint à l'Horeb, la montagne de Dieu. Et l'Ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu jaillissant d'un buisson. Moïse vit que le buisson flambait sans être consumé. Il se dit alors: Je vais m'approcher pour observer cet étrange spectacle et voir pourquoi le buisson ne se consume pas. Mais, lorsque le Seigneur le vit s'approcher pour regarder, il l'appela du milieu du buisson, disant: Moïse, Moïse! Celui-ci répondit: Qu'y a-t-il, Seigneur? Alors il dit: N'approche pas d'ici; ôte les sandales de tes pieds, car le lieu que tu foules est une terre sainte! Il lui dit encore: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse alors se cacha le visage, dans la crainte que son regard ne se fixât sur Dieu. Le Seigneur dit à Moïse: J'ai bien vu la misère de mon peuple qui réside en Egypte, j'ai entendu les cris que lui arrachent ses oppresseurs. Oui, je connais son affliction, et je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et le faire monter de ce pays vers une contrée fertile et spacieuse, vers une terre qui ruisselle de lait et de miel.

5
Lecture des Proverbes
(8,22-30)
Le Seigneur m'a créée au début de ses voies, en vue de ses œuvres. Avant les siècles il m'a fondée, au commencement, avant de former la terre et les abîmes et de faire jaillir les sources des eaux. Avant que les montagnes fussent affermies, avant toute colline, je suis née. Alors le Seigneur fit la terre et les champs, et les confins du monde sous le ciel. Lorsqu'il disposait les cieux, j'étais là, lorsqu'il établissait son trône sur les vents, lorsqu'il affermissait les nuées d'en-haut, lorsqu'il fixait les sources sous le ciel. Lorsqu'il imposa des limites à la mer, pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, lorsqu'il fortifia les assises de la terre, j'étais à l'œuvre auprès de lui. Et je faisais ses délices jour après jour, dans l'allégresse de sa présence en tout temps.


Que ma prière s'élève, les 3 grandes métanies et la suite de la Liturgie des Présanctifiés.

Si l'on ne célèbre pas les Présanctifiés, Daigne, Seigneur, et litanie de demandes. Apostiches du Triode, Gloire ... Maintenant: de la fête.

Tropaire de la fête. Litanie triple, les 3 grandes métanies, et le Congé.

Les stichères de la Litie et les Apostiches de la fête sont chantés à la vigile nocturne, entre les Grandes Complies et les Matines.

Litie, t. 1
Le sixième mois, / le chef des célestes armées / fut envoyé vers toi, Vierge pure, / pour te faire connaître la parole du salut / et te dire également: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi; / tu enfanteras le Fils engendré par le Père avant les siècles: / c'est lui qui de ses fautes sauvera son peuple.

Le sixième mois, / du ciel fut envoyé l'archange Gabriel / dans une ville de Galilée, Nazareth, / porter à la Vierge la bonne nouvelle de la joie; / et d'elle s'approchant, / il s'écria, lui disant: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, / réjouis-toi, porteuse de la nature infinie, / car ton sein renferme celui / que les cieux mêmes ne sauraient contenir, / réjouis-toi, Vierge bénie / par qui Adam est rappelé au Paradis, / Eve, délivrée de ses liens, / le monde, comblé de joie / et transporté d'allégresse, le genre humain.

Du ciel fut envoyé par Dieu / dans une ville de Galilée, Nazareth, / vers la Vierge sans tache l'archange Gabriel / lui annoncer joyeusement la merveilleuse conception. / Vers la vivante Cité, / vers la Porte spirituelle est envoyé / le serviteur incorporel lui révéler / la venue du Maître et sa descente parmi nous. / Un soldat céleste / vers le palais vivant de la gloire est envoyé / préparer pour le Créateur une demeure à tout jamais / et s'approchant d'elle, il s'écria, lui disant: / Réjouis-toi, trône de feu / surpassant en gloire le char du Seigneur, / réjouis-toi, siège céleste de notre Roi, / réjouis-toi, précieuse coupe, montagne non taillée; / en toi est venue demeurer / corporellement la plénitude de la divinité / par la bienveillance du Père éternel / et l'assistance du saint Esprit. / Réjouis-toi, Pleine de grâce, / le Seigneur est avec toi.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 2
En ce jour Gabriel annonce la bonne nouvelle à la Pleine de grâce: / Réjouis-toi, ô Vierge inépousée, / ne crains pas l'étrangeté de mon aspect, / car je suis un archange / et, tandis que le serpent jadis fut pour Eve une source de deuil, / c'est la joie que je t'annonce à présent; / tu resteras vierge pour mettre au monde le Seigneur.


Apostiches, t. 4
Le sixième mois, / l'Archange fut envoyé vers la pure Vierge; / lui ayant dit: Réjouis-toi, il lui annonça que d'elle viendrait le Rédempteur. / Ayant accueilli cette salutation dans la foi, / Dieu d'avant les siècles, elle te conçut, / toi qui as daigné t'incarner / ineffablement pour le salut de nos âmes.

Annoncez, jour après jour,
le salut de notre Dieu.


La Mère de Dieu / entendit une langue inconnue / lorsque l'Archange prononça les paroles de bonne nouvelle; / aussi est-ce dans la foi qu'elle reçut la salutation / et te conçut, Dieu d'avant les siècles; / et nous aussi, nous te crions dans la joie: / ô Dieu qui sans changement t'es incarné, / donne la paix au monde et à nos âmes la grâce du salut.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur par toute la terre.


Celui qui vient nous rappeler / se révèle à nous maintenant: / aux hommes Dieu s'unit, sans qu'on puisse l'expliquer. / A la voix de l'Archange l'erreur est dissipée / et la Vierge reçoit la joie; / le ciel descend sur terre et le monde est libéré / de l'antique malédiction. / Se réjouisse la création, / qu'elle chante au Seigneur à pleine voix: / Notre Créateur et notre Rédempteur, gloire à toi.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 4
En ce jour, c'est l'heureuse annonce de la joie, / c'est la fête de la Vierge; / le monde d'ici-bas s'accorde aux choses d'en-haut; / Adam est renouvelé, Eve délivrée de sa première affliction / et le tabernacle de notre condition humaine devient le temple de notre Dieu / par divinisation de la nature assumée. / Mystère que la façon dont s'abaisse le Seigneur, / merveille que le mode inouï de sa conception! / Et du miracle un Ange se fait le serviteur; / le sein d'une Vierge reçoit le Fils / par l'envoi de l'Esprit divin / et d'en haut le Père exprime sa bienveillance; / l'union s'accomplit en la commune volonté; / en lui et par lui nous voilà sauvés; / unissons donc nos voix à celle de Gabriel / et crions à la Vierge: Réjouis-toi, / Pleine de grâce de qui nous vient le salut, le Christ notre Dieu, / car il a pris notre nature pour l'élever jusqu'à lui. / Intercède auprès de lui pour qu'il sauve nos âmes.


Cantique de Siméon. Trisagion et Prière du Seigneur.

Tropaire, t. 4
Aujourd'hui, c'est l'aurore de notre salut, / où se manifeste le mystère éternel: / le Fils de Dieu devient fils de la Vierge / et Gabriel annonce cette grâce. / Avec l'Ange disons donc à la Mère de Dieu: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. (3 fois)


Bénédiction des pains. Que le nom du Seigneur ..., 3 fois. Et l'on commence l'office de Matines.

MATINES

Le Seigneur est Dieu ... Tropaire de la fête, 3 fois.
Cathisme 1: du Triode.

Cathisme II, t. 1
L'archistratège des armées immatérielles, / arrivé dans la ville de Nazareth, / t'annonce, Immaculée, le Roi des siècles, le Seigneur, / te disant: Réjouis-toi, Vierge bénie, ô Marie, / merveille insaisissable que l'on ne peut expliquer, / toi par qui les mortels sont rappelés au Paradis.

Cathisme III, t. 3
En ce jour exulte l'entière création, / car l'Ange dit: Réjouis-toi, / Vierge pure, tu es bénie, / Mère du Christ immaculée. / En ce jour disparaît l'arrogance du serpent / et se brise la maudite chaîne du premier père; c'est pourquoi / nous chantons, nous aussi: Pleine de grâce, réjouis-toi.


Après le Polyéléos:

Mégalynaire
De l'Archange nous empruntons la voix pour te chanter: / Vierge pure et pleine de grâce, / réjouis-toi, le Seigneur est avec toi.

Versets 1: Ô Dieu, donne au roi ton jugement, au fils du roi ta justice. 2: Annoncez, jour après jour, le salut de notre Dieu. 3: C'est le fruit de tes entrailles que je mettrai sur le trône fait pour toi. 4: Il descendra comme la pluie sur la toison, comme l'ondée qui arrose la terre. 5: Il inclina les cieux et descendit, une sombre nuée sous ses pieds. 6: Le Seigneur a fait choix de Sion, il en a fait le lieu de son séjour. 7: Un fleuve réjouît la cité de Dieu, le Très-Haut sanctifie le lieu de son séjour. 8: Béni soit à jamais son nom de gloire, dans les siècles des siècles!


Cathisme, t. 4
Venu du ciel, Gabriel dit à la Vierge sainte: Réjouis-toi, / car dans ton sein tu concevras / le Dieu d'avant les siècles, celui qui assembla / par sa parole les confins de l'univers. / Marie, alors, lui répondit: / Comment aurai-je un Fils, moi qui suis inépousée? / A-t-on vu jamais qu'un enfant / sans semence fût engendré? / Mais, s'expliquant, l'Ange dit à la Vierge Mère de Dieu: / L'Esprit saint viendra sur toi / et de son ombre te couvrira la puissance du Très-Haut.

Gloire au Père ... Maintenant ...
Gabriel fut envoyé vers la Vierge immaculée / et lui révéla l'ineffable joie: / Sans semence tu concevras, et sans connaître la corruption, / car le Dieu d'avant les siècles, tu l'auras comme Fils; / il sauvera le peuple de ses péchés; / tel est le témoignage de qui m'envoie te déclarer: / Vierge bénie, réjouis-toi, / qui enfantes de façon virginale / et demeures vierge même après l'enfantement.


Anavathmi, la 1e antienne du ton 4: Dès ma jeunesse ...

Prokimenon, t. 4: Annoncez, jour après jour, le salut de notre Dieu. Verset: Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur par toute la terre.
Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur.
Évangile et Psaume 50. Gloire au Père ... Par les prières de la Mère de Dieu ... Maintenant ... Par les prières de la Mère de Dieu ... Aie pitié de moi, ô Dieu ...

t. 2
En ce jour Gabriel annonce la bonne nouvelle à la Pleine de grâce: / Réjouis-toi, ô Vierge inépousée, / ne crains pas l'étrangeté de mon aspect, / car je suis un archange / et, tandis que le serpent jadis fut pour Eve une source de deuil, / c'est la joie que je t'annonce à présent: / tu resteras vierge pour mettre au monde le Seigneur.



Canon de la fête et Triode. Le canon de la fête, jusqu'à la 7e ode, est l'œuvre de Théophane, avec acrostiche alphabétique. Les odes 8 et 9 sont du moine Jean: acrostiche selon l'ordre alphabétique normal à la 8e ode, renversé à la 9e ode.

Ode 1, t. 4
«Ma bouche s'ouvrira / et s'emplira de l'Esprit saint: / j'adresse mon poème à la Mère du Roi; / et l'on me verra, en cette fête solennelle, / chanter avec allégresse sa Conception. »

Que te chante, notre Dame, ton ancêtre David, / faisant vibrer la lyre de l'Esprit: / Ecoute, ma fille, l'allègre voix / de 1'Ange t'annonçant / la joie inexprimable.

L'Ange
Toute-pure, je te crie joyeusement: / incline ton oreille, écoute-moi, / je t'annonce la conception virginale de Dieu; / car tu as trouvé devant le Seigneur / la grâce que nulle autre n'a trouvée.

La Mère de Dieu
De tes paroles, Messager, / puissé-je comprendre la signification! / Comment ce que tu dis se fera-t-il? / Explique-moi comment je concevrai dans la virginité / et deviendrai la Mère de mon Créateur.

L'Ange
Tu sembles supputer quelque ruse en mon discours / et devant ta prudence je me réjouis; courage, Souveraine, car si Dieu le veut, / sans peine s'accomplit / ce qui dépasse l'entendement.

Catavasie: l'hirmos (et ainsi à la fin de chaque ode).


Ode 3
«Garde sous ta protection, / ô Mère de Dieu et Source intarissable de la Vie, / tous les chantres qui t'honorent de leurs hymnes: / en ta vénérable Conception / accorde-leur la couronne des vainqueurs. »

La Mère de Dieu
Il n'y a plus de chef en Juda, / le temps est donc venu / où doit paraître le Christ, l'espérance des nations; / mais explique-moi comment / je l'enfanterai, dans ma virginité.

L'Ange
Vierge, tu veux savoir de moi / le mode de ta conception, / mais il est impossible de l'expliquer: / dans sa puissance créatrice, l'Esprit saint, / te couvrant de son ombre, en sera l'ouvrier.

La Mère de Dieu
Ma première aïeule, pour avoir suivi / le conseil du serpent, / fut exclue des délices divines; / c'est pourquoi je crains ton étrange salutation, / prenant bien garde de faillir.

L'Ange
Moi qui me tiens auprès de Dieu, / je suis envoyé pour te révéler sa volonté; / pourquoi me craindre ou te garder de moi? / Vierge toute-pure, c'est moi plutôt / qui te crains et te révère saintement.


Cathisme, t. 8
Sur terre est descendu maintenant le Verbe de Dieu; / l'Ange s'est présenté devant la Vierge, lui disant: / Toute-bénie, réjouis-toi, / qui seule as conservé le sceau de la virginité / en accueillant dans ton sein le Verbe d'avant les siècles, le Seigneur, / afin que de l'erreur il sauve en Dieu le genre humain.

t. 4
Gabriel fut envoyé vers la Vierge immaculée / et lui révéla la joie ineffable: / Sans semence tu concevras, et sans connaître la corruption, / car le Dieu d'avant les siècles, tu l'auras comme Fils; / il sauvera le peuple de ses péchés; / tel est le témoignage de qui m'envoie te déclarer: / Vierge bénie, réjouis-toi, / qui enfantes de façon virginale / et demeures vierge même après l'enfantement.


Ode 4
«Celui qui siège glorieusement / sur le trône de la divinité / est venu sur la nuée légère: / c'est Jésus, notre divin Sauveur; / et de sa main toute pure / il a sauvé ceux qui lui chantent: / Ô Christ notre Dieu, gloire à ta puissance. »

La Mère de Dieu
Du Prophète qui jadis / a prédit l'Emmanuel / j'ai appris que devrait enfanter / une Vierge sacrée; / mais je désire savoir / comment la nature des mortels / pourra se mêler à la divinité.

L'Ange
Le buisson ayant reçu le feu / sans être consumé / nous a déjà révélé / le mystère ineffable te concernant, / Pleine de grâce, Inépousée, / car après l'enfantement / tu resteras toujours vierge.

La Mère de Dieu
Héraut de vérité / resplendissant de l'éclat divin / du Seigneur tout-puissant, / Gabriel, dis-moi sincèrement / comment j'enfanterai, / sans dommage pour ma virginité, / dans la chair le Verbe incorporel.

L'Ange
Avec crainte je me tiens, / ô Vierge, devant toi / comme devant la Reine un serviteur; / je crains donc de te le faire saisir: / comme pluie sur la toison, / le Verbe du Père sur toi / descendra, comme bon lui a semblé.


Ode 5
«L'univers est transporté / par ta gloire divine, ô Vierge inépousée, / car tu as porté dans ton sein / le Dieu transcendant, / et tu mis au monde un Fils intemporel / qui accorde le salut / à ceux qui chantent ta louange. »

La Mère de Dieu
Je suis incapable de saisir / tes paroles exactement; / bien souvent se sont produits / par divine puissance des prodiges merveilleux, / les signes et les figures de la Loi, / mais sans connaître d'homme jamais / une vierge n'enfanta.

L'Ange
Tu es surprise, Tout-immaculée, / mais ton miracle est surprenant: / seule, en effet, tu recevras / dans ton sein le Roi de l'univers / qui doit y prendre chair; / c'est toi que préfigurent les prophéties, / leurs énigmes et les symboles de la Loi.

La Mère de Dieu
Celui que nul ne peut cerner / et qui est invisible à tous, / comment pourrait-il habiter / le sein d'une vierge, que lui-même a créé, / et comment vais-je, de plus, / concevoir ce Dieu, / le Verbe coéternel au Père et à l'Esprit?

L'Ange
Celui qui a promis / à ton ancêtre David / de placer le fruit de sa lignée / sur le trône de sa royauté, / toi seule, t'a choisie, / beauté de Jacob, / pour que son Verbe y séjournât.


Ode 6
«Le prophète Jonas / priant dans le ventre du poisson / préfigura les trois jours au tombeau en criant: / A la fosse rachète ma vie, / Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »

La Mère de Dieu
De tes paroles, Gabriel, / ayant perçu le son joyeux, / d'allégresse divine je suis comblée, / car tu révèles, tu annonces la joie, / une joie qui n'aura pas de fin.

L'Ange
La joie divine t'est donnée, / à toi l'entière création / chante: Divine Epouse, réjouis-toi, / car seule tu fus d'avance choisie / comme pure Mère du Fils de Dieu.

