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Mention des défunts dans la prothèse (tradition roumaine)

Publié : dim. 10 mai 2009 15:15
par Claude le Liseur
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Ma traduction suivra.

Publié : dim. 10 mai 2009 16:03
par Claude le Liseur
Ma traduction:

« En mémoire et pour la rémission des péchés de tous ceux qui, au cours des siècles, se sont endormis dans la foi orthodoxe : des ancêtres, des aïeux, des pères, des mères, des frères, des sœurs, des fils et des filles, de tous ceux de notre parenté et de notre sang et de tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection et de la vie éternelle ; des fondateurs de ce saint lieu (ici l'on fait mémoire des fondateurs défunts), de ceux qui y ont apporté des aumônes de et ceux qui y ont dispensé leurs bienfaits ; de tous ceux qui ont servi et célébré dans ce saint lieu : des hiérarques, des archimandrites, des hiéromoines, des prêtres, des hiérodiacres, des diacres, des moines, des moniales, des serviteurs du culte et des dignitaires ; des bienheureux patriarches, des hiérarques et des prêtres orthodoxes ; des chrétiens orthodoxes, de ceux qui ont été submergés par l’eau, la mer, les rivières, les sources, les étangs, les marais, ou de ceux que la guerre a emportés et que le tremblement de terre a engloutis, que les brigands ont occis, que le feu a consumés et de ceux qui ont été la proie des fauves, des oiseaux, des bêtes, de toutes les créatures de la mer ; de ceux qui ont été emportés à l’improviste ; de ceux qui ont été foudroyés et de ceux qui ont gelé dans les montagnes, sur les routes, dans les déserts et dans les ermitages ; de ceux qui sont morts de tristesse, et de ceux qui sont morts de joie ; de ceux qui ont souffert dans des jours de bonheur et dans des jours de calamité, et de ceux qui sont morts dans les prisons et les camps; de ceux qu’un cheval a piétinés ; de ceux qu’a tués un cheval, la grêle, la neige, la pluie diluvienne et la chute d’une brique ; de ceux que la poussière a recouverts ; de ceux qui sont tombés à l’improviste ; de ceux qu’ont tués les boissons empoisonnées ; ceux qui ont été frappés de quelque sorte de jet : de fer, de bois, de toute sorte de pierres ; de ceux qui sont morts d’un éclat de joie, d’une course rapide, d’une gifle, d’un coup de poing, d’un coup de pied, d’une épidémie, de la faim, de la soif, à cause des insectes venimeux, du venin des serpents, du piétinement des chevaux, par strangulation, ou que la mer ou la terre a engloutis ; et des défunts de tout âge : des vieillards, des jeunes gens, des conscrits, des gamins, des enfants, des nourrissons, de ceux de sexe masculin et de celles de sexe féminin ; et de ceux dont nous n’avons pas fait mémoire, par ignorance ou par oubli, ou à cause de la multitude de leurs noms, souviens-toi, ô Dieu, Toi qui connais le nom et l’âge de chacun. »

Publié : dim. 10 mai 2009 17:12
par Anne Geneviève
Trois occurrences pour le piétinement par les chevaux... cela devait être terriblement redouté et fréquent à l'époque où cette prière fut composée.

Publié : dim. 10 mai 2009 19:27
par Claude le Liseur
Mille excuses! En fait, il n'y a que deux occurrences, parce que j'ai traduit deux fois le même passage; je corrige aussitôt et merci de me l'avoir signalé:

« En mémoire et pour la rémission des péchés de tous ceux qui, au cours des siècles, se sont endormis dans la foi orthodoxe : des ancêtres, des aïeux, des pères, des mères, des frères, des sœurs, des fils et des filles, de tous ceux de notre parenté et de notre sang et de tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection et de la vie éternelle ; des fondateurs de ce saint lieu (ici l'on fait mémoire des fondateurs défunts), de ceux qui y ont apporté des aumônes de et ceux qui y ont dispensé leurs bienfaits ; de tous ceux qui ont servi et célébré dans ce saint lieu : des hiérarques, des archimandrites, des hiéromoines, des prêtres, des hiérodiacres, des diacres, des moines, des moniales, des serviteurs du culte et des dignitaires ; des bienheureux patriarches, des hiérarques et des prêtres orthodoxes ; des chrétiens orthodoxes, de ceux qui ont été submergés par l’eau, la mer, les rivières, les sources, les étangs, les marais, ou de ceux que la guerre a emportés et que le tremblement de terre a engloutis, que les brigands ont occis, que le feu a consumés et de ceux qui ont été la proie des fauves, des oiseaux, des bêtes, de toutes les créatures de la mer ; de ceux qui ont été emportés à l’improviste ; de ceux qui ont été foudroyés et de ceux qui ont gelé dans les montagnes, sur les routes, dans les déserts et dans les ermitages ; de ceux qui sont morts de tristesse, et de ceux qui sont morts de joie ; de ceux qui ont souffert dans des jours de bonheur et dans des jours de calamité, et de ceux qui sont morts dans les prisons et les camps; de ceux qu’a tués un cheval, la grêle, la neige, la pluie diluvienne et la chute d’une brique ; de ceux que la poussière a recouverts ; de ceux qui sont tombés à l’improviste ; de ceux qu’ont tués les boissons empoisonnées ; ceux qui ont été frappés de quelque sorte de jet : de fer, de bois, de toute sorte de pierres ; de ceux qui sont morts d’un éclat de joie, d’une course rapide, d’une gifle, d’un coup de poing, d’un coup de pied, d’une épidémie, de la faim, de la soif, à cause des insectes venimeux, du venin des serpents, du piétinement des chevaux, par strangulation, ou que la mer ou la terre a engloutis ; et des défunts de tout âge : des vieillards, des jeunes gens, des conscrits, des gamins, des enfants, des nourrissons, de ceux de sexe masculin et de celles de sexe féminin ; et de ceux dont nous n’avons pas fait mémoire, par ignorance ou par oubli, ou à cause de la multitude de leurs noms, souviens-toi, ô Dieu, Toi qui connais le nom et l’âge de chacun. »

Néanmoins, on oublie aujourd'hui à quel point la mort à cause d'un cheval a été fréquente et redoutée dans le passé. J'avais lu dans Ô Dix-Neuvième! d'Elvire de Brissac, la mort d'Adolphe Schneider, le frère aîné d'Eugène, renversé par son cheval qu'avait piqué un taon.