Ménées de Mai

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Monique
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Ménées de Mai

Message par Monique »

1er MAI
Mémoire du saint prophète Jérémie.


VÊPRES

Lucernaire

Pendant le temps du Pentecostaire, on chante 3 stichères de la fête occurrente, puis les 3 stichères du Ménée (et ainsi chaque jour, sauf indication contraire).

t. 8
Seigneur qui dès avant sa formation * connaissais l'illustre Jérémie, * avant même qu'il naisse du sein maternel * tu l'as sanctifié comme prophète, * car tu prévoyais en vérité * combien disponible serait sa pensée; * par ses prières sauve-nous, * dans ta bonté et ton amour pour les hommes.
Seigneur, si dans l'immonde bourbier, * dans la fange, fut jeté * l'illustre Jérémie, cependant * son esprit en échange a trouvé * l'agréable parfum du Paradis * dont il habite désormais les parvis; * par ses prières sauve-nous, * dans ta bonté et ton amour pour les hommes.
Seigneur, si Jérémie ton serviteur * a chanté ses Lamentations, * comme prophète il n'a pas réprimé * son allégresse devant toi * car son âme, en vérité, * ô Christ, s'est unie à toi par amour * et désormais, * est remplie d'ineffable joie pour toujours.
Apostiches de la fête (et ainsi chaque jour, sauf indication contraire).
Tropaire, t. 2
Célébrant, Seigneur, la mémoire de ton prophète Jérémie, * par ses prières, * nous t'en supplions, sauve nos âmes.
Gloire au Père... Maintenant... tropaire de la fête (et ainsi chaque jour du Pentecostaire).

MATINES
Les canons de la fête, puis ce canon du Saint.

Ode 1, t. 8
« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, * le peuple d'Israël s'écria: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »
Dès le sein maternel, avant d'être formé, * par divine providence tu fus sanctifié * et consacré prophète des nations afin de proclamer: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés.
Celui qui connaît tout d'avance, * prévoyant l'évolution de ton esprit, * prophète Jérémie, * te fit l'instructeur de son peuple.
Des souillures de la chair * ayant purifié le regard de ton esprit, * tu devins un témoin de vérité * tout à fait digne de l'amour du Créateur.
Vierge Mère de Dieu qui enfantas * surnaturellement dans la chair * le Verbe du Père venu loger en toi, * tu t'es montrée la souveraine de toutes ses créatures.

Ode 3
« Tu es le firmament de qui chemine vers toi; * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »
Ton prophète, Seigneur, * tu l'as sanctifié dès avant sa naissance * et tu l'as envoyé comme guide aux égarés.
La grâce de l'Esprit * reposant sur tes lèvres fit de toi * une lampe lumineuse pour les cœurs enténébrés.
Le peuple souillé d'Israël, * ne souffrant pas ton parfum de bonne odeur, * t'a fait descendre et sombrer dans la fosse.
Toute-pure, grâce à toi * l'Etre suprême, l'éternel Fils de Dieu * a bien voulu séjourner parmi les hommes.
Noter que si l'on doit chanter le kondakion de la fête, après la 6e ode, on chante ici, entre la 3e ode et le cathisme, le kondakion du Ménée (voir après l'ode 6).

Cathisme, t. 1
Toi qui gardais les lois justes, * un peuple inique t'a jeté * dans le bourbier, plutôt que d'accueillir * le parfum de la divine connaissance; * et toi, tu as pleuré, Prophète bienheureux, * ce peuple emmené de force en captivité par des barbares sans-Dieu.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ta venue, * sur tes œuvres j'ai médité * et j'ai glorifié ta divinité. »
La clarté splendide * du saint Esprit de Dieu * rayonnant sur ton cœur l'a fait briller * pour ceux que les ténèbres retenaient.
Bienheureux Jérémie, * le plus compatissant de tous les prophètes, * fais que je trouve compassion, * moi que tant de fautes ont privé de l'espoir.
Toi qui fus un médiateur * se révélant de la clarté divine, * apaise par ta médiation * l'océan déchaîné de ma vie.
Dieu, trouvant Israël son bien-aimé, * lui a donné toute connaissance * du savoir divin, puis en naissant de toi * il a fait luire sur nous sa clarté.

Ode 5
« Eclaire-nous de tes préceptes, Seigneur, * et par la force de ton bras tout-puissant, * Ami des hommes, donne au monde la paix. »
Tel un éclair, ô Christ, tu envoyas * ton saint prophète Jérémie t'annoncer * à ceux des ténèbres en suprême clarté.
Ton Maître, Jérémie, * te sortit comme flèche de choix en temps voulu * qu'en sa prescience il avait cachée dans son carquois.
Ayant purifié l'ouïe de ton cœur, * tu devins digne, Prophète, d'écouter * l'Esprit s'entretenant avec toi.
Grand et redoutable mystère, celui * de la Vierge qui allaita maternellement notre Dieu, * que les hommes grâce à elle ont pu voir sur terre.

Ode 6
« L'abîme de mes fautes, la houle du péché * me troublent et me poussent violemment * vers le gouffre du désespoir; * tends vers moi ta main puissante * et comme Pierre sur les flots * sauve-moi, ô divin Nautonier. »
Prophète théophore, pour aspirer abondamment * la clarté et la grâce, * de ton âme tu as ouvert la bouche en esprit; * et, lorsque tu en fus empli, * tu les as transmis en partage * à tous ceux qui voulaient être éclairés.
Voyant l'océan de cette vie * soulevé par la houle des épreuves, * tu désiras les ultimes parvis * et la source d'où jaillit * un fleuve de larmes, pour pleurer * amèrement le triste sort de ton peuple.
A mots couverts tu as montré * d'avance la mort du Rédempteur, * car un peuple inique a suspendu * comme agneau sur le bois * le Christ, ce prince de la vie, * ce bienfaiteur de l'entière création.
Le Verbe né du Père * de manière incorporelle avant les siècles * par toi, Vierge pure, est enfanté * dans la chair et dans le temps, * et sous son ombre nous tous nous vivrons, * comme jadis l'a prédit Jérémie.

Kondakion, t. 3
Le cœur purifié par l'Esprit * et resplendissant de clarté, * illustre Jérémie, grand prophète et martyr, * tu as reçu d'en haut le don de prophétie * et tu proclamas à haute voix chez les païens: * Voici notre Dieu, nul ne saurait l'égaler, * lui qui se manifeste sur terre en assumant notre chair.

Synaxaire
Le 1er Mai, nous faisons mémoire du saint prophète Jérémie.
Ceux qui telle une pierre avaient l'âme endurcie
et qui ne nourrissaient divine crainte mie
le premier jour de mai lapident Jérémie.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »
Prophète, voyant les prophéties * réalisées désormais * non plus en espérance mais en fait, * tu t'écries: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
Tu fus un divin instrument * manœuvré par l'Esprit consolateur, * toi qui faisais retentir les voix célestes * et chantais: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
Ecrivant en prophète les Lamentations, * tu n'as pas obscurci la sainte joie * avec laquelle tu t'efforças * de chanter clairement dès l'enfance: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
De ta descente volontaire dans le sein virginal * pour sauver les hommes tu enseignas * la merveille aux prophètes s'écriant: * Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.

Ode 8
« Devenus par ta grâce vainqueurs * du tyran et de la flamme, les Jeunes Gens * si fort attachés à tes commandements * s'écrièrent: Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous le siècles. »
Tu es monté avec joie vers les cieux, * Prophète divinement inspiré, Jérémie, * et devant le trône du Roi de l'univers * tu chantes avec les Anges: Bénissez, toutes ses œuvres, le Seigneur, * exaltez-le dans les siècles.
Eclairé par la splendeur du rayonnement divin, * tel un miroir resplendissant tu renvoies * à ceux qui le désirent ses reflets, * chantant: Bénissez, toutes ses œuvres, le Seigneur, * exaltez-le dans les siècles.
Consacré visiblement, Jérémie, * comme héraut de la piété, tu dénonças * la faiblesse des sans-Dieu en t'écriant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans les siècles.
De toi celui qui donne la vie * a reçu mon être, ô Mère de Dieu, * et l'a purifié de ses souillures de jadis; * pour cela nous ses œuvres, nous le bénissons * et l'exaltons dans les siècles.

Ode 9
« A juste titre nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu: * par toi nous avons trouvé le salut; * ô Vierge immaculée, * avec les chœurs des Anges nous te magnifions. »
Tu t'es uni à la plus pure clarté, * à la lumière de la divinité * dont tu as reçu clairement *la révélation sur terre, Bienheureux.
Ayant atteint la source immaculée * des clartés de l'au-delà, * tu as trouvé manifestement * la fin qui t'est chère, Prophète de Dieu.
Tous ceux qui chantent ta mémoire, * permets-leur de resplendir eux aussi * du lumineux éclat dont tu jouis * maintenant, bienheureux Jérémie.
Nous qui croyons à ton enfantement immaculé, * reconnaissant en toi le havre du salut, * Mère de Dieu, nous te prions * d'écarter les périls loin de nous.
Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste de l'office comme
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

2 MAI
Translation des reliques de notre Père dans les saints
Athanase le Grand, patriarche d'Alexandrie.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Tu souffris les persécutions * et n'as pas craint les périls, * Athanase, divin prédicateur, * jusqu'à faire bannir * l'erreur d'Arius refusant que le Christ fût Dieu * et tu sauvas de son impiété le troupeau * en proclamant, saint Pontife, selon la vraie foi * consubstantiels au Père le Fils et l'Esprit.
Par les éclairs de ta prédication, * tu portas la lumière aux cœurs enténébrés * et chassas toute erreur en prenant les risques de la foi, * Athanase, ferme et véritable pasteur, * pour l'Eglise du Christ roc immobile * lui évitant de chanceler; * c'est pourquoi nous venons dans l'allégresse * tous ensemble t'honorer par des chants.
Tu pratiquas toute vertu * avec persévérance, divinement inspiré; * et, consacré par l'onction de l'Esprit, * tu devins aux yeux de tous * un très-saint pontife et un vrai pasteur, * un défenseur de la foi; * aussi l'Eglise entière glorifie ta mémoire sacrée, * en cette fête rendant gloire au Sauveur.
Gloire au Père, t. 6
Célébrons tous par nos chants * Athanase, le pontife du Christ, * qui abrogea la doctrine d'Arius * et prêcha clairement au monde entier * la puissance de la sainte Trinité, * l'unique Dieu en trois personnes sans division, * auprès duquel il intercède pour nous * qui célébrons sa mémoire avec foi.
Maintenant... de la fête.

Apostiches, t. 5
Réjouis-toi, modèle des vertus, * toi qui luttas vaillamment pour la foi * et brisas l'hérésie d'Arius par la force de tes paroles sacrées, * Athanase, en enseignant clairement * l'unique puissance partagée * par les trois personnes de la sainte Trinité, * créatrice, par unique bonté, * de l'univers visible ou invisible, * expliquant aussi ce qui est difficile à saisir dans la divine création. * Supplie le Christ d'envoyer * sur nos âmes la grâce du salut.
Ma bouche dira la sagesse
et le murmure de mon cœur, l'intelligence.
Réjouis-toi, ferme bâton des patriarches, * clairon sonore, sublime esprit, * langue affilée et regard pénétrant, * clarté de la juste doctrine, * véritable pasteur et flambeau tout brillant, * cognée taillant les broussailles des hérésies * pour les brûler dans le feu de l'Esprit, * inébranlable colonne, immuable donjon, * toi qui prêchas la suprême puissance de la sainte Trinité; * auprès d'elle intercède pour qu'elle envoie * sur nos âmes la grâce du salut.
Tes prêtres se revêtent de justice
et tes fidèles jubilent de joie.
Réjouis-toi, puisque la vie infinie * est rappelée en vérité par ton nom, * réjouis-toi, semblable à la colombe de toute beauté * volant avec son compagnon et ses petits * depuis la terre jusqu'aux cieux * là où se réjouit la nuée des Témoins, * là où se trouve la lumière sans soir, * où l'allégresse ne connaît pas de répit, * où exultent les chœurs des Anges et la splendeur de tous les Saints, * où résonnent les cris de fête devant Dieu, * là où réside le Christ * qui donne au monde la grâce du salut.
Gloire au Père, t. 3
De nouveau, par sa mémoire annuelle, vient à nous * cet éponyme de l'immortalité, ce Nil aux flots dorés; * par ses splendides élévations * il fait déborder l'immortalité en fleuve d'or; * donnant comme fruit l'ambroisie, * grâce à la plus haute théologie * il enseigne à se prosterner * devant la puissance indivisible de la sainte Trinité; * par la crue de ses divins enseignements * il irrigue l'esprit des croyants * et pour nos âmes il intercède auprès de Dieu.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 3
Comme le pilier de l'orthodoxie * tu soutins l'Eglise par tes divins enseignements, * pontife Athanase, car tu proclamas * le Fils consubstantiel au Père, * contre la doctrine d'Arius; * Père saint, prie le Christ notre Dieu * de nous accorder la grâce du salut.

MATINES

Cathisme I, t. 3
Grâce aux dogmes divins de l'orthodoxie * tu as cuirassé l'Eglise, Père saint, * et par tes enseignements * tu as retranché les hérésies; * tu as suivi jusqu'au bout le chemin de la piété * et gardé la foi comme saint Paul; * et pour tes peines te fut donnée juste couronne à toi aussi.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Cathisme II, t. 4
Comme d'un astre sans déclin * l'ensemble des orthodoxes reçoit * même après ta mort la clarté * de tes lumineux enseignements, * Athanase, pontife sacré.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.
Les canons de la fête, puis ce canon du Saint. Catavasies de la fête.

Ode 1, t. 3
« Chantons pour le Seigneur notre Dieu * qui fit merveille autrefois: * sur la mer Rouge il sauva le peuple d'Israël, * il engloutit ses ennemis; * à lui seul offrons nos chants, car il s'est couvert de gloire. »
Comme celui qui possède en l'Eglise une renommée immortelle, * par des hymnes divinement inspirées * tous ensemble à juste titre nous honorons * Athanase que le Christ notre Dieu * a glorifié après la mort en fidèle serviteur.
Appliquant, Père et Pontife, en l'Esprit saint, * aux profondeurs de la vision divine ton cœur, * tu en tiras une précieuse théologie * et enrichis le monde des trésors de ton savoir * pour qu'il adore pieusement la Trinité.
Ceux qui risquent le naufrage sur l'océan de l'erreur, * toi le phare élevé des divins enseignements, * tu les diriges chaque jour, Père saint, * par la sérénité de tes discours * vers le havre de la grâce.
Nous te chantons, Vierge Mère de Dieu, * pour le Seigneur nouveau trône des Chérubins; * toi seule, tu es la source d'immortalité * qui fais jaillir sur le monde la vie * et le flot où nous trouvons la guérison.

Ode 3
« Mon cœur est affermi dans le Seigneur, * en mon Dieu je relève le front, * car il n'est d'autre Saint que toi, Seigneur. »
Sous les éclairs de tes paroles, Père saint, * tu fis pâlir l'aveugle enseignement d'Arius, * toi par qui les fidèles ont conservé claire vue.
Officiant comme prêtre de la grâce pour le Christ, * tu revêtis la tunique de vérité * que tes peines et tes sueurs avaient tissée.
Commandant le bataillon choisi par Dieu, * tu mis en pièces les rangs serrés de ses ennemis, * armé que tu étais du glaive de l'Esprit.
Divine Mère ayant reçu dans ton sein, * puis enfanté notre Dieu en la chair, * implore-le pour notre salut.

Cathisme, t. 3
Ayant dénoncé l'erreur des hérésies * et proclamé la foi orthodoxe, pieusement * en divin prédicateur, Pontife saint, * tu déclaras qu'en leur Unité * les trois personnes divines sont par nature consubstantielles, sans confusion; * c'est pourquoi nous les fidèles réunis, * Athanase, nous célébrons ton souvenir en ce jour.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« A l'écoute de ta voix, je suis rempli de frayeur, * saisissant tes œuvres, je te glorifie. »
En ton cœur possédant la source de la vie, * tu as abreuvé tout l'univers, Père saint.
Pour l'Eglise, Père saint, tu complétas * les souffrances du Seigneur en ta chair.
Père saint, persécuté par les ennemis de la divinité, * tu chassas de ton troupeau l'erreur d'Arius.
Vierge pure, Mère sans tache et bénie, * sauve de toute épreuve les fidèles te chantant.

Ode 5
« Fils de Dieu, fais-nous don de ta paix, * hors de toi nous ne connaissons d'autre Dieu * dont la gloire, avec le Père et l'Esprit, * soit chantée jusqu'au plus haut des cieux. »
Apprenez la justice, habitants de la terre, vous tous, * des paroles d'Athanase instruisez-vous: * il s'est montré, en effet, par la foi * la bouche du Verbe qui précède tous les temps.
Toi qui fus l'inébranlable donjon * de l'Eglise du Christ notre Dieu, * Bienheureux, tu fis voler en éclats * toutes les machinations d'Arius.
Par les prières de ton pontife, Seigneur, * fais descendre sur nous ton amour, * et, dans la tendresse de ton cœur, * rends-nous dignes du royaume des cieux.
Chantons la descendante de David * qui a conçu le Fils de Dieu dans son sein * et qui, l'ayant mis au monde dans la chair, * demeura vierge pure même après l'enfantement.

Ode 6
« J'ai crié en d'incessants gémissements * vers le Dieu de miséricorde et d'amour: * du plus profond de l'Hadès il m'entend * et de la fosse il relève ma vie. »
De l'Eglise du Christ tu as fait, * Bienheureux, un véritable Paradis * en retranchant les épines des hérésies * pour semer en elle la parole de la foi.
Le fleuve de la grâce, tu le fus, * théophore Père, son Nil en esprit, * donnant comme fruit tes pieux enseignements, * abreuvant tout fidèle et nourrissant l'univers.
Chantons la pure Mère demeurée * vierge même après l'enfantement * et qui logea dans son sein l'Infini, * la Verbe consubstantiel au Père et à l'Esprit.

Kondakion, t. 2
Ayant planté l'enseignement de l'orthodoxie, * tu retranchas les ronces de l'erreur, * multipliant la semence de la foi * sous les rosées de l'Esprit; * c'est pourquoi nous célébrons ta mémoire sacrée.

Ikos
Par des hymnes, fidèles, célébrons * la mémoire festive d'Athanase en ce jour: * par sa doctrine de vérité il fit crouler * l'hérétique Arius avec Eunome et Sabellius, * les livrant au feu éternel pour y brûler * comme ayant blasphémé injustement * contre l'incarnation du Sauveur * que tous les prophètes avaient annoncée; * c'est pourquoi nous célébrons sa mémoire sacrée.

Synaxaire
Le 2 Mai, translation des reliques de notre Père dans les saints, Athanase le Grand, patriarche d'Alexandrie.
Athanase, où es-tu transféré? De nouveau
te va-t-on exiler vers quelque autre caveau?
Le deux mai, sa dépouille change de tombeau.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les trois jeunes gens, * figures de la sainte Trinité, * méprisèrent la menace du feu et chantaient: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »
Ayant fait de ton cœur la ruche des vertus, * tu fis couler pour nous la douceur de la vraie foi; * et nous, récoltant ce miel, nous chantons: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
Tu n'as pas craint la puissance des sans-Dieu, * mais, rempli du courage que donne la foi, * tu t'es mis à chanter en esprit: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
N'étant pas séparé de l'Esprit, * tu conservas sans division la prédication * de la divine Triade en chantant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
De la Vierge tu es né comme bon t'a semblé * pour tirer de la fosse notre vie, * ô Christ, et pour cela nous te chantons: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Ode 8
« Celui qui est né, avant les siècles, du Père éternel * et qui est issu de la Mère de Dieu, * s'étant revêtu de notre chair en ces derniers temps, * homme parfait et vrai Dieu de vrai Dieu, * peuples, louez-le, bénissez-le, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Par les faits clairement tu t'es montré * à tout l'univers un Immortel, * toi qui enseignas l'immortalité; * c'est pourquoi nous aussi, nous chantons * pieusement avec les Anges le Christ, * le bénissant et l'exaltant dans tous les siècles.
Consubstantielle est la Triade que tu prêchas, * réfutant l'erreur d'Arius et de Sabellius; * c'est pourquoi, nous tenant à l'écart * des filets que ses adversaires ont tissés, * nous chantons selon ta doctrine le Christ, * le bénissant et l'exaltant dans tous les siècles.
Le Christ qui demeura dans le sein * de la Mère virginale pour en sortir * d'ineffable manière en la gardant * vierge après comme avant l'enfantement, * comme Dieu véritable, fidèles, chantons-le, * le bénissant et l'exaltant dans tous les siècles.

Ode 9
« Vierge sainte, buisson non consumé, * Mère de Dieu et de la divine Clarté, * notre espérance, nous te magnifions. »
Sur l'univers tu réfléchis la divine révélation, * Bienheureux qui par tes œuvres et tes discours * fis de ton âme le pur miroir de notre Dieu.
Clairon de la connaissance harmonieuse de Dieu, * tu éveilles nos cœurs par ta voix au courage * contre les ennemis de la divinité du Christ.
Coupe de la sagesse, en vérité, * nous offrant le breuvage sobre de la foi, * par des hymnes nous te magnifions.
Toi qui as conçu dans ton sein le Verbe infini * et dans la chair l'enfantas sans qu'on puisse l'expliquer, * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions.