La Mère de Dieu
Que soit donc abolie par moi / la condamnation de la mère des vivants, / que grâce à moi sa faute aujourd'hui / soit remise et que par moi / l'antique dette soit acquittée pleinement!

L'Ange
A ton ancêtre Abraham / Dieu promit de bénir / en sa descendance les nations; / Vierge pure, grâce à toi / la promesse est accomplie en ce jour.


Kondakion, t. 8
Que retentissent nos accents de victoire en ton honneur, invincible Reine, / toi qui nous sauves des périls du combat, Mère de Dieu, Vierge souveraine! / Vers toi montent nos louanges, nos chants d'action de grâce. / De ton bras puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts, / sauve-nous de tout danger, hâte-toi de secourir / les fidèles qui te chantent: / Réjouis-toi, Epouse inépousée.

Ikos
Du ciel fut envoyé un archange éminent / pour dire à la Mère de Dieu: Réjouis-toi; / et, te voyant, Seigneur, prendre corps à sa voix, / il clame sa surprise et son ravissement:

Réjouis-toi, qui fais briller notre salut, / réjouis-toi, par qui le mal a disparu, / réjouis-toi, car tu relèves Adam déchu, / réjouis-toi, car Eve aussi ne pleure plus.

Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées humaines, / réjouis- toi, océan insondable même aux Anges soustrait, / réjouis-toi, car du Roi tu deviens le trône et le palais, / réjouis-toi, puisque ton Créateur se fait porter par toi.

Réjouis-toi, étoile annonciatrice du Soleil levant, / réjouis-toi, sein fertile où Dieu va s'incarnant, / réjouis-toi, par qui la créature se va recréant, / réjouis-toi, par qui le Créateur devient petit enfant.

Réjouis-toi, Epouse inépousée.


Synaxaire
Le 25 Mars, Annonciation de notre très-sainte Dame, la Mère de Dieu et toujours-vierge Marie.
L'Ange annonce à la Vierge qu'elle aura pour fils
l'Ange du Grand Conseil, le propre Fils du Père.
Le vingt-cinq, Gabriel, ô Pure comme lis,
t'annonce la merveille que l'Esprit opère.
A lui gloire et puissance dans les siècles. Amen.



Ode 7
«Ils n'adorèrent pas la créature au lieu du Créateur, / les fidèles du Dieu très-haut, / mais affrontèrent généreusement / le feu qui les menaçait; / et ils chantaient dans la fournaise: / Seigneur digne de louange, / Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

La Mère de Dieu
Tu me révèles qu'en son grand amour / la Clarté immatérielle / va s'unir à la matière d'un corps: / joyeuse nouvelle, divine prédication; / et c'est pourquoi tu me dis, / à haute voix, maintenant: / Béni est le fruit de ton sein.

L'Ange
Souveraine, réjouis-toi, / Vierge tout-immaculée, / réjouis-toi, porteuse de Dieu, / chandelier de la Clarté, / rédemption d'Eve, retour d'Adam au Paradis, / montagne sainte, éminente sanctification, / chambre nuptiale de l'immortalité.

La Mère de Dieu
Par la venue du saint Esprit / mon âme est purifiée / et mon corps est sanctifié, / mon être devient le temple de Dieu, / le tabernacle divinement paré, / le sanctuaire vivant / et la pure Mère de la Vie.

L'Ange
Comme chambre nuptiale construite par Dieu / et comme lampe resplendissante je te vois; / à présent, comme arche d'or, / Vierge tout-immaculée, / reçois l'auteur même de la Loi / daignant sauver de la corruption / la nature humaine grâce à toi.


Ode 8
«Ecoute, ma fille, Vierge immaculée, / et que te dise Gabriel l'éternel dessein formé par le Très-Haut: / prépare-toi à recevoir ton Dieu; / car celui que nul espace ne contient / grâce à toi rencontre les mortels; / et dans l'allégresse je m'écrie: / Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »

La Mère de Dieu
La Vierge répondit: / L'esprit de tout mortel est dépassé, / s'il cherche à comprendre les merveilles que tu me dis; / je suis charmée par tes paroles et cependant / je crains que par ruse tu ne m'éloignes de Dieu, / comme Eve, bien que tu aies dit: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

L'Ange
A ces paroles Gabriel a répondu: / Voici ton doute dissipé; / tu l'as bien dit, l'affaire est difficile à démêler, / mais te fiant aux paroles de tes lèvres, / ne doute pas, comme s'il s'agissait d'une fiction, / crois plutôt à la réalité, puisque je m'écrie joyeusement: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

La Mère de Dieu
Telle est la loi donnée par Dieu aux mortels, / répondit la Vierge immaculée: / d'un amour commun provient l'enfantement; / or le plaisir nuptial m'est inconnu; / comment peux-tu dire que j'enfanterai? / Je crains quelque ruse en tes paroles, bien que tu aies dit: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

L'Ange
Vierge sainte, ce que tu dis, / répondit l'Ange, correspond / aux enfantements ordinaires des mortels; / mais je t'annonce que le vrai Dieu / ineffablement va s'incarner de toi / comme il le sait; et je m'écrie joyeusement: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

La Mère de Dieu
Tes paroles, dit la Vierge, me semblent vérité, / car tu es venu en Messager de la joie commune; / et puisque je suis pure d'âme et de corps, / selon ta parole qu'il me soit fait / et que demeure en moi le Dieu / pour lequel je chante avec toi: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.


Ode 9
Annoncez sur la terre une grande joie / et chantez dans les cieux, / célébrez la gloire de Dieu.

«Que de l'arche vivante de Dieu / aucune main profane n'ose s'approcher, / mais que nos lèvres fidèlement / ne se lassent de chanter / pour la Mère de Dieu / l'angélique salutation, / dans l'allégresse lui criant: / Pleine de grâce, réjouis-toi, / le Seigneur est avec toi. »

Annoncez sur la terre une grande joie / et chantez dans les cieux, / célébrez la gloire de Dieu.

En ta divine conception / qui dépasse l'entendement, / tu ignoras les lois de la nature, / ô Vierge, et dans ton enfantement / tu échappas aux douleurs maternelles, / bien que de nature périssable; c'est pourquoi / tu mérites d'être saluée ainsi: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, / le Seigneur est avec toi.

Annoncez sur la terre une grande joie / et chantez dans les cieux, / célébrez la gloire de Dieu.

D'où vient la source de ton lait, / ô Vierge immaculée? / Nul mortel ne le saurait expliquer: / à la nature ton sort est étranger, / puisqu'il dépasse les lois / d'un enfantement normal; c'est pourquoi / tu mérites d'être saluée ainsi: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, / le Seigneur est avec toi.

Annoncez sur la terre une grande joie / et chantez dans les cieux, / célébrez la gloire de Dieu.

De ton mystère parlent les Ecritures sacrées, / ô Mère du Très-Haut; / voyant jadis en effet / l'échelle te préfigurant, / Jacob s'est écrié: / Sur elle marche notre Dieu; / c'est pourquoi tu mérites d'être saluée ainsi: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, / le Seigneur est avec toi.

Annoncez sur la terre une grande joie / et chantez dans les cieux, / célébrez la gloire de Dieu.

Merveilleux prodige, celui qu'ont révélé / à Moïse, divin prophète, / le feu et le buisson du Sinaï; / et dans la suite des temps / cherchant son accomplissement, / il dit: C'est dans la Vierge immaculée / que je le verrai, lorsqu'on lui dira / comme à la Mère de Dieu: Réjouis-toi, / Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.

Annoncez sur la terre une grande joie / et chantez dans les cieux, / célébrez la gloire de Dieu.

Montagne t'appela Daniel en esprit, / Isaïe, Génitrice de Dieu; / Gédéon te vit comme toison; / sanctuaire te nomma David; / un autre, la porte du Seigneur; / et l'archange Gabriel / devant toi s'est écrié: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, / le Seigneur est avec toi.


Exapostilaire (t. 2)
Le chef des puissances angéliques fut envoyé / vers la Vierge pure par le Dieu tout-puissant / lui annoncer l'étrange et ineffable merveille: / l'incarnation de Dieu et son enfantement virginal, / afin de recréer l'ensemble du genre humain. / Peuples, répandez-en la bonne nouvelle.

Réjouis-toi, divine Mère délivrant / le premier père de l'antique malédiction; / réjouis-toi, vénérable Mère de Dieu, / réjouis-toi, mystique buisson; / réjouis-toi, lampe d'or et trône royal, / réjouis-toi, échelle et porte du Seigneur; / réjouis-toi, nuée légère, char divin, / réjouis-toi, sanctuaire, montagne sacrée, / tabernacle, table où repose le pain de vie, / urne contenant la manne des cieux; / réjouis-toi, qui délivres la mère des vivants.


Laudes, t. 1
De la voûte des cieux / Gabriel, prenant son vol, / est descendu à Nazareth / vers la Vierge Marie, pour lui dire: Réjouis-toi; / le Fils que tu concevras / précède le premier père dans le temps, / c'est le créateur de l'univers / et le rédempteur de tous ceux qui te crient: / Vierge pure, réjouis-toi. (2 fois)

Devant la Vierge Gabriel, / lui portant la bonne nouvelle depuis le ciel, / s'écria: Réjouis-toi, / car tu vas concevoir en ton sein, / dans les limites de ta chair, / celui que le monde entier ne pourrait contenir / et tu porteras visiblement / celui que le Père a fait surgir / comme Soleil avant l'étoile du matin.

Le Verbe coéternel / du Père qui précède tous les temps, / sans quitter les hauteurs célestes, / est descendu vers notre infime condition, / par extrême compassion, / prenant en pitié / notre nature déchue / et, assumant la misère d'Adam, / il prit une forme étrangère à sa divinité.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 2
En ce jour est révélé le mystère éternel / et le Fils de Dieu devient Fils de l'homme afin de prendre en lui / ce qu'il y a de moins bon, pour me donner ce qu'il a de meilleur; / jadis Adam fut trompé: / voulant devenir semblable à Dieu, il n'y parvint pas; / mais Dieu lui-même à présent devient homme pour qu'Adam devienne Dieu. / Que se réjouisse la création, / que la nature danse de joie, / puisque l'Archange, plein de respect, vient dire à la Vierge: Réjouis-toi! / changeant en allégresse le deuil / de nos premiers parents. / Toi qui par amour t'es incarné, / Seigneur notre Dieu, gloire à toi.


Le samedi et le dimanche, grande Doxologie. Tropaire de la fête. Litanies et Congé.

Les jours de jeûne, après les Apostiches du Triode:
Gloire au Père ... Maintenant, t. 8
Que les cieux se réjouissent, que la terre exulte de joie, / car le Fils partageant avec le Père l'éternité, / le même trône et l'intemporelle condition, / ému de compassion pour les hommes et les prenant en pitié, / selon la volonté du Père et son bon plaisir, / s'est lui-même anéanti au point de faire son logis / du sein virginal purifié d'avance par l'Esprit. / Merveille! parmi les hommes vient notre Dieu, / en des entrailles, l'Infini et dans le temps, l'Intemporel; / et ce qui dépasse tout esprit, / c'est la conception virginale, / le mystère de l'ineffable abaissement; / car Dieu se réduit à néant, / il prend chair, il est formé, / tandis qu'à la Vierge est annoncée sa conception / par l'Ange disant: Réjouis-toi, / Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.


Il est bon de rendre grâce au Seigneur ... (1 fois). Trisagion et Prière du Seigneur. Tropaire de la fête. Litanie triple et les 3 grandes métanies.

Aux Heures, on dit le tropaire et le kondakion de la fête.

25 mars (suite)

Publié : ven. 18 janv. 2008 15:22
par Monique
25 mars (suite)

Si l'Annonciation tombe le troisième ou quatrième samedi de Carême.
Le vendredi soir à Vêpres, pas de lecture du Psautier. Au Lucernaire, 10 stichères: celui du Triode, 2 fois, et 8 stichères de la fête. Gloire ... Maintenant: de la fête. Lectures du jour et 5 lectures de la fête. Que ma prière s'élève, et la suite des Présanctifiés. Aux Complies, tropaire et kondakion de la fête.
A Matines, on célèbre tout l'office de la fête, sans recourir au Triode, et l'on chante la grande Doxologie. Le tétraode du samedi est chanté aux Complies du jeudi précédent.

Si l'Annonciation tombe le troisième dimanche de Carême.
Le samedi aux Petites Vêpres, Lucernaire: 4 stichères de la Croix, Gloire ... Maintenant: de la fête. Apostiches: 1 stichère du dimanche et 3 de la fête (apostiches des Grandes Vêpres, avec leurs versets), Gloire ... Maintenant: de la fête. Tropaire du dimanche, Gloire ... Maintenant: de la fête.
Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 3 stichères de l'Octoèque dominical, 3 de la Croix et 4 de la fête; Gloire au Père de la Croix, t. 3: Christ notre Dieu ... Maintenant de la fête, t. 6: Du ciel fut envoyé. Entrée. Prokimenon et 5 lectures de la fête. A la Litie, 3 stichères de la fête, t. l, et 3 de la Croix (ceux des Laudes, t. 4), Gloire au Père: de la fête, Maintenant: de la Croix, t. 5. Apostiches de l'Octoèque dominical, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 2 fois, et de la Croix, 1 fois. (Si l'on sépare les Vêpres des Matines, tropaire du dimanche, Gloire: de la Croix, Maintenant: de la fête.)
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire dominical du ton occurrent, 2 fois, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. Cathismes de l'Octoèque dominical, avec leurs théotokia. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathismes de la fête. Anavathmi du ton. Prokimenon et Évangile de la fête. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon du dimanche (4), de la Croix (4) et de la fête (6). Catavasies de la fête: Ma bouche s'ouvrira. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme de la Croix, Gloire ... Maintenant: de la Croix. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire: de la Croix, Maintenant: de la fête. A Laudes, 4 stichères du dimanche, 3 de la fête, t. l, et le doxastikon, t. 2: En ce jour est révélé, avec leurs versets. Puis le verset Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et l'idiomèle du jour, t. 8: En paraboles ... Gloire au Père: le même, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande Doxologie et vénération de la Croix. Litanies et Congé.
Aux Heures, tropaire du dimanche, Gloire: de la Croix et de la fête, en alternant. Kondakion de la Croix et de la fête, en alternant.

Si l'Annonciation tombe le lundi de la quatrième, cinquième ou sixième semaine de Carême.
Le dimanche aux Petites Vêpres, 4 stichères de la fête, Gloire ... Maintenant: de la fête. Apostiches: ceux du Triode, Gloire ... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête. Aux Grandes Vêpres, après le Psaume 103 et la grande Litanie, on chante Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 10 stichères: 3 du Triode et 7 de la fête; Gloire ... Maintenant: Du ciel fut envoyé. Entrée. Prokimenon du jour et 3 lectures de la fête. Litanie ardente. Daigne, Seigneur. Litanie de demandes. Litie et Apostiches: de la fête. Tropaire de la fête, 3 fois.
A Matines, on chante l'office de la fête comme il est prescrit pour un jour de carême. Le lundi de la quatrième semaine à Prime, on vénère la sainte Croix comme d'habitude.

Si l'Annonciation tombe le mercredi de la quatrième semaine de Carême.
On laisse les stichères et doxastika et le canon de la Croix, qui sont chantés le lundi ou le vendredi de la même semaine. On chante tout l'office de l'Annonciation, avec le triode du mercredi. A Prime, on vénère la Croix comme d'habitude.

Si l'Annonciation tombe le quatrième ou le cinquième dimanche de Carême.
Le samedi aux Petites Vêpres, 4 stichères de la fête, Gloire ... Maintenant: de la fête. Apostiches: 1 stichère du dimanche et les apostiches des Grandes Vêpres de la fête, avec leurs versets; Gloire ... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête.
Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, les 4 premiers stichères de l'Octoèque dominical et 6 stichères de la fête; Gloire ... Maintenant, t. 6: Du ciel fut envoyé. Entrée. Prokimenon du jour et 5 lectures de la fête. Litie: de la fête. Apostiches du dimanche, Gloire ... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête, 3 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire ... Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathismes de la fête. Anavathmi du ton. Prokimenon et Évangile de la fête. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la Résurrection (4), du Triode (4) et de la fête (6). Catavasies: les hirmi de la fête. Après la 3e ode, cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche et de la fête. A Laudes, 4 stichères du dimanche et 4 de la fête (y compris le doxastikon) avec leurs versets; puis le verset Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et l'on chante l'idiomèle du jour (au Gloire au Père du Triode); Gloire au Père: le même, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande Doxologie. Tropaire du dimanche. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire dominical du ton occurrent et tropaire de la fête; après le Trisagion, kondakion de la fête.

Si l'Annonciation tombe le mercredi de la cinquième semaine de Carême.
On chante l'office de l'avant-fête (stichères et canon) le lundi précédent; celui du Saint du jour est chanté à Complies. Le Grand Canon, déplacé du jeudi au mardi précédent, est chanté avec le triode du mardi. Le mercredi, à cause de la fête; on ne lit pas le cathisme du Psautier et l'on ne fait pas de métanies. La fête de l'Annonciation se clôture le jeudi, et c'est la raison pour laquelle les stichères accompagnés de métanies, normalement chantés le mercredi soir, et le grand canon du jeudi sont portés au mardi.
Le mercredi de la 5e semaine de Carême, on chante donc tout l'office, le soir et le matin de la fête, avec le Triode, comme il est prescrit pour un jour de jeûne, et le jeudi matin on chante la clôture de l'Annonciation avec le triode des Apôtres.

Si l'Annonciation tombe le jeudi du Grand Canon.
A cause de la fête, on anticipe le grand canon d'André de Crète, que l'on chante le mardi précédent, avec le triode du mardi. Quant au triode des Apôtres, on le chante avec l'office de l'Annonciation. Après les odes 5, 8 et 9, catavasies du Triode.
Si l'Annonciation tombe le vendredi de la cinquième semaine de Carême.
On chante l'office de l'avant-fête (stichères et canon) le mercredi, à cause du Grand Canon. L'office du Saint du jour est chanté à Complies.

Si l'Annonciation tombe le samedi de l'Acathiste.
Le vendredi soir, on chante au Lucernaire 10 stichères: celui du Triode, 2 fois, et 8 stichères de la fête. Gloire ... Maintenant de la fête: Du ciel fut envoyé. Entrée. Lectures du jour et 5 lectures de la fête. Que ma prière s'élève, et les 3 grandes métanies. Suite de la Liturgie des Présanctifiés.
Le soir, on chante les Grandes Complies. Après la Doxologie, on se rend au narthex pour la Litie: stichères de la fête, Gloire ... Maintenant: En ce jour Gabriel annonce la bonne nouvelle. Après les prières, on retourne dans la nef. On chante les Apostiches de la fête, avec leurs versets, Gloire ... Maintenant: En ce jour, c'est l'heureuse annonce de la joie. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 3 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 3 fois. Après la 16 lecture du Psautier, kondakion Que retentissent, les iki 1 à 6, et de nouveau le kondakion. Après la 2e lecture du Psautier, le kondakion, les iki 7 à 12, et de nouveau le kondakion. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathismes de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (8) et de l'Acathiste (6). Catavasies de la fête. On omet le tétraode, qui a été chanté le jeudi à Complies. Après la 3e ode, kondakion Que retentissent, les iki 13 à 18, et de nouveau le kondakion. Après la 6e ode, kondakion Que retentissent, les iki 19 à 24 (ce dernier, 3 fois), l'ikos l, et de nouveau le kondakion. Synaxaire. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire et Laudes de la fête. Grande Doxologie. Tropaire de la fête. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire et kondakion de la fête.

Si l'Annonciation tombe le samedi de Lazare.
Le vendredi soir, pas de lecture du Psautier. Au Lucernaire, 10 stichères: le premier stichère du Triode, 2 fois, puis 3 stichères de la fête et 5 de Lazare, t. 6. Gloire au Père: Arrivés au terme des Quarante-jours, nous crions ... Maintenant de la fête: Du ciel fut envoyé. Entrée. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 5 lectures de la fête. Suite de la Liturgie des Présanctifiés.
Le soir, on chante les Grandes Complies. Après le premier trisagion, tropaire de la fête. Après le 2e trisagion, kondakion de la fête. Après la Doxologie, on se rend au narthex pour la Litie: 3 stichères de la fête et 3 du Triode (les 3 premiers des Laudes); Gloire au Père, t. 8: Que les cieux se réjouissent (voir à la fin des Matines de la fête), Maintenant, t. 2: En ce jour Gabriel annonce la bonne nouvelle. Apostiches: stichères de la fête, avec leurs versets, Gloire au Père, t. 8: Tu es venu sur la tombe de Lazare (doxastikon du Lucernaire), Maintenant, t. 4: En ce jour c'est l'heureuse annonce de la joie. Après Notre Père, tropaire de la fête, 3 fois, et bénédiction des pains.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire au Père: Pour affermir avant ta Passion ... Maintenant: de la fête. Après la 1e lecture du Psautier, Cathisme 1 du Triode, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 2e lecture du Psautier, Cathisme II du Triode, t. 5: Source de sagesse ... Gloire ... Maintenant: de la fête. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (6) et les 2 canons de Lazare (8). Catavasies: les hirmi du 2e canon de Lazare, Traversant la mer à pied sec. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme de Lazare, Gloire ... Maintenant: cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Saint est le Seigneur notre Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire ... Maintenant: de Lazare. A Laudes, 3 stichères de la fête et 5 de Lazare (en omettant les 3 premiers, déjà chantés à la Litie); versets: Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et Je veux te rendre grâce, Seigneur, de tout mon cœur ...; Gloire au Père de Lazare, t. 2: Un grand mystère en ce jour est accompli ... Maintenant de la fête, t. 2: En ce jour est révélé le mystère éternel. Grande Doxologie. Tropaire de la fête, Gloire ... Maintenant: Pour affermir avant ta Passion. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire de la fête et Pour affermir avant ta Passion; kondakia alternés.

Si 1'Annonciation tombe le dimanche des Rameaux.
Le samedi aux Petites Vêpres, 4 stichères des Rameaux, Gloire ... Maintenant de la fête, t. 1: Le sixième mois. Apostiches: ceux des Grandes Vêpres, avec leurs versets, Gloire ... Maintenant des Rameaux, t. 2: Je chante, plein d'effroi. Tropaire de la fête, Gloire ... Maintenant: Pour affermir avant ta Passion.
Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 10 stichères: les 3 de la fête, en les doublant, et les 4 des Rameaux. Gloire au Père des Rameaux:
En ce jour la grâce ... Maintenant de la fête: Du ciel fut envoyé. Entrée. Prokimenon du jour, 5 lectures de la fête et 3 des Rameaux. A la Litie, 3 stichères de la fête et 3 des Rameaux, Gloire des Rameaux: Six jours avant la Pâque ... Maintenant de la fête: En ce jour Gabriel. Apostiches des Rameaux, t. 8, avec leurs versets, Gloire des Rameaux: En ce jour la grâce ... Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 2 fois, et des Rameaux, 1 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire ... Maintenant: Pour affermir avant ta Passion. Après la 1e lecture du Psautier, cathisme des Rameaux, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 2e lecture du Psautier, cathisme des Rameaux, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile des Rameaux. Psaume 50. On ne dit pas Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Lorsque les frères viennent baiser le saint Évangile, le Supérieur leur distribue les rameaux et les cierges. A la place de Par les prières de la Mère de Dieu, on chante: Gloire au Père, t. 2: Le Christ en ce jour ... Maintenant: le même stichère. Puis, Aie pitié de moi, Ô Dieu, et le stichère, t. 6: En ce jour la grâce du saint Esprit. Canon de la fête (8, en comptant l'hirmos) et des Rameaux (idem). Catavasies: les deux hirmi. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme des Rameaux, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête. A Laudes, 3 stichères de la fête et 3 des Rameaux, Gloire au Père de la fête, t. 8: Que les cieux se réjouissent ... Maintenant des Rameaux, t. 6: Six jours avant la Pâque. Grande Doxologie. Tropaire Pour affermir avant ta Passion ... Gloire ... Maintenant: de la fête. Litanies et Congé.
Aux Heures, tropaire de la fête et Pour affermir avant ta Passion; kondakia alternés.

Si l'Annonciation tombe le Lundi Saint.
Le dimanche des Rameaux, aux Petites Vêpres, Lucernaire de la fête. Apostiches de la fête: ceux des Grandes Vêpres, Gloire ... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête. Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 6 stichères de la fête et 4 des Rameaux; Gloire au Père des Rameaux, t. 6: Celui qui pour trône a le ciel (2 stichère du Lucernaire des Grandes Vêpres des Rameaux); Maintenant de la fête, t. 6: Du ciel fut envoyé. Entrée. Prokimenon du jour et 3 lectures de la fête. Litie de la fête. Apostiches: stichères du jour, avec leurs versets, Gloire au Père: Passant de la fête des Rameaux ... Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 3 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 3 fois. Après la 1e et la 2e lecture du Psautier, cathismes du jour. Après la 3e lecture du Psautier, petite litanie et cathismes de la fête. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête (on ne lit pas l'Évangile du jour). Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (6) et triode (8), avec les catavasies du Triode. Aux odes 3-7, canon de la fête (14), avec les catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et ikos du jour, cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Synaxaire. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. A Laudes, 4 stichères de la fête, Gloire au Père du jour, t. 8: Du figuier desséché (3e stichère des Apostiches), Maintenant de la fête: En ce jour est révélé le mystère éternel. Puis le Supérieur ou le Lecteur dit: Gloire à toi qui nous montres la lumière. Litanie de demandes. Apostiches, t. 1: Marchant librement vers sa Passion (voir aux Laudes); verset 1: Au matin rassasie-nous de ta miséricorde, Seigneur, et nous serons comblés de joie et d'allégresse; t. 5: Fidèles, devançons; verset 2: Rends-nous en jours d'allégresse les jours d'humiliation, les années où nous connûmes le malheur; t. 5: Seigneur, lorsque tu marchais vers ta Passion; verset 3: Veille sur tes serviteurs et sur leurs œuvres, et dirige les fils de tes serviteurs; t. 5: Seigneur, la mère des fils de Zébédée; verset 4: Et que brille sur nous la splendeur du Seigneur notre Dieu; dirige les œuvres de nos mains, confirme l'ouvrage de nos mains; t. 5: Seigneur, lorsque tu enseignais ... Gloire au Père, t. 8: Dans l'Egyptienne le serpent ... Maintenant de la fête, t. 8: Que les cieux se réjouissent. Puis, Il est bon de rendre grâce au Seigneur, 1 fois. Après le Trisagion, tropaire de la fête. Litanie triple et les 3 grandes métanies. Puis Venez, adorons, et l'heure de Prime. Tropaire et kondakion de la fête. A la fin, les 3 grandes métanies, Ô Christ, lumière véritable, et le Congé.
Aux Heures, tropaire de la fête, kondakion du jour et de la fête, en alternant. A Sexte, lecture du jour. A la fin de chaque Heure, les 3 grandes métanies. A None, on dit les Béatitudes simplement, sans chanter; de même Souviens-toi de nous, Seigneur, et le reste. Après Notre Père, kondakion du jour, Gloire ... Maintenant: de la fête. Plus vénérable et les 3 grandes métanies. Et l'on passe aux Vêpres, sans métanies et sans lecture du Psautier. Au Lucernaire, 5 stichères du jour et 5 de la fête, Gloire au Père du jour, t. 8: Du figuier desséché ... Maintenant de la fête, t. 6: Du ciel fut envoyé. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 2 lectures de la fête. Petite litanie et chant du Trisagion. Prokimenon, Epître et Alleluia de la fête. Évangile de la fête et du jour. Suite de la Liturgie de saint Jean Chrysostome. Chant de communion de la fête.
Si l'on ne peut célébrer la Liturgie, au Lucernaire on chante 10 stichères: les 3 premiers stichères du jour, en répétant les 2 premiers, et 5 stichères de la fête; Gloire au Père du jour, t. 8: Dans l'Egyptienne ... Maintenant: de la fête. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 2 lectures de la fête. Prokimenon, Epître et Alleluia de la fête. Évangile de la fête et du jour. Daigne, Seigneur. Litanie de demandes. Apostiches du jour, t. 5: Seigneur, lorsque tu enseignais, 2 fois, avec les versets des jours ordinaires; puis le stichère, t. 8: Seigneur, lorsque tu marchais vers ta Passion; Maintenant: de la fête. Cantique de Siméon. Tropaire de la fête. Litanie triple et Congé.

Si l'Annonciation tombe le Mardi Saint.
Le Lundi à Vêpres, pas de lecture du Psautier. Au Lucernaire, 5 stichères du jour et 5 de la fête. Gloire au Père du jour: Dans l'Egyptienne ... Maintenant de la fête: Du ciel fut envoyé. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 3 lectures de la fête. Que ma prière s'élève, et les 3 grandes métanies. Évangile du jour, et le reste de la Liturgie des Présanctifiés.
A la première heure de la nuit, on célèbre les Grandes Complies. Au début de l'office, le Prêtre encense comme d'habitude. Après la Doxologie, on se rend au narthex pour la Litie de la fête. Apostiches de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 3 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 3 fois. Après les 2 premières lectures du Psautier, cathismes du Triode. Après la 3e lecture du Psautier, petite litanie et cathismes de la fête. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête (on ne lit pas l'Évangile du jour). Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (14) avec les catavasies de la fête. Aux odes 8 et 9, canon de la fête (6) et diode (8) avec les catavasies du Triode. Après la 3e ode, kondakion et ikos du jour, et cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Synaxaire. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire: du jour, Maintenant: de la fête. A Laudes, 4 stichères de la fête, Gloire au Père du jour, t. 2: Mon âme indolente ... Maintenant de la fête, t. 2: En ce jour est révélé le mystère éternel. Puis le Supérieur ou le Lecteur dit: Gloire à toi qui nous montres la lumière. Litanie de demandes. Apostiches, t. 1: Comment pénétrerai-je (voir aux Laudes du jour); verset 1: Au matin rassasie-nous de ta miséricorde, Seigneur, et nous serons comblés de joie et d'allégresse; t. 4: Tu as entendu la condamnation; verset 2: Rends-nous en jours d'allégresse les jours d'humiliation, les années où nous connûmes le malheur; t. 6: Venez, fidèles; verset 3: Veille sur tes serviteurs et sur leurs œuvres, et dirige les fils de tes serviteurs; t. 6: Epoux dont la grâce; verset 4: Et que brille sur nous la splendeur du Seigneur notre Dieu; dirige les œuvres de nos mains, confirme l'ouvrage de nos mains; t. 7: Voici que le Seigneur te confie son talent ... Gloire au Père de la fête, t 8: Que les cieux se réjouissent ... Maintenant du jour, t. 6: Lorsque tu viendras dans ta gloire. Puis Il est bon de rendre grâce au Seigneur, 1 fois. Après le Trisagion, tropaire de la fête. Litanie triple et les 3 grandes métanies. Puis Venez, adorons, et l'heure de Prime. Tropaire et kondakion de la fête. A la fin, les 3 grandes métanies, Ô Christ, lumière véritable, et le Congé.
Aux Heures, tropaire de la fête, kondakion du jour et de la fête, en alternant. A Sexte, lecture du jour. A la fin de chaque Heure, les 3 grandes métanies. A None, on dit les Béatitudes simplement, sans chanter; de même Souviens-toi de nous, Seigneur, et le reste. Après Notre Père, kondakion du jour, Gloire ... Maintenant: de la fête. Plus vénérable, et les 3 grandes métanies. On commence les Vêpres par Venez, adorons. Pas de lecture du Psautier ni de métanies. Au Lucernaire, 5 stichères du jour et 5 de la fête. Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Entrée avec l'Évangile. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 2 lectures de la fête. Petite litanie et chant du Trisagion. Prokimenon, Epître et Alleluia de la fête. Évangile de la fête et du jour. Suite de la Liturgie de saint Jean Chrysostome. Chant de communion de la fête. Petites Complies, avec le triode d'André de Crète.

Si l'Annonciation tombe le Mercredi Saint.
Le Mardi à Vêpres, pas de lecture du Psautier. Au Lucernaire, 5 stichères du jour et 5 de la fête. Gloire au Père du jour, t. 7: Voici que le Seigneur te confie son talent ... Maintenant: de la fête. Entrée avec l'Évangile. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 3 lectures de la fête. Que ma prière s'élève, et les 3 grandes métanies. Évangile du jour, et le reste de la Liturgie des Présanctifiés.
A la première heure de la nuit, on célèbre les Grandes Complies. Au début de l'office, le Prêtre encense comme d'habitude. Après la Doxologie, on se rend au narthex pour la Litie de la fête. Apostiches de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 3 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 3 fois. Après les 2 premières lectures du Psautier, cathismes du Triode. Après la 3e lecture du Psautier, petite litanie et cathismes de la fête. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête (on ne lit pas l'Évangile du jour). Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (14) avec les catavasies de la fête. Aux odes 3, 8 et 9, canon de la fête (6) et triode (8) avec les catavasies du Triode. Après la 3e ode, kondakion et ikos du jour, et cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire: du jour, Maintenant: de la fête. A Laudes, 4 stichères de la fête, Gloire au Père du jour, t. 6: En ce jour le Christ vient dans la maison du pharisien ... Maintenant de la fête, t. 2: En ce jour est révélé le mystère éternel. Puis le Supérieur ou le Lecteur dit: Gloire à toi qui nous montres la lumière. Litanie de demandes. Apostiches, t. 1: En toi qu'une Vierge a enfanté (voir aux Laudes du jour); verset 1: Au matin rassasie-nous de ta miséricorde, Seigneur, et nous serons comblés de joie et d'allégresse; t. 1: La courtisane mêlait ses larmes au précieux parfum; verset 2: Rends-nous en jours d'allégresse les jours d'humiliation, les années où nous connûmes le malheur; t. 1: Alors que la pécheresse t'offrait son parfum; verset 3: Veille sur tes serviteurs et sur leurs œuvres, et dirige les fils de tes serviteurs; t. 6: Pour toi, Seigneur, la courtisane dénoua ses cheveux; verset 4: Et que brille sur nous la splendeur du Seigneur notre Dieu; dirige les œuvres de nos mains, confirme l'ouvrage de nos mains; t. 6: La femme respirant l'odeur du péché ... Gloire au Père de la fête, t. 8: Que les cieux se réjouissent ... Maintenant du jour, t. 8: Seigneur la femme tombée dans une multitude de péchés. Et le reste de l'office, comme il est prescrit pour le Lundi et le Mardi saints.