Exapostilaire, t. 3
Gloire des pontifes, que l'Egypte a enfantée, * joyau de la condition immortelle, * nous te louons comme vainqueur d'Arius * et te chantons comme protecteur de qui professe la vraie foi.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Laudes, t. 4
Par tes enseignements de feu, * vénérable Athanase, sont brûlés * le taillis et les broussailles des hérésies; * la profondeur de tes pensées * engloutit l'armée rétive des mal-pensants; * et ta sage doctrine demeure la beauté quotidienne * de l'assemblée des croyants * qui te vénère à haute voix. (2 fois).
L'Eglise entière est embellie * par l'éclat de tes paroles divines, Père saint, * et dans la foi resplendit de la plus pure beauté; * en cette fête, comme il se doit, * elle honore, Athanase, ton souvenir, * gloire des prêtres, splendeur de la foi, * sublime prédicateur * et défenseur de la sainte Trinité.
Grâce au bâton de tes enseignements * tu as chassé les loups spirituels, * Athanase, de l'Eglise du Christ; * tu as dressé autour d'elle tes paroles en rempart * pour l'amener sans dommage devant le Christ; * intercède encore auprès de lui * pour qu'il délivre du péril et de la mort * les fidèles célébrant ta mémoire vénérée.
Gloire au Père, t. 3
Célébrons saintement la grande gloire des prêtres, * Athanase, l'invincible prélat; * ayant mis en pièces les phalanges des hérésies * par la puissance de l'Esprit, * il érigea les trophées de l'orthodoxie * par tout le monde habité, * donnant le juste nombre au mystère de la sainte Trinité * selon les personnes et leurs diverses propriétés * et sans confusion les rassemblant dans l'unité * à cause de leur identité substantielle; * avec les Chérubins il chante Dieu * et il intercède auprès de lui pour nos âmes.
Maintenant... de la fête.

Si le Supérieur le désire, on chante la grande Doxologie.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

3 MAI
Mémoire des saints martyrs Timothée et Maure.


VÊPRES

Lucernaire, t. 1

Attelage du Christ et couple divin, * joyau des martyrs et sublimes Témoins * qui avez chéri le joug de Dieu dans les tourments * sans redouter les supplices des tyrans, * intercédez à présent * pour qu'à nos âmes soient données * la paix et la grâce du salut.
Rayonnante de beauté, * sainte et bienheureuse Maure, par l'éclat de ta grâce tu fis pâlir * la face du redoutable tyran * et par l'arrachement de tes cheveux tu adhéras publiquement à notre Dieu; * dans l'eau bouillante des chaudrons * tu fis toi-même brûler * la tête de l'injuste Bélial.
De toute la force de ton âme, Timothée, * et de tout cœur honorant le Dieu qui surpasse tout honneur, * brûlé par les broches ardentes, tu saisis * la douce voix de Dieu par l'ouïe de ton cœur; * crucifié à l'envers, * tu courus vers le ciel * recevoir la couronne méritée.

Tropaire, t. 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

ou bien, même ton:
En ce jour, fidèles, vénérons Timothée * avec sa femme et compagne de martyre, Maure, l'épouse du Christ, * et glorifions leur courageuse fermeté, * puisque, se laissant crucifier, * ils ont suivi avec amour * pas à pas le Seigneur immolé * qui a cloué sur la croix les péchés du genre humain.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

MATINES
Les canons de la fête, puis ce canon des Saints, avec l'acrostiche: Je vénère vos peines, Maure et Timothée. Joseph.

Ode 1, t. 6
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »
Des victorieux Martyrs * honorons, peuple saint, * la mémoire sacrée * afin que par leur intercession * nous puissions être sauvés * de tout mal.
Ayant voulu par leurs efforts * recevoir du Christ * la couronne des vainqueurs, * les généreux Martyrs ont clairement préféré * la mort à la vie; * et ils ont trouvée grande gloire.
N'ayant point redouté * les tourments de la chair * ni craint les châtiments, * le feu des bourreaux, * victorieux Martyrs, sur le stade * vous avez vaillamment prêché le Christ à haute voix.
Le Verbe, suprême Dieu, * ayant pris notre nature en tes chastes entrailles, * nous a divinisés * et délivrés de la corruption; * c'est pourquoi, Vierge pure, * nous te glorifions fidèlement en tout temps.

Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »
Ouvrant saintement au peuple * les livres de Dieu * pour illuminer les cœurs, * soldat du Christ, Timothée, * tu es parti joyeusement * vers le témoignage sacré.
Martyr à l'âme enflammée * par le désir de Dieu, * patiemment tu affrontas * le feu des tourments; * c'est pourquoi le Christ, Bienheureux, * t'a rafraîchi de sa divine rosée.
Ton esprit, éclairé * par son inclinaison vers Dieu, * saint Martyr, ne s'aperçut nullement * des fers ardents qui te causaient de terribles brûlures, * glorieux Timothée.
Ton Fils, ô Vierge immaculée, * assuma notre chair * en tes chastes entrailles, * et l'Impassible par nature * m'a libéré des passions * par ses souffrances sur la croix.

Cathisme, t. 1
Honorant Dieu, les illustres Maure et Timothée * ont morigéné l'erreur publiquement * et, supportant toutes sortes de tourments, * ils ont brillé plus que rayons du soleil; * ils servent Dieu avec les Anges dans le ciel: * glorifions-les avec foi.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »
La gloire suprême que vous désiriez, * vous l'avez donc méritée, * vous étant conduits en fils * de la divine clarté, * sublimes Témoins du Christ * ayant les Anges pour compagnons.
Toi qui es compté * au nombre des Saints, dans leur chœur, * et qui avais l'oreille tendue * pour obéir aux lois de Dieu, * glorieux Timothée, * tu supportas fermement les broches te perçant.
Te hissant sur le bois, * les serviteurs des vaines idoles, * glorieux Timothée, * alourdirent d'une pierre ton chef, * mais le Christ te fortifia * en t'associant à sa divine Passion.
L'instable sort * de ce qui passe et disparaît, * vous l'avez dédaigné, bienheureux Martyrs, * et vous êtes livrés aux tourments; * c'est pourquoi vous avez reçu * les biens qui durent en l'éternité.
Tabernacle de la pureté, * demeure du Maître universel, * toi dont tous les Prophètes * ont parlé d'avance, * Temple comblé de grâce par Dieu, * aie pitié de ceux qui te chantent.

Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »
De ton époux tu écoutas * volontiers, sainte Maure, * les propos lumineux * et, rejetant la sombre erreur, * Bienheureuse, tu devins * par le témoignage lumière à ton tour.
Sainte Maure, ayant endossé * la cuirasse de l'Esprit saint, * tu es sortie joyeusement * te mesurer avec le Trompeur; * et, l'ayant renversé, tu as reçu * en martyre la couronne des vainqueurs.
La Sainte qui te confessait, * Jésus, comme l'unique Seigneur * ayant formé l'homme de sa main * supporta avec courage * l'injuste châtiment * lui coupant les doigts de la main.
La houle des pensées, * le soulèvement des passions, * la tempête des tentations, * apaise-les et sauve-moi, * qui chante tes hauts faits, * Vierge comblée de grâce par Dieu.

Ode 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »
Les saints Martyrs, poussés en esprit * par la voile de la Croix, * sans dommage, grâce à leur foi, * ont parcouru l'océan * des épreuves et trouvé le repos * dans les havres divins.
Ayant fait bouillir un chaudron, * les impies t'y jetèrent * pour avoir confessé le Christ, * mais tu restas saine et sauve, * sainte Maure, ayant trouvé, * la rosée de l'Esprit pour te rafraîchir.
Illustres Martyrs, dans les torsions * vous avez fait échouer avec courage * les machinations de l'ennemi * et, renonçant à la chair, * vous avez à l'amour du Christ * lié jusqu'au bout vos âmes.
Dame comblée de tant de biens, * toi qui as enfanté dans la chair * notre Dieu, la suprême bonté, * fais du bien à mon cœur malmené par les passions, * afin que je te puisse magnifier * dans la foi et l'amour.

Kondakion, t. 4
Vous qui avez supporté * les supplices les plus variés * et avez reçu de Dieu * votre couronne, auprès de lui, * intercédez pour nous qui célébrons * votre mémoire sacrée, * sublime Timothée et Maure toute-digne de nos chants, * afin que nous puissions jouir de la paix, * car la forteresse des fidèles, c'est bien le Seigneur.

Synaxaire
Le 3 Mai, nous faisons mémoire des saints martyrs Timothée et Maure.
Pour Christ qui daigna tendre ses mains sur le bois,
à présent le bourreau fait tendre sur la croix
l'illustre Timothée avec Maure, le trois.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, * mais le feu brûla les Chaldéens * sur l'ordre de Dieu * et le tyran fut forcé de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »
Tu n'as pas senti les flambeaux * qui te brûlaient de toutes parts, * toi qui portais en ton cœur * l'amour du Christ tel un feu * et lui chantais de tout ton art: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
De tes paupières ayant rejeté * le sommeil du mal, Timothée, * tu supportas d'être aveuglé, * toi qui voyais le Christ * avec les yeux du cœur et lui chantais: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
Par des cantiques soient honorés * les saints Martyrs qui dédaignèrent * les choses d'en-bas pour hériter * les demeures d'en-haut * et sans cesse chantent avec nous: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
Vierge très-digne de nos chants * qui enfantas le Dieu louable hautement, * fais que tes chantres aient leur part * de sa lumière et sauve-les, * par tes prières, de la géhenne, du feu * et des atteintes de l'ennemi.

Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du juste, * car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »
Pour observer les lois du Tout-puissant, * vous ne vous êtes pas soumis au pouvoir des iniques, * vous n'avez pas rendu de culte aux funestes démons, * généreux Témoins, héritiers du Seigneur.
Unis déjà par le lien le plus doux, * ensemble vous avez porté le plus léger de tout les jougs, * celui que le Seigneur a mis sur votre cou, * et vous avez rejoint le troupeau des martyrs.
Etendus plusieurs jours sur le bois de la croix, * vous avez figuré la sainte Passion * de celui qui a souffert de plein gré * et que nous exaltons dans tous les siècles.
Vous avez enduré la plus atroce des morts, * saints Martyrs, en vos souffrances prolongées; * c'est pourquoi vous avez trouvé la vie impassible, * où vous chantez le Christ dans les siècles.
Ô Vierge, tu as resplendi de beauté * en portant le plus beau de tous, le Christ notre Dieu, * qui fait luire les croyants de divine splendeur * et que nous exaltons dans tous les siècles.

Ode 9
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges même * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »
De contempler la gloire * de celui qui par amour * s'est lui-même réduit à néant * vous êtes devenus dignes, saints Martyrs, * car vous avez gardé ses lois * et communié à sa Passion; * c'est pourquoi * nous venons tous vous glorifier fidèlement.
Egal à celui des heures * où le Maître, par amour, * est demeuré sur la croix * fut le nombre des nuits et des jours * où vous fûtes vous-mêmes cloués; * et, confessant le Seigneur de l'univers, * illustres Martyrs, entre ses mains * vous avez remis votre esprit.
L'armée des Anges, * le chœur des Prophètes, des Martyrs, * des Apôtres et des Justes bienheureux * acclamèrent votre montée; * et le Seigneur de l'univers, * saints Martyrs, vous couronna * de la couronne des vainqueurs, * lui qui est bonté suprême.
La rémission de nos fautes, * l'amendement de notre vie, * l'éloignement de tout malheur, * sages Martyrs, demandez-les * pour nous qui vous glorifions * avec amour et célébrons * votre sainte mémoire, * généreux Athlètes du Christ.
Vierge entre toutes les femmes * comblée de grâce par Dieu, * éclaire-moi, je t'en prie, * de ta lumière et sauve-moi * de la flamme éternelle * pour que je puisse te magnifier, * te glorifier et chanter, * comme il se doit, tes hauts faits.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste de l'office comme l'habitude, et le Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

4 MAI
Mémoire de la sainte martyre Pélagie de Tarse.


VÊPRES
Lucernaire, t. 4

Désireuse du baptême saint, * salutaire et sacré, * tu te mis avec zèle en quête de lui; * ayant trouvé l'initiateur, Pélagie, * dans la joie et l'allégresse, tu t'empressas * vers l'objet de ton désir et tu reçus, * admirable martyre, d'étonnantes visions, * puis comme jeune vierge tu courus à la suite de ton Epoux.
Délaissant le monde terrestre et passager * qui se corrompt et se flétrit, * tu poursuivis de toutes tes forces la divine splendeur * qui demeure à jamais * et ces trésors inaliénables que sont la joie, * l'allégresse, la pureté; * et, resplendissante d'une double clarté, * en ta virginité tu as reçu la gloire des martyrs.
Immense et ineffable est l'océan * de tes miracles, Pélagie, * martyre toute-digne d'acclamation; * car, ayant aimé le Christ d'un cœur pur et parfait, * tu dédaignas les coups, le feu, les tourments; * aussi, pour ta patience te reçut * dans la chambre céleste ton Epoux, * le Sauveur de nos âmes.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête

Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est toi que j'aime, divin Epoux, * c'est toi que je cherche en luttant; * avec toi crucifiée, * en ton baptême je suis ensevelie; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s'immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.


MATINES
Les canons de la fête, puis ce canon de la Sainte, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Je dois à Pélagie cette laude chanter.

Ode 1, t. 4
« Lorsqu'il eut franchi à pied sec * l'abîme de la mer Rouge, * l'antique Israël mit en fuite * au désert la puissance d'Amalec * grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »
Puisque je vais naviguer sur l'océan de tes miracles, * accorde-moi le souffle de l'Esprit, * illustre Pélagie, martyre du Christ, * et guide-moi vers le havre serein de tes louanges.
Dès l'enfance prédestinée à ton Créateur, * illustre et vénérable Pélagie, * tu rejetas l'amour de ce qui se corrompt * et foulas vaillamment aux pieds * les passions par divine puissance.
Désireuse de recevoir * le bain du baptême, Pélagie, * tu courus trouver le pontife du Christ * et reçus pleinement en partage, * sainte martyre, la divine clarté.
Vierge pure, tu t'es montrée * plus sainte que tous les Saints, * puisqu'en tes bras tu as porté * comme Saint des saints le Christ * qui embrasse par divine puissance l'entière création.

Ode 3
« Ton Eglise, ô Christ, * en toi se réjouit et te crie: * Seigneur tu es ma force, * mon refuge et mon soutien. »
Ayant reçu en bonne terre * le grain de la parole semée, * sage Martyre du Christ, * tu le fis croître en abondance.
Vers le Seigneur Dieu * tu te dirigeas avec empressement comme une élue, * glorieuse Martyre du Christ, * fortifiée par les divins enseignements.
Sainte Mère, tu as relevé * ma nature déchue * en enfantant celui qui a causé * ma résurrection surnaturelle.

Cathisme, t. 1
L'âme enflammée par l'amour du Christ, * tu pénétras vaillamment dans la brûlante chaudière d'airain * et tu devins un sacrifice de bonne odeur pour ton Maître; * c'est pourquoi nous fêtons en ce jour avec joie, * Pélagie, ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Te voyant suspendu à la croix, * toi le Soleil de justice, * l'Eglise depuis sa place * en toute vérité s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Ayant revêtu la pourpre du Seigneur * par le bain de la nouvelle naissance, Pélagie, * tu as voulu te dépouiller * de tout charme en cette vie, * illustre martyre toute-digne d'honneur.
Le désir des beautés célestes * fit pâlir les désirs terrestres; * c'est pourquoi tu t'envolas vers le Christ, * lui disant à haute voix: * Gloire à ta puissance, Seigneur.
Délaissant un culte corrompu, * tu courus vers celui du Christ, * foulant sagement aux pieds * le mensonge des idoles, Pélagie, * sainte martyre toute-digne de nos chants.
Sans épousailles, ô Vierge, tu conçois * et te montres vierge même après l'enfantement; * c'est pourquoi nos voix incessantes, * dans une foi que rien n'ébranlera, * te chantent, notre Dame: Réjouis-toi.

Ode 5
« Seigneur, tu es venu * comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui retire de la sombre ignorance * ceux qui te chantent avec foi. »
Sauvée que tu étais * par la croix et la grâce du Seigneur, * tu trouvas la force, illustre Pélagie, * d'abattre l'orgueil de l'ennemi.
Maintenant tu as la joie * d'être unie à ton Epoux, * brillante Sainte portant * les lampes du témoignage et de ta virginité.
En toi, divine Mère, a demeuré * le Seigneur qui de nouveau * a façonné l'homme tombé * dans la corruption, par tromperie du serpent.

Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par le sang qui coule de ton côté. »
Selon les règles unie au Christ, * tu parcourus la voie du témoignage * en invoquant ton Epoux, * et tu as abordé * à son havre de paix.
Pour ta tête fut tressée * la couronne de justice te convenant, * car tu as gardé jusqu'au bout * ta foi sans faille, Pélagie, * vierge sage et martyre couronnée.
Jadis le tortueux serpent * a versé dans les oreilles d'Eve son venin, * et toi seule tu l'as repoussé, * divine Mère, en enfantant * celui qui a su le mettre à mort.

Kondakion, t. 3
Dédaignant ce qui ne dure qu'un moment * pour prendre part aux biens célestes, Pélagie, * et recevoir la couronne à cause de ta passion, * comme don tu présentas au Maître les flots de ton sang; * intercède auprès du Christ pour qu'il délivre de tout mal * les fidèles qui vénèrent ta mémoire sacrée.

Synaxaire
Le 4 mai, nous faisons mémoire de la sainte martyre Pélagie.
L'airain portant du bœuf la solide effigie
en sa brûlante panse reçoit Pélagie.
Le quatre, auprès du Christ elle se réfugie.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, * plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, * s'écriaient: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire. »
Enflammée par l'amour divin du Christ, * tu supportas la chaudière comme fournaise te brûlant, * sainte Martyre, en t'écriant: Seigneur, * tu es béni dans le temple de ta gloire.
Celui qui entoure le ciel de nuages * couvrit ta nudité du splendide vêtement divin, * glorieuse Martyre qui chantais: Seigneur, * tu es béni dans le temple de ta gloire.
Réjouis-toi, demeure sanctifiée, * divin tabernacle du Très-Haut; * Mère de Dieu, c'est par toi * que nous est donnée la joie, et nous crions: * Tu es bénie entre les femmes, Souveraine immaculée.

Ode 8
« Daniel, étendant les mains, * dans la fosse ferma la gueule des lions; * les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, * ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, * tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, * toutes les œuvres du Seigneur. »
En témoin véridique du Christ * présentant sa puissance comme celle de Dieu, * tu l'enseignas sagement à tous * et conduisis vers la foi * le peuple qui chantait: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Toi qui étais fiancée au Christ, * tu éteignis la flamme du tyran, * sous le flot de sagesse que tu fis jaillir, * vénérable martyre Pélagie, * ornée de la double couronne et chantant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Du Père éternel nous confessons le Fils, * nous les croyants, et l'Esprit saint, * disant que de toi, l'Immaculée, * a pris chair l'unique Fils, le Verbe coéternel * au Père et à l'Esprit, et nous chantons: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n’a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées: * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »
Nul discours n'est capable d'énoncer * tes éloges, Pélagie; * des miracles tu fais sourdre l'océan * par grâce et puissance de ton Epoux; * prie-le de sauver tous ceux qui te chantent en ce jour.
Pélagie, en épouse couronnée, * tu as cessé de désirer, * puisque devant l'objet suprême de tes vœux * tu as mérité de te tenir en martyre * pour savourer ton bonheur éternel.
Sainte Martyre, prie ton Epoux * d'accorder au monde la paix, * toi qui gardes l'Eglise de tout malheur * et qui fais resplendir de grâce * ceux qui te chantent, Pélagie.
Vierge et Mère tu t'es montrée, * divine Génitrice, de façon surnaturelle * en concevant le Verbe de Dieu * que tu enfantas dans la chair; * sauvés par lui, nous te magnifions.

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Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

5 MAI
Mémoire de la sainte et illustre mégalomartyre Irène.


VÊPRES

Lucernaire, t. 1

Comme de pourpre brillamment * revêtue de ton propre sang, * tu courus vers le Roi que tu aimais, * le Seigneur et Créateur de l'univers; * tu as reçu de lui la couronne des vainqueurs * pour régner avec lui désormais * comme vierge et martyre aux multiples combats.
Tu supportas le feu brûlant, * les déchirements de ton corps, * vénérable Martyre toute-digne d'acclamation, * car tu voyais les récompenses en l'au-delà, * celles que le Christ a préparées pour ses amis, * pour ceux qui l'aiment avec ardeur * comme le splendide époux de leur âme.
Charmée par l'amour du Christ, * tu détestas les dieux des païens, * leurs idoles sans âme, et t'édifias toi-même à leurs yeux * en colonne de la connaissance de Dieu, * toi qui luttas fermement * et menas ta course à bonne fin, * Irène, en conservant sans faille ta foi.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est toi que j'aime, divin Epoux, * c'est toi que je cherche en luttant; * avec toi crucifiée, * en ton baptême je suis ensevelie; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi; * reçois comme victime sans défaut * celle qui s'immole par amour pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.


MATINES
Les canons de la fête, puis ce canon de la Sainte, avec l'acrostiche: Irène, garde-moi par ton intercession.

Ode 1, t. 4
« Je te chante, Seigneur mon Dieu, * car tu as délivré ton peuple de la servitude des Egyptiens; * tu as jeté à l'eau les chars de Pharaon * et tu as fait sombrer ses puissantes armées. »
Toi la couronne de ta Martyre, ô Christ, * accorde au monde entier * par ses prières la paix * et gloire immarcescible à qui te chante, Seigneur.
Rayonnant la splendeur de ta virginité * et parée de beauté par ton martyre, * Irène au grand renom, * tu te tiens en présence de ton Epoux.
Intercède auprès de ton Epoux, * sage Irène, pour qu'il ait pitié * de ses Eglises et veuille accorder * à tes chantres rémission de leurs péchés.
Dépassant ce qu'on peut dire ou saisir, * ineffablement, ô Vierge, tu conçus * le Verbe Dieu qui a pris chair * pour devenir semblable à nous.