Si l'Annonciation tombe le Jeudi Saint.
Le Mercredi à Vêpres, pas de lecture du Psautier. Au Lucernaire, 5 stichères du jour et 5 de la fête. Gloire au Père du jour, t. 8: Seigneur, la femme tombée dans une multitude de péchés ... Maintenant: de la fête. Entrée avec l'Évangile. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 3 lectures de la fête. Que ma prière s'élève, et les 3 grandes métanies. Évangile du jour, et le reste de la Liturgie des Présanctifiés.
A la première heure de la nuit, on célèbre les Grandes Complies. Au début de l'office, le Prêtre encense comme d'habitude. Après la Doxologie, on se rend au narthex pour la Litie de la fête. Apostiches de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 3 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire ... Maintenant: A l'heure même où les Disciples glorieux. Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (8, en comptant l'hirmos) et du jour (idem). Catavasies: les hirmi du Triode. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme du jour, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Synaxaire. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. A Laudes, 4 stichères de la fête, Gloire au Père: de la fête, Maintenant: du jour. Doxologie et litanie de demandes. Apostiches du jour, avec leurs versets, Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Puis Il est bon de rendre grâce au Seigneur, 1 fois. Après le Trisagion et le Notre Père, tropaire du jour, Gloire ... Maintenant: de la fête. Litanie triple. Puis Venez, adorons, et l'heure de Prime, avec le tropaire du jour et la Prophétie.
Aux Heures suivantes, on dit le tropaire de la fête, Gloire au Père: du jour, Maintenant: théotokion des Heures. Après Notre Père, kondakion du jour et de la fête, en alternant. A None, Souviens-toi de nous, Seigneur, etc. Le chœur céleste ... Après Notre Père, kondakion de la fête. Kyrie eleison, 40 fois. Prière Trinité toute-sainte et Congé. On ne dit pas le Psaume 33.
Au Lucernaire, on chante 5 stichères du jour et 5 de la fête. Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. Lectures du jour et 2 lectures de la fête. Petite litanie et chant du Trisagion. Prokimenon, Epitre et Évangile: du jour et de la fête. Et le reste de la Liturgie de saint Basile. Mégalynaire: A l'immortelle et sainte table. (Dans les églises consacrées à l'Annonciation: Annoncez sur la terre ... et Que de l'arche vivante.) A la place de l'hymne des Chérubins: A ta mystique et sainte Cène, .3 fois. Chant de communion: le même, 1 fois. Pendant la communion des fidèles, le même, autant de fois qu'il est nécessaire. Et à la place de Nous avons vu la lumière véritable, le même, 1 fois, avec Alleluia.

Si l'Annonciation tombe le Vendredi Saint.
Le Jeudi, au Lucernaire: 5 stichères du jour et 5 de la fête,. Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Entrée avec l'Évangile. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 3 lectures de la fête. Petite litanie et chant du Trisagion. Prokimenon, Epître, Alleluia et Évangile du jour, puis le reste de la Liturgie de saint Basile, avec les chants propres au Jeudi Saint.
Aux Petites Complies, kondakion du jour, Gloire ... Maintenant: de la fête. A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire ...
Maintenant: du jour. Petite litanie. Le Diacre ou le Prêtre dit: Et pour qu'il nous soit donné d'écouter dignement le saint EvangiIe. Le Supérieur lit le premier Évangile. Antiennes et Évangiles des Saintes Souffrances. Après le 1e Évangile, anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête, puis le 8e Évangile des Saintes Souffrances. Psaume 50 et stichère de la fête. Puis la prière Sauve, Seigneur, ton peuple ... Kyrie eleison, 12 fois. Canon de la fête (14) avec les catavasies de la fête, aux odes 5, 8 et 9, canon de la fête (6) et triode (8), avec les catavasies du Triode. Après la Je ode, kondakion et ikos du jour, Gloire ... Maintenant: cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Synaxaire. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Puis le 9e Évangile. A Laudes, stichères du jour, Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Puis le 10e Évangile. Doxologie et litanie de demandes. Puis le 11e Évangile. Apostiches de la fête, Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Puis le 12e Évangile. Ensuite, Il est bon de rendre glace au Seigneur. Après Notre Père, tropaire, t. 4: Tu nous as rachetés ... Gloire ... Maintenant: de la fête. Litanie triple. Le Prêtre: Sagesse! et Congé.
On célèbre les Heures Royales comme d'habitude, avec Prophétie, Epître et Évangile. Tropaire du jour et de la fête. Kondakion de la fête et du jour, en alternant. On omet le Psaume 33, qui est dit à la fin de la Liturgie.
Au Lucernaire, on chante 6 stichères du jour et 4 de la fête,. Gloire au Père du jour: Comment l'assemblée des impies ... Maintenant de la fête: Du ciel fut envoyé. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 2 lectures de la fête. Petite litanie et chant du Trisagion. Prokimenon, Epître, Alleluia et Évangile: d'abord de la fête, puis du jour. Suite de la Liturgie de saint Jean Chrysostome. Mégalynaire de la fête: Annoncez ... Que de l'arche vivante de Dieu. Chant de communion de la fête. Après Que le nom du Seigneur soit béni, on dit le Psaume 33, pendant la distribution de l'antidoron. A la fin de la Liturgie, après le Congé, on chante les Apostiches du jour. Pendant ce temps, on dépose l'épitaphion sur l'autel et, là où c'est l'usage, les célébrants ôtent leurs ornements de fête pour revêtir ceux de la Semaine Sainte. Pendant le chant du tropaire Le noble Joseph, l'épitaphion est porté, comme d'habitude, au milieu de la nef. Après le Congé des Vêpres, vénération du tombeau: Venez et bénissons le souvenir de Joseph d'Arimathie.

Si 1'Annonciation tombe le Samedi Saint.
Le Vendredi à Vêpres, on chante au Lucernaire 6 stichères du jour et 4 de la fête. Gloire au Père: du jour, Maintenant: de la fête. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour. Lectures du jour et 5 lectures de la fête. Prokimenon, Epître, Alleluia et Évangile du jour. Litanie ardente. Daigne, Seigneur. Litanie de demandes. Apostiches du jour avec leurs versets; Gloire au Père: de la fête, Maintenant: du jour. Cantique de Siméon. Après le Trisagion, tropaire de la fête, Gloire au Père: Le noble Joseph (on porte l'épitaphion au milieu de la nef), Maintenant: Près du sépulcre. Après le Congé, vénération du tombeau.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du jour: Le noble Joseph, 1 fois, et lorsque tu es descendu vers la mort, 1 fois; Gloire au Père: Près du sépulcre ... Maintenant de la fête: Aujourd'hui, c'est l'aurore de notre salut. On chante les 3 stances des Eloges funèbres, puis les Evloghitaria de la Résurrection. Petite litanie et cathisme du jour. Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (8, comptant l'hirmos) et du jour (idem). Catavasies: les hirmi du jour. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme du jour, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Synaxaire. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Saint est le Seigneur notre Dieu, puis l'exapostilaire de la fête. A Laudes, 3 stichères du jour et 3 de la fête; puis le verset: Annoncez, jour après jour, le salut de notre Dieu; et le stichère, t. 8: Que les cieux se réjouissent ... Gloire au Père: du jour, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande Doxologie. Entrée avec l'Évangile et l'épitaphion. Tropaire Le noble Joseph et tropaire de la Prophétie. Prokimenon et lecture du jour. Prokimenon, Epître, Alleluia et Évangile du jour. Litanies et Congé.
Aux Heures, tropaire de la fête et du jour. On alterne les kondakia. On dit les Béatitudes simplement, sans chanter. Souviens-toi de nous, Seigneur, etc. Après Notre Père, kondakion du jour, Gloire ... Maintenant: de la fête. Kyrie eleison, 40 fois, Trinité toute-sainte, et le Congé.
A Vêpres, pas de lecture du Psautier. Au Lucernaire, on chante 10 stichères: 3 de l'Octoèque dominical, t. 1: Notre prière du soir, etc., 3 du Samedi Saint, t. 8: En ce jour l'Enfer etc., et 4 de la fête. Gloire au Père du jour, t. 6: En ce jour la parole mystérieuse ... Maintenant de la fête, t. 6: Du ciel fut envoyé. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. On ne dit pas de prokimenon, mais toute de suite: Sagesse! Lectures du jour. Petite litanie et ecphonèse. A la place du Trisagion, on chante: Vous tous qui dans le Christ avez été baptisés, vous avez revêtu le Christ. Alleluia. Prokimenon du jour et de la fête. Epître du jour et de la fête. A la place de l'Alleluia: Lève-toi, Seigneur mon Dieu. Évangile du jour et de la fête. Suite de la Liturgie de saint Basile. A la place de l'hymne des Chérubins, on chante: Que fasse silence toute chair mortelle. Mégalynaire: Ne me pleure pas, Ô Mère. (Dans les églises consacrées à l'Annonciation: Annoncez sur la terre ... et Que de l'arche vivante de Dieu.) Chant de communion du jour et de la fête.

Si l'Annonciation tombe le dimanche de Pâques.
Le Samedi à Vêpres, on chante au Lucernaire 10 stichères: 3 de l'Octoèque dominical, t. 1: Notre prière du soir, etc., 3 du Samedi Saint, t. 8: En ce jour l'Enfer, etc., et 4 de la fête. Gloire au Père du jour, t. 6: En ce jour la parole mystérieuse ... Maintenant de la fête, même ton: Du ciel fut envoyé. Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. On ne dit pas de prokimenon, mais tout de suite: Sagesse! Après la première lecture du jour, Au commencement Dieu créa le ciel et la terre, 5 lectures de la fête, puis les 14 autres lectures du jour. Petite litanie. Vous tous qui dans le Christ avez été baptisés, Epître et Évangile du jour, et le reste de la Liturgie de saint Basile, comme il est prescrit dans le Triode.

Si l'Annonciation tombe le lundi, le mardi ou le mercredi de la semaine du Renouveau.
Aux Petites Vêpres, tropaire pascal, avec ses versets. Au Lucernaire, 4 stichères de l'Octoèque dominical, selon le ton du jour, Gloire ... Maintenant de la fête, t. 2: En ce jour est révélé le mystère éternel (voir à la fin des Laudes). Lumière joyeuse, sans entrée. Grand prokimenon. Daigne, Seigneur. Aux Apostiches: stichère de l'Octoèque dominical, selon le ton du jour; puis 3 stichères de la fête, 4: ceux des Apostiches des Grandes Vêpres, avec leurs versets; Gloire au Père: en ce jour Gabriel annonce la bonne nouvelle ... Maintenant: C'est le jour de la résurrection. Tropaire pascal, 3 fois, Gloire ... Maintenant: tropaire de l'Annonciation. Petite litanie et Congé.
Aux Grandes Vêpres, si l'on célèbre la vigile: Gloire à la sainte, consubstantielle. Tropaire pascal, avec ses versets. Grande litanie. Au Lucernaire, les 4 premiers stichères de l'Octoèque dominical, selon le ton du jour, et 6 stichères de la fête; Gloire ... Maintenant de la fête: Du ciel fut envoyé. Entrée. Lumière joyeuse. Grand Prokimenon et 5 lectures de la fête. (Le dimanche soir, on ajoute: Et pour qu'il nous soit donné d'écouter dignement ... et l'Évangile selon saint Jean: Le soir ce même jour.) Litanie ardente. Daigne, Seigneur, et litanie de demandes. Litie la fête. Apostiches: 1 stichère de l'Octoèque dominical, selon le ton du jour, Que Dieu se lève et les stichères de Pâques, avec leurs versets; Gloire au Père: de la fête, Maintenant: C'est le jour de la Résurrection. Tropaire pascal, 3 fois, et tropaire de la fête, 3 fois. Puis la bénédiction des pains.
A Matines, tropaire pascal, avec ses versets, Gloire au Père: de la fête, Maintenant: le même. Grande litanie. Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et Évangile de la fête. Ayant contemplé la Résurrection du Christ, 3 fois. On ne dit pas le Psaume .50, mais tout de suite: Gloire au Père ... Par les prières de la Mère de Dieu ... Maintenant: le même. Puis le verset, t. 6: Annoncez, jour après jour, / le salut de notre Dieu; et le stichère, t. 6: Du ciel fut envoyé. Prière: Sauve, Seigneur, ton peuple ... Kyrie eleison, 12 fois. Après l'ecphonèse, canon de Pâques (6) et de la fête (8). Catavasies de l'Annonciation. Après la 3e ode, kondakion et ikos de Pâques, puis de la fête, puis Ressuscité du tombeau, 3 fois. Après la 9e ode, exapostilaire de Pâques, 1 fois, , et de la fête, 2 fois. A Laudes, 3 stichères de l'Octoèque dominical, selon le ton du jour, et 3 de la fête,. puis Que Dieu se lève et les stichères de Pâques, avec leurs versets,. Gloire au Père de la fête: Que les cieux se réjouissent ... Maintenant de Pâques: C'est le jour de la Résurrection. Tropaire pascal, 3 fois, Gloire ... Maintenant: tropaire de la fête. Litanies et Congé. Heure pascale, sans changement.

26 mars

Publié : ven. 18 janv. 2008 15:52
par Monique
26 MARS

Clôture de l'Annonciation et
Synaxe de l'archange Gabriel.



VÊPRES

Lucernaire

Après Tire mon âme de prison, que je rende grâce à ton nom, on chante 4 stichères du Triode (sans martyrikon), 3 de la fête et 3 de l'Archange. Le 11e stichère est précédé d'un verset propre.

t. 4
Le sixième mois, / l'Archange fut envoyé vers la pure Vierge; / lui ayant dit: Réjouis-toi, il lui annonça que d'elle viendrait le Rédempteur. / Ayant accueilli cette salutation dans la foi, / Dieu d'avant les siècles, elle te conçut, / toi qui as daigné t'incarner / ineffablement pour le salut de nos âmes.

La Mère de Dieu / entendit une langue inconnue / lorsque l'Archange prononça les paroles de bonne nouvelle; / aussi est-ce dans la foi qu'elle reçut la salutation / et te conçut, Dieu d'avant les siècles; / et nous aussi, nous te crions dans la joie: / ô Dieu qui sans changement t'es incarné, / donne la paix au monde et à nos âmes la grâce du salut.

Celui qui vient nous rappeler / se révèle à nous maintenant: / aux hommes Dieu s'unit, sans qu'on puisse l'expliquer. / A la voix de l'Archange, l'erreur est dissipée / et la Vierge reçoit la joie; / le ciel descend sur terre et le monde est libéré / de l'antique malédiction. / Se réjouisse la création, / qu'elle chante au Seigneur à pleine voix: / Notre Créateur et notre Rédempteur, gloire à toi.

t. 1
L'archange Gabriel, / esprit céleste et lumineux, / tout à fait divin par son aspect, / contemplant la lumière du triple Soleil / qu'il voit en compagnie / des armées célestes, / s'est présenté devant la Vierge pour annoncer / le redoutable mystère de Dieu, / auprès duquel il intercède pour nos âmes.
Le grand mystère que d'abord / les Anges mêmes ne connaissaient / et qui pendant les siècles fut caché / te fut confié à toi seul, Gabriel, / et toi-même, en arrivant / à Nazareth, tu l'annonças / à la seule Vierge immaculée; / intercède avec elle, pour qu'à nos âmes soient données / la paix et la grâce du salut.

D'esprits célestes il fit ses Anges,
de flammes de feu, ses serviteurs.

Toi qui toujours es comblé / de la clarté divine, / toi qui fais la volonté / et accomplis les ordres du Seigneur tout-puissant, / archange Gabriel, / en ta bonté, sauvegarde tous ceux / qui t'honorent de tout cœur / et sans cesse demande qu'à nos âmes soient données / la paix et la grâce du salut.

Gloire au Père ... Maintenant, t. 6
Du ciel fut envoyé l'archange Gabriel / pour annoncer à la Vierge sa conception; / en route vers Nazareth, il méditait sur l'étonnante merveille: / Comment! le Très-Haut, l'Infini, va naître d'une Vierge! / Celui qui pour trône a le ciel, et la terre pour escabeau, / va trouver place dans le sein d'une femme! / Celui que les Chérubins aux six ailes et les Séraphins aux yeux innombrables n'osent regarder / accepte de prendre chair en elle par sa seule parole! / Voici qu'est présent le Verbe de Dieu. / Pourquoi hésiter au lieu de dire à la Vierge: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, / réjouis-toi, Vierge pure, Epouse inépousée, / réjouis-toi, ô Mère de la Vie, / car le fruit de ton sein est béni.

Entrée avec l'Évangile. Lumière joyeuse. Prokimenon. Lectures du Triode, puis les 2 lectures de la fête.

Lecture de l'Exode
(3, 1-8)
Moïse parvint à l'Horeb, la montagne de Dieu. Et l'Ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu jaillissant d'un buisson. Moïse vit que le buisson flambait sans être consumé. Il se dit alors: Je vais m'approcher pour observer cet étrange spectacle et voir pourquoi le buisson ne se consume pas. Mais, lorsque le Seigneur le vit s'approcher pour regarder, il l'appela du milieu du buisson, disant: Moïse, Moïse! Celui-ci répondit: Qu'y a-t-il, Seigneur? Alors il dit: N'approche pas d'ici; ôte les sandales de tes pieds, car le lieu que tu foules est une terre sainte! Il lui dit encore: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse alors se cacha le visage, dans la crainte que son regard ne se fixât sur Dieu. Le Seigneur dit à Moïse: J'ai bien vu la misère de mon peuple qui réside en Egypte, j'ai entendu les cris que lui arrachent ses oppresseurs. Oui, je connais son affliction, et je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et le faire monter de ce pays vers une contrée fertile et spacieuse, vers une terre qui ruisselle de lait et de miel.

Lecture des Proverbes
(8,22-30)
Le Seigneur m'a créée au début de ses voies, en vue de ses œuvres. Avant les siècles il m'a fondée, au commencement, avant de former la terre et les abîmes et de faire jaillir les sources des eaux. Avant que les montagnes fussent affermies, avant toute colline, je suis née. Alors le Seigneur fit la terre et les champs, et les confins du monde sous le ciel. Lorsqu'il disposait les cieux, j'étais là, lorsqu'il établissait son trône sur les vents, lorsqu'il affermissait les nuées d'en-haut, lorsqu'il fixait les sources sous le ciel. Lorsqu'il imposa des limites à la mer, pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, lorsqu'il fortifia les assises de la terre, j'étais à l'œuvre auprès de lui. Et je faisais ses délices jour après jour, dans l'allégresse de sa présence en tout temps.


Si l'on doit célébrer la divine Liturgie de saint Jean Chrysostome à la suite des Vêpres, le Diacre dit la petite litanie; le Prêtre, l'ecphonèse du Trisagion: Car tu es saint, Ô notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Le Chœur chante le Trisagion.

Prokimenon, t. 4: Annoncez, jour après jour, le salut de notre Dieu. Verset: Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur par toute la terre.

Epître aux Hébreux (2, 11-18).
Alleluia, t. 1. Versets 1: Il descendra comme la pluie sur la toison, comme l'ondée qui arrose la terre. 2: Que son nom soit béni dans les siècles, qu'il dure comme l'éclat du soleil!

Évangile selon saint Luc (Evangéliaire, p. 166 no 3). Suite de la Liturgie de saint Jean Chrysostome.

Mégalynaire: Annoncez ... et Que de l'arche vivante de Dieu.
Chant de communion: Le Seigneur a fait choix de Sion, il en a fait le lieu de son séjour. Alleluia.

Si l'on ne peut célébrer la divine Liturgie, on chante au Lucernaire 3 stichères du Triode, 4 de la fête et 3 de l'Archange. Gloire ... Maintenant: de la fête.

Entrée, Prokimenon, lectures du jour et les 2 lectures de la fête. Prokimenon, Epître et Évangile de la fête.

Après les lectures, Daigne, Seigneur, et litanie de demandes.

Apostiches du Triode,
Gloire .,. Maintenant, t. 4:
En ce jour, c'est l'heureuse annonce de la joie.

Tropaires de l'Archange et de la fête. Litanie triple, les 3 grandes métanies et le Congé.


Tropaire, t. 4
Archistratège des célestes armées, / malgré notre indignité nous te prions / de nous protéger par tes prières et nous garder / à l'ombre des ailes de ta gloire immatérielle, / nous qui nous prosternons devant toi et te supplions instamment: / délivre-nous de tout danger, / grand Prince des Puissances d'en-haut.

Gloire au Père ... Maintenant ...
Aujourd'hui, c'est l'aurore de notre salut, / où se manifeste le mystère éternel: / le Fils de Dieu devient fils de la Vierge / et Gabriel annonce cette grâce. / Avec l'Ange disons donc à la Mère de Dieu: / Réjouis-toi, Pleine de grâce, / le Seigneur est avec toi.


MATINES

Canon de l'Archange, avec l'acrostiche: Je louerai le sublime archange Gabriel. Joseph.

Ode 1, t. 4
«Ma bouche s'ouvrira / et s'emplira de l'Esprit saint; / j'adresse mon poème à la Mère du Roi; / et l'on me verra, en cette fête solennelle, / chanter avec allégresse toutes ses merveilles. »

Archange du Seigneur, / toi qui es lumière par communion / à l'immatérielle et divine clarté, / par tes prières éclaire-moi, je t'en prie, / afin que je puisse te chanter.

Formons un chœur divin, / dans l'allégresse de ce jour, / pour glorifier le prince des Incorporels, / qui annonça l'ineffable joie / venue en ce monde par bonté.

T'ayant pour défenseur auprès de Dieu / et pour suprême protecteur, / pour rempart et forteresse, nous tes amis / qui te chantons, nous sommes délivrés / de tout péril et des méfaits du serpent.

Lorsqu'il te vit si pure, immaculée, / Gabriel fit retentir sa voix: / Dame inépousée, réjouis-toi, / gloire des Anges, leur fierté / et sauve-garde des mortels.


Ode 3
«Garde sous ta protection, / ô Mère de Dieu et source intarissable de la Vie, / tous les chantres qui t'honorent de leurs hymnes; / dans ta divine gloire / accorde-leur la couronne des vainqueurs. »

Eclairé d'immatérielle façon, / Gabriel, comme Ange incorporel, / par communion à l'immatérielle clarté, / tu es une seconde lumière éclairant / les êtres matériels qui te chantent chaque jour.

Archange, tu as mérité / la plus haute gloire, toi qui nous as révélé / le grand mystère qui nous fit monter / de terre jusqu'au plus haut des cieux, / nous qui te vénérons grandement.

Depuis le ciel montre-toi / à qui recherche ta faveur, / apaise la tempête des afflictions / et des épreuves déchaînée contre nous, / archistratège Gabriel.

Ô Vierge, te révélant / le mystère jusqu'alors caché, / devant toi Gabriel s'est écrié: / Réjouis-toi, palais qu'habite Dieu / pour diviniser les mortels, en sa bonté.


Cathisme, t. 1
L'archange Gabriel, en chef des Anges, avec eux / chante joyeusement l'hymne divine à la sainte Trinité. / A pleine voix, fidèles, chantons-le tous / et d'un cœur pur glorifions-le.

t. 4
Comme au prince des Serviteurs incorporels / te fut confié, Gabriel, / ce redoutable mystère avant les siècles scellé, / l'ineffable enfantement de la Vierge immaculée, / que tu lui annonças, lui disant: Pleine de grâce, réjouis-toi; / c'est pourquoi nous les fidèles, comme il se doit, / dans l'allégresse nous te disons bienheureux.


Ode 4
«L'ineffable projet divin / de ta virginale incarnation, / Dieu très-haut, le prophète Habacuc / l'a saisi et s'écria: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Jadis par divine participation, / admirable Gabriel, / tu descendis éclairer le prophète Daniel / et lui révélas en esprit / ce qui lui était inconnu.

De nos bouches terrestres joyeusement / nous célébrons ton être flamboyant; / au feu qui ne s'éteint / arrache-nous, Gabriel, / par ta divine médiation.

Revêtu de l'ornement / plus que soleil resplendissant / de l'ineffable gloire de Dieu, / Archange, tu te tiens / joyeusement devant le Roi du ciel.

Découvrant la totale pureté / dont l'Esprit t'enveloppait, / Gabriel à haute voix s'écria: / Réjouis-toi, qui fais cesser la malédiction / et rappeler Adam et Eve au Paradis.


Ode 5
«L'univers est transporté / par ta divine gloire, ô Vierge inépousée, / car tu as porté dans ton sein / le Dieu transcendant / et tu mis au monde un Fils intemporel / qui accorde le salut / à ceux qui chantent ta louange. »

Esprit illuminé / par communion au premier, / tu resplendis comme seconde clarté, / chantant avec les célestes armées: / Saint est le Dieu créateur de l'univers, / saint, le Fils coéternel / et l'Esprit qui partage sa royauté.

Flamboyant est ton aspect, / merveilleuse est ta beauté / qui frappe d'admiration tout esprit; / grande est ta gloire, Gabriel, / grand-prince des Incorporels, / toi l'ornement de tous ceux / qui te célèbrent avec foi.

Lorsqu'en sa présence jadis / saint Zacharie t'a vu / au moment de l'encensement, / il demeura muet, / car il n'avait pas cru / au redoutable message que tu lui portas, / archistratège Gabriel.

Temple de la sainteté, / ô Vierge tout-immaculée, / à la voix de l'archange Gabriel / tu enfantas le Dieu très-saint / qui repose parmi les Saints / et sanctifie tous les mortels, / les délivrant de tout mal.


Ode 6
«Célébrant cette divine et sainte fête / de la Mère de Dieu, / venez, fidèles, battons des mains, / glorifiant le Dieu qu'elle a conçu. »

Les terrestres langues n'ont pas le pouvoir / de te glorifier, Esprit céleste et lumineux, / clairement illuminé par le divin éclat / surpassant toute parole et tout esprit.

Lumineux rayon du vrai Soleil, / archistratège des Serviteurs flamboyants, / par tes brillantes prières au Seigneur / sauve tes chantres des ténébreuses passions.

Archange, par ton intercession / auprès du Créateur de l'univers, / dissipe les complots des païens, / arrête les schismes et fortifie la vraie foi.

Vierge pure, tu as obéi / aux divines paroles de Gabriel / et dans la chair tu enfantas le Verbe éternel / délivrant le monde de l'absence de raison.


Martyrikon du ton occurrent. Le samedi et le dimanche, kondakion de la fête.

Kondakion, t. 2
Archistratège de Dieu, serviteur de sa gloire, / guide des mortels et chef des Anges, obtiens-nous / ce qui est utile à nos âmes et la grâce du salut.

Synaxaire
Le 26 Mars, nous célébrons la Synaxe de l'archange Gabriel, serviteur du mystère ineffable, surnaturel et divin.
Ô Verbe, toute chair loue l'esprit angélique
jadis annonciateur de ton incarnation.
Le vingt-six, Gabriel pousse la création
à dignement lui rendre l'honneur d'un cantique.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Ils n'adorèrent pas la créature au lieu du Créateur, / les fidèles du Dieu très-haut, / mais affrontèrent généreusement / le feu qui les menaçait; / et ils chantaient dans la fournaise: / Seigneur digne de louange, / Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

L'enfantement du Précurseur, / tu l'annonças jadis, / Archange illustre, à Zacharie / se tenant à l'intérieur du temple de Dieu / et chantant pour notre Rédempteur: / Seigneur digne de louange, / Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

La rayonnante beauté / de ton saint temple, Gabriel, / sanctifie les âmes des croyants / et les invite à chanter / en élevant la voix: / Seigneur digne de louange, / Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Mystiquement illuminé / par communion à la première clarté, / Archistratège, tu es vraiment / la clarté seconde illuminant / ceux qui chantent sans répit: / Seigneur digne de louange, / Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Pour t'annoncer la joie / fut envoyé l'archange Gabriel, / Vierge Mère immaculée / qui fis cesser le chagrin, / disparaître la malédiction / et fleurir pour les croyants / dans tous les siècles la bénédiction.


Ode 8
«Les nobles Jeunes Gens de la fournaise furent délivrés / par celui qui est né de la Mère de Dieu; / ce qui jadis n'était qu'une image / maintenant devient réalité, / puisqu'il rassemble tout l'univers qui continue de chanter: / Louez le Seigneur, toutes ses œuvres, / à lui haute gloire, louange éternelle. »

En des hymnes sacrées / le peuple saint te chante allégrement, / toi qui annonces ineffablement / à cette Vierge de chez nous / que le Verbe, cause de tout, / selon notre nature doit prendre chair; / aussi nous te vénérons dans tous les siècles.

Uni à l'Etre suprême, au premier Esprit, / d'immatérielle façon, / Archange, de ta bouche de feu / tu entonnes l'hymne sacrée / que chantent tous les Anges en chœur: / Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, / exaltez-le dans tous les siècles.

Paré de la divine renommée, / tu traverses les cieux, / puis la terre, accomplissant / la sainte volonté / du Christ, ce Dieu de l'univers, / archange Gabriel, / gloire des fidèles t'acclamant.

Le Verbe qui choisit de demeurer / parmi les hommes, en s'unissant / personnellement à la chair, / trouve en toi, saint Gabriel, un précurseur / pour lui préparer son divin palais / et chanter: Louez le Seigneur, / exaltez-le dans tous les siècles.

Comme l'agréable trône du Roi, / comme le sommet de toute sa création / et la seule qui transmit le don d'exister / à l'Etre suprême divinisant les mortels / par la sublime union / de l'ineffable et merveilleux enfantement, / chantons la Vierge bénie.


Ode 9
«Que tout fils de la terre exulte en esprit, / tenant sa lampe allumée, / que les Anges dans le ciel célèbrent avec joie / la sainte fête de la Mère de Dieu / et lui chantent: Réjouis-toi, / ô bienheureuse et toujours-vierge, / sainte Mère de Dieu. »

Devant le trône de la grâce merveilleusement / tu te tiens en serviteur / éclairé par la splendeur / qui dépasse l'entendement; / uni à Dieu et contemplant sa lumière, Gabriel, / tu illumines par tes prières les fidèles te vénérant.

Tu brilles comme un ciel étoilé / par le scintillement divin, / comme chef d'armée tu tiens en main le sceptre resplendissant / et parcours la terre entière, accomplissant / la volonté du Maître en tout temps / pour délivrer du mal les croyants.

Apaise le tumulte sans cesse renaissant / des barbares déchaînés contre tes serviteurs, / fais cesser en l'Église les déchirements, / accorde à tes chantres d'être délivrés de tout péché, / et donne la victoire aux croyants, / Gabriel, par ta fervente protection.

Michel et Gabriel, qui vous tenez / tous les deux, comblés d'honneurs et de beauté, / devant le trône de la gloire de Dieu, / pour nous tous demandez la rémission de nos péchés / et l'éloignement du mal, en tant que protecteurs / imitant parfaitement la bonté du Seigneur.

L'éclatante lumière de ton Enfant / a brillé sur la terre entière pour l'éclairer; / pour le prince des ténèbres elle fut la perdition, / toute-pure Génitrice de Dieu, / gloire des Anges et salut de tous les humains, / dont la voix ne cesse de chanter pour toi.


Le samedi et le dimanche, exapostilaire de la fête, à Laudes, les stichères de la fête. Les autres jours, photagogikon du ton occurrent, puis les Apostiches du Triode.

Si la clôture de l'Annonciation tombe le samedi de la troisième ou quatrième semaine de Carême.
Le vendredi, on chante tout l'office de la fête avec le Triode, comme il a été prescrit plus haut. Le soir à Complies, on chante le tétraode du samedi.
Le samedi à Matines, on célèbre la clôture de la fête. Après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire au Père: de l'Archange, Maintenant: de la fête. Cathismes de la fête. Canon de la fête (8) et de l'Archange (6). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et cathisme de l'Archange, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire au Père: de l'Archange, Maintenant: de la fête. A Laudes, 3 stichères de la fête et 3 de l'Archange, Gloire ... Maintenant: de la fête. Grande Doxologie. Tropaire de l'Archange, Gloire ... Maintenant: de la fête. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire de la fête et de l'Archange, kondakion de la fête.

Si la clôture de l'Annonciation tombe le troisième dimanche de Carême.
Le samedi aux Petites Vêpres, l'ordinaire du Triode. Aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire 3 stichères du dimanche, 4 de la Croix et 3 de la fête,. Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête, ou bien le Dogmatique du ton. Entrée. Prokimenon du jour et litanies. A la Litie, stichères de la fête, t. 1,. Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. Apostiches: stichères du dimanche, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. Tropaire du dimanche, de la Croix et de la fête (s'il y a artoclasie: tropaire de la fête, 2 fois, et de la Croix, 1 fois).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Hypakoï, Anavathmi et Prokimenon du ton. Évangile de Résurrection. Psaume 50. Stichère, t. 8: Ouvre-moi les portes de la pénitence et le reste du dimanche. Canon de la Résurrection (4), de la fé'te (4) et de la Croix (6). Catavasies de la Croix. Après la 3e ode, kondakion de la fête et cathisme de la Croix. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la Croix. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. A Laudes, 3 stichères du dimanche, 2 de la Croix et 3 de la fête, avec leurs versets,. puis le verset Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et le stichère du Triode: En paraboles, le Seigneur de l'univers ... Gloire au Père: le même, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande Doxologie et vénération de la Croix. Litanies et Congé. A Prime, tropaire du dimanche, Gloire: de la Croix, Maintenant: théotokion de Prime, après Notre Père, kondakion de la Croix. A Tierce, tropaire du dimanche, Gloire: de la fête, Maintenant: théotokion de l'Heure, après Notre Père, kondakion de la fête, et ainsi de suite, en alternant.
L'office de l'archange Gabriel se chante le lundi.