Ode 3
« L'arc des puissants s'est affaibli, * les faibles acquièrent la vigueur; * et voilà pourquoi mon cœur * s'est affermi dans le Seigneur. »
Ayant reçu par grâce le parfum * de la myrrhe versée * qui de sa bonne odeur combla tout l'univers, * tu t'es envolée vers son amour.
Dieu lui-même en tes combats * fut ton secours et bouclier; * aussi tu renversas les tyrans, * sainte Martyre couronnée.
Tu fus la tour inébranlable des vertus, * la demeure de la piété, * l'habitacle de la vaillance et de la chasteté, * Martyre toute-digne d'acclamation.
Coulant jusqu'à toi, la mort dans son élan * fut arrêtée par celui qui est né de toi, * Vierge pure; aussi nous t'appelons * prémices d'immortalité.

Cathisme, t. 1
La vierge éprise de ta splendeur, ô Christ, * s'empressa de renoncer à tout ce que l'on voit * et sacrifia sa beauté corporelle * pour la faire disparaître sous les supplices et les pires châtiments; * alors, Seigneur, tu la fis entrer * dans les splendides chambres des cieux.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Le Prophète annonçant d'avance ta parousie, * ta venue sur terre, ô Christ notre Dieu, * dans l'allégresse s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Te voyant combattre pour lui, * celui qui accorde la paix, * Martyre sereine, te combla * de puissance et de fermeté virile.
Dans ton zèle ardent, tu surmontas * la fragilité féminine, * bienheureuse Martyre, et fermement * tu dénonças les servants de l'erreur.
Tu montras une patience digne de Dieu * et renversas l'audace des tyrans, * toi qui chantais pour ton Epoux: * Gloire à ta puissance, Seigneur.
Louant incessamment le Maître * par des hymnes et des supplications, * sainte Martyre, tu courus monter vers lui * à la vue de sa gloire ineffable.
Sauvés par toi, nous te chantons * dans l'allégresse de nos voix: * Vierge sainte, réjouis-toi, * divine Mère toute-digne de nos chants.

Ode 5
« Sur nous, Seigneur, envoie * ton illumination, * délivre-nous des ténèbres du péché; * du ciel, en ta bonté * accorde-nous ta paix. »
Avec grand courage, * illustre Martyre, tu confessas publiquement * le Christ comme Dieu de l'univers * et par ton ferme discours * tu confondis ses adversaires.
Tu désirais compléter en toi, * Bienheureuse, la Passion du Christ * et par ton imitation * tu l'as suivi avec ardeur, * sur le stade combattant pour le Seigneur.
C'est une foule de Témoins * que tu menas vers le Christ, * les initiant en vérité * par ta sage théologie * à la parole de la grâce.
Nous qui sommes initiés * au mystère de ta conception, * à ton ineffable enfantement divin, * nous te célébrons avec foi, * divine Mère toute-digne de nos chants.

Ode 6
« Le prophète Jonas priant dans le ventre du poisson * préfigura les trois jours au tombeau en criant: * A la fosse rachète ma vie, * Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »
Victorieuse Martyre, tu corrigeas * la faute de la prime aïeule en abattant * la puissance de l'ennemi * et renversant, par grâce divine, son orgueil.
Dans ta force d'âme, tu t'opposas * avec courage aux tyrans * et tu as reçu du Christ notre Dieu * la couronne des vainqueurs.
Splendide vierge, fermement * soumise aux nobles combats, * tu rendis par le sang de ton martyre plus brillant encor * la pure splendeur de ta beauté naturelle.
Contemplant le buisson qui brûlait sans se consumer, * celui qui a vu Dieu nous révéla * le mystère de ton enfantement, * divine Mère toujours-vierge.

Kondakion, t. 3
Resplendissante sous les ors de ta splendeur virginale, * Irène, tu devins encore plus belle au combat; * car, empourprée par les flots de ton sang, * tu renversas l'erreur des sans-Dieu; * et c'est pourquoi de ton divin Créateur * tu as reçu la récompense des vainqueurs.

Ikos
Enflammée dès l'enfance par l'amour du Christ, * vers les sources d'eau vive tu courus comme biche altérée * et par ta lutte, martyre vierge, préservée, * comme illustre épouse vêtue de brocarts * et comme élue portant couronne aux yeux de tous * tu es entrée dans l'incorruptible chambre de ton Créateur, * recevant de l'Epoux immortel * la couronne d'or qui récompense les vainqueurs.

Synaxaire
Le 5 Mai, nous faisons mémoire de sainte Irène la mégalomartyre.
Une première fois est morte par le glaive
Irène, survécue miraculeusement.
La sainte décollée d'entre les morts se lève,
puis le cinq elle meurt, mais pacifiquement.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« A Babylone jadis * les enfants d'Abraham * foulèrent la fournaise de feu, * en leurs hymnes s'écriant joyeusement: * Dieu de nos Pères, tu es béni. »
Toi qui te tiens couronnée * devant le trône du Seigneur, * entoure de ta protection * les fidèles s'écriant: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Admirable Martyre, tu as mérité * d'habiter joyeusement * les demeures du ciel, * Irène, en t'écriant: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Dans ton désir de contempler * la splendeur de ton Aimé, * tu supportas la peine des tourments, * Irène, en t'écriant: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Avec foi nous conformant * aux paroles de tes lèvres, Mère de Dieu, * bienheureuse nous te disons * et chantons à ton Enfant: * Dieu de nos Pères, tu es béni.

Ode 8
« Les nobles Jeunes Gens de la fournaise furent délivrés * par celui qui est né de la Mère de Dieu; * ce qui jadis n'était qu'une image * maintenant devient réalité, * puisqu'il rassemble tout l'univers qui continue de chanter: * Louez le Seigneur, toutes ses œuvres, * à lui haute gloire, louange éternelle. »
Noblement tu combattis * et tu renversas les tyrans, * bienheureuse Irène, car tu avais * pour te secourir et t'assister * l'invincible puissance du Seigneur * pour lequel tu chantais: Louez-le, * exaltez-le dans tous les siècles.
En jeune fille qu'amour avait blessée, * tu as suivi ton Fiancé, * glorieuse Irène, et dans ta chair * imitas sa Passion * tout en chantant: Bénissez, * vous ses œuvres, le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Ta patience dans les tourments, * Porteuse-de-couronne, a couvert * de ridicule ceux qui se confiaient * en de vaines idoles qui n'étaient pas Dieu; * et toi, glorieuse Irène, tu chantais avec foi: * Louez, toutes ses œuvres, le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
La divine Sagesse qui a construit l'univers * et descendit loger en ton sein, * divine Mère, y a bâti * sa demeure spirituelle, sa vivante maison, * pour sauver le monde s'écriant: * Toutes ses œuvres, chantez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Ode 9
« Par sa faute et transgression * Eve instaure la malédiction; * mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, * pour le monde tu as fait fleurir * par le fruit de tes entrailles la bénédiction; * et tous ensemble nous te magnifions. »
Toi qui exultes dans le ciel auprès de ton Aimé, * Irène, en ta splendeur virginale, * demande pour le monde la paix * et la rémission de leurs péchés * pour les fidèles célébrant * ta mémoire sainte et porteuse de clarté.
Comme vierge et martyre le Seigneur * t'a menée dans sa chambre, à l'intérieur, * où tu exultes en compagnie * des Vierges et de la foule des Martyrs, * illustre Irène, sainte couronnée; * c'est pourquoi nous te disons bienheureuse.
Ouvrant pour toi les portes du ciel, * le prince de justice qui, lui seul, * a souveraineté sur toute chose, * Irène, éponyme de la divine paix, * a reçu ton âme pure; c'est pourquoi * nous te proclamons bienheureuse.
Toi qui possèdes auprès de ton Fils * un irréfragable crédit, * Vierge toute-sainte, immaculée, * prie-le d'accorder au monde la paix, * à toutes ses Eglises la concorde, afin que nous puissions * tous ensemble te magnifier.

Exapostilaire, t. 3
Fortifiée par la Croix de ton Seigneur, * tu as brisé l'audace des tyrans, * sainte Irène, en luttant courageusement * et tu as reçu du Christ la récompense des vainqueurs; * Martyre au grand renom, supplie-le * pour les fidèles qui t'honorent de tout cœur.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête. Apostiches de la fête. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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6 Mai

Message par Monique »

6 MAI
Mémoire du saint et juste Job
.

VÊPRES
Lucernaire, t. 4

En ta bonté suprême, * comme exemple de patience et de courage tu nous donnas * le juste Job qui eut tant à lutter, * éprouvé qu'il fut en ses vertus, ses œuvres, ses discours, * et ceux qui s'exaltent, tu les rends sages par les malheurs; * aussi nous glorifions tes incomparables desseins, * Jésus tout-puissant, * Sauveur de nos âmes.
Juste, bienveillant, * sans reproche, ami du vrai, * éloigné de toute mauvaise action, tu le fus, * bienheureux Job, resplendissant de piété * et reflétant la brillance de tes vertus; * c'est pourquoi nous te disons bienheureux * et dans l'allégresse nous fêtons * ta sainte et vénérable mémoire en ce jour.
Possédant comme richesse la piété * et comme pourpre de grand prix * revêtant, homme intègre, la compassion * et tel un diadème divin * ayant ceint la justice, tu dominas * comme roi les tyranniques passions; * aussi es-tu monté vers le royaume d'en-haut, * en présence du roi des siècles, illustre Job.
Gloire au Père, t. 6
Dans l'exacte observance tu passas toute ta vie, * sans faillir aux préceptes de la Loi; * ayant pour alliée une gloire que Dieu lui-même loua, * en ferme soldat tu te dépouillas pour le combat de la vertu * et par d'insupportables plaies sur tout le corps * tu renversas à la lutte celui qui sans mesure se vantait; * aussi as-tu reçu du Christ * sur ton front la récompense des vainqueurs: * intercède pour nos âmes auprès de lui.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 1
De Job voyant la richesse en vertus, * l'ennemi des justes essaya de l'en spolier: * ayant fait brèche dans l'enceinte de son corps, * il ne put lui ravir le trésor de l'esprit, * car il trouva si bien protégée * l'âme de cet homme irréprochable; * quant à moi, il m'a dépouillé et réduit en captivité; * mais, accourant avant ma fin, délivre-moi * de ses perfides pièges, Sauveur, et sauve-moi.

MATINES
Les canons de la fête, puis ce canon du Saint, œuvre de Cosmas (ou bien du moine Jean), qui porte (en dehors des théotokia) l'acrostiche: C'est juste de chanter Job aux mille combats.

Ode 1, t. 4
« Ayant passé à pied sec * en la mer Rouge l'abîme des eaux * et vu les hostiles cavaliers de Pharaon * engloutis par les flots, * les chœurs d'Israël psalmodièrent dans la joie: * Chantons notre Dieu, * car il s'est couvert de gloire. »
Voyant avec les yeux de la foi * ce diamant de fermeté * que la couronne de patience a paré, * l'Eglise du Christ * le fête avec joie en s'écriant: * Chantons pour notre Dieu, * car il s'est couvert de gloire.
Ni la langue des sages ni l'esprit des hommes n'a le pouvoir * de faire ton éloge; en effet * la seule voix qui ne fût pas créée * t'a déclaré sans reproche, sincère et pieux; * c'est pourquoi nous entonnons d'un même chœur: * Chantons pour notre Dieu, * car il s'est couvert de gloire.
Pensant qu'il n'était pas facile pour lui de retourner * un juste que les richesses protégeaient, * le Séducteur le réclame et violemment * le combat dans sa nudité; * mais il est renversé par celui qui disait patiemment: * Chantons pour notre Dieu, * car il s'est couvert de gloire.
Les chœurs des Prophètes et des Incorporels, * Vierge pure, te chantent et glorifient; * voyant en effet sortir de ton sein * ineffablement le Créateur de l'univers, * ils entonnent inlassablement: * Chantons pour notre Dieu, * car il s'est couvert de gloire.

Ode 3
« L'arc des puissants s'est affaibli, * les faibles acquièrent la vigueur; * et voilà pourquoi mon cœur * s'est affermi dans le Seigneur. »
Imperturbable tu demeuras, * même privé de tes chers enfants * et de tes richesses, toi qui chantais: * Béni soit le nom de mon Seigneur.
De la richesse et de la pauvreté * tu fis le bois de ta vertu: * tu apparus dans l'une et l'autre * comme l'or sept fois éprouvé par le feu.
Comme au prime aïeul le prince du mal, le serpent, * avec un discours de femme te donna l'assaut, * mais en fait de ruse s'est trompé * celui qui se vantait sans mesure.
Réjouis-toi, ô Mère inépousée * qui logeas le Verbe Dieu dans ton sein * et le mis au monde dans la chair * comme Dieu et homme à la fois.

Cathisme, t. 3
Tous ensemble disons bienheureux * Job l'irréprochable, le très-pur, * celui qui dans l'Esprit est devenu * l'immuable colonne, résistant aux assauts de l'ennemi; * acclamons fidèlement le sublime serviteur du Christ * qui le supplie sans cesse * de tenir nos âmes éloignées de tout danger.
Gloire au Père Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu le plan de ton salut, * car tu es né de la Vierge, ô Christ notre Dieu, * pour sauver ceux qui s'écrient: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Il s'est montré un modèle valable, un vivant pilier, * une image de la vertu, l'irréprochable Job; * fais de nous ses imitateurs pour te chanter: * gloire à ta puissance, Seigneur.
Celui qui t'avait comblé de tant de biens * fit aussi de toi, bienheureux Job, * un athlète préparé au combat, * pour révéler au grand jour la splendeur cachée de tes vertus.
Le Maître des combats de ton âme innocente * entretient sur le fumier * la force et la patience pour guérir, * bienheureux Job, la transgression de l'Eden.
Jugeant avec conscience, Job a déclaré: * Si nous avons reçu les biens du Seigneur, * ne devons-nous pas supporter aussi généreusement les peines? * Gloire à ta puissance, Seigneur.
Nous te chantons, divine Epouse inépousée * qui as enfanté le Sauveur dans la chair, * pour ta gloire nous écriant sans cesse: * Réjouis-toi, protection de tes serviteurs.

Ode 5
« Toi qui fais monter la lumière du matin * et nous montres le jour, * gloire à toi, Jésus, Fils de Dieu. »
Ceux qui te consolaient de tes malheurs * en ajoutant d'autres souffrances à tes plaies * te tressèrent une multiple couronne, illustre Job.
Vaillamment tu te montras impeccable dans le malheur, * irréprochable Job qui, de même, en ta splendeur * point ne fus porté vers le désordre de l'orgueil.
De ton âme ayant bâti l'inexpugnable donjon, * tu soutins avec courage, illustre Job, * le terrible assaut de l'ennemi.
Vierge pure, la création * te présente incessamment la salutation angélique: * Réjouis-toi, ô Mère de Jésus le Fils de Dieu.

Ode 6
« Le prophète Jonas priant dans le ventre du poisson * préfigura les trois jours au tombeau en criant: * A la fosse rachète ma vie, * Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »
Savourant tes paroles, l'entendement * s'émerveille, car ta bouche fut remplie * du mystère de ton Créateur * qui t'enseigna par l'Esprit saint.
Pour guérir la peine de tout cœur affligé * tes yeux ont versé d'avance * les larmes de ta compassion, illustre Job * qui protèges la veuve et l'orphelin.
Pieuse fut ta vie, en l'amitié de Dieu; * aussi ta mort sembla repos * et de là tu es passé * vers l'allégresse sans fin.
Nous t'en prions, virginale Mère de Dieu, * implore celui qui a pris chair de toi * pour tes serviteurs, puisque, nous le savons, * tu es notre seule protection.

Kondakion, t. 8
Illustre et véritable serviteur de Dieu, * tu t'es montré sincère, juste et pieux, * irréprochable et plein de sainteté; * par ta patience tu as instruit le monde entier, * toi qui eus tant à souffrir, vénérable Job; * c'est pourquoi tous ensemble nous célébrons ton souvenir.

Ikos
Le Seigneur et Dieu de l'univers * régnant avec le Fils et le saint Esprit * en l'unique divinité a resplendi * et montré la piété de ses fidèles. * Lui-même a rendu témoignage en faveur de Job, * de sa voix bienveillante le déclarant * bienveillant, juste, pieux, éloigné de tout mal. * C'est pourquoi, tous ensemble le vénérant, * par des cantiques nous célébrons son souvenir.

Synaxaire
Le 6 Mai, nous faisons mémoire du saint et juste prophète Job qui-eut-tant-à-souffrir.
Inoubliable pierre du noble courage,
la pierre de l'oubli ne saurait te couvrir!
Le six, fut mis en tombe, au terme de son âge,
l'irréprochable Job qui eut tant à souffrir.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« De la fournaise tu sauvas les enfants d'Abraham, * et tu fis périr les Chaldéens * par le feu qu'ils avaient eux-mêmes préparé; * Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
Etranger aux termes des gens de loi, * mais accomplissant la Loi et les Prophètes, Job, * tu plus à Dieu par ton amour pour lui, * toi qui chantais: Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, bénis sois-tu.
Non sur les trésors terrestres, * mais sur les célestes ayant fondé ton espoir, * comme poussière tu considérais l'or et dans la joie * tu chantais: Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Te taquinant par un ulcère malin * après t'avoir dépouillé de tes biens, * l'ennemi des justes ne put fléchir * la vigueur de ton âme, car tu chantais: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Fidèles, confessant comme Dieu * l'unique nature en trois personnes selon la vraie foi, * le Père, le Verbe et l'Esprit, * chantons-lui: Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Toi qui, sans épousailles, dans ton sein * reçus merveilleusement l'immuable Dieu * descendu chez les hommes par amour, * avec foi nous te chantons * dans les siècles comme la Mère du Très-Haut.

Ode 8
« Celui qui sous l'aspect d'un Ange se fit voir * à ses chantres dans la fournaise de feu, * louez-le, jeunes gens, c'est le Christ notre Dieu, * et vous, prêtres, bénissez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
Tout un chœur en fête au plus haut des cieux * célèbre l'admirable Job, * entonnant avec lui ce chant: * Vous les prêtres, bénissez le Christ, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Pour toi, Job, il a doublé * les couronnes sur terre puis au ciel, * l'Arbitre des combats; et pour cela * tu chantes: Prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Désormais les plaies de ta chair * sont guérison des âmes et des corps, * Job, pour les fidèles chantant: * Vous les prêtres, bénissez le Christ, * exaltez-le dans tous les siècles.
Maladie, santé, richesse et pauvreté * tirent gloire de ta vie, * car en tout cela tu as brillé * tel un athlète, Job, pour t'écrier: * Peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Celle qui par l'ineffable parole a conçu * et mis au monde la joie de l'univers, * le Christ notre Dieu, chantez-la, jeunes gens, * et vous les prêtres, bénissez-la, * peuple, exalte-la dans tous les siècles.

Ode 9
« Par sa faute et transgression * Eve instaure la malédiction; * mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, * pour le monde tu as fait fleurir * par le fruit de tes entrailles la bénédiction; * et tous ensemble nous te magnifions. »
Par l'éclat de sa patience justement * Job se trouve couronné, * mais toi, tu pleures, ne souffrant pas * la couronne du juste, qui te rend chagrin; * ayant espéré en vain, tu es confus, * seul ennemi des justes, Satan.
Autant qu'il est permis à l'homme de la voir, * contemplant ton invisible gloire, ô Dieu, * Job s'écrie, saisi d'effroi * et de respect, tout tremblant: * Je suis poussière et cendre, toi, tu es le Seigneur! * Aussi nous tous, nous te magnifions.
A juste titre le livre de vie * et les greniers célestes t'ont reçu, * toi qui leur fus porté comme blé mûr, * comblé des jours de l'Esprit, * Job, admirable serviteur de Dieu; * c'est pourquoi nous te disons bienheureux.
Tu fus la demeure, ineffablement, * de la suprême Sagesse, ô Vierge immaculée; * tu en es le vivant trône, le portail; * aussi comme leur reine t'ont chérie * les vierges qui ont suivi tes pas, * virginale Servante de Dieu.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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7 Mai

Message par Monique »

7 MAI
Apparition, dans le ciel de Jérusalem,
du signe de la précieuse et vivifiante Croix.


VÊPRES
Lucernaire, t. 4

En ce jour la sainte multitude des fidèles se réjouit, * car la Croix apparaît dans tout le ciel, * de sa lumière inaccessible resplendit le firmament; * l'air brille et la face de la terre s'orne de beauté, * l'Eglise du Christ entonne des chants divins; * elle honore et vénère l'admirable et sainte Croix * qui la protège d'en haut; * et nous qui par son pouvoir sommes fortifiés, * venons prier le Seigneur * d'accorder au monde la paix * et d'envoyer à nos âmes sa clarté.
Comme échelle de grand prix est apparue * en ce jour la vénérable, l'Illustre Croix, * faisant passer depuis la terre jusqu'aux cieux * les fidèles qui sans hésitation la glorifient; * toutes les nations accourues au baptême jubilent, remplies de joie, * la divine beauté de l'Eglise est revêtue comme fiancée: * car celle que ses adversaires s'efforçaient de cacher, * la Croix, rayonne du firmament * sa lumière céleste pour sauver * les fidèles qui s'avancent * pieusement vers elle en courant.
Qu'exulte d'allégresse la création, * puisque la Croix en ce jour * a brillé comme éclair illuminant * depuis le ciel la terre et ses confins, * montrant uni ce monde avec l'au-delà: * avec les chœurs des Anges les mortels * se réjouissent en ce jour, * car la Croix, ôtant le mur de séparation, * nous a tous menés vers l'unité; * plus brillante que le soleil, elle éclaire dans la grâce l'entière création * et sauve les fidèles qui la glorifient pieusement.
Gloire au Père, t. 6
Les cieux ont annoncé ta gloire, Seigneur, * le signe redoutable de ta Croix, * et la terre entière se prosterne avec respect; * quant à nous, dans l'action de grâces, nous te glorifions et chantons: * toi l'impassible, ô Dieu, tu as daigné librement * souffrir pour nous dans ta chair; * sauve donc le peuple que tu t'es procuré au prix de ton sang.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 1
L'image de ta Croix * a resplendi plus fort que le soleil: * sur le Calvaire tu l'as déployée * depuis ta sainte montagne, * rendant visible ta force qui réside en elle, Sauveur, * et affermissant par elle le règne de tes fidèles; * sans cesse garde-les dans la paix * par l'intercession de ta Mère, Christ notre Dieu, et sauve-nous.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon de la Croix, œuvre du moine Jean.