Si, le troisième dimanche de Carême, on célèbre en même temps que la clôture de l'Annonciation la Synaxe de l'archange Gabriel, et si l'église lui est dédiée.
Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 3 stichères du dimanche, 3 de la Croix, 2 de la fête et 2 de l'Archange, t. 1: L'archange Gabriel et Le grand mystère; Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête, ou bien le Dogmatique du ton. Entrée. Prokimenon du jour. A la Litie, stichères de la fête, Gloire au Père: de la fête, Maintenant: de la Croix. Aux Apostiches, stichères du dimanche, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 2 fois, et de la Croix, 1 fois. (Si l'on sépare les Vêpres des Matines, voir au début des Matines.)
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 1 fois, et de la Croix, 1 fois,. Gloire au Père: de l'Archange, Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Hypakoï, Anavathmi et Prokimenon du ton. Évangile de Résurrection. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50 et stichère, t. 8: Ouvre-moi les portes de la pénitence, etc. Canon de la Résurrection (4), de la fête (3), de l'Archange (3) et de la Croix (4). Catavasies de la Croix. Après la 3e ode, kondakion de la fête et de l'Archange, cathisme de l'Archange, Gloire: de la Croix, Maintenant: de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la Croix. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire: de la Croix, Maintenant: de la fête. A Laudes, 3 stichères du dimanche et 2 de la Croix; puis le stichère de l'Archange qui n'a pas été chanté au Lucernaire (t. 1: Toi qui toujours es comblé), le verset: D'esprits célestes, et le doxastikon: Du ciel fut envoyé; puis le verset: Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et le stichère du Triode: En paraboles ... Gloire au Père: le même, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande Doxologie et vénération de la Croix. Litanies et Congé. A Prime, tropaire du dimanche, Gloire: de la Croix, Maintenant: théotokion, après le Trisagion, kondakion de la Croix. A Tierce, tropaire du dimanche, Gloire: de la fête, Maintenant: théotokion. Après le Trisagion, kondakion de la fête, de la Croix et de l'Archange, en alternant.
Si la clôture de l'Annonciation tombe le quatrième ou le cinquième dimanche de Carême.
Le samedi aux Petites Vêpres, stichères de l'Octoèque. Aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire les 4 premiers stichères de l'Octoèque dominical, 3 stichères de la fête et 3 de l'Archange, Gloire au Père: de la fête, Maintenant: Dogmatique du ton. Entrée. Prokimenon du jour. A la Litie, 3 stichères de la fête (ceux des Apostiches), Gloire ... Maintenant: de la fête. Apostiches de l'Octoèque, Gloire ... Maintenant: de la fête. Tropaire dominical du ton occurrent, Gloire: de l'Archange, Maintenant: de la fête (s'il y a artoclasie: Réjouis-toi, 3 fois).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire dominical du ton occurrent, 2 fois, Gloire au Père: de l'Archange, Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia, et le reste de l'office du dimanche. Canon de la Résurrection (4), du Triode (4), de la fête (3) et de l'Archange (3). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et cathisme de l'Archange, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire: de l'Archange, Maintenant: de la fête. A Laudes, 4 stichères du dimanche et 4 de la fête (y compris le doxastikon, avec le verset de la fête), puis le verset Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et le stichère du Triode (le doxastikon), Gloire au Père: le même, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande Doxologie, tropaire du dimanche, litanies et Congé.
Aux Heures, tropaire dominical du ton, Gloire: de la fête, Maintenant: théotokion. Après Notre Père, kondakion de la fête.

Si la clôture de l'Annonciation tombe le lundi de la quatrième, cinquième ou sixième semaine de Carême.
Le dimanche à Vêpres, on chante au Lucernaire 3 stichères du Triode, 4 de la fête et 3 de l'Archange; Gloire ... Maintenant: de la fête. Entrée. Grand prokimenon. Litanie de demandes. Apostiches du Triode, Gloire ... Maintenant: de la fête. Tropaires de la fin des Vêpres en carême, les 3 grandes métanies et le Congé. Le lundi à Matines, on chante tout l'office comme il est indiqué au 26 Mars.

Si la clôture de l'Annonciation tombe le mercredi de la quatrième semaine de Carême.
Le mardi soir, on chante au Lucernaire 10 stichères: 6 du Triode (le premier stichère des Apostiches, 2 fois, et le martyrikon, puis les 3 premiers stichères du Lucernaire) et 4 de la fete, Gloire au Père: de la Croix, Maintenant: de la fête. Entrée. Prokimenon du jour. Lectures du jour et de la fête, puis la Liturgie de saint Jean Chrysostome.
L'office de l'Archange se chante à Complies.
A Matines, canon de la fête (6) et de la Croix (4); aux odes 3, 8 et 9, canon de la fête (4), de la Croix (2) et triode (8). Après la 3e ode, kondakion et ikos de la fête, cathisme du Triode, Gloire ... Maintenant: de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la Croix. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Photagogikon du ton. A Laudes, 4 stichères de la Croix (t. 4: Venez, prosternons-nous en ce jour, etc. Voir au Lucernaire du Mardi soir), Gloire ... Maintenant: de la fête. Apostiches du Triode.
Si la clôture de l'Annonciation tombe le jeudi de la cinquième semaine de Carême.
Le mercredi soir et le jeudi à Matines, on chante tout l'office de la fête, avec le Triode, comme il est prescrit pour un jour de carême. La clôture de l'Annonciation est chantée le jeudi à Matines, avec le triode des Apôtres. L'office du Grand Canon est anticipé: on le chante le mardi précédent.

Si la clôture de l'Annonciation tombe le samedi de l'Acathiste.
Le vendredi soir, on chante 10 stichères: celui du Triode (premier du Lucernaire), 2 fois, et ceux de la Mère de Dieu (Te découvrant l'éternel dessein etc.) en faisant 8 stichères, Gloire au Père du Triode: En ce jour est révélé le mystère éternel... Maintenant de la fête: Du ciel fut envoyé. Entrée. Lectures du jour et les 2 lectures de la fête. Petite litanie et chant du Trisagion. Prokimenon, Epître, Alleluia et Évangile de la fête. Suite de la Liturgie de saint Jean Chrysostome. Chant de communion de la fête.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de l'Acathiste, 3 fois. Après la 1e lecture du Psautier, kondakion de l'Acathiste et les iki 1 à 6, puis de nouveau le kondakion. Après la 2e lecture du Psautier, kondakion, iki 7 à 12, et de nouveau le kondakion. Psaume 50. Canon de la fête (6) et de l'Acathiste (8). Catavasies Ma bouche s'ouvrira. On omet le tétraode, qui sera chanté aux Complies. Après la 3e ode, kondakion, iki 13 à 18, et de nouveau le kondakion, puis le cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion, iki 19 à 24 (ce dernier, 3 fois), l'ikos 1, et de nouveau le kondakion. A la 9e ode, on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête. A Laudes, 4 stichères du Triode, Gloire ... Maintenant: de la fête. Grande Doxologie. Tropaire de la fête. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire et kondakion de la fête.

Si la clôture de l'Annonciation tombe le samedi de Lazare, le dimanche des Rameaux, ou bien un des jours de la Semaine Sainte ou de la semaine du Renouveau.
On ne célèbre pas la clôture de 1'Annonciation, mais on chante les stichères de l'Après-fête et de l'Archange aux Complies, un des jours de la sixième semaine de Carême.

27 mars

Publié : mer. 23 janv. 2008 10:44
par Monique
27 MARS

Mémoire de la sainte martyre Matrone de Thessalonique.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Aux grondements des Hébreux, / à leur cruelle audace, tu opposas / le courage de tes nobles convictions, / d'avance contemplant les biens à venir / dont la jouissance demeure pour les siècles sans changement / et que tu as trouvés en passant / de terre vers le céleste festin, / glorieuse Martyre, et l'allégresse sans fin.

Tu méritas de contempler / la splendeur royale, / la charmante beauté de ton Epoux, / toi-même parée de bijoux / par les blessures de ton combat, / et tu fus digne d'approcher la Source de tout bien, / recevant comme fruit la divine allégresse en l'au-delà, / Bienheureuse, et l'immortelle renommée.

Ni le joug qu'en esclave tu portais / ni ta féminine complexion / ni la faim ni les fouets ne t'empêchèrent d'imiter / la fermeté des Martyrs, / glorieuse Matrone, mais de tout cœur / tu supportas les châtiments; / aussi tu as trouvé la demeure céleste de l'Epoux / et la couronne des grâces qui t'orne en présence du Créateur.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Toi qui mis au monde le divin Sauveur, / accorde-moi le repentir, / ce remède salutaire et parfait, / ouvre la source de mes pleurs / et donne à mon esprit de se rappeler / l'heure terrible et redoutable du jugement sévère, / afin que j'évite les effroyables châtiments / par tes prières, ô Vierge, et trouve grâce auprès de Dieu.

Stavrothéotokion
Lorsqu'elle vit ta mise en croix, / ta Mère virginale, Seigneur, / . fut saisie de stupeur et, te regardant, s'écria: / Voici ce que t'offrent en retour / ceux qui jouirent de tes bienfaits! / Ne me laisse pas seule au monde, je t'en prie, / mais ressuscite bientôt, / pour que nos premiers parents ressuscitent avec toi.


Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, / s'écrie de toute la force de sa voix: / C'est toi que j'aime, divin Epoux, / c'est toi que je cherche en luttant; / avec toi crucifiée, / en ton baptême je suis ensevelie; / pour toi je souffre, afin de régner avec toi; / pour toi je meurs, afin de vivre en toi; / reçois comme victime sans défaut / celle qui par amour s'immole pour toi. / Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.



MATINES

Les canons habituels. Le canon de la Sainte, œuvre de Théophane, porte l'acrostiche: De Matrone je chante le divin renom.

Ode 1, t. 4
«Lorsqu'il eut franchi à pied sec / l'abîme de la mer Rouge, / l'antique Israël mit en fuite / au désert la puissance d'Amalec / grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Toi qui exultes avec les Anges dans le ciel / devant la Cause de l'univers / et jouis manifestement / de sa divine illumination, / fais descendre sur tes chantres la clarté.

Le Christ notre Dieu, qui a daigné / prendre la forme du serviteur / pour affranchir notre nature de la corruption / et des chaînes de la mort, te fit quitter, / Martyre, le joug de la servitude pour devenir ton Epoux.

Cette femme qui dans la grâce agit virilement / par divine puissance a renversé / malgré la faiblesse de son corps / celui qui, dans son orgueil démesuré, / se vantait jadis de pouvoir effacer l'océan.

La Porte par laquelle tu descendis vers nous, / Seigneur ami des hommes, t'a fait briller / en deux natures surnaturellement, / toi que nous appelons mystiquement / Lumière et Soleil levant.


Ode 3
«Ton Église, ô Christ, / en toi se réjouit et te crie: / Seigneur, tu es ma force, mon refuge et mon soutien. »

Avec endurance tu as supporté, / bienheureuse Matrone, le pénible châtiment / que ton injuste et cruelle geôlière t'infligea.

Patiemment tu enduras les douloureux coups de fouet, / mais en échange du ténébreux cachot / tu as reçu la divine clarté.

Les flots de ton sang ont étouffé / la lampe des impies, / pour abreuver les fidèles à la source de la foi.

Table ayant reçu la Parole de Dieu, / Arche ayant accueilli dans ton sein l'Eternel, / Vierge toute-pure, nous t'acclamons divinement.


Cathisme, t. 4
Amis de la fête, voici venue / la brillante solennité, / la mémoire glorieuse de la Martyre du Christ, / dont le souvenir réjouit l'univers; / elle éclaire le monde de ses miracles rayonnants / et porte aux hommes une grâce qui ne tarit. / Par ses prières, Sauveur, sauve le monde qui est tien.

Théotokion
Vierge pure, par ton divin enfantement / tu as renouvelé la nature humaine corrompue par les passions / et tu relevas tous les hommes de la mort / pour les mener vers la vie dans l'incorruptible condition; / c'est pourquoi tous les âges, comme il se doit, / suivant ta propre prophétie, / nous te disons bienheureuse, ô Vierge glorifiée.

Stavrothéotokion
Vierge immaculée, Mère du Christ notre Dieu, / un glaive a transpercé ton âme quand tu vis / sur la croix ton Fils et ton Dieu: / sans cesse intercède auprès de lui / pour le pardon de nos péchés.


Ode 4
«Te voyant suspendu à la croix, / toi le Soleil de justice, / l'Église depuis sa place / en toute vérité s'écria: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Fortifiée par la puissance de Dieu, / tu as échappé désormais / à la servitude qu'imposait / une cruelle maîtresse à ton âme indomptée / ne voulant servir qu'un seul Maître, le Christ.

Délirant d'ivresse, rugissant / et trépignant de fureur, / la méchante femme déchira / sous de cruels coups de fouet, / victorieuse Martyre, ton corps.

Tu montras l'endurance des jeunes gens, / enfermée que tu étais, / Martyre, dans le sombre cachot / et condamnée à la faim; / mais à l'immortelle table tu fus récompensée.

Le chandelier d'or te préfigurait, / toi la véritable Mère de Dieu / portant celui qui dans la chair / illumine l'univers / de l'éclat de sa divinité.


Ode 5
«Seigneur, tu es venu / comme la lumière en ce monde, / lumière sainte qui retire de la sombre ignorance / ceux qui te chantent avec foi. »

En toi la Sainte possédait / sa brillante couronne, sa fierté, / Source de vie, et de l'obscurité / elle émigra vers ta divine clarté.

Sur la pierre de la foi / le Christ affermissait tes pas, / Bienheureuse, en dirigeant / sagement ta démarche vers lui.

A cause de l'esprit divin / et de la sagesse dont tu fus dotée, / bienheureuse Matrone, tu resplendis / dans le chœur des saints Martyrs.

Divine Mère, tu as enfanté / l'humanité et la divinité, / natures étroitement unies / sans mélange ni confusion.


Ode 6
«Ton Église te crie à pleine voix: / Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; / dans ta compassion tu l'as purifiée / du sang offert aux démons / par le sang qui coule de ton côté. »

D'Eve tu as recueilli / de façon utile le désir, / victorieuse Matrone, divinisée / par ton incessante inclination vers Dieu / et tu as mérité à juste titre la gloire sans fin.

En Christ il n'y a plus / d'esclave ou d'affranchi; / ce qui compte, c'est la beauté de la vertu / sous la parure de la foi; / et tu en fus l'ouvrière, invincible Martyre.

En toi nous reconnaissons / le temple de Dieu et son palais nuptial, / l'urne de la manne, le chandelier, / Toute-pure, la table où fut gravé / le Verbe par amour incarné.


Martyrikon du ton occurrent.

Synaxaire
Le 27 Mars, mémoire de la sainte martyre Matrone de Thessalonique.
Il ne convenait pas de laisser dans l'oubli
la martyre Matrone, qui dans l'oubliette
a libéré son âme d'un corps à la diète,
le vingt-septième jour, son martyre accompli.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, / plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, / s'écriaient: Seigneur, tu es béni / dans le temple de ta gloire. »

Avec amour et confiance tu t'es approchée, / illustre Martyre, de celui que tu aimais, / dans l'action de grâce lui disant: Seigneur, / tu es béni dans le temple de ta gloire.

Comblée de toutes sortes de vertus, / dans la joie et l'allégresse tu passas / de la terre vers les célestes chœurs / pour recevoir l'héritage immortel.

Brillamment ornée de toutes les vertus, / Vierge Mère, tu as enfanté / le Verbe du Père ineffablement incarné. / Tu es bénie entre les femmes, Souveraine immaculée.


Ode 8
«Daniel, étendant les mains, / dans la fosse ferma la gueule des lions; / les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, / ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, / tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, / toutes les œuvres du Seigneur. »

Affranchie de la chair, tu méritas de contempler / la lumière qui rayonne abondamment / et d'habiter le tabernacle des cieux / au lieu du sombre et ténébreux cachot / où tu fus enfermée, vénérable Martyre qui chantais: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Splendide est la couronne que tu as reçue / de la vivifiante main du Tout-puissant; / car, te voyant parée de la pourpre de ton sang, / comme une épouse t'a fait resplendir / dans l'allégresse celui pour qui nous chantons: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Toi qui mis au monde notre Dieu, / tu t'es montrée sa Mère en vérité, / portant le nom divin correspondant / à la vérité de ton enfantement; / aussi comme Mère de Dieu / nous te glorifions, Souveraine immaculée.


Ode 9
«Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, / fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; / c'est lui qui réunit les natures séparées: / aussi, pleins d'allégresse et de joie, / Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Ta mémoire lumineuse resplendit / de clartés spirituelles, en ce jour, / sainte Martyre, sous les brillants rayons / du triple Soleil; et nous te prions d'intercéder / pour qu'en lui soient illuminés les chantres de ton nom.

En récompense de ta douloureuse flagellation, / victorieuse Martyre, tu as reçu / l'héritage des cieux dans l'assemblée des premiers-nés; / et du lieu de ta festive jubilation, / par tes prières, garde-nous.

Désormais tu es unie réellement / au Christ, ton immortel Epoux, / vénérable Martyre, splendidement parée / comme de fleurs par ses divines plaies / et resplendissante des rubis de ton sang.

Brise les chaînes de mes péchés, / Vierge Mère de Dieu, / seule comblée de grâce, qui enfantas / la source de miséricorde, et comble-moi / d'allégresse pour te magnifier dignement.

Photagogikon du ton occurrent.

Le reste comme d'habitude, et le Congé.

28 mars

Publié : mer. 23 janv. 2008 10:48
par Monique
28 MARS

Mémoire de notre vénérable Père Hilarion le Jeune.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Ayant mené sans reproche ta vie, / dans la patience, la douceur, / la componction, la charité sans feinte, la maîtrise de soi, / les veilles de toute la nuit, / la foi, l'espérance, la compassion, / tel un Ange tu vécus sur terre dans un corps, / bienheureux Père Hilarion, / toi qui pour nos âmes intercèdes auprès de Dieu.

Tu fus un homme du ciel, / un ange sur la terre, Bienheureux, / une source de componction, un fleuve de compassion, / un océan de miracles, la caution des pécheurs, / un olivier fertile de notre Dieu, / faisant briller avec l'huile de tes efforts / les visages des fidèles t'acclamant, / vénérable Père Hilarion.

Ton esprit, éclairé / par la connaissance de Dieu, / l'emporta sur les passions corporelles / sans se mêler à la fange d'ici-bas, / mais portant l'image de notre Roi / et en lui-même reproduisant la beauté divine / pour lui ressembler tout à fait grâce à l'œuvre du saint Esprit, / splendeur des moines, vénérable Père Hilarion.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
A mon âme faible et relâchée, / Vierge Mère immaculée, / accorde la puissance et la vigueur, / pour qu'en la crainte et l'amour / elle accomplisse les commandements de ton divin Fils; / alors j'échapperai au feu dévorant / et grâce à toi je recevrai l'héritage du ciel / et la vie sans fin, dans l'éternelle exultation.

Stavrothéotokion
Voyant le Christ ami des hommes crucifié / et le côté transpercé par la lance du soldat, / la Toute-pure en pleurant s'écria: / Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat / en échange de tes bienfaits? / Vas-tu me laisser sans enfant? / Dieu de tendresse, bien-aimé, / je suis frappée d'effroi par ta crucifixion volontaire.


Tropaire, t. 8
En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: / afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; / et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, / pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; / c'est ainsi que ton esprit se réjouit, / saint Hilarion, avec les Anges dans le ciel.



MATINES

Les canons habituels. Le canon porte l'acrostiche: Père Hilarion, je chante ta vie enjouée. Joseph.

Ode 1, t. 2
«Dans l'abîme jadis fut culbutée / par la puissance invincible / toute l'armée de Pharaon, / et maintenant le Verbe fait chair / a supprimé le poids de nos péchés, / le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »

Père Hilarion, toi qui par l'ascèse es devenu / doux et compatissant / et plein d'entrain spirituel, / de la divine compassion / rends-moi digne par ta médiation, / afin que je te chante, en l'allégresse de mon cœur.

Purifié dès l'enfance, Père saint, / tu as pris ta croix / et tu as suivi le Christ, / faisant disparaître les passions du corps / par la tempérance et les constantes oraisons, / en resplendissant de pureté.

Du Seigneur ayant pris le joug léger / afin d'obéir à ses commandements, / vénérable Père Hilarion, / très sagement tu rejetas / le pesant fardeau du péché / pour acquérir la sainteté.

Toute-pure, supplie ton divin Fils / de briser les liens / qui m'enchaînent au péché, / afin que, délivré de sa tyrannie, / sans cesse je puisse te glorifier, / toujours-vierge et tout-immaculée.


Ode 3
«Comme un lis a fleuri le désert et de même fleurira / l'Église stérile des nations / à ton avènement, Seigneur: / en lui mon cœur s'est affermi. »

Ta sainte vie, comme soleil resplendissant, / sur les chœurs des Moines a brillé, / les illuminant de ses rayons, / pour chasser les ténèbres des démons.

Ton cœur, vénérable Père, fut enjoué, / humble fut ton esprit, / affable, ton comportement, / et tu fus rempli de charité.

Sous tes larmes tu as éteint les braises du péché; / et, même après ta mort, sur les fidèles t'approchant / comme de ton vivant tu fais jaillir / un océan de guérisons.

Guéris les blessures de mon âme, je t'en prie, / et dirige les mouvements de mon esprit, / Vierge toute-pure, selon la volonté / de celui qui a pris chair en ton sein.


Cathisme, t. 4
Au Seigneur tu as consacré ta vie, Bienheureux, / et tu fus vraiment un excellent prêtre du Christ; / après d'innombrables et pénibles efforts, / joyeusement tu es passé vers les demeures du ciel / et maintenant tu fais jaillir sur nous des flots de guérisons.

Théotokion
Ô Vierge, empresse-toi de recevoir / les prières que nous t'adressons; / très-sainte Dame, présente-les / à ton Fils et ton Dieu; / apaise la détresse de ceux / qui accourent vers toi; / déjoue les ruses du Mauvais / et renverse l'ardeur / de l'ennemi qui combat tes serviteurs.

Stavrothéotokion
Te voyant exalté sur la Croix, / ta sainte Mère, ô Verbe de Dieu, / pleurait maternellement et disait: / Quelle est cette étrange merveille, ô mon Fils? / Toi qui es la Vie de l'univers, / comment peux-tu descendre dans la mort? / Mais, dans ta miséricorde, tu veux rendre la vie aux défunts.


Ode 4
«Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, / mais comme le Seigneur revêtu de notre chair, / tu as sauvé tout mon être; / c'est pourquoi je te crie: / Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Ayant fait briller ton cœur par des saintes élévations, / tu volas en esprit, afin de contempler / la prodigieuse beauté de l'unique Dieu / et d'être illuminé / par les rayons de l'au-delà.

Ayant ouvert les feuillets des livres saints, / tu y puisas la connaissance de Dieu / et tu la transmis, Père Hilarion, / à tous ceux qui dans la foi / sont accourus près de toi.

Le charme de tes paroles faisait briller de joie / les cœurs des fidèles accourant auprès de toi, / vénérable Père, et puisque tu faisais / ce que toi-même tu leur enseignais, / tu créais les conditions favorables pour que ta parole fût reçue.

Le Maître, Vierge pure, a fait de toi / la souveraine Maîtresse de l'univers; / de ton sein il a pris chair, en effet, / pour délivrer de l'ennemi, / qui s'en était rendu maître, sa propre création.


Ode 5
«Tu es devenu le médiateur entre Dieu et les hommes, ô Christ notre Dieu: / par toi, ô Maitre, nous avons quitté la nuit de l'ignorance / pour aller vers ton Père, source des lumières, / auprès duquel nous avons accès désormais. »

De tes peines, vénérable Père, ayant tissé / pour toi-même la tunique du salut, / tu l'as revêtue; alors tu as couvert / le prince des ténèbres d'éternelle confusion.

Par la tempérance tu fis cesser, / vénérable Père, les charnelles voluptés / et dans l'allégresse tu reçus la grâce du ciel, / guérissant les hommes de toute maladie.

Sans cesse tu élevais tes mains saintes / vers Dieu, pour renverser / les intrigues du Mauvais / et procurer à tout malade la santé.

Des fidèles tu es la force, des Moines, le solide appui; / Vierge pure, grâce à toi / les biens suprêmes ont jailli sur l'univers / et les habitants de la terre cheminent vers le ciel.


Ode 6
«Encerclé par l'abîme de mes péchés, / j'invoque l'abîme insondable / de ta compassion: / de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »

Mort au monde, vénérable Père, maintenant / tu vis dans les cieux, vers lesquels tu es parti, / et sans cesse fais jaillir / la force vivifiante des guérisons.

Tu t'es montré, Père bienheureux, / affable, intègre, doux, / chaste, pur, enclin à la componction / et cultivant la joie de l'esprit.

Sans mesure fut ta compassion / et l'amour des pauvres fut ton ornement, / fidèle serviteur de Dieu, / admirable Hilarion.

En ta vie, quelle sublime pureté, / quelle beauté splendide en ton comportement, / admirable Père, et combien sont prodigieux / les miracles que tu accomplis chaque jour!

Irréprochable lit nuptial de notre Dieu, / trône de feu du Maître tous, d'âge en âge, / nous te disons bienheureuse.


Martyrikon du ton occurrent.

Synaxaire
Le 28 Mars, mémoire de notre vénérable Père Hilarion le Jeune, higoumène du monastère de Pélécète.
A la terre Hilarion rend le terrestre corps
afin de posséder, bienheureux héritage,
la terre que les doux reçoivent en partage.
Des élus, le vingt-huit, il a connu le sort.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Sur l'ordre impie d'un injuste tyran / la flamme s'éleva très haut, / mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens / la rosée de l'Esprit saint: / à lui bénédiction et haute gloire! »

Par le glaive de tes combats / tu as vulnéré l'incorporel dragon / et l'as fait disparaître tout à fait; / en récompense tu reçus le pouvoir miraculeux / de guérir les funestes passions des âmes et des corps.

Ta parole, s'écoulant comme rosée, / chasse la brûlure des soucis / pour les fidèles qui s'approchent de toi / et sont illuminés par ta vie vertueuse, / Père vénérable et bienheureux.

A ton esprit donnant l'empire sur les passions, / tu méritas la royauté / en prestigieux vainqueur / et, comme David a combattu les nations païennes, / tu as anéanti le fléau des démons.

La tour inébranlable de ton cœur / sous le vent des épreuves, Père saint, n'a pas branlé, / car elle était assise sur le roc / de l'amour de ton Maître, dont l'appui / fit de toi une forteresse pour beaucoup.

Je te chante, suprême Trinité, / trine en tes aspects unis sans confusion, / indivisible, insaisissable divinité, / unique Dieu tout-puissant, / Père, Verbe et saint Esprit.

Les Prophètes ont reçu le don / de te préfigurer, par grâce de l'Esprit, / en lointains symboles te désignant / comme la montagne sainte, la porte du salut, / ô Vierge, comme l'arche et le livre nouveau.


Ode 8
«Jadis à Babylone la fournaise ardente a divisé la force de son action / et selon le décret divin / elle consuma les Chaldéens, / mais répandit sa rosée sur les fidèles qui chantaient: / Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »

Ayant laissé la gloire éphémère de cette vie / et la jouissance qui passe et disparaît, / tu as reçu l'impérissable renommée / et les délices éternelles, pour chanter dans les cieux: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ta vie entière, dans les pleurs tu l'as passée; / aussi tu méritas la bienheureuse consolation / à laquelle participent les Saints; / et sur la terre des humbles maintenant, / comme sage et prudent, tu demeures avec joie.

Précieuse devant Dieu parut ta mort, / puisque son Image à tes yeux eut tant de prix / et que tu supportas dans l'affliction / les persécutions des tyrans, / rendant ainsi le témoignage des martyrs.

Tu fis cesser les murmures des pêcheurs / et là-même où ils n'avaient, le veille, rien trouvé, / leurs filets se remplirent de poisson, / car tes prières furent exaucées, / vénérable Père, par Dieu.

De la souillure des passions et de la fange du péché / lave-moi, Pleine de grâce immaculée; / à moi qui sans cesse irrite Dieu / par les fautes où je retombe constamment / ouvre les portes du repentir.


Ode 9
«Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, / ayant pris chair de la Vierge, / nous est apparu / pour illuminer les ténèbres / et rassembler ce qui était dispersé: / ô Mère de Dieu toute digne de louange, nous te magnifions. »

Ton sépulcre faisant jaillir les guérisons / par grâce de l'Esprit / assèche les averses des passions, / chasse les esprits du mal et répand la clarté / sur les cœurs des fidèles te disant bienheureux, / vénérable Père Hilarion.

Sur la prairie de l'ascèse tu as fleuri / comme une rose, comme un lis au doux parfum, / comme un oranger bien odorant, / pour embaumer les âmes et les cœurs / des fidèles t'acclamant comme un intercesseur, / illustre Père Hilarion.

Ta sainte vie fut toute compassion, / amour des frères et pour les pauvres charité, / espérance, franchise, humilité, / foi sincère et droiture de pensée; / et des Moines tu devins l'ornement, / illustre Père Hilarion.

Comme soleil ta mémoire s'est levée, / illuminant en vérité / sous tes peines et tes miracles rayonnants, / vénérable Père, le cœur de tout croyant; / en ce jour, toi-même souviens-toi / des fidèles te disant bienheureux.
Nous t'adressons la salutation de Gabriel, / dans l'allégresse te disant: Réjouis-toi, / maison où demeura le Tout-puissant, / gloire des Moines et salut de tout croyant; / par toi nous fûmes tous divinisés, / virginale Mère de Dieu.


Photagogikon du ton occurrent.

Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

29 mars

Publié : mer. 23 janv. 2008 10:54
par Monique
29 MARS

Mémoire des saints martyrs Marc, évêque d'Aréthuse,
de Cyrille, diacre, et de leurs compagnons; et des
saints martyrs Jonas et Barakhisios et de leurs compagnons.



VÊPRES

Lucernaire, t. 1

Par ta vaillance, Pontife saint, / tu renversas les rangs de l'ennemi / et délivras les peuples du mensonge des faux-dieux.

De tes bras étendus / fortifiant dans leurs peines tes compagnons de combat, / à l'impuissance tu réduisis le pouvoir de l'ennemi.

Comme prêtre et martyr, / comme sage docteur de l'Église, pour nous / implore sans cesse le Maître, Pontife saint.

*

Martyr Barakhisios, / ayant offert au Seigneur / de nombreuses peines, tu devins / tout rayonnant de splendide clarté; / du feu ayant vaincu / la nature flamboyante par l'ardeur / de ton amour pour le Seigneur, / tu fus alors élevé, suspendu, / puis écrasé de façon / que tous les os fussent broyés; / c'est pourquoi nous les fidèles, nous te glorifions.

Admirable Jonas, / lié par les bourreaux, / tu supportas les coups de bâton, / l'arrachement de ta langue et de tes doigts, / l'effervescence de la poix / te brûlant tout le corps / et les cruelles scies qui le taillèrent en morceaux; / intercède maintenant pour qu'à nos âmes soient données / la paix et la grâce du salut.

Fidèles, célébrons / par des hymnes Barakhisios, / Lazare, Habib et Jonas, / Elie, Nersès et l'illustre Maroutha, / Sembaïteh et Maris, / Sabbas et Zanithas, / et par leurs prières demandons / que nous soient accordés le pardon de nos péchés, / la paix et la grâce du salut.

Gloire au Père ... Maintenant ... Théotokion
Toi qui agrées les prières des pécheurs / et ne méprises pas les soupirs des affligés, / intercède auprès de celui qui a voulu / naître de tes chastes entrailles, ô Vierge immaculée, / pour qu'il nous donne le salut.

Stavrothéotokion
La Vierge, contemplant, / ô Christ, ton injuste mise en croix, / dans ses plaintes s'écria: / Comment peux-tu mourir à nos yeux, doux Enfant? / Comment sur le bois / es-tu suspendu, toi qui jadis / suspendis la terre entière sur les eaux? / Ne laisse pas seule, Bienfaiteur compatissant, / ta Mère et ta servante, je t'en prie.


Tropaire, t 8
Ayant mortifié par le renoncement / l'ardeur et l'élan de leurs passions, / les Martyrs du Christ ont reçu le pouvoir / de chasser toute langueur et toute maladie / et de faire des miracles, vivant après leur mort. / Ô merveille étonnante! de simples ossements / deviennent une source de guérison. / Glorifions l'unique sagesse du Dieu créateur.



MATINES

Le canon du Hiérarque est signé Georges dans les théotokia, celui des Martyrs porte l'acrostiche: Louange à qui se tient près du trône de Dieu. Joseph.

Ode 1, t. 1
«Chantons une hymne de victoire à notre Dieu / qui vint au secours de Moïse contre les Egyptiens; / par lui fut engloutie l'armée de Pharaon, / car il s'est couvert de gloire. »

Fidèles, célébrons / le brillant luminaire de l'Église du Christ / éclairant, à la lumière de la foi, / les peuples glorifiant le Créateur de l'univers.
Bienheureux Pontife, ayant poussé et prospéré / sur la prairie mystique de la foi en Christ, / en courant tu es monté vers lui / par ton combat sublime, brillant Martyr.

Prédicateur des mystères divins du Christ, / toi qui le servis en toute pureté, / pour lui, saint Marc, tu as donné ta vie / et tu lui as offert en sacrifice tes compagnons de combat.

Le genre humain, qui grâce à toi / en Christ fut affranchi de la corruption / et reçut en héritage la vie sans fin, / Pleine de grâce, te glorifie.

*

«Ta droite victorieuse, magnifique en sa force, / s'est couverte de gloire, / car, ô Seigneur immortel, / grâce à ta puissance, / elle a broyé les ennemis / en ouvrant pour Israël / une voie nouvelle au profond de la mer. »

Bienheureux Martyrs sans cesse illuminés / par les clairs rayons du triple Soleil, / illuminez mon cœur entièrement / et de l'ignorance dissipez l'obscurité, / pour que je chante dignement / votre lumineuse festivité.

Vous les saints prédicateurs / des paroles révélées par Dieu, / vous avez su réfuter / les blasphèmes des persécuteurs / et vos combats de saints martyrs / vous ont couverts de gloire.

Aux lois impies vous avez opposé / courageusement celles de Dieu, / saints Martyrs, et des sans-loi / ayant souffert les châtiments, / selon les règles vous avez reçu / du Seigneur la couronne des Témoins.

Habacuc sous la clarté divine t'a contemplée / jadis, ô Mère inépousée, / comme la montagne ombragée / d'où se manifeste dans un corps / le Dieu qui a vraiment / couvert les cieux de son renom.


Ode 3
«Sois mon soutien, mon firmament, / toi qui fondas la terre sur les eaux, / car il n'est d'autre Saint que toi, Seigneur. »

Les torrents troubles de l'erreur, / saint Marc, au feu de tes paroles tu les asséchas / et tu fis jaillir à flot la connaissance du Christ.

Tu dispersas l'armée des ennemis / en invoquant le Christ et par tes paroles rassemblas / autour de lui une foule d'amis.

La colonne des Martyrs / ayant pour chef le Christ Sauveur / en un combat sans trêve triompha de l'erreur.

Ô Vierge, ayant ta médiation / pour desserrer l'étau de l'affliction, / nous, tes fidèles, sommes délivrés du péril.


*

«Toi qui seul connais la faiblesse de la nature humaine, / lui étant devenu semblable dans ta compassion, / revêts-moi de la force d'en-haut, / pour que je chante devant toi: / Saint est le temple spirituel / de ta gloire immaculée, / Seigneur ami des hommes. »

Fortifiés par l’amour divin, / dans l'ascèse vous avez soumis / les préoccupations charnelles; / puis, dans la lutte vous avez vaincu / l'ennemi incorporel / par l'offrande de vos peines, saints Martyrs, / et selon les règles fûtes couronnés.

Désirant souffrir pour le Christ, / fermement tu supportas / que ton corps fût bastonné, / frappé de coups, écartelé, / puis entièrement broyé, / bienheureux Jonas, / compagnon des Anges saints.

Fortifié par la puissance de Dieu, / enflammé de sainte ardeur / par grâce du tout-puissant Esprit, / noblement tu supportas / les suspensions, le feu, les coups de fouet, / saint martyr Barakhisios, / faisant l'admiration de tout croyant.

Celui qui seul a pour demeure les cieux / en ton sein a demeuré / par excès de sa bonté / et s'est fait chair, naissant de toi; / intercède auprès de lui, / Vierge toute-sainte, pour que soient sauvés / de tout danger tes
serviteurs.


Cathisme, t. 1
Seigneur, gloire des combats et couronne des vainqueurs, / tu es la parure des glorieux Martyrs: / par leur constance dans les épreuves ils ont mis en fuite les impies / et du ciel ils ont reçu la victoire par la puissance de Dieu; / Seigneur, accorde-nous / par leurs prières la grâce du salut.

Gloire au Père ...
Ayant souffert avec courage les peines des martyrs, / vers la vie sans peine vous êtes passés; / et maintenant, par vos prières, vous allégez / toute peine aux fidèles s'approchant / de votre châsse, Martyrs au grand renom; / la vénérant avec amour, nous vous disons bienheureux.

Maintenant ... Théotokion
Ayant conçu, sans être consumée, le feu de la divinité / et sans semence ayant fait jaillir le Seigneur source-de vie, / ô Vierge pleine de grâce et Mère de Dieu, / sauve-nous qui sans cesse te magnifions.

Stavrothéotokion
Ô Vierge, nous sommes assurés de ta protection / et par tes prières délivrés de tout danger; / gardés en tout temps par la Croix de ton Fils, / nous tes fidèles, nous te magnifions.


Ode 4
«Sauveur tout-puissant, j'ai reconnu / ton oeuvrevde salut / et dans la crainte je t'ai glorifié. »

Bienheureux, tu asséchas / les troubles fleuves de l'erreur / et du mensonge tu as triomphé.

Saint Marc, hiéromartyr, / tu submergeas la folie des païens / sous l'océan de ta sagesse.

Hiérarque du Seigneur, / tu as armé de colonne de tes compagnons de combat.

Toi qui nous protèges, Reine immaculée, / nous les chantres de ton nom, / renverse l'audace de nos ennemis.

*

«Montagne ombragée par la grâce de Dieu, / Habacuc t'a reconnue de son regard de voyant. / De toi, a-t-il prédit, / sortira le Saint d'Israël / pour notre salut / et notre restauration. »

Unissons nos voix pour chanter divinement / Elie, Habib et Sembaïteh, / Maris, Lazare et Maroutha, / Nersès, Sabbas et Zanithas, / Barakhisios et Jonas, / qui luttèrent pour le Christ notre Dieu.

Bienheureux martyr Jonas, / nous célébrons ta gloire saintement; / car après tant de tourments, / jeté dans la glace, vaillamment tu l'enduras, / réchauffé par la grâce de Dieu / et repoussant la froidure de l'erreur.

Bienheureux Barakhisios, / par force divine supportant / vaillamment d'être brûlé par le plomb, / tu levas tes yeux vers le Christ / et son salut te rafraîchit; / c'est pourquoi nous te glorifions.

Remplis de la sagesse de l'Esprit, / les Martyrs ont triomphé / des sages et des puissants, / malveillants adorateurs du feu, / en proclamant le nom de Dieu; / louons-les, fidèles, et disons-les bienheureux.

De plaies divines vous avez brillé, / glorieux Témoins du Christ; / aussi dans la grâce vous guérissez constamment / les douleurs incurables, / les blessures des mortels, / leurs faiblesses et maladies.

La montagne vue par le prophète Daniel, / d'où sans main d'homme se détacha / cette pierre qu'est le Christ / pour abattre la superbe des démons / et briser leurs idoles, ô Vierge, c'est bien toi; / et pour cela nous te glorifions.


Ode 5
«La nuit, nous veillons devant toi / et te chantons, ô Christ notre Dieu, / toi qui as voulu partager notre pauvreté / et souffrir en ta chair la mort sur la croix. »

Vénérable imitateur du Christ, / à la fureur des ennemis tu opposas / ta patience, par laquelle tu as humilié / leur audace, dont tu fus vainqueur.

Piqué par d'innombrables aiguillons, / vénérable Père, tu blessas / ceux qui les dardèrent contre toi / et tu fus gardé sans mal, par grâce de Dieu.

Comme fermes défenseurs de la foi, / invincibles, vous vous êtes opposés / avec courage, saints Martyrs, / aux infidèles combattant la vérité.

En toi, Vierge pure, le Créateur / ayant assumé la nature des mortels / en effaça la souillure des passions / pour la renouveler par grâce divine et la diviniser.

*

«Par l'éclat de ton avènement / tu as illuminé les confins de l'univers / en les éclairant, ô Christ, / par la splendeur de ta Croix: / fais briller aussi la lumière de la divine connaissance / dans les cœurs qui te chantent selon la vraie foi. »

Admirable Jonas, ayant rencontré / la grande lumière, tu devins / aux yeux de tous une seconde clarté / faisant pâlir les ordonnances des impies; / et, lié par des cordes, tu brisas / les chaînes de l'erreur, par grâce de Dieu.

De nos fautes nous guérissant, / dans sa bonté, le Christ fut suspendu / sur l'arbre de la Croix; / devenu son imitateur, / Barakhisios fut suspendu / pour resplendir par une sainte passion.

Le corps soumis aux torsions / et les doigts coupés, martyr Jonas, / dans l'allégresse tu chantais / pour le Dieu qui te donnait le pouvoir / de fouler aux pieds, par la foi, / avec ta chair les ennemis incorporels.

S'émerveillant devant celui / qu'elle avait mis au monde ineffablement, / la Toute-pure, en son émoi, / le magnifia et s'écria: / Comment puis-je te porter au bras, comme un enfant, / toi qui tiens en main tout l'univers?


Ode 6
«Du monstre marin tu as sauvé, / Ami des hommes, ton Prophète; / du gouffre de mes péchés / retire-moi, je t'en supplie. »

Martyr illustre, tu as réfuté / le mensonge des sans-Dieu / et ton peuple, tu l'as illuminé / par la claire connaissance de Dieu.

Bienheureux, tu renversas / les temples des faux-dieux / et les hommes chancelants, / tu les affermis sur le Christ.

Ayant armé vos compagnons / et combattu les ennemis, / Marc et Cyrille, vous avez reçu / la récompense des vainqueurs.

Nous les terrestres, nous nous sommes relevés, / mais l'ennemi fut abaissé / par ton ineffable enfantement divin, / ô Vierge immaculée.

*

«Le fond de l'abîme nous entourait / et nous n'avions personne pour nous délivrer, / nous étions comptés comme brebis d'abattoir. / Sauve ton peuple, ô notre Dieu, / car tu es la force des faibles / et leur relèvement. »

Le Christ te fortifiait tandis que tu luttais, / bienheureux Jonas: en effet / tu supportas vaillamment / l'écorchement de ton chef; / ainsi tu foulas aux pieds / la perfide tête du serpent maudit.

Inflexible demeura ton coeur / lorsque ta langue fut coupée / et la terre fut sanctifiée / par le sang que tu versas / pour l'amour de notre Dieu, / qui répandit son sang sur la croix.

Fidèles, chantons / Elie, Habib et Sembaïteh, / Maris, Lazare et Maroutha, / Nersès, Sabbas et Zanithas, / Barakhisios et Jonas, / ces martyrs victorieux.

Le Dieu régnant sur l'univers / a fait de toi son palais, / Souveraine immaculée; / et moi, cette caverne de brigands, / prie-le de me purifier / et de me sauver, en son amour.


Martyrikon du ton occurrent.

Synaxaire
Le 29 Mars, mémoire des saints martyrs Marc, évêque d'Aréthuse, de Cyrille, diacre, et de leurs compagnons.
Ayant d'abord veillé, puis connu les tourments,
près de Dieu Marc éprouve la paix des dormants.
Comme le soc éventre une motte de terre
(l'image est de David1), plonge le cimeterre
dans les flancs de Cyrille. En auges pour les porcs
leurs semblables ont changé le ventre des martyres,
mais gloire de leurs peines, Seigneur, tu retires.
Le vingt-neuf, les Saints gagnent les célestes ports.
Ce même jour, mémoire des saints martyrs Jonas et Barakhisios et de neuf autres martyrisés avec eux.
La terre n'envie plus la gloire de l'abîme,
car un autre Jonas lui donne tout son poids.
Barakhisios étanche son ardeur sublime
en buvant une coupe de brûlante poix.
Neuf chrétiens, que d'atroces tortures punissent,
aux neuf chœurs angéliques dans le ciel s'unissent.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
«Seigneur que le buisson ardent / à Moïse dans la flamme révéla, / figurant d'avance ton enfantement virginal, / Dieu de nos Pères, tu es béni. »

Les flots de sang versés par toi, saint Marc, / ont englouti l'erreur, comme jadis les officiers de Pharaon, / et fait jaillir divinement les guérisons / pour tous ceux qui chantent le Christ notre Dieu.

Les assauts que l'ennemi, / invincible Marc, lança contre toi / s'affaiblirent à la fin / et tu reçus de Dieu l'irrésistible puissance.

En victime spirituelle tu t'es offert / toi-même, Cyrille, au Seigneur: / immolé par le glaive du martyre, tu passas / comme holocauste par le feu de la divine perfection.

Par tes prières, Vierge souveraine, revêts-nous / de force et de puissance contre les passions / et contre l'assaut des ennemis invisibles, / nous qui sans cesse te chantons comme Mère de Dieu.

*

«Nous les fidèles, nous reconnaissons en toi, / ô Mère de Dieu, / la fournaise spirituelle; / et de même qu'il a sauvé les trois Jeunes Gens, / le Très-Haut a renouvelé / en ton sein le monde entier, / le Seigneur Dieu de nos Pères, / digne de louange et de gloire. »

Ne contemplant que le seul Seigneur / capable de sauver, / Jonas, tu ne fus pas brûlé / par la poix bouillonnante, / car tu reçus la rosée / de la grâce de Dieu, / comme jadis les Jeunes Gens; / c'est pourquoi nous te chantons.

Grâce à la force donnée par Dieu, / tu enduras d'amers tourments; / comme jadis Isaïe, / tu supportas joyeusement / d'être scié et tu reçus / ta bienheureuse fin en célébrant / le Dieu de nos Pères, à qui revient / louange et haute gloire.

La divine Église, saint Martyr, / chante ta victoire bien gagnée, / magnifiant ce long combat / que tu supportas, / ainsi que ta précieuse mort, / et se prosterne maintenant / devant la châsse de ton corps, / d'où jaillissent pour nos âmes les guérisons.

Martyr Barakhisios, / avec courage ayant foulé aux pieds / les complots épineux du Mauvais, / tu souffris d'être traîné / et piqué de mille dards / par les épines, pour chanter / le Dieu de nos Pères, à qui revient / louange et haute gloire.

Souveraine immaculée, / de la paresse et du sommeil / qui m'accable éloigne-moi / par ton intercession / sainte et vigilante auprès de Dieu / et prends pitié de moi qui psalmodie: / Dieu de nos Pères, à toi revient / louange et haute gloire.


Ode 8
«Comme en la fournaise les Jeunes Gens, / nous t'offrons la louange des Incorporels / et dans nos hymnes nous chantons: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur. »

De tes paroles, saint Pontife, tu as orné / et de ton sang tu fis resplendir / l'Église chantant le Christ / qui de sa force t'a revêtu.

Les yeux de ton âme, Pontife saint, / tu les tins en éveil afin de garder / sans dommage le troupeau du Christ, / qui dans ses hymnes te glorifie constamment.

Les victorieux Martyrs ont offert / au Maître les flots de leur sang / telle une myrrhe au doux parfum, en chantant: / Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Possédant ton excellente protection, / divine Mère, grâce à ta bonté / nous trouvons notre secours / auprès de Dieu, l'auteur de tout bien.

*

«Dans la fournaise, comme en un creuset, / brillèrent les enfants d'Israël / par l'éclat de leur piété plus pure que l'or fin / et ils se mirent à chanter: / Bénissez le Seigneur, toutes ses œuvres, / à lui haute gloire, louange en tous les siècles. »

S'adonnant à son irrésistible élan, / l’ennemi perfide / perça tes flancs de roseaux, / te lia et te broya, / déchira, coupa tes chairs / et fit de toi un témoin du Christ pour les siècles.

Par tes liens tu as brisé les chaînes des sans-Dieu; / le corps tendu et les os broyés, / martyr Barakhisios, / tu écrasas totalement l'erreur / et l'as réduite en poussière, pour chanter: / Je te glorifie, ô Christ, dans les siècles.

Gêné par ta ferme opposition, / l'insensé te brûle le gosier / par des ingurgitations bouillantes, / martyr Barakhisios, toi qui chantais avec ardeur: / Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, / exaltez-le dans tous les siècles.

En sacrifices parfaits, en victimes de bonne odeur, / en holocaustes vous avez été offerts à Dieu, / saints Martyrs chantant d'un même chœur: / Toutes ses œuvres, bénissez, / louez le Seigneur, / exaltez-le dans tous les siècles.

La nature humaine brisée par son antique transgression, / ô Vierge, tu l'as restaurée surnaturellement / et l'as divinisée par ton enfantement, / pour qu'elle chante: Louez, bénissez, / toutes ses œuvres, le Seigneur, / exaltez-le dans tous les siècles.


Ode 9
«De la vision d'Ezéchiel / tu es la porte par où Dieu seul, / et nul autre, n'a pu passer: / ô Vierge Mère de Dieu, / dans nos hymnes nous te magnifions. »

Vénérable Père qui d'un cœur pur avais offert / au Seigneur un culte spirituel / et des sacrifices non sanglants, / comme pure victime, , toi aussi, / tu lui fus offert en ton combat de martyr.

Tranchant avec le glaive spirituel / de tes paroles, saint Marc, / . les multiples têtes du Séducteur, / à tous les hommes tu prêchas / la vérité que tu magnifias. Par les prières et l'intercession / de tes martyrs et ministres sacrés / Marc et Cyrille, Bienfaiteur, / et de leurs compagnons de combat, / accorde ta grâce divine à nous aussi.

Dans la tendresse de son cœur / et son amour ineffable du genre humain, / le Créateur de l'univers est né de toi, / Vierge pure, pour recréer / les hommes déchus et les renouveler.

*

«Pour image de ton enfantement / nous avons le buisson ardent / qui brûlait sans être consumé; / en nos âmes nous te prions d'éteindre / la fournaise ardente des tentations, / pour qu'alors, ô Mère de Dieu, / sans cesse nous te magnifiions. »

Voici qu'en ce jour a resplendi / la lumineuse festivité / des brillants Martyrs, / dissipant les sombres nuages du péché / et illuminant dans l'Esprit saint / la conscience des croyants; / célébrons cette fête de tout cœur.

Comme deux astres lumineux / vous étant levés, vous illuminez / de la splendeur de vos combats / tout ce qui existe sous le ciel, / saints martyrs Jonas et Barakhisios; / sur moi qu'enténèbre le péché / faites descendre la clarté.

Pour l'Église vous fûtes des piliers / la soutenant sans la faire chanceler, / Elie, Habib et Sembaïteh, / Maris, Lazare et Maroutha, / Nersès, Sabbas et Zanithas, / en compagnie de Jonas / et de l'illustre Barakhisios.

Puisqu'avec les Anges désormais / vous entourez constamment / le trône de la gloire, saints Martyrs / éclairés par la splendeur / qu'irradie le triple Soleil, / illuminez tous les fidèles célébrant / votre lumineuse festivité.

Epargne ton peuple, Seigneur, / et cet héritage que tu as acquis, / te laissant fléchir en notre faveur / par les intercessions / de la divine Servante qui t'enfanta, / afin qu'en Maître compatissant / nous puissions te glorifier.


Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.