Ode 1, t. 4
« A la mer il a jeté * les chars de Pharaon et toute son armée, * le Puissant dans les combats: * chantons-lui un chant nouveau, * car il s'est couvert de gloire. »
Tu as fait briller sur terre * les rayons de la Croix * sur laquelle tu renversas le diable, Seigneur, * pour sauver le genre humain; * c'est pourquoi nous chantons ta gloire.
Par bienveillance du Père, le Rédempteur * fit disparaître sur la Croix * l'appât du fruit défendu; * chantons-lui un chant nouveau, * car il s'est couvert de gloire.
Comme en l'Eden, l'arbre de vie, * ô Christ, tu as planté * ton sceptre de victoire, la Croix, * qui a fait luire sa clarté * sur la sainte montagne de Sion
Toi que le chœur des Prophètes a vue * d'avance comme porte du ciel * et buisson non consumé, * Vierge Mère immaculée, * nous te reconnaissons comme Génitrice de Dieu.

Ode 3
« L'arc des puissants s'est affaibli, * les faibles acquièrent la vigueur; * et voilà pourquoi mon cœur * s'est affermi dans le Seigneur. »
Le signe de ton invincible Croix * nous protège, Seigneur, comme un bouclier: * car l'exécrable essaim des démons * s'en écarte, ne pouvant le supporter.
Dans le Père, inaccessible clarté, * nous, les fidèles, te verrons, ô Christ, * comme suprême lumière, toi le Fils, * et nous verrons ton Esprit * briller en nos âmes.
Sans connaître les douleurs, * ô Vierge, en ta maternité, * pour l'avoir surnaturellement conçu, * dans la chair tu mis au monde notre Dieu; * aussi, comme il est juste, nous te glorifions.

Ode 6
« Dans la détresse de mon cœur * j'ai crié vers le Seigneur, * et le Dieu de mon salut * s'est empressé de m'exaucer. »
Tu as fait briller ta Croix * jusqu'aux bouts de l'univers * et par elle tu as éclairé * ceux qui te chantent, ô Christ notre Dieu.
Que les impies, Seigneur, * se voilent les yeux, * puisqu'ils ne peuvent supporter * la fulgurante splendeur de ta Croix!
Que jouissent de l'éclat * de la vénérable Croix * ceux qui reconnaissent comme Dieu * celui qui dans sa chair fut suspendu sur le bois!
Ô Vierge inépousée * qui mis au monde notre Dieu, * en notre faveur ne cesse pas * d'intercéder auprès de ton Fils.

Kondakion, t. 8
Croix trois fois heureuse et toute-vénérable, * je me trouve sanctifié, moi qui te chante, * moi qui me prosterne en ce moment devant toi, * puisqu'élevé sur toi le Christ sauva le monde; * vite, viens à mon aide et sauve-moi par ta puissance, * délivre-moi de tout péril, afin que je puisse te chanter: * Réjouis-toi, bienheureux arbre de la Croix.

Ikos
Ouvre ma bouche, Roi des siècles, * mon esprit et mon cœur, illumine-les, * sanctifie mon âme pour que je célèbre, ô Verbe, ta sainte Croix; * envoie ton Esprit pour m'apprendre à te chanter avec amour:
Réjouis-toi, gloire du monde, sainte Croix, * réjouis-toi, qui de l'Eglise es la vigueur, * réjouis-toi, solide rempart des pasteurs, * réjouis-toi, précieuse couronne des rois.
Réjouis-toi, sceptre du Maître universel, * réjouis-toi, sur laquelle Christ fut cloué, * réjouis-toi, consolation des affligés, * réjouis-toi, arme invincible des lutteurs.
Réjouis-toi, qui des saints Anges es la splendeur, * réjouis-toi, pour les fidèles protection, * réjouis-toi, par qui l'Hadès fut englouti, * réjouis-toi, par qui nous fûmes relevés.
Réjouis-toi, bienheureux arbre de la Croix.

Synaxaire
Le 7 Mai, nous célébrons la mémoire de l'apparition, dans le ciel de Jérusalem, à la troisième heure du jour, d'une traînée d'étoiles traçant le signe de la Croix depuis le Calvaire jusqu'au mont des Oliviers, sous l'empereur Constance, fils de Constantin le Grand.
Jadis fut sanctifiée la terre tout entière
quand on planta le bois de la crucifixion.
Le sept, quand il émet son signe de lumière,
le ciel est sanctifié par son apparition.
Par la puissance de ta Croix, Seigneur, sauve-nous. Amen.

Ode 7
« De la fournaise tu sauvas les enfants d'Abraham, * et tu fis périr les Chaldéens * par le feu qu'ils avaient eux-mêmes préparé; * Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
Soleil qui sur la croix fus élevé * au milieu du jour et devant qui * l'astre matériel a replié ses rayons, * Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Verbe qui dans la ténèbre et dans le feu * parlas jadis avec Moïse le voyant * et qu'une lumière cruciforme en ce jour glorifie comme Dieu, * Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Lumière de lumière qui brilles en la lumière co-éternellement * et qui de ta sainte clarté * as glorifié le trophée de ta Croix, * Seigneur louable hautement, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Toi qui, sans épousailles, dans ton sein * merveilleusement reçus l'immuable Dieu * descendu chez les hommes par amour, * avec foi nous te chantons * dans les siècles comme la Mère du Très-Haut.

Ode 8
« Celui qui sous l'aspect d'un Ange se fit voir * à ses chantres dans la fournaise de feu, * louez-le, jeunes gens, c'est le Christ notre Dieu, * et vous, prêtres, bénissez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. » Celui qui sur le trône de sa gloire est contemplé * et qui sur l'arbre de la croix fut cloué * en son être de chair, louez-le, jeunes gens, * et vous prêtres, bénissez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Celle qui fut tracée par une pure clarté * et qui brilla sur le mont Sion, * la sainte Croix, louez-la, jeunes gens, * et vous prêtres, bénissez-la, * peuple, exalte-la dans tous les siècles.
L'Un de la Trinité * qui fait briller sur l'univers la lumière de sa Croix, * le glorifiant, louez-le, jeunes gens, * et vous prêtres, bénissez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Celle qui par l'ineffable parole a conçu * et mis au monde la joie de l'univers, * le Christ notre Dieu, chantez-la, jeunes gens, * et vous prêtres, bénissez-la, * peuple, exalte-la dans tous les siècles.

Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées: * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »
Toi qui jadis pour ton peuple rebelle dictas la Loi * dans le feu et la ténèbre, à présent * pour ton peuple fidèle tu traces le signe de la Croix * plus que les astres resplendissant; * à juste titre nous la magnifions.
Voilée de sombre, la création pleura * l'audace de ceux qui t'ont crucifié; * à présent, par sa splendide clarté, Seigneur, * ta Croix vivifiante a montré * la beauté secrète de l'Eglise.
Roi de tous, ton peuple choisi, * qui fait dépendre son espoir de toi, * en ambassade t'envoie la Croix * et le sang que tu as versé sur elle: * avec bienveillance accorde-nous la rédemption.
Vierge qui as enfanté * la lumière inaccessible, éclaire-nous; * de joie et d'allégresse, de savoir divin * comble-nous qui d'un cœur pur * te disons bienheureuse en notre foi.

Exapostilaire (t. 2)
Croix, gardienne de tout l'univers, * Croix, de l'Eglise le charme et la beauté, * sceptre vraiment royal * qui soutient la vigueur de notre foi, * Croix, le suprême effroi des légions de l'Enfer, * Croix, la gloire des Anges dans le ciel.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Apostiches de la fête. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

8 MAI
Mémoire du saint apôtre et évangéliste Jean le Théologien;
et de notre vénérable Père Arsène le Grand.


PETITES VÊPRES
Lucernaire, t. 2

Venez, fidèles, en ce jour couronnons * de cantiques divins l'abîme de savoir, * l'écrivain des orthodoxes enseignements, * l'illustre Jean, le Bien-aimé; * en effet, il déclara comme un tonnerre: * Le Verbe était au commencement; * il a montré sa voix tonnante, vraiment, * lorsqu’il écrivit pour le monde * l'Evangile du Christ avec tant de sagesse. (2 fois)
Tu t'es montré en vérité * pour ton Maître, le Christ, * le grand ami qui reposa * sur sa poitrine, où tu puisas * l'enseignement de la sagesse par lequel * tu enrichis tout l'univers, * en divin prédicateur; * et l'Eglise du Christ, le possédant, * jubile de joie à présent.
Véritable Théologien, * réjouis-toi, fils bien-aimé * de la Mère du Seigneur; * sous la Croix du Christ, en effet, * tu entendis près d'elle * la divine parole du Maître te disant: * Voici ta mère, à présent! * Aussi à juste titre, nous te disons bienheureux * comme Apôtre du Christ sublime et bien-aimé.
Gloire au Père...
Virginal Théologien, * Disciple bien-aimé du Sauveur, * sauve-nous par tes prières * de tout malheur, nous t'en prions, * car nous sommes les brebis de ton bercail.
Maintenant... Théotokion
Telle un olivier verdoyant * qui porte fruit en son temps, * la Vierge t'a produit * comme le fruit de la vie, * Seigneur, pour donner au monde la riche grâce du salut.

Apostiches, t. 6
Fidèles, célébrons dignement * la mémoire du Disciple sacré * de Jésus Christ, notre Roi; * car à toutes les nations il prêcha clairement * la connaissance de la sainte Trinité.

Par toute la terre a retenti leur message,
leur parole jusqu'aux confins de l’univers.

Le saint Apôtre du Christ * a transformé jadis en calme la tempête, * celle des idoles égarant l'univers, * car il guida le monde en la vraie foi; * il intercède à présent pour nous tous.

Les cieux racontent la gloire de Dieu,
l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce.

Comme grand protecteur, * ô Christ, tu as donné aux Ephésiens * ton Apôtre, le sage et divin Théologien, * que maintenant nous acclamons * comme tutélaire patron de leur cité.
Gloire au Père... Maintenant...
Trinité dont la puissance est infinie, * Unité tripersonnelle, * par les prières de ton saint Théologien * et de la toujours-vierge et seule Mère de Dieu, * sauve-nous qui te célébrons dans la foi.

Tropaire: voir à la fin des Grandes Vêpres.


GRANDES VÊPRES

Premier Cathisme: Bienheureux l'homme.

Lucernaire
Voir les rubriques à la fin de l'office.

Stichères de l'Apôtre, t. 1
Le voyant des ineffables révélations, * l'interprète des mystères célestes de Dieu, * Jean, le fils de Zébédée, * qui écrivit pour nous l'Evangile du Christ, * nous enseigne à célébrer comme Dieu * le Père, le Fils et l'Esprit.
La lyre divine des chants célestes, * l'écrivain mystique, la bouche inspirée, * chante le plus beau des cantiques divins, * remuant ses lèvres comme corde d'instrument * et comme plectre faisant vibrer * sa langue, qui intercède pour notre salut.
De ta langue aux roulements de tonnerre exprimant * la parole cachée de la sagesse de Dieu, * toi, son Disciple bien-aimé, * dans les mouvements de tes lèvres, tu t'écries sans cesse: * le Verbe était au commencement; * et tu éclaires tout homme pour le conduire à la connaissance de Dieu.

Stichères du Vénérable, t. 8
Arsène, Père aux divines pensées, * l'esprit éclairé par la source de tes pleurs, * en ta pureté sans relâche tu conversas avec Dieu; * tel une colonne lumineuse tu parus, * illuminé par l'éclat de ta piété, * Bienheureux qui es devenu la fierté des moines; * par tes prières à présent * fais descendre sur nous tous ta protection.
Arsène, vénérable Père, cherchant Dieu * et pieusement désireux * d'être illuminé par son clair rayonnement, * tu délaissas toute éminente splendeur * et quittas la cour de l'empereur * pour recevoir l'héritage immortel, * Père divinement bienheureux * puisque tu demeures à présent avec le Christ.
Rempli de la parole et de la science de Dieu, * plus que tout autre paré de vertus, * Arsène, tu fus rempli de toute gloire d'en-haut; * enflammé de zèle divin * et désirant les voluptés ineffables, * tu partis en fuyant vers l'Egypte; * là tu passas ta vie en ascète, * échangeant le poids des honneurs pour l'ineffable gloire des cieux.
Gloire au Père, t. 2
Nous les hommes, célébrons comme il se doit * le fils du tonnerre , le fondement des paroles sur Dieu, * le chef de file des théologiens, * le tout premier prédicateur * de la véritable sagesse de Dieu, * Jean, le Disciple vierge et bien-aimé; * portant en lui-même l'incessante présence de Dieu, * à propos du Verbe il énonça * qu'il était «au commencement», * «auprès du Père» inséparablement, * égal en nature à celui-ci, * nous révélant ainsi la vraie doctrine sur la sainte Trinité; * il nous montra, derechef, * que le Verbe est créateur avec le Père, * lumière véritable et porteur de la vie. * Merveille qui dépasse notre esprit, * affaire concernant les savants: * celui qui était plein d'amour * fut aussi comblé de théologie, * puisqu'avec gloire, honneur et crédit * il devint le fondement de notre pure foi; * par elle, au jour du jugement, * puissions-nous obtenir les biens éternels !
Maintenant... de la fête.

Entrée. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour et Lectures.

Lecture de la première épître catholique de saint Jean
(3,21 - 4,6)
Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons pleine assurance devant Dieu; quoi que nous lui demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et ce qui lui est agréable, nous le faisons. Or voici son commandement: croire au nom de son Fils Jésus Christ et nous aimer les uns les autres, comme il nous en a donné le commandement. Et celui qui garde ses commandements demeure en Dieu et Dieu en lui; à ceci nous savons qu'il demeure en nous: à l'Esprit qu'il nous a donné. Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s'ils viennent de Dieu, car en ce monde beaucoup de faux prophètes sont venus. A ceci reconnaissez l'esprit de Dieu et l'esprit de l'erreur: tout esprit qui confesse Jésus Christ venu dans la chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu; c'est là l'esprit de l'Antichrist. Vous avez entendu dire qu'il allait venir en ce monde; eh bien! maintenant il y est déjà. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez triomphé de ces gens-là, car celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde; eux, ils sont du monde, c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu : celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas.

Lecture de la première épître catholique de saint Jean
(4,11-16)
Bien-aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l'a jamais vu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et en nous son amour est accompli. A ceci nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous: c'est qu'il nous a donné de son Esprit. Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils en Sauveur du monde. Celui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. Et nous, nous avons reconnu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour: celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.

Lecture de la première épître catholique de saint Jean
(4,20-5,5)
Bien-aimés, si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il déteste son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu, qu'il ne voit pas? Tel est le commandement que nous tenons de lui: celui qui aime Dieu aime son frère également. Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu; et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui. A ceci nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu: lorsque nous aimons Dieu et que nous observons ses commandements. Car l'amour de Dieu consiste à pratiquer ses commandements; et ses commandements ne sont pas pesants, puisque tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. Quel est le vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?

Litie, t. 1
Des fleuves de théologie * de ta bouche vénérable ont jailli, * saint Apôtre, et l'Eglise de Dieu, * irriguée par eux, se prosterne en la vraie foi * devant la Trinité consubstantielle; * demande-lui maintenant * d'affermir et de sauver nos âmes.
Ce lis de pureté, * ce parfum de bonne odeur, * en la présente festivité * se lève sur nous et nous invite à lui crier: * Toi qui t'es penché sur la poitrine du Maître * et répandis la pluie du Verbe sur le monde, apôtre Jean, * toi qui gardas la Vierge comme la pupille de tes yeux, * demande au Christ pour nous la grâce du salut.
Disciple du Sauveur, * le Christ te confia sur la croix, virginal Théologien, * la Vierge pure, la Mère de Dieu; * alors, tu l'as gardée * comme la pupille de tes yeux; * intercède pour le salut de nos âmes.
Témoin des mystères qui ne peuvent s’exprimer, * tu déclaras hautement: * Le Verbe d'avant les siècles était au commencement près de Dieu * et lui-même il était vraiment Dieu, * apôtre Jean qui te penchas * sur la poitrine du Christ en ami, * toi le favori de la Trinité, l'inébranlable soutien * d'Ephèse et de Patmos, et notre propre secours, * bienheureux Théologien, * intercède pour que soit délivré * des ennemis visibles et invisibles * le peuple qui ne cesse de célébrer avec foi * ta mémoire sacrée.
t. 2
Venez, fidèles, disons bienheureux * l'Apôtre éminent, * le clairon de la théologie, * le stratège spirituel * qui soumit à Dieu l'univers, * Jean, le disciple digne de nos chants: * disparu de terre sans la quitter, * il vit dans le ciel et il attend * la redoutable et seconde venue du Seigneur; * mystique ami du Christ qui te penchas * sur sa poitrine, demande-lui * qu'à l'abri de toute condamnation * nous allions à sa rencontre, * nous qui célébrons avec amour ta mémoire sacrée.

Stichère du Vénérable, t. 6
Père vénérable, * par toute la terre a retenti * la renommée de tes justes actions: * par elles tu as trouvé dans les cieux * la récompense de tes efforts, * tu as détruit les phalanges des démons * et tu as rejoint les chœurs des Anges, * pour en avoir imité la pure vie. * Par le crédit que tu possèdes auprès du Christ notre Dieu, * demande-lui pour nos âmes la paix.
Gloire au Père, t. 6
Apôtre du Christ, évangéliste Jean, * initié aux indicibles mystères, Théologien, * pour nous les fidèles tu fis retentir * les ineffables enseignements de la sagesse, en déclarant: * Il était au commencement; * et, rejetant toute opinion contraire, * tu repoussas les discours hérétiques; * toi qui te penchas sur la poitrine du Christ, * dont tu fus l'ami, le bien-aimé, * tu imitas la grande voix d'Isaïe, * tu vis Dieu à l'instar de Moïse; * grâce au crédit que tu possèdes auprès de lui, * intercède constamment * pour le salut de nos âmes.
Maintenant... de la fête.

Apostiches, t. 4
Ayant célébré comme Dieu le Fils du Très-Haut, * l'ayant déclaré coéternel au Père et consubstantiel, * lumière de lumière sans changement, * image personnelle du Père l'engendrant, * immatériellement sorti de lui en dehors du temps, * créateur de tous les siècles, leur Seigneur, * tu l'annonças au monde, Bien-aimé, * comme le Christ notre Dieu qui a fait sortir * des ténèbres la clarté; * prie-le de sauver * et d'illuminer nos âmes.

Par toute la terre a retenti leur message,
leur parole jusqu'aux confins de l’univers.

Ayant reçu la lumière du Paraclet, * en laquelle tu fus illuminé, * tu le célébras comme Dieu et procédant du Père, * se révélant à l'humanité par le Fils, * et tu l'as proclamé pour tous * consubstantiel au Père éternel * et au Verbe divin, * jouissant du même trône, du même honneur; * aussi dans nos hymnes, Bien-aimé, * nous te glorifions comme divin fondement de la foi: * garde-la inébranlable, par tes prières devant le Seigneur.

Les cieux racontent la gloire de Dieu,
l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce.

Ayant gravi le sommet de la théologie, * tu t'initias aux mystères ineffables de Dieu: * l'unique nature de la suprême divinité * douée d'unique gloire et seigneurie, * distinguée en trois personnes, sans pour autant être divisée, * unie en l'unité divine sans confusion; * ainsi, la glorifiant, * tu annonças, en Théologien, * l'indivisible Trinité; * prie-la de sauver * et d'illuminer nos âmes.
Gloire au Père...
Disciple bien-aimé * qui, pendant la Cène du Seigneur, * te penchas sur la poitrine du Christ, * c'est là que tu appris les ineffables secrets * qui te permirent de révéler * de ta voix tonnante cette parole des cieux: * Au commencement était le Verbe, et le Verbe était près de Dieu, * et le Verbe était Dieu, il était la vie, * la vraie lumière illuminant * tout homme en ce monde par sa venue, * le Christ notre Dieu, le Sauveur de nos âmes.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 2
Apôtre bien-aimé du Christ notre Dieu, * hâte-toi de délivrer un peuple sans défense. * Celui qui t'a permis de te reposer sur sa poitrine * t’accueillera tombant à ses pieds afin d’intercéder pour nous. * Prie-le, ô Théologien de dissiper les nuages persistants de l’incroyance; * et demande-lui pour nous la paix et la grande miséricorde.
Si l'on sépare les Vêpres des Matines, Gloire au Père, t.8: Par les flots de tes larmes (voir plus bas, à Matines), Maintenant... de la fête.


MATINES
Après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête occurrente, 1 fois, et de l'Apôtre, 1 fois:
Gloire au Père... tropaire du Vénérable, t. 8:
Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le désert stérile, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * par tes miracles étonnants tu devins un phare éclairant le monde entier; * vénérable Arsène, prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.
Maintenant... de la fête

Cathisme I, t. 1
Toi le disciple du Maître universel, * tu as enseigné les peuples et tu as illuminé le monde entier, * le dirigeant vers la connaissance de Dieu; * c'est pourquoi nous t'appelons prédicateur de vérité, * apôtre, théologien, ami du Christ, * toi qui reposas sur la poitrine de Jésus.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Cathisme II, t. 5
Par des hymnes et des cantiques sacrés * célébrons saint Jean, l'apôtre et le disciple du Seigneur, * qui a prêché pour l'univers l'éternelle et divine génération * du Christ notre rédempteur et notre roi, * auprès duquel il ne cesse d'intercéder * pour qu'il prenne nos âmes en pitié.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Après le Polyéléos:
Mégalynaire
Nous te magnifions, * Apôtre du Christ, évangéliste saint Jean, * vénérant les épreuves et les douleurs * que tu as souffertes * pour annoncer l'évangile du Christ.
Versets 1: Les cieux racontent la gloire de Dieu, l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce. 2: Tu en feras des princes par toute la terre. 3: Ses éclairs ont illuminé tout le monde habité. 4: Par toute la terre a retenti leur message, leur parole jusqu'aux confins de l’univers. 5: Dieu se tient au conseil divin, au milieu des juges, pour juger. 6: Il donne à son peuple force et puissance. Béni soit Dieu!

Cathisme, t. 4
Honorons la mémoire de l'apôtre saint Jean, * fidèles, car en ce jour la voici * qui, par le monde et ses confins, * répand sur tous sa clarté: * c'est le véritable Théologien * qui dans l'Evangile est signalé comme l'ami du Seigneur; * pour ceux qui le vénèrent il fait sourdre les guérisons.
Gloire au Père... le même,. Maintenant... de la fête.

ou bien:

Cathisme, t. 8
Penché sur la poitrine de Jésus, * avec la confiance d'un Disciple tu lui demandas: * Seigneur, quel est celui qui doit te trahir? * et par le pain il te le révéla clairement, * à toi son illustre bien-aimé. * Devenu l'initié des secrets ineffables, * tu enseignas l'incarnation du Verbe à l'univers. * Apôtre théologien, intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête, ou bien
théotokion, t. 8:
Chantons l'arche nouvelle, la porte du ciel, * la montagne sainte, la nuée lumineuse, * le buisson ardent, l'échelle céleste, * la délivrance d'Eve, le Paradis mystique * et l'immense trésor de tout l'univers; * car en elle le salut fut accompli, * de son ancienne dette le monde fut acquitté; * c'est pourquoi nous lui crions: supplie le Christ notre Dieu * d'accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui adorent ton Fils et se prosternent devant lui.

Anavathmi, la 1e antienne du ton 4: Dès ma jeunesse...

Prokimenon, t. 4: Par toute la terre a retenti leur message, leur parole jusqu'aux confins de l’univers. Verset: Les cieux racontent la gloire de Dieu, l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce.
Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur.
Evangile selon saint Jean, éothinon II (péricope 67). (Ayant contemplé la résurrection du Christ...) Psaume 50.
Gloire au Père... Par les prières de ton Apôtre...
Maintenant.. Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi, ô Dieu...
t. 2
Venez, fidèles, disons bienheureux * l'Apôtre éminent, * le clairon de la théologie, * le stratège spirituel * qui soumit à Dieu l'univers, * Jean, le disciple digne de nos chants: * disparu de terre sans la quitter, * il vit dans le ciel et il attend * la redoutable et seconde venue du Seigneur. * Mystique ami du Christ qui te penchas * sur sa poitrine, demande-lui * qu'à l'abri de toute condamnation * à sa rencontre nous allions, * nous qui célébrons avec amour ta mémoire sacrée.
Canon de la fête, puis ce canon de l'Apôtre (t.8), œuvre de Théophane, et celui du Vénérab!e (même ton). Catavasies de la fête.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse * autrefois, merveilleusement, * lorsqu'en forme de croix * il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec * en chantant un cantique au Seigneur. »
A cause de ta pureté * tu es devenu le bien-aimé * de la suprême clarté * et, reposant sur sa poitrine, * dans la confiance de ton âme tu as tiré * de l'abîme de sagesse * la lumière de la connaissance, * bienheureux apôtre Jean.
Toi le bien-aimé du Christ, * tu as fait retentir * ta théologie surnaturelle: * Au commencement était le Verbe de vie * en personne auprès de son Père; * et le Verbe, qui était Dieu, * le Verbe s'est fait chair, * demeurant Dieu sans changement.
Sans cesse nous réfugiant, * Vierge pure, sous ta protection, * nous écartons la houle des tentations; * et maintenant encore * retire-nous de l'abîme des fautes où nous sommes tombés, * nous t'en prions, * par ta divine intercession.

Arsène, obéissant * au précepte divin de ton Maître, * tu as abandonné * ta gloire de courtisan fortuné * à l'instar de Moïse le législateur; * et, fuyant les hommes, tu devins * le compagnon des Anges, * pour exulter sans cesse avec eux.
Fuyant les troubles d'ici-bas * comme sources de péché, * tu mis un frein à ta langue en observant * le silence; c'est pourquoi, * conservant ton esprit * en tranquille sérénité, * tu devins à juste titre * la demeure de l'Esprit saint.
Glorieux, ce qui fut dit * d'âge en âge à ton sujet, * ô Marie, Mère de Dieu * qui as accueilli en ton sein * la Parole de Dieu, * demeurant vierge cependant; * après Dieu tu es le seul appui, * c'est pourquoi nous te chantons d'un même cœur.

Ode 3
« Au commencement, par ton intelligence, tu affermis les cieux * et tu fondas la terre sur les eaux; * ô Christ rends-moi ferme sur la pierre de tes commandements, * car nul n'est saint * hormis toi, le seul Ami des hommes. »
Issu de pêcheurs, tu devins * toi-même pêcheur d'hommes et théologien, * saint Jean, sans craindre de quitter * ton père et le monde, pour suivre * le Verbe ton Maître, en ton amour pour Dieu.
Ayant purifié l'œil de ton âme, * tu vis la gloire ineffable * de l'unique né du Père, * le Fils et Verbe de Dieu, * par qui tout advient, dans l'Esprit saint.
Vierge Mère de Dieu, * me réfugiant sous ta protection, * je repousse tout assaut de l'ennemi * et par tes prières suis sauvé: * puissé-je échapper au châtiment dans l'au-delà.
Arsène, le haillon rude et grossier * de ta pauvreté, par laquelle tu imitas le Christ, * fit oublier le faste de tes précédents habits * et te fit revêtir l'ornement * d'une gloire qui ne peut s’exprimer.
Recevant, d'un cœur contrit, * le secours de Dieu, tu brisas, * Arsène, les assauts de l'ennemi, * vénérable Père, et devins * par ton humilité un porteur de trophées.
Plus haute que les Chérubins, les Séraphins, * tu es apparue, ô Mère de Dieu, * car seule, Vierge pure, tu as reçu dans ton sein * le Dieu que nul espace ne peut cerner, * et nous fidèles, en nos hymnes incessantes nous te disons bienheureuse.

Kondakion du Vénérable, t. 3
Depuis Rome tu as brillé * comme un grand soleil et tu gagnas * la ville impériale, Bienheureux, * rayonnant par tes œuvres et tes discours * et chassant les ténèbres de l'absence-de-raison; * c'est pourquoi, saint Arsène, gloire des Pères, nous te vénérons.

Ikos
Sage Père, l'ayant écouté, * à l'appel du Seigneur tu quittas les beautés mondaines * et te fis moine pour imiter la vie angélique; * c'est pourquoi tu t'es montré, * par une totale conversion, tel un ange dans la chair, * offrant au Christ tes jeûnes et tes pleurs, * la pureté de ta prière et tes stations de toute la nuit; * aussi es-tu devenu * un temple de la sainte Trinité, * un modèle des moines, la règle des vertus, * un chaleureux intercesseur pour qui t'honore en tout temps; * c'est pourquoi, vénérable Arsène, gloire des Pères, nous te vénérons.

Cathisme de l’Apôtre, t. 8
Sur la poitrine de la sagesse tu t'es penché, * tu y puisas la connaissance de Dieu * et tu fis retentir: Au commencement était le Verbe, * décrivant le premier la génération intemporelle * et l'incarnation du Verbe, que tu annonças à tous; * au filet de ta langue prenant ensuite les nations, * tu enseignas au monde entier la grâce de l'Esprit. * Saint apôtre Jean, intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... du Vénérable, même ton.
Ayant fui les troubles de cette vie * pour mener ton existence de façon sereine, * tu mortifias les passions et vers Dieu fis voler ton esprit, * devenant une colonne de feu, un luminaire pour tout fidèle te vénérant, * et les pluies de tes larmes ont fait de toi * un arbre portant beaucoup de fruit dans les parvis du Seigneur. * Théophore Père Arsène, prie le Christ notre Dieu * d'accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Maintenant... de la fête.

Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse; * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »
Le Seigneur t'a désigné * comme fils du tonnerre et t'a permis * de faire retentir en esprit * l'ineffable mystère * de sa divine et insaisissable naissance du Père; * c'est pourquoi ta mémoire festive, Théologien, * par des hymnes à juste titre nous la glorifions.
Sur le sommet des vertus, * saint Apôtre, tu t'élevas, et dans sa chair tu contemplas * le Verbe, Fils unique, rayonnant de gloire, * celui qui est assis dans le sein du Père éternellement, * et tu méritas d'entendre la voix paternelle * témoigner de sa divine filiation.
Puissé-je ne pas être confondu, * moi ton inutile serviteur * qui me réfugie, Vierge pure, sous ta protection: * après Dieu c'est toi, en effet, * mon secours, mon rempart inexpugnable; * par toi je goûterai la future sérénité * et j'obtiendrai la vie divine grâce à toi.

Arsène, tu fis violence à la nature, * soumettant les passions, Père saint, * à la souveraineté de l'esprit, * et comme un serviteur * tu dominas le sommeil; * aussi dans tes veilles de toute la nuit tu chantais: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes.
Tu cherchas Dieu de tout cœur * et le désiras d'autant plus qu'il se montrait; * tu devins semblable à lui par ta pureté, * conversant avec l'objet de ton désir, * Père Arsène, et par ton union avec Dieu * parvenant à la connaissance de celui * qui surpasse tout à fait l'entendement.
Tu es la gloire des croyants, * c'est toi leur avocate, * le refuge et le rempart * et le havre des chrétiens: * tu portes leurs prières devant ton Fils * et tu sauves de tout danger * les fidèles qui te reconnaissent pour la Mère de Dieu.

Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »
Ayant vu la clarté intemporelle * briller dans les ténèbres du monde, * saint Jean, tu fus épris de son amour * et devins un luminaire de la foi * éclairant les multiples nations * de ta lumineuse connaissance de Dieu.
Sachant qu'avec ses ombres la loi * fut donnée par Moïse * et que la grâce divine est advenue * par le Christ notre Dieu, tu annonças * de ta langue de théologien sa divinité, * toi le fils du tonnerre, son apôtre bien-aimé.
C'est toi ma force, ma protection, * mon infrangible rempart, mon ferme appui; * je t'en prie, de jour et de nuit * garde-moi de tout mal * pouvant me survenir de la part de Bélial, * afin que je te glorifie de tout cœur dans la foi.

Arsène, tu repoussas * l'inspirateur de la première transgression * commise par le premier homme créé, * car tu connaissais bien les sophismes de l'ennemi; * et, puisque tu exultes au délicieux paradis, * intercède auprès du Maître, le Christ.
A toi-même tu renonças, * te refusant toute sensible délectation * et portant sur tes épaules ta croix; * ayant fait du Christ l'objet de ton désir, * à juste titre tu partages avec lui, * vénérable Père, l'héritage des cieux.
Ayant l'assurance d'une Mère auprès de ton Fils, * Vierge toute-sainte, nous t'en prions, * ne refuse pas ta protection * au peuple chrétien, * car tu es notre unique propitiation * devant le Christ notre Maître et Seigneur.

Ode 6
« L'abîme de mes fautes, la houle du péché * me troublent et me poussent violemment * vers le gouffre du désespoir; * tends vers moi ta puissante main * et comme Pierre sur les flots * sauve-moi, ô divin Nautonier. »
D'avance en figure Isaïe * a vu la braise du feu divin * qui, purifiant ses lèvres, lui permit * de commencer sa prophétie; * et toi, tu reposas, bienheureux Jean, * sur la poitrine du Verbe incarné.
Le Verbe, Fils unique, siégeant * dans le sein du Père, tu l'as vu * en son corps, bienheureux Jean, * et, comme à son disciple bien-aimé, * il t'exposa que personne jamais * n'a vu Dieu de façon incorporelle.
Vierge Mère de Dieu toute-digne de nos chants * qui enfantas le reflet de la splendeur paternelle, * veuille répandre sur mon âme ta clarté, * car, en possédant ta grâce, * les véritables adorateurs * ont repoussé les bavardages des rhéteurs.

Arsène, par l'absence de passions * mortifiant les revendications de la chair, * tu n'as pas choisi les biens d'ici-bas, * puisque tu désirais, * vénérable Père, savourer, * l'héritage du Christ, au plus haut des cieux.
L'apparition du soleil fit cesser * ta station de toute la nuit, * Arsène, te révélant ainsi * qu'après tes peines en la nuit de cette vie * devait luire pour toi * l'incomparable clarté du Soleil mystique.
Toi qui possèdes la compassion * pour avoir enfanté le Verbe notre Ami, * sauve-nous de la violence et du malheur; * en toi seule, en effet, * Souveraine toute-pure, nous les croyants, * nous possédons l'invincible protection.

Kondakion, t. 2
Tes hauts faits, Disciple vierge, qui en fera le récit? * Tu répands les miracles, en effet, * comme une source tu fais jaillir les guérisons * et pour nos âmes tu intercèdes auprès du Christ, en ami.

Ikos
Connaître la hauteur des cieux et sonder la profondeur de la mer * est chose audacieuse, dépassant nos moyens; * pas plus que de compter les étoiles ou le sable du littoral * nous ne pouvons conter les merveilles de saint Jean: * de tant de couronnes l'a ceint le Christ qu'il aimait * et sur la poitrine duquel il se pencha * au cours du repas mystique * à la table du Seigneur, tout près du Christ, en ami.

Synaxaire
Le 8 Mai, Synaxe en l'honneur de la cendre ou sainte «manne» que produit le tombeau du saint et illustre Apôtre et Evangéliste, le Disciple vierge et bien-aimé du Christ, l'ami qui se pencha sur sa poitrine, Jean le Théologien.
Elle n'est aliment, mais procure vigueur,
cette manne qu'émet la tombe où tu reposes,
fils du tonnerre, Jean, disciple du Seigneur.
Le huit, on y célèbre l'office des roses.
Ce même jour, mémoire de notre vénérable Père Arsène le Grand.
Arsène affectionna de vivre à tout insu,
mais son trépas ne peut rester inaperçu.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« La condescendance de Dieu * troubla le feu à Babylone autrefois; * c'est pourquoi les Jeunes Gens * dans la fournaise dansaient d'un pas joyeux, * comme en un pré fleuri, et ils chantaient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
De tout cœur tu surmontas * les liens de la matière, Bienheureux, * toi le compagnon de Dieu, * et comme annonciateur d'une théologie divinement inspirée * tu enseignas à chanter: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Comme paille fut pour toi * l'or ou la richesse, Bienheureux, * mais l'herbe par action divine devient or * pour celui qui célèbre le Créateur * comme Dieu en lui chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
L'Esprit saint procédant * du Père sans commencement * et sans division recevant de toi, * Verbe et Fils unique de Dieu, * apprit aux Apôtres à s'écrier: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Par ton ineffable enfantement, * ô Mère de Dieu, tu nous as procuré * d'ineffables et merveilleux trésors; * sauve-moi de la terrible condamnation, * rends-moi digne de la joie ineffable, * afin que je te chante, Vierge célébrée par tant de voix.

Arsène, délivré des onguents * dont tu te servais jadis * et devenu toi-même parfum * de cette bonne odeur qu'est le Christ * par communion à sa grâce, tu chantais: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Tu pénétras corporellement * dans la nuée divine, Père saint; * initié en Christ à la connaissance * du Père éternel et de l'Esprit, * tu célébras l'Unité dans la Triade en chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Ô Dieu, parlant de toi * nous te chantons selon la foi * comme le Seigneur de l'univers, * Père du Fils unique Jésus Christ, * Père dont procède uniquement * l'Esprit consubstantiel, éternel comme toi.

Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
Qu'elle est grande et lumineuse, * ton illustre mémoire * qui brille pour l'Eglise et l'embaume suavement, * Evangéliste de la divinité de Jésus; * c'est pourquoi nous les fidèles, * dans l'allégresse nous chantons: * Jeunes gens, bénissez, et vous prêtres, célébrez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Ayant le Théologien * pour diriger notre chœur, * nous t'annonçons, ô Christ, comme Dieu, * toi dont il prêcha la divinité, * avec celle du Père et de l'Esprit, * et dans l'allégresse nous chantons: * Jeunes gens, bénissez, et vous prêtres, célébrez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Tu enfantas Dieu le Verbe en un corps; * prie-le, Vierge pure, de me délivrer du feu, * car voici, j'ai consumé toute ma vie, * asservi que je suis tout entier * aux pires des péchés; * c'est pourquoi, dans ma misère, je me réfugie près de toi, * Pleine de grâce, et je t'appelle à mon secours.

Arsène, sous les flots de tes pleurs * tu as vigoureusement éteint * le brasier funeste-aux-âmes des plaisirs * et la flamme qui brûle en la géhenne pour châtier; * afin que nous soyons délivrés de l'un et l'autre * ne cesse pas de supplier * le Sauveur du monde, le Christ, * que nous bénissons dans tous les siècles.
Comme à Babylone jadis, * tu fis brûler d'un septuple feu * la fournaise de ta componction * où, par illumination de la grâce, * tu fus couvert de rosée, toi qui chantais: * Jeunes gens, bénissez votre Créateur et votre Rédempteur * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Le Dieu qui rayonne, * par un triple feu, le seul éclat * de l'unique nature en trois personnes, * le Père éternel, le Verbe de même nature, * l'Esprit consubstantiel et co-régnant, * jeunes gens, bénissez- le * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.

Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »
Le disciple bien-aimé, le pur instrument de la théologie, * celui qui se tint sous la croix du Seigneur * et comme vierge s'est vu confier * la garde de la virginale et pure Mère de Dieu, * à juste titre disons-le bienheureux.
Le Très-pur qui aima justement * l'honnête et sainte vie que tu menas sur terre à l'instar des Anges * fit de toi son frère, bienheureux Jean, * en te désignant comme fils de sa divine Mère; * avec elle nous te disons bienheureux.
Vierge pure, sois ma tour de salut * repoussant les phalanges des démons, * chassant la foule des épreuves et des périls, * éloignant l'assaut des passions, pour m'accorder * la pure liberté et les nombreuses grâces de Dieu.
Ayant mérité de voir le virginal enfantement * symboliquement représenté par le buisson flamboyant, * Moïse fut émerveillé; * mais toi, lorsqu'au saint Esprit * tu fus uni tout entier par extase, tu parus embrasé; * aussi nous te disons à juste titre bienheureux.
Sur toi s'est levé le Christ comme lumière sans déclin * et la joie t'a reçu dans les cieux * car tu avais mené ta pure vie dans la pensée constante de la mort; * c'est pourquoi tu as cueilli, * Bienheureux, la récompense méritée de tes peines.
Ô Vierge, tu es apparue comme la Mère de Dieu, * toi qui enfantas corporellement de façon merveilleuse * le Verbe très-bon que le Père a proféré * de son sein avant les siècles, car il est bon, * et malgré son vêtement de chair nous le savons transcendant.

Exapostilaire, t. 2
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, * et le Verbe était Dieu: * telles sont les paroles qu'en théologien tu as fait retentir, * apôtre saint Jean; * reposant sur la poitrine du Christ, en effet, * pour y puiser le théologique flot de vie, * tu en abreuves l'entière création.
Gloire au Père... du Vénérable, même ton.
Obéissant au divin précepte du Seigneur, * vénérable Père, tu renonças au monde entier; * Arsène, prenant ta croix, tu le suivis joyeusement, * te consacrant au jeûne, aux larmes, à l'oraison, * au silence et aux stations de toute la nuit, * sage Père théophore, pour t'unir à la sainte Trinité.
Maintenant... de la fête occurrente.

Laudes, t. 8
Plus que tous les Disciples, saint Jean, * pour ton fervent amour du Christ tu fus aimé * du Verbe qui voit tout et pèse la terre entière à sa balance d'équité, * bienheureux Apôtre illuminé * en ton âme et ton corps * par les grâces de ta pure et virginale beauté.
La fleur de la virginité, l'agréable séjour des vertus, * l'instrument de la sagesse, le temple de l'Esprit, * la bouche de la grâce porteuse de clarté, * le brillant regard de l'Eglise, saint Jean, * célébrons-le maintenant, * comme serviteur du Christ, par des cantiques spirituels.
Penché sur sa poitrine, tu puisas * les flots de la théologie * à la source de sagesse, excellent apôtre Jean; * tu en abreuvas le monde pour assécher * l'océan de l'impiété * grâce à la connaissance de la sainte Trinité; * et tu devins une colonne, une vivante nuée * guidant nos pas vers l'héritage des cieux.
Pour le Vénérable, même ton
Arsène, père aux divines pensées, * qui t'éloignas de la confusion du monde, * tu fus transporté vers la céleste cime; * ayant désiré la source de tout bien, * tu as atteint l'objet de ton désir; * et maintenant que tu brilles à sa clarté, * délivre-nous des ténèbres du péché par tes prières, Bienheureux.
Gloire au Père, t. 8
Disciple vierge, égal aux Anges, évangéliste saint Jean, * Théologien formé par Dieu, * tu annonças au monde de façon orthodoxe * le flanc immaculé d'où jaillirent l'eau et le sang * où nous trouvons la vie éternelle pour nos âmes.
Maintenant... de la fête.

Grande doxologie. Après le trisagion, tropaire de l'Apôtre, Gloire, du Vénérable, Maintenant, de la fête. Litanies et Congé.

Aux Heures, tropaires de la fête et de l'Apôtre; kondakion de la fête ou de l'Apôtre, en alternant.
Si la fête de l'Apôtre tombe le dimanche des Myrophores, du Paralytique, de la Samaritaine ou de l'Aveugle-né.
Le samedi soir aux Petites Vêpres, Lucernaire: 4 stichères du dimanche, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, théotokion. Apostiches de l'Apôtre (ceux des Grandes Vêpres), Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, théotokion. Tropaire du dimanche, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, théotokion. Petite litanie et Congé.
Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 3 stichères de l'Octoèque dominical, 3 de la fête et 4 de l'Apôtre; Gloire: de la fête, Maintenant: théotokion dominical du ton. Entrée, prokimenon du jour et les 3 lectures de l'Apôtre. A la Litie, stichères de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Aux Apostiches, le stichère dominical et les stichères de Pâques, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, du Pentecostaire. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 2 fois, et le tropaire de l'Apôtre, 1 fois. Si c'est l'usage, lecture des Actes des Apôtres.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois (pour les Myrophores, Lorsque tu es descendu vers la mort, 1 fois, et Le noble Joseph, 1 fois); Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, théotokion dominical du même ton (pour les Myrophores, Près du sépulcre). Cathismes du dimanche avec leurs théotokia. Polyéléos et les deux cathismes de l'Apôtre, Gloire, cathisme après le polyéléos (t. 8), Maintenant, théotokion. Anavathmi et prokimenon du ton occurrent. Evangile du dimanche. Ayant contemplé la Résurrection du Christ, 3 fois. Psaume 50 et stichère du dimanche. Canon de Pâques (6 tropaires en comptant l'hirmos et les deux théotokia du canon de la Mère de Dieu), de l'Apôtre (4) et du Pentecostaire (4). Catavasies de Pâques. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme de l'Apôtre, Gloire... Maintenant, de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de Pâques, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. A Laudes, stichères du dimanche (4) et de l'Apôtre (4, y compris le doxastikon) avec ses versets, Gloire, de la fête, Maintenant... Tu es toute bénie. Grande doxologie. Tropaire de la Résurrection. L'Eothinon se chante au narthex.
Si la fête de l'Apôtre tombe le mercredi de la Mi-Pentecôte.
Le mardi soir aux Petites Vêpres, Lucernaire: les 4 stichères de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Apostiches de l'Apôtre (ceux des Grandes Vêpres), Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Si l'on ne fait pas la vigile, à Complies kondakion de l'Apôtre, Gloire... Maintenant, de la fête.
Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 4 stichères de la fête et 4 de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Entrée, prokimenon du jour; lectures de la fête et de l'Apôtre. A la Litie, stichères de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Apostiches de la fête avec leurs versets, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 2 fois, et de l'Apôtre, 1 fois. Si c'est l'usage, lecture de l'Apocalypse de saint Jean.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Cathismes de la fête. Polyéléos et les deux cathismes de l'Apôtre, Gloire, cathisme après le polyéléos (t.8), Maintenant, théotokion. Anavathmi: Dès ma jeunesse, prokimenon et évangile de l'Apôtre. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50 et stichère de l'Apôtre. Canon de la fête, t. 4 (4 tropaires avec hirmos), de l'Apôtre (6) et 2e canon de la fête, t. 8 (4). Catavasies: les hirmi de la fête (2e canon, t. 8). Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme de l'Apôtre, Gloire... Maintenant, de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. A Laudes, 3 stichères de la fête et 3 de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Grande doxologie. Après le trisagion, tropaire de l'Apôtre, Gloire... Maintenant, de la fête. Litanies et Congé.
N.B. Lorsque la fête de l'Apôtre tombe le dimanche de la Samaritaine, on laisse tomber l'office de la Mi-Pentecôte, pour ne chanter que celui du dimanche, de la Samaritaine et de l'Apôtre, comme il a été indiqué plus haut.
Si la fête de l'Apôtre tombe le mercredi avant l'Ascension, clôture de Pâques.
Le mardi soir, aux Petites Vêpres, Lucernaire: 4 stichères de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, du jour. Apostiches de l'Apôtre (ceux des Grandes Vêpres) avec leurs versets, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, du jour. Tropaire de l'Apôtre, Gloire... Maintenant, théotokion dominical du ton 2: Tes mystères. Si l'on ne fait pas la vigile, à Complies kondakion de l'Apôtre, Gloire... Maintenant, de Pâques: Lorsque tu gisais dans le tombeau.
Aux Grandes Vêpres, après le psaume 103, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 6 stichères de l'Aveugle-né et 4 de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, du jour: Ô Christ, qui pourrait dire. Entrée, prokimenon du jour et lectures de l'Apôtre. A la litie, stichères de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant... Voici que s'accomplit (voir Octoèque dominical, ton l, samedi soir, théotokion des apostiches). Aux Apostiches, le stichère dominical, t. 5: Nous te magnifions, et les stichères de Pâques, avec leurs versets, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de Pâques: C'est le jour de la Résurrection, et tropaire pascal, 1 fois. A la bénédiction des pains, tropaire de l'Apôtre, 2 fois, et Réjouis-toi, 1 fois. Puis, si c'est l'usage, lecture de l'Apocalypse de saint Jean.
Si l'on ne fait pas la vigile, après le cantique de Siméon et le trisagion, tropaire dominical du ton, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, théotokion, et Congé. L'office de Minuit est chanté comme d'habitude. Après le 1er trisagion, à la place de Voici l'Epoux, on chante le tropaire dominical Verbe coéternel, Gloire... Maintenant, son théotokion. Après le 2e trisagion, à la place de Seigneur, souviens-toi, kondakion de Pâques: Lorsque tu gisais dans le tombeau: puis Kyrie eleison, 12 fois, et le Congé (on ne dit pas la prière Souviens-toi, Seigneur).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire dominical du ton 5: Verbe coéternel, 2 fois, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant... Tes mystères. Cathismes I et II du Pentecostaire. Polyéléos et cathisme de l'Apôtre. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et évangile de l'Apôtre. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50 et stichère de l'Apôtre. Canon de Pâques, sans les théotokia du canon de la Mère de Dieu, t. 1 (6 avec l'hirmos), de l'Apôtre (4) et de l'Aveugle-né, t. 5 (4 en répétant le tropaire de l'Aveugle). Catavasies du dimanche de l'Aveugle-né, t. 5: Le Dieu sauveur qui a conduit à pied sec. (On laisse tomber le canon de l'avant-fête, que l'on chante le mardi précédent.) Après la 3e ode, kondakion et ikos de l'Apôtre, puis l'hypakoï de Pâques, t. 4: Devançant l'aurore..., Gloire, cathisme de l'Apôtre, Maintenant, de l'Aveugle-né. Après la 6e ode, kondakion et ikos de Pâques. A la 9e ode, on ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de Pâques, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de l'Aveugle-né. A Laudes, 4 stichères de l'Apôtre, puis les stichères de Pâques avec leurs versets, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de Pâques: C'est le jour de la Résurrection, et tropaire pascal, 1 fois. Grande doxologie. Tropaire dominical du ton 5, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant... Tes mystères. Litanie et Congé. Aux Heures, tropaire dominical et tropaire de l'Apôtre, kondakion de Pâques ou de l'Apôtre, en alternant.
Si la fête de l'Apôtre tombe le jeudi de l'Ascension.
Aux Petites Vêpres, Lucernaire: 4 stichères de la fête, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Aux Apostiches, stichères de l'Apôtre, avec leurs versets (ceux des Grandes Vêpres), Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Tropaires de l'Apôtre et de la fête. Petite litanie et Congé. Si l'on ne fait pas la vigile, à Complies kondakia de l'Apôtre et de la fête.
Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 6 stichères de la fête et 4 de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Entrée, prokimenon du jour, lectures de la fête et de l'Apôtre. A la Litie, stichères de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 2 fois, et de l'Apôtre, 1 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Cathismes de la fête. Polyéléos et cathisme de la fête. Anavathmi: Dès ma jeunesse, prokimenon et évangile de la fête. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête, t. 5 (6 tropaires avec l'hirmos), de l'Apôtre (4) et 2e canon de la fête, t. 4 (4). Catavasies de la fête: Enveloppé de la divine nuée. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme de l'Apôtre, Gloire... Maintenant, cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de lafête. A la 9e ode, on ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu, mais les refrains et mégalynaires de la fête: et, pour le canon de l'Apôtre, le refrain: Saint apôtre et évangéliste Jean, intercède pour nous. Exapostilaire de la fête, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. A Laudes, 3 stichères de la fête et 3 de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Grande doxologie, tropaires de l'Apôtre et de la fête. Litanies et Congé. Les frères reçoivent une onction avec l'huile de la lampe du Saint. On laisse tomber l'office de saint Arsène, à moins que l'ecclésiarque ne le fasse chanter en quelque autre occasion.
Si la fête de l'Apôtre tombe le 7e dimanche de Pâques, celui des saints Pères.
Le samedi soir aux Petites Vêpres, Lucernaire: 4 stichères du dimanche, Gloire, de l'Apôtre, t. 2: Nous les hommes (doxastikon des Grandes Vêpres), Maintenant, théotokion des Petites Vêpres (Pentecostaire). Aux Apostiches, le premier stichère du dimanche, puis les apostiches de l'Apôtre (ceux des Grandes Vêpres) avec leurs versets, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, théotokion du même ton. Tropaire , du dimanche, t. 6, et des Pères, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Aux Grandes Vêpres, cathisme 1 du Psautier. Au Lucernaire, 3 stichères dominicaux, 4 des Pères et 3 de l'Apôtre, Gloire, des Pères, Maintenant, théotokion dominical du ton 6. Entrée, prokimenon du jour, lectures des Pères et de l'Apôtre. A la Litie, stichère des Pères, t. 3, et stichères de l'Apôtre, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête, t. 6: Seigneur, ayant accompli. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 2 fois, et le tropaire de l'Apôtre, 1 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire dominical du ton 6, puis des Pères, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant... théotokion, t. 2: Tes mystères. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Polyéléos et cathismes de l'Apôtre. Anavathmi et prokimenon du ton. Evangile de Résurrection. Ayant contemplé. Psaume 50, stichère dominical, et le reste. Canon de la Résurrection, t. 6 (4 tropaires avec l'hirmos), de l'Apôtre (4) et des Pères, t. 6 (6). Catavasies de la fête, t. 4: Enveloppé de la divine nuée. Après la 3e ode, kondakion et ikos de l'Apôtre, cathisme des Pères, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos des Pères. A la 9e ode, on chante la Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche et des Pères, Gloire, de l'Apôtre, Maintenant, de la 1 fête. A Laudes, 3 stichères de la Résurrection, 2 des Pères et 3 de l'Apôtre, avec ses versets, Gloire, des Pères, Maintenant... Tu es toute bénie. Grande doxologie, tropaire de Résurrection. Litanies et Congé. L'Eothinon se chante au narthex. Aux Heures, tropaire du dimanche, Gloire, des Pères ou de l'Apôtre, en alternant; kondakion du dimanche ou de l'Apôtre ou des Pères, en alternant.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

9 MAI
Mémoire du saint prophète Isaïe;
et du saint martyr Christophore.


VÊPRES
Lucernaire, t. 4

Purifié par le charbon ardent, * par la braise de la divinité faite chair, * le sublime, l'illustre Isaïe * se voit confier la mission prophétique * et contemple la gloire de notre Dieu, * à cause de sa pureté et de ses multiples vertus; * il en devient le héraut pour annoncer aux nations * la divine manifestation et le salut à venir.
Le cœur et l'intelligence purifiés, * admirable Isaïe, tu devins * pour l'Esprit un harmonieux instrument * que firent vibrer sans cesse * son énergie, son inspiration * et que perfectionna la sagesse de Dieu, * illustre prophète initié aux mystères divins * de celui que tu vis siégeant sur le trône élevé.
Lorsque tu vis les Séraphins célestes * sans cesse, par le chant du Trois-fois-saint, * glorifier l'unique seigneurie de la tripersonnelle divinité, * alors, bienheureux et admirable initié, * te fut confiée la grâce de prophétie; * c'est pourquoi, célébrant ta mémoire sacrée, * comme intercesseur très-puissant * nous te déléguons auprès du Christ notre Dieu.
t. 1
Venez, honorons les exploits de Christophore, * grâce auxquels en notre faveur * jaillit l'intarissable grâce du Christ vivifiant, * puisqu'en vainqueur de l'ennemi * sur les démons, les peines, les passions * il nous a procuré son pouvoir efficace.
Un flot de miracles jaillit * des cendres de ton corps; * elles délivrent de maux fulgurants * et repoussent les dangers de la peste; * aussi ton peuple te prie en ce jour, * Martyr aux multiples exploits, * d'en être à jamais délivré.
Comme roses de printemps, * les plaies multiples de tes combats * répandent pour nous de façon manifeste * le parfum de ta mémoire, saint Martyr; * les faibles, les infirmes, les patients * qui obtiennent la santé par tes prières * chantent celui qui la leur donne, le Christ.
Gloire au Père, t. 4
L'Eglise du Christ, * ornée comme de pourpre par ton sang de martyr, * rayonne de splendeur, Christophore aux multiples exploits: * ayant pris sur toi la croix pour seule arme * et choisi de mourir pour l'amour du Christ, * tu affrontas noblement les rangs de l'ennemi * et, faisant échec aux projets des impies, * tu as triomphé en soldat du Christ; * aussi, nous t'en prions, grâce au crédit * que tu possèdes, toi le joyau des martyrs, * intercède pour le salut de nos âmes.
Maintenant... de la fête.

Après les Apostiches de la fête:
Gloire au Père, t. 4
Venez, tous les croyants, * formons un chœur en esprit, * honorons par des hymnes le victorieux athlète du Christ notre Dieu, * car en ce jour l'illustre Christophore s'est levé * comme astre du matin pour illuminer * le cœur des fidèles célébrant * avec amour et avec foi * sa mémoire vénérable et sacrée.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 2
Célébrant, Seigneur, la mémoire de ton prophète Isaïe, * pas ses prières, * nous t'en supplions, sauve nos âmes.
Gloire au Père, t. 4
Tu resplendis sous l'ornement de ton sang * en présence du Seigneur, le roi des cieux, * illustre Christophore, et dans les chœurs * des Anges incorporels et des Martyrs * tu chantes sans cesse avec eux * l'admirable cantique du Trois-fois-saint; * sauve tes serviteurs par ta divine intercession.
Maintenant... de la fête.


MATINES
Les canons du jour, puis ce canon, commun au Prophète et au Martyr, œuvre de Théophane.

Ode l, t. 4
« Je te chante, Seigneur mon Dieu, * car tu as délivré ton peuple de la servitude des Egyptiens; * tu as jeté à l'eau les chars de Pharaon * et tu as fait sombrer ses puissantes armées. »
Eclaire-moi, Seigneur mon Dieu, * et guide-moi pour célébrer * l'illustre et vénérable solennité * de ton Prophète divin.
La voix divine d'Isaïe, * claironnant sur terre, a convoqué * les enfants de l'Eglise pour célébrer * comme une fête sa mémoire.
Théophore, ayant soumis * les passions du corps à ton âme, * tu as mérité de voir * la gloire du Seigneur tout-puissant.
De ce témoin de vérité, * de Christophore, venez tous, * en ce jour, porteurs du Christ, * célébrons le souvenir.
Noblement tu combattis l'erreur * et, fortifié par la puissance de la Croix, * victorieux Martyr, tu méprisas * les menaces des tyrans.
Comme bâton te voyant d'avance, * divine Mère immaculée, * l'illustre Isaïe annonça comme fleur * le Verbe qui devait sortir de toi en prenant chair.

Ode 3
«L'arc des puissants s'est affaibli, * les faibles acquièrent la vigueur; * et voilà pourquoi mon cœur * s'est affermi dans le Seigneur. »
Ayant reçu * toute la lumière de l'Esprit, * Isaïe, tu as annoncé * l'ineffable mystère de la venue du Verbe.
Elevé jusqu'à la hauteur céleste, * tu décrivis la splendeur du service divin * et dénonças l'incapacité * des vaines idoles. Comme pierre d'angle et de grand prix, * comme clef de voûte pour l'univers, * Isaïe prophétise que le Seigneur * sera posé en Sion.
Protégé par l'arme de la Croix, * victorieux Martyr, tu supportas * les souffrances, dans ta joie de savourer * éternellement l'objet de ton désir.
Si les supplices déchiraient ta chair, * l'amitié divine rassasiait * ton âme recherchant * la jouissance du royaume.
Elle est accomplie en vérité, * la parole d'Isaïe, * car la Vierge a mis au monde dans la chair * le Sauveur de nos âmes, la source de vie.

Cathisme, t. 3
Tu as méritée la divine grâce, * toi qui entendis la voix du Seigneur, * illustre prophète Isaïe; * tu as prêché en prophète de vérité, * sans tenir compte des tyrans iniques; * c'est pourquoi ils t'ont scié d'une scie à bois; * désormais tu intercèdes auprès du Christ notre Dieu pour tes serviteurs.
Gloire au Père, t. 8
Ayant accueilli la connaissance de la foi * et rejeté les ténèbres de l'ignorance, * tu foulas aux pieds le prince du mal, le serpent; * et, le cœur brûlant d'amour divin, * tu fis tomber l'arrogance des faux-dieux, * c'est pourquoi tu as reçu la couronne méritée * en récompense de tes exploits * et tu procures la guérison, * Christophore, martyr aux multiples combats. * Intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Le Prophète annonçant d'avance ta parousie, * ta venue sur terre, ô Christ notre Dieu, * dans l'allégresse s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Ayant gravi la cime des vertus, * tu t'es uni purement à l'objet de ton désir; * et tu chantas dans l'allégresse: * Gloire à ta puissance, Seigneur.
A toi fut confiée la grâce de prophétie * et tu devins un habitacle de Dieu, * méritant, dans les parvis célestes, * une gloire qui ne passera jamais.
Disant que les îles devaient se renouveler, * tu pensais aux Eglises des gentils * qui allaient être comblées de l'Esprit saint, * initié des ineffables mystères, illustre Isaïe.
Tu as reçu l'héritage des cieux, * Martyr qui as lutté pour le Christ sur terre, * et tu éteignis vaillamment * le culte superstitieux des idoles.
Comme jadis au premier père Adam, * le serpent t'offrit la tentation féminine; * mais, vaincu, il fut couvert de confusion, * car ses pièges se retournèrent contre lui.
Un fils nous est donné, comme Isaïe l'avait prédit, * et sur ses épaules repose la royauté: * c'est le fils de la Prophétisée, * que la divine Mère a mis au monde sans douleurs.

Ode 5
« Sur nous, Seigneur, envoie ton illumination, * délivre-nous des ténèbres du péché; * du ciel, en ta bonté, * accorde-nous ta paix. »
Depuis le ciel, Prophète, tu as reçu * la vision du mystère caché * et tu annonças l'antique dessein du Très-Haut * concernant sa venue parmi nous.
Seigneur, la source intarissable de ta Passion * nous purifie de nos passions, * puisque tu es venu en Sauveur, * comme Isaïe l'avait prophétisé.
Tu pêchas les peuples au lamparo de la foi * et, revêtu de la force d'en-haut, * tu mis un terme à la folie * des tyrans privés de Dieu.
Préférant la jouissance des cieux * à celle de la terre, sage Christophore, * sans fléchir tu supportas la peine des tourments, * fortifié que tu étais par la Croix.
Isaïe t'a vu distinctement * siéger sur la nuée, * sur la Mère vierge et louable hautement, * toi qui devais briser les stèles des Egyptiens.

Ode 6
« Le prophète Jonas priant dans le ventre du poisson * préfigura les trois jours au tombeau en criant: * A la fosse rachète ma vie, * Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »
Recevant cette image de l'Esprit, * Isaïe vit sur un trône la Seigneurie * rayonnante d'une gloire au triple aspect * et célébrée par le chant du Trois-fois-saint.
Tenant avec la pince une braise, le Séraphin * l'approcha de tes lèvres, tout tremblant, * et par ce mystère fit de toi * un très-saint prophète de Dieu.
Voyant de loin ses prophéties réalisées, * Isaïe exulte avec les Anges * et, jubilant, glorifie * l'Accomplissement de ses oracles.
Ce n'est pas contre des ennemis de chair et de sang * que le noble Martyr soutint le combat, * puisqu'il vainquit les démons et les principautés, * avec l'invisible puissance du Christ.
Dans ton amour pour le suprême objet de ton désir, * tu n'as pas senti les pénibles déchirements, * victorieux Martyr qui sans cesse * élevais ton esprit vers le Seigneur.
Voyant que la Vierge a conçu en ses entrailles * et enfanté, selon sa prophétie, * le Fils de Dieu, le Verbe incarné, * maintenant exulte l'illustre Isaïe.

Kondakion, t. 2
Ayant reçu le charisme de prophétie, * héraut divin et prophète martyr Isaïe, * tu annonças bien clairement à tous les hommes * à haute voix l'incarnation de notre Dieu, * disant: Voici que la Vierge concevra en ses entrailles.

Ikos
Puisque mes lèvres sont impures et que je suis réduit tout entier à la mort, * comment dirai-je ta louange, Seigneur? * Mais, connaissant la miséricorde avec laquelle tu sauves ceux qui s'approchent de toi avec foi, * comme jadis la veuve t'offrit deux petites monnaies, * je t'offre le discours de mes lèvres souillées * et, me prosternant devant toi, je m'écrie: * illumine, Seigneur, mon esprit, * afin que je dise avec le prophète Isaïe: * Voici que la Vierge concevra en ses entrailles.

Synaxaire
Le 9 Mai, passion du saint et illustre prophète Isaïe.
Celui qui vit d'avance une Vierge enfanter
voit la génération éternelle du Verbe.
Le neuf, il est scié par une main acerbe,
ce voyant du futur - dois-je le présenter?
Ce même jour, mémoire du saint martyr Christophore.
Comme porteur de Dieu je connais Christophore,
par le glaive immolé pour celui qu'il adore.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« A Babylone jadis les enfants d'Abraham * foulèrent la fournaise de feu, * en leurs hymnes s'écriant joyeusement: * Dieu de nos Pères, tu es béni. »
Isaïe, voyant la rédemption * que le Sauveur devait nous procurer, * s'écria: Voici que va venir * le Dieu de nos Pères qui est béni.
Isaïe, ayant reçu la grâce de prophétie * et ceignant en outre la couronne des martyrs, * s'écria: Ma force et mon chant, * Dieu de nos Pères, tu es béni.
De ta langue théophore, tu fixas * les bornes de la foi et les lois de la vie, * Prophète admirable, en t'écriant: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Christophore, ayant parcouru * la voie du témoignage avec fermeté, * habite les parvis célestes pour chanter: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Christophore fit cesser * sous la rosée de la foi la flamme des impies; * alors il se mit à chanter: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Voyant la splendeur de la pureté * et l'enfantement surnaturel de la virginité, * Isaïe, tu peux chanter: * Dieu de nos Pères, tu es béni.

Ode 8
« A Babylone les Jeunes Gens, * brûlant de zèle pour Dieu, * méprisèrent vaillamment * l'ordre du tyran et la menace du feu: * au milieu des flammes tout couverts de rosée, * ils se mirent à chanter: * Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »
En signe d'allégresse ayant revêtu * la tunique de l'époux, * l'illustre Isaïe désormais * jubile de joie * et, savourant les délices de Dieu, * avec les Anges il s'écrie: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Ceux qui se sont séparés de Dieu, * séduits par les paroles des démons, * en toute justice et pour leur malheur * de la terre sainte se sont privés, * suivant les oracles du Prophète, et maintenant * ils ne peuvent plus chanter: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
La multitude des nations, * délaissant l'erreur, est accourue * vers la divine clarté * pour s'unir à l'héritage du Christ, * comme Isaïe l'avait prédit, * et chante désormais: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Les orgueilleux remous * de la fureur idolâtrique * se sont heurtés de front * à la ferme résistance des Martyrs, * qui ont supporté les périls pour le Christ * afin de chanter pour lui: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Splendidement revêtu * de la pourpre royale qu'en ton sang * tu as teinte, désormais, * Christophore , invincible martyr, * tu exultes de joie avec les chœurs des Anges * et chantes comme eux pour ton Créateur: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
La virginale Mère dans ses bras * porte comme enfant nouveau-né * le Verbe qui donne la vie à tous, * le Créateur de l'univers, * ainsi que le prophète Isaïe l'avait prédit, * et qui dans l'allégresse a chanté: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ode 9
« Par sa faute et transgression * Eve instaure la malédiction * mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, * pour le monde tu as fait fleurir * par le fruit de tes entrailles la bénédiction; * et tous ensemble nous te magnifions. »
Maintenant que tu te tiens dans la joie * devant le trône du Seigneur des Puissances, * tu jouis de sa gloire, Bienheureux, * récoltant les fruits de ta piété, * illustre prophète Isaïe; * c'est pourquoi nous te disons bienheureux.
Venez, vous les amants de la clarté, * puiser à la grâce du prophète Isaïe, * allons de toute notre ardeur * à son livre que remplit * la connaissance de Dieu, * et nous serons comblés de la divine splendeur.
Toi que fait briller la lumière de l'Esprit, * théophore prophète Isaïe, * tu éclaires les fidèles célébrant * ta mémoire sainte et sacrée, * intercédant pour qu'ils trouvent le salut * et l'allégresse sans fin.
Illustre Christophore, ayant reçu * la brillante Couronne des vainqueurs, * tu règnes avec le Maître qui te fortifia * au milieu des châtiments * et tendit vers toi sa main vivifiante * pour renverser le prince du mal.
Baigné par ton sang de martyr, * tu as resplendi de beauté; * puis tu es parti joyeusement * t'unir, en sa chambre virginale, avec l'Epoux; * illustre Martyr, ne cesse donc pas * de lui demander la paix pour le monde.
La Braise qu'Isaïe a contemplée, * divine Epouse, tu l'as portée dans tes bras, * unissant l'éclat de sa divinité, * Mère de Dieu, à notre humanité * et faisant luire sur le monde le salut: * c'est pourquoi nous te magnifions.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

10 MAI
Mémoire du saint apôtre Simon le Zélote.


VÊPRES
Lucernaire, t. 4

L'admirable Simon, * la gloire des Apôtres, a parcouru, * tel un éclair, d'un bout à l'autre le monde habité, * chassant les ténèbres des divinités multiples * par ses enseignements lumineux et salutaires; * à tous il a procuré la clarté * pour glorifier l'unique Divinité, * en trois personnes l'indivisible Unité.
L'apôtre Simon, * vénérable et lumineux, * qui enseigna, tel un maître, les païens * et, comme un filet divin, les retira du gouffre de perdition, * le héraut véridique de la suprême théologie, * nous invite en ce jour à la connaissance du Christ * et, tel un repas succulent, * nous offre ses justes actions.
Le bienheureux Simon, * parcourant le monde jusqu'au bout * comme roue qui dévale pour embraser * toute terre cultivant les faux-dieux * alluma dans la grâce, pour les croyants * les lampes brillantes de la foi * pour glorifier l'unique Divinité, * en trois personnes l'indivisible Unité.
Gloire au Père, t. 2
Eponyme du zèle divin, * digne de toute admiration, * apôtre Simon, tu t'es montré * brûlant d'ardeur pour le Dieu tout-puissant * qui lui-même t'a comblé * de miracles étonnants; * et pour ton zèle sans égal * tu méritas le nom de Zélote, Bienheureux, * et ce nom fut en accord avec ta vie. * Toi qui habites là-haut * dans les célestes chœurs, Apôtre ayant vu Dieu, * prie le Christ et Verbe divin * de nous accorder la grâce du salut.
Maintenant... de la fête.

Entrée. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour et les 3 Lectures (voir au 8 mai).

Apostiches, t. 1
Illustre Simon, * tu as bu au fleuve de délices * et, dans la sagesse divine, as abreuvé * ceux qui désiraient ardemment la connaissance de Dieu, * imitant en cela * le Christ auprès duquel désormais * tu exultes de joie en contemplant * l'éclatante gloire de la sainte Trinité * et la paix qui surpasse tout esprit.
Par toute la terre a retenti leur message,
leur parole jusqu'aux confins de l’univers.
Admirable Simon, * tu contemples Dieu suavement, * tu le vois comme accessible et jouis * de l'union la plus douce avec lui; * divinisé à son contact, * tu as trouvé dans la joie * le seul bien désirable, l'unique bonheur, * héraut du Christ digne d'être chanté * qui demeures avec les Anges dans le ciel.
Les cieux racontent la gloire de Dieu,
l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce.
Apôtre bienheureux * Simon, devenu * un fidèle intermédiaire entre Dieu et les hommes, * et nous rendant favorable le Christ * par le crédit qu'ont tes prières auprès de lui, * ne cesse pas de prier * en tout temps le Seigneur * Pour qu'à nos âmes il accorde la paix * et la grâce du salut.
Gloire au Père, t. 6
Comme un aigle volant dans les hauteurs * tu parcourus, saint apôtre Simon, * la création en disciple du Sauveur * et, faisant brûler entièrement * par l'enseignement de tes paroles enflammées * comme petit bois les idoles des faux dieux, * tu as fait passer les nations * du gouffre de l'ignorance vers la connaissance de Dieu; * prie donc le Christ, pour qu'au jour du jugement * il se montre favorable envers nous.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 3
Saint apôtre Simon, * intercède auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu'il accorde à nos âmes le pardon de nos péchés.


MATINES

Cathisme I, t. 2
L'Apôtre, prenant les nations dans ses filets, * enseigna aux confins de l'univers * à se prosterner devant toi, Christ notre Dieu, * comme devant le Père et l'Esprit; * affermis notre foi par ses prières, * envoie ta bénédiction sur les fidèles, * toi l'ami des hommes, le seul compatissant.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Cathisme II, t. 4
Comme un rayon, le Soleil de justice, le Christ, * t'envoya pour illuminer le monde entier; * saint apôtre Simon, par tes prières auprès de Dieu * éclaire de la lumière sans couchant * tous les fidèles célébrant ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Après le Polyéléos:
Mégalynaire
Nous te magnifions, * Apôtre du Christ, saint Simon; * vénérant les épreuves et la passion * que tu as souffertes * pour annoncer l'évangile du Christ.
Versets 1: Les cieux racontent la gloire de Dieu, l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce. 2: Tu en feras des princes par toute la terre. 3: Ses éclairs ont illuminé tout le monde habité. 4: Par toute la terre a retenti leur message, leur parole jusqu'aux confins de l’univers. 5: Dieu se tient au conseil divin, au milieu des juges, pour juger. 6: Il donne à son peuple force et puissance. Béni soit Dieu.!

Cathisme, t. 8
Au filet de tes divins enseignements * ayant pêché les hommes comme autant de poissons, * tu les as offerts en prémices à notre Dieu; * désireux de revêtir les stigmates du Christ, * tu t'es fait l'imitateur de sa Passion. * Réunis en ce jour, nous célébrons comme il convient, * glorieux Apôtre, ta festivité solennelle * et d'une même voix nous nous écrions: * Intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui célèbrent avec amour ta mémoire sacrée.

Anavathmi, la 1e antienne du ton 4: Dès ma jeunesse...

Prokimenon, t. 4: Par toute la terre a retenti leur message, leur parole jusqu'aux confins de l’univers. Verset: Les cieux racontent la gloire de Dieu, l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce.
Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur.
Evangile selon saint Jean, éothinon II (péricope 67). (Ayant contemplé la Résurrection du Christ...) Psaume 50.
Gloire au Père... Par les prières de ton Apôtre...
Maintenant... Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi. ô Dieu...
t.6
Toi qui as reçu clairement * la grâce du saint Esprit, * toi qui fais partie du chœur des Apôtres, Simon, * et qui jadis sous forme de langue de feu * as reçu le souffle embrasé venu des cieux, * comme ronces tu consumas le paganisme des nations; * prie donc le Christ notre Dieu * pour le salut de nos âmes.

Canon de la fête (6 tropaires avec l'hirmos), puis ce canon de l'Apôtre (8), œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: De l'apôtre Simon je célèbre la gloire.

Ode 1, t. 8
« Peuples, chantons pour notre Dieu * qui fit merveille en tirant de la servitude Israël, * chantons une hymne de victoire en disant: * Nous chanterons pour toi, notre unique Seigneur. »
Apôtre bienheureux qui demeures là-haut * près du maître qui t'a lui-même glorifié * et qui a fait de toi son disciple, brillamment * illumine mon âme pour que je chante ta mémoire sacrée.
Faisant de toi son apôtre, * par un juste choix, le seul juste, le Christ, * t'a confié l'abondance de ses biens * et ses grâces les plus hautes, Simon.
Ayant reçu tout l'éclat de l'Esprit * descendu depuis le ciel sur toi, * de ton souffle embrasé tu consumas * toute erreur des multiples faux dieux.
Ce qui était corruptible et mortel en moi, * tu l'as préservé de la corruption et de la mort, * Sauveur, en prenant sans épousailles, dans le sein très-pur * de la Vierge toute-sainte, la nature des humains.

Ode 3
« Nul n'est saint comme le Seigneur, * nul n'est juste comme notre Dieu * que chante l'entière création, * et nul n'est saint * comme toi, Seigneur ami des hommes. »
Au divin mystère de l'incarnation, * saint apôtre Simon, * tu fus initié, toi qui reçus * du Sauveur lui-même * les clartés suprêmes de l'au-delà.
Le Verbe éternel et sans commencement * fit briller en abondance sur toi son serviteur, * bienheureux Simon, * les splendides clartés * de sa grâce divine.
Le chandelier tout doré * d'avance, divine Mère, te figurait, * toi qui as porté le Christ notre Dieu, * clarté sans soir illuminant l'univers * sous les rayons de son éclatante divinité.

Cathisme, t. 3
Par la lumière de l'Esprit divin * tu dissipas les ténèbres des multiples faux dieux; * tu éclairas les cœurs des fidèles en prêchant tout haut * la doctrine du salut * et détruisant les fables mythiques des païens; * glorieux Simon, prie le Christ notre Dieu * de nous accorder la grâce du salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Ô Verbe, le Prophète inspiré * a reconnu ta future incarnation * de la montagne ombragée, * l'unique Mère de Dieu, * et dans la crainte il glorifiait ta puissance. »
Tu as reçu pleinement * les charismes et les grâces formant * le trésor évangélique; * et tu fus comme apôtre, bienheureux Simon, * la lumière du monde et le sel de la terre.
Tu rejetas avec dégoût * ce que la matière nous montre de vil, * admirable Simon, et fus digne de contempler * la lumière immatérielle de la Divinité * qui assuma visiblement la matière des humains.
Simon, toi le zélote de la vie immortelle, * mortifie le péché qui vit sans cesse en nous, * en te servant du pouvoir vivifiant * de la Source de vie * dont tu as reçu l'énergie.
Etant de même nature que le Père, * tu devins, ô Maître, * par nature l'égal des humains * en assumant notre chair * dans le sein de la Vierge immaculée.

Ode 5
« Toi qui fis briller jusqu'au bout de l'univers * sur la nuit de l'ignorance la connaissance de Dieu, * au matin éclaire-moi, Seigneur, * de ton amour pour les hommes. »
Assis dans la chambre haute, * Bienheureux, tu as reçu * de tout cœur la langue que l'Esprit * rendit visible par son feu.
Simon, toi qui habites, * dans les chœurs suprêmes, là-haut, * tu nous as offert l'élévation * de tes sublimes enseignements.
Ô Vierge, la loi de jadis * s'évanouit devant ton Enfant: * voici la grâce qui fleurit * et la justice apparaît comme soleil.

Ode 6
« Accorde-moi la tunique de clarté, * toi qui te drapes de lumière comme d'un manteau, * trésor de tendresse, ô Christ notre Dieu. »
Toi l'éponyme du zèle, admirable Simon, * tu imitas avec zèle * le Seigneur, notre Dieu tout-puissant.
Le Sauveur, te donnant ce pouvoir * par un effet de sa bonté, fit de toi * l'artisan de divins miracles.
Elle est close, la bouche des impies * rejetant, ô Vierge, ta divine maternité * et leur visage s'est couvert de confusion.

Kondakion, t. 2
Tous ensemble, par des hymnes louons * comme bienheureux l'apôtre Simon, * lui qui dans l'âme des fidèles déposa * sans faille la doctrine de la sagesse; * car devant le trône de gloire à présent * il exulte avec les Anges incorporels, * sans cesse intercédant en faveur de nous tous.

Ikos
Tous ensemble, acclamons à présent * la mémoire de l'Apôtre comme jour de salut; * disons-la bienheureuse, en notre foi, * car elle fait briller sur l'univers * la lumière d'un soleil dissipant * toute brume sous l'éclat de ses rayons * pour éclairer les fidèles célébrant * et glorifiant sa mémoire avec amour. * Nous-mêmes, accourons de tout cœur * et chantons-le, car il se tient auprès du Christ, * sans cesse intercédant en faveur de nous tous.

Synaxaire
Le 10 mai, nous fêtons la mémoire du saint apôtre Simon le Zélote.
Le zélote Simon, subissant la torture,
semble dire à son Maître, de la mort vainqueur:
Imitant ta Passion, ma propre croix j'endure.
Le dix, on tend sur l'arbre l'Apôtre au grand cœur.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »
Bienheureux Simon, tu reçus * le nom de Zélote, conformément * à l'admirable zèle qui fut le tien, * toi qui chantais: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
Toi qui fis route avec le Verbe, * qui es devenu son familier, * tu es parti vers son royaume en l'au-delà * en chantant: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
Par ruse, le serpent * fit chasser nos premiers parents * de leur antique félicité, * mais tu les y rappelles, ô Mère de Dieu. * Béni soit, Toute-pure, le fruit de ton sein.

Ode 8
« Au son de la musique et de tous les instruments, * alors que les peuples adoraient la statue d'or, * les trois Jeunes Gens, refusant de s'incliner, * chantaient le Seigneur, * le glorifiant dans tous les siècles. »
Splendides furent tes pas, * magnifique ta langue, Simon, * disant la gloire de Dieu et nous invitant * à chanter: Louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Resplendissant de beautés lumineuses * et reluisant de miracles, Simon, * tu te révélas pour les peuples une semence bénie, * toi qui chantais: Louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
La raison ne peut expliquer, * divine Génitrice, ton enfantement * et les mots sont incapables de l'énoncer, * puisque, vierge, concevant Dieu, tu enfantas * celui que nous exaltons dans les siècles.

Ode 9
« Venez, tous les peuples, glorifions * la sainte Mère de Dieu * qui sans être consumée * fit naître de son sein le feu de la divinité; * par nos hymnes incessantes nous la magnifions. »
Les confins de la terre * t'ont vu resplendir de lumière, * toi qui, ayant reçu le feu de l'Esprit, * étais devenu toute clarté; * c'est pourquoi nous te disons bienheureux.
A Dieu tu t'es réuni, * toi qui lui fus entièrement consacré, * saint Apôtre, prie-le donc * pour nous les fidèles * qui t'acclamons de tout cœur.
Celle qui a manifestement procuré * à tous les hommes le salut * et a fait briller sur le monde * la splendeur divine de sa pureté, * par des hymnes nous voulons la magnifier.

Exapostilaire (t. 3)
Apôtre du Christ compatissant, * toi qui as vu le Seigneur de tes yeux, * demande-lui la paix pour le monde, * la victoire pour le peuple chrétien, * pour nous-mêmes la rémission de nos péchés * et le salut pour tous ceux qui t'acclament comme son disciple, saint apôtre Simon.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Laudes, t. 4
De l'océan des vaines illusions * tu repêchas les mortels * avec la grâce divine pour roseau, * illustre Simon, * te soumettant aux ordres du Maître qui éclaira * ton âme en plénitude et fit de toi * un apôtre, Bienheureux, * prédicateur sacré de son insaisissable divinité. (2 fois).
La clarté de l'Esprit * descendit sur toi * sous forme de feu et fit de toi * son instrument divin, bienheureux apôtre Simon, * pour chasser vigoureusement * les ténèbres de l'absence-de-Dieu, * illuminant le monde par l'éclat * de tes sages paroles, joyau des Apôtres et disciple choisi.
Sous les éclairs de ton enseignement, * illustre apôtre Simon, * illuminant ceux qui gisaient dans les ténèbres de l'erreur, * tu en fis par la foi * des fils du Maître et de notre Dieu * dont tu imitas les souffrances et la mort, * et tu devins l'héritier de sa gloire * comme vrai disciple et divin prédicateur.
Gloire au Père, t. 8
Apôtre et disciple du Sauveur, * illustre zélote Simon, * toi dont la parole a pénétré l'univers, * comme protecteur ne cesse pas d'intercéder * pour que nous soyons délivrés des dangers * et prie pour le salut de nos âmes.
Maintenant... de la fête

Grande Doxologie. Tropaire de l'Apôtre et de la fête. Litanies et Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

11 MAI
Mémoire de la fondation ou dédicace de Constantinople;
et du saint hiéromartyr Mocius.


VÊPRES
Lucernaire, t. 4

Brillant comme un soleil, * tu t'es levé de l'occident * pour rayonner sur toute la terre la splendeur de tes combats, * bienheureux Père sage-en-Dieu * qui fus le joyau des Athlètes, * des prêtres le magnifique ornement * et l'égal des Anges saints, * toi qui as détruit la force de l'erreur.
Embrasé de piété, * aiguisé par le combat, * poli par ton courage viril, * tu fus le glaive forgé par le ciel * pour mettre en pièces les forces de l'ennemi; * c'est pourquoi nous fêtons en ce jour * de tout cœur ta sainte mémoire porteuse de clarté, * gloire des Martyrs et leur fierté.
Meurtri par les roues * et brûlé par le feu, * jeté aux bêtes, soumis à toutes sortes de tourments * et, pour finir, décapité, * tu n'as pas renié le Christ, bienheureux Martyr, * ni sacrifié aux idoles; c'est pourquoi * tu as reçu la Couronne des vainqueurs * et, dans le chœur des Anges, tu intercèdes pour nous tous.
ou bien, même ton:
La reine des cités * en ce jour a consacré * sa fondation à la Souveraine du créé, * pour être affermie par son pouvoir * et soumettre la horde impudente des ennemis * à ses fidèles empereurs et chanter: * Tu es, notre Dame, le ferme soutien * de la couronne et du sceptre des princes chrétiens.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 1
Comme prêtre de sa gloire, officiant pour le Christ, * tu t'es offert toi-même au Seigneur * en sacrifice spirituel et parfaite oblation * sur les ardentes braises du martyre; * c'est pourquoi de la double couronne t'a ceint * le Christ ami des hommes, te glorifiant, * Mocius, pour l'avoir glorifié par tes combats.
ou bien, t. 4:
La cité de la divine Mère, comme il se doit, * lui consacre sa fondation, * car elle est affermie en elle pour demeurer * et par elle est gardée sauve en lui chantant: * Espérance de toute la terre, réjouis-toi.

MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint avec, à chaque ode, un tropaire de la Dédicace.

Ode 1, t. 4
« Ma bouche s'ouvrira * et s'emplira de l'Esprit saint: * j'adresse mon poème à la Mère du Roi; * et l'on me verra, en cette fête solennelle, * chanter avec allégresse toutes ses merveilles. »
Dirige l'inconsistance de mon esprit * vers l'ampleur de tes louanges, Bienheureux; * envoie ta lumière à mon cœur * pour que je chante, illustre Martyr, * ta mémoire glorieuse et porteuse de clarté.
Raclé par le fer et poli par le feu, * plus que l'or tu devins pur, * bienheureux Mocius, et dans ton corps * reproduisis la Passion du Christ, * en champion de la foi.
Garde, ô Maître, la cité * dont tu es toi-même le rempart, * protège-la des ennemis, * de la guerre civile, du glaive, des incendies, * de la famine, des tremblements de terre et des épidémies.
Tu nous as procuré la joie en accueillant * la plénitude de l'entière Divinité, * Toute-pure comblée de grâce par Dieu; * c'est pourquoi nous t'adressons * la salutation angélique.

Ode 3
« Ce n'est pas en la sagesse que nous nous glorifions * ni dans la puissance ou les trésors, * mais dans la Sagesse du Père hypostasiée, * car il n'est d'autre Saint que toi, Jésus Christ. »
Intrépide, tu marchas vers les combats, * vers les luttes, fortifié * en ta faiblesse par la puissance de la Croix, * et terrassas l'orgueil du serpent.
Par la mort temporelle tu as trouvé, * invincible Martyr, selon ton vœu, * la gloire éternelle et, par les peines de ton corps, * la jouissance de l'éternité.
Ta ville, ô Maître, la reine des cités, * se glorifiant en toi, * te consacre le jour de sa fondation * comme à son Roi et son Dieu.
La Sagesse divine, ayant trouvé * en toi, Vierge sainte, son plus pur logis, * de tes chastes entrailles s'incarna * et te laissa vierge même après l'enfantement.
Cathisme, t. 4
Astre levé à l'occident, * tu as illuminé le monde entier * par la splendeur de tes luttes sacrées, * bienheureux martyr, illustre Mocius; * ayant atteint la cité reine, enchaîné, * par le glaive tu as fini * et tu es monté vers la cité d'en-haut t'unir au Christ notre Dieu.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Celui qui siège glorieusement * sur le trône de la divinité * est venu sur la nuée légère: * c'est Jésus, notre divin Sauveur; * et de sa main toute pure * il a sauvé ceux qui lui chantent: * Ô Christ notre Dieu, gloire à ta puissance. »
Le corps entièrement raclé, * tu dépouillas, Bienheureux, * la tunique de peau * de l'antique mortalité * pour revêtir dans la joie * l'ornement de la condition immortelle * et jouir de l'arbre de vie.
Le gouffre des sans-Dieu * ne t'engloutit nullement, * car de sa puissante main * le Créateur t'en a sauvé, * et les fleuves des tourments * de ton âme n'ont fait bouger * l'inébranlable construction.
Elle a mis tout son espoir * en toi, Sauveur, la cité * qui est dominée * par le sceptre de la royauté; * Roi de tous, protège-la * de l'ennemi et sauve-la, * lui épargnant les épreuves et le malheur.
Celui qui, par sa volonté, * façonna tout l'univers * a bien voulu se former * une chair en tes entrailles; * et en deux natures l'Un, * Vierge Mère, s'avança * pour nous sauver, dans sa bonté.

Ode 5
« Seigneur, tu es venu * comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui retire de la sombre ignorance * ceux qui te chantent avec foi. »
La terre fut sanctifiée par ton sang, Bienheureux,* et la troupe des démons * fut meurtrie par tes blessures.
La sainte Eglise, Bienheureux, * resplendit de beauté, * sur sa couronne te portant * comme brillante perle de grand prix.
Devant toi se prosterne, ô Christ, * la cité qui possède en toi * son refuge fortifié * et qui est affermie par ta foi.
Vierge toute-pure, tu as enfanté pour nous * le reflet du Père, la Clarté intemporelle * dès lors soumise au temps * grâce au trésor de sa riche bonté.

Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par le sang qui coule de ton côté. »
Le divin Maître des combats * a revêtu * de foi, d'espérance et d'amour * comme d'une armure son ferme hoplite, qui dès lors * put renverser la forteresse de l'erreur.
Ayant tenu ton esprit éloigné * de toute inclination pour la chair * et levant sans cesse ton regard * vers la beauté de l'Epoux, * tu n'as pas tenu compte des tourments.
La cité reine des cités, * Sauveur, t'a consacré * son entière fondation; * de toute sorte de malheur * sans dommage garde-la.
Toi qui as enfanté le Christ, * ce trésor de tendresse, tire-moi * du gouffre de mes péchés; * et des pensées nuisibles sauve-moi, * toi qui seule as compassion.

Kondakion, t. 3
Protégé par le bouclier de la foi, * tu enfonças les rangs des impies * et reçus de la part du Seigneur * ta couronne de gloire, Mocius; * et, puisque tu exultes désormais avec les Anges, * sauve tes chantres du péril * et intercède sans cesse en faveur de nous tous.

Synaxaire
Le 11 Mai, nous faisons mémoire du saint hiéromartyr Mocius.
Les impies par le glaive privent de sa tête
Mocius qui se moquait de leur superstition.
De ce prêtre martyr la sainte Eglise fête
au mois de mai, le onze, la décollation.
Si l'on veut:
Ce même jour, nous commémorons en esprit la Fondation, c'est-à-dire la Dédicace de la cité reine et gardée par Dieu, tout spécialement consacrée à notre Dame la sainte Mère de Dieu et par elle sauvée en tout temps.
Il me faut célébrer, ô Ville, ta naissance,
puisque je trouve en toi mes racines, Byzance.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« De la fournaise tu sauvas les enfants d'Abraham, * et tu fis périr les Chaldéens * par le feu qu'ils avaient eux-mêmes préparé; * Seigneur très-digne de nos chants, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
Jeté dans la fournaise, tu trouvas, * pour te rafraîchir de sa rosée, * le Verbe qui sous forme d'Ange avait sauvé * les Jeunes Gens, et tu chantas pour lui: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Tu résistas vaillamment, saint Martyr, * aux glaives, au feu, aux machines à déchiqueter, * toi que la divine puissance fortifiait * et qui t'écriais dans l'allégresse: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
La ville que tu as fondée, ô Christ, * garde-la de la famine et des épidémies, * des hostilités et de l'affliction, * pour qu'en action de grâce elle puisse te chanter: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Toi, la source immortelle ayant porté pour nous * toute seule, dans le Christ Jésus, * l'eau qui nous lave du péché, * nous te célébrons en lui chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Ode 8
« Les nobles Jeunes Gens de la fournaise furent délivrés * par celui qui est né de la Mère de Dieu; * ce qui jadis n'était qu'une image * maintenant devient réalité, * puisqu'il rassemble tout l'univers qui continue de chanter: * Louez le Seigneur, toutes ses œuvres, * à lui haute gloire, louange éternelle. »
Revêtu de l'ornement * teint de pourpre par ton sang * et comme sceptre portant * l'arme invincible, Mocius, * tu règnes avec le Roi de l'univers * et chantes: Louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
En ce jour, sur le monde s'est levée * ta mémoire comme un soleil * répandant sur tous sa clarté, * repoussant les maladies * et nous délivrant du mal causé par le démon, * nous qui te chantons, Mocius, avec joie * en célébrant le Christ dans les siècles.
La souveraine des cités * consacre en ce jour sa fondation, * Seigneur, à ton pouvoir: * garde-la sauve du péril * dont la menacent les païens, * elle qui te chante, ô Christ, avec foi: * Par-dessus tout je te bénis dans les siècles.
Du grand Roi des Puissances nous reconnaissons * le passage par toi, porte du ciel, * Vierge inépousée qui * as divinisé la condition des mortels; * c'est pourquoi nous célébrons * ta maternité virginale * et t'exaltons dans tous les siècles.

Ode 9
« Par sa faute et transgression * Eve instaure la malédiction; * mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, * pour le monde tu as fait fleurir * par le fruit de tes entrailles la bénédiction; * et tous ensemble nous te magnifions. »
Plein de lumière et bienheureux, * glorifié par ta passion, * tu es entré dans la chambre nuptiale * allégrement avec les sages vierges * et tu contemples l'ineffable splendeur * dont tu avais eu la révélation.
En d'autres villes ayant initié tes combats, * tu gagnas, bienheureux Martyr, * la cité de Byzance où tu les achevas * et reçus la couronne des vainqueurs * en athlète invincible; maintenant * protège-la par ton intercession.
Ta ville, garde-la, Sauveur, * la délivrant de tout malheur, * accorde-lui la victoire en lui soumettant * l'insolence de ses ennemis, * par les prières de la Vierge qui t'enfanta * et de tous les Saints, Trésor de compassion.
Ô Vierge, selon ta prophétie * chaque jour nous te glorifions, * car tu mis ineffablement au monde pour nous, * comme bon lui a semblé, * le Verbe que le Père avant les siècles a fait briller * comme Soleil qu'à juste titre nous magnifions.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

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12 MAI
Mémoire de nos Pères dans les saints
Epiphane, évêque de Chypre, et Germain,
archevêque de Constantinople.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

La loi contenue dans les Ecritures fut pour toi * un pédagogue te menant vers le Christ, * Epiphane, en te montrant la lumineuse connaissance de Dieu, * la grâce du Sauveur clairement préfigurée * et prédite allusivement, * que tu dévoilas par tes enseignements, * glorieux Pontife, en exposant * la doctrine divinement inspirée.
La loi de la grâce, tu l'annonças, * bienheureux prédicateur, * illuminant les confins de l'univers * à la clarté de tes divins enseignements; * et, mettant fin au bavardage des hérésies, * avec ardeur et sagement, * vénérable Père, tu les mis au pilori * et tu montras la pure beauté de la foi.
Ta vie consacrée * unie à la pensée orthodoxe * te permit d'accomplir des miracles, Père saint, * de chasser l'audace des démons, * d'apaiser les pénibles souffrances des maladies * par tes prières; et justement tu fus orné * de la grâce épiscopale par Jésus, * l'ami des hommes et le Sauveur de nos âmes.
t. 1
Avec force tu fis crouler * l'orgueilleuse impiété de Léon, * ce misérable interdisant de se prosterner * devant les icônes du Christ et des Saints, * mais dont tes paroles, Germain, * dénoncèrent la folie, * au point qu'il en resta comme un sot.
Le fauve léonin, * l'impie hostile à Dieu, le précurseur de l'Antéchrist, * rejetant la vénération de l'icône du Sauveur, * fut banni de l'héritage des croyants; * aussi, vénérable Père, nous te le demandons: * comme alors tu l'as fait, * apaise par tes prières les troubles de notre temps.
Clairement tu as trouvé * ce que tu désirais de loin, * puisque tu approches maintenant, * bienheureux Père, avec confiance le Seigneur, * auprès duquel tu jouis * saintement de la divine condition * et demandes pour le monde la paix.
Bien que soumis aux lois de Moïse, comme enfant * du culte judaïque, cependant * la grâce du Christ, Epiphane, t'illumina * et fit de toi clairement * un disciple de l'Evangile de paix; * c'est pourquoi, en homme intelligent * ayant reçu l'esprit des deux testaments, * tu passas de la servitude à la liberté. * Prie donc en notre faveur, * afin qu'échappant au pouvoir tyrannique de l'ennemi, * nous trouvions pour nos âmes le salut.
Maintenant... de la fête.

Après les Apostiches de la fête:
Gloire au Père, t. 5
Par ta sagesse spirituelle, tu devins * un docteur de la foi orthodoxe, Bienheureux, * toi qui, ayant trouvé comme guide le Christ, * Epiphane, déjouas les complots de l'hérésie; * c'est pourquoi nous te demandons, Père saint, * d'intercéder pour que nous soit gardée inébranlable jusqu'à la fin * la juste foi qui fut affermie par toi * et que le Sauveur universel veuille accorder * à nos âmes la grâce du salut.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 4
Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, un canon de la fête, puis ces canons des saints, celui d'Epiphane, œuvre de Jean Damascène, porte (en dehors des théotokia) l'acrostiche: Les restes d'Epiphane ont rassasié la terre; celui de Germain, œuvre de Théophane, a pour acrostiche: Du pontife Germain je chante le renom.

Ode 1, t. 1
« Ta droite victorieuse, magnifique en sa force, * s'est couverte de gloire, * car, ô Seigneur immortel, * grâce à ta puissance, * elle a broyé les ennemis * en ouvrant pour Israël * une voie nouvelle au profond de la mer. »
Ayant d'abord vécu * fidèlement dans la loi * écrite par son serviteur, * tu excellas en te soumettant * au joug du Maître, Bienheureux, * et devins un astre illuminant * la terre et ses confins.
Par amour pour la loi de Dieu, * Père Epiphane, préférant * le juste à l'injuste, tu accueillis * dans les symboles la préfigurant, * comme par divine intuition, * la foi salutaire * en la sainte Trinité.
Un homme à l'aspect divin * fut pour toi le médecin * de ton âme et de ton corps, * puisqu'avec ta monture emballée * il abattit l'élan de tes passions * et dans ton âme guérit * ce qui résistait à la foi.
Celui qui tout d'abord fut contemplé * dans sa nature de Dieu, * en assumant la nature des humains * l'a rénovée tout entière, * lorsqu'en ton sein il demeura divinement; * comme pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te glorifions.

Paré que tu étais, * Bienheureux, de l'ornement * du sacerdoce, tu resplendis * et par tes enseignements * tu rayonnas fidèlement * sur l'ensemble des croyants * la parole de la grâce.
Sur le char de tes vertus, * Père saint, tu es monté * jusqu'à Dieu en délaissant * les charmes d'ici-bas * et les honneurs corruptibles, * au point de devenir * par ta sagesse un familier du ciel.
Par la providence destiné, * comme prêtre, à devenir * un prédicateur divin, * Père vénérable, tu échappas * à la fureur meurtrière du tyran, * protégé que tu étais * par la droite du Tout-puissant.
Quelle hymne digne de toi * notre faiblesse peut-elle offrir, * si ce n'est le chant de joie * que Gabriel nous a révélé: * Réjouis-toi, Mère de Dieu, * Vierge et Mère inépousée.

Ode 3
« Toi qui seul connais la faiblesse de la nature humaine, * lui étant devenu semblable, dans ta compassion, * revêts-moi de la force d'en-haut, * pour que je chante devant toi: * Saint est le temple spirituel * de ta gloire immaculée, * Seigneur ami des hommes. »
Avec les yeux de ton corps * voyant le sombre vêtement * donné au pauvre mendiant, * tu vis en esprit le moine donateur * revêtu d'un habit resplendissant * et tu reçus par grâce divine * la lumière de la pure foi.
Ecoutant les paroles sacrées, * tu pris la matière en dégoût * et désiras la vie immatérielle; * et ta parente en qui déjà * coulait le même sang, * tu lui fis partager aussi ta foi * pour former un couple de saints.
Rejetant les pensées mortes, * bienheureux Epiphane, et désireux * de servir le Dieu vivant, * tu courus avec foi * vers le chemin qui mène à lui * et, tes sandales de peau morte te lâchant, * tu y vis un signe éclatant.
Chaste demeure de la sainteté, * tu enfantas saintement le Christ, * le Saint des saints qui parmi les saints * a son repos et pour lequel nous chanterons: * Saint est le temple spirituel * de ta gloire immaculée, * Seigneur ami des hommes.

Celui dont la divine prescience prévoyait * combien disponible serait ta pensée * et de quelle noblesse ton âme serait ornée, * comme Dieu, empêcha * les mains impies de te tuer * et t'inscrivit sagement * par force dans l'ordre virginal.
Désirant voir clairement * la splendeur spirituelle * de la sainte divinisation, * tu as orné ton épiscopat * d'une vie chaste et dirigeas, * par tes sages enseignements, * ton troupeau, selon la vraie foi.
Monté sur le trône élevé, * tu as hautement éclairé * l'ensemble de l'Eglise, Père saint, * par tes hymnes et tes enseignements, * illustre Germain, .* pontife vénéré, * pasteur œcuménique.
De toi fleurit pour nous * la fleur qui se ne fanera jamais * et qui embaume toute l'humanité * de sa nature divine comme d'un parfum: * c'est le Verbe coéternel * au Père et devenu par toi, * Vierge pure, soumis au temps.

Cathisme, t. 3
Des divins enseignements de l'orthodoxie * tu as rempli l'Eglise, Père saint; * et, par ta doctrine ayant renversé les hérésies, * tu as accompli ta course pieusement * et conservé la foi, comme saint Paul; * Epiphane, prie le Christ notre Dieu * d'accorder à nos âmes la grâce du salut.
Gloire au Père, t. 8
Ayant revêtu l'ornement du sacerdoce, Père saint, * tu es devenu le champion du Christ, * tu n'as pas craint l'inique empereur * et n'as pas courbé la nuque sous son ordre impie, * supportant les coups, les insultes, les moqueries; * puis, dans son ardente fureur, le maudit * te fit mettre en prison jusqu'à ta mort, bienheureux Germain. * C'est pourquoi nous te prions d'intercéder auprès du Christ * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Montagne ombragée par la grâce de Dieu, * Habacuc t'a reconnue de son regard de voyant. * De toi, a-t-il prédit, * sortira le Saint d'Israël * pour notre salut * et notre restauration. »
En serviteur implorant * t'avançant vers le baptême, * tu devins par lui fils adoptif, * héritier de Dieu en vérité * et cohéritier du Christ, pour lequel * tu menas ta vie saintement.
Le pontife vit alors * ton visage rayonner * de grande gloire et d'ineffable éclat * et ta tête illustre couronnée * d'un diadème splendide, merveilleusement, * signes de la pureté de ton cœur.
De la divine grâce tu fus le réservoir, * toi qui distribuas sagement * ta richesse temporelle pour le Christ, * amassant ainsi dans le ciel, * Epiphane, par calcul intelligent, * un inviolable trésor pour les siècles.
En ta jeunesse ayant déposé * l'esprit des jeunes gens * et plus que les sages vieillards sensés * ayant appris la crainte de Dieu, * par la méditation des paroles inspirées * tu devins un ami de la sagesse, Bienheureux.
Mère de Dieu toute-digne de nos chants * et plus sainte que tous les Saints, * l'attente des nations, la sauvegarde des croyants, * de toi s'est levé le Rédempteur, * le Seigneur et le donneur de vie, * pour nous sauver qui te chantons.

Sagement tu mortifias les élans de la chair, * pontife Germain, et tu éclairas ton esprit * de la sagesse dont tu resplendissais, * toi l’initiateur spirituel * qui chantais pour le Christ: * Gloire à ta puissance, Seigneur.
Le misérable ennemi * t'enjoignant de renier * la sainte représentation du Christ * fut repris ouvertement, * illustre Père, par tes enseignements, * mais y fut insensible, ne pouvant guérir de son mal.
Regardant d'un mauvais œil * la réprobation de tes discours, * avec la fureur du fauve dont il portait le nom * il te fit descendre de ton trône saint, * mais à ce prix tu as gagné * le trésor de la liturgie céleste.
L'Archange venu du ciel, * Vierge pure, t'annonça * l'allégresse en te disant: * Sortant de toi, Dieu viendra * dans la chair pour le salut * de ceux qui le chantent avec amour.

Ode 5
« Par l’éclat de ton avènement * tu as illuminé les confins de l'univers * en les éclairant, ô Christ, * par la splendeur de la Croix: * fais briller aussi la lumière de la divine connaissance * dans les cœurs qui te chantent selon la vraie foi. »
En ascète, pour tout repas * tu te servis de pain et d'eau, * avec du sel pour assaisonnement, * et tu bridas les passions charnelles, * imitant en ton corps * la vie des Incorporels.
Par compassion pour ceux que la soif * consumait par une forte chaleur, * tu changeas le vin en eau, * pour commencer la série de tes miracles en imitant * ton propre Maître, Bienheureux, * en excellent serviteur.
Epiphane, ayant fui * la vaine gloire des humains, * tu partis vers le désert, * comme ton Maître, pour y demeurer; * et, fortifiant ta faiblesse au milieu des tentations, * tu allas combattre le diable invisiblement.
A la voix de l'Ange tu as abrité, * Vierge Mère, ineffablement * dans ton sein le Verbe de Dieu; * des actions sans verbe ni raison, * des plaisirs qui mènent à la mort * supplie-le de délivrer tes serviteurs.

Saint Pontife, ayant aimé * le Christ de toutes tes forces, * tu fus aimé de lui à juste titre * et tu reçus l'océan de ses grâces, * toi qui illuminas sagement * l'Eglise par tes enseignements.
Inspirées de tes hymnes * tu as réjoui les chœurs fidèles * et les divines assemblées, * car l'harmonieuse lyre de ton cœur, * Père Germain, a fait briller de joie * ceux qui professent la vraie foi.
Tu célébras avec bonheur * les combats et les trophées * des Martyrs, en composant * des éloges et des discours * et résumant tout cela * dans leur iconographie.
Te voyant, les Anges dans les cieux * et sur terre les mortels * se réjouissent à l'unisson, * car ciel et terre sont unis, * Vierge Mère, en ton enfantement * que nous glorifions à juste titre.

Ode 6
« Le fond de l'abîme nous entourait * et nous n'avions personne pour nous délivrer, * nous étions comptés comme brebis d'abattoir. * Sauve ton peuple, ô notre Dieu, * car tu es la force des faibles * et leur relèvement. »
A l'instar des démons * t'assaillaient les fils d'Agar, * mais imitant ton Maître, Père saint, * tu répondis aux outrages par des bienfaits, * puisque tu rendis * l'usage des deux yeux au borgne.
Reposant en toi, le Créateur * fit de toi un instrument de l'Esprit * et, chez les Arabes, un dieu * comme Moïse pour le Pharaon, * puisqu'en toute vérité * tu imitas son genre de vie.
L'esprit que tu avais chassé * secoua le roi des Assyriens * et se fit l'annonciateur * de ta grâce divine et de ta vertu, * Père saint, car notre Dieu * sait glorifier ceux qui le glorifient.
En toi exultent, Vierge immaculée, * les ancêtres du genre humain; * grâce à toi leur fut rouvert l'Eden * que par leur faute ils avaient perdu, * car tu es vierge avant que d'enfanter * comme après l'enfantement.

Le sacerdoce royal, * le peuple du Christ, * appelé par Dieu et sanctifié, * par tes discours et tes enseignements * est dirigé, Père saint, * et vers Dieu guidé par tes conseils
De ceux qui te chantent souviens-toi, * vénérable Père qui désormais * auprès de Dieu te rassasies * de sa pure splendeur * et de sa divine beauté: * par tes prières mène-les vers la vie.
Sagement tu disposas ta vie * comme degrés pour t'élever * de la gloire et du pouvoir terrestre * à la gloire et la puissance du ciel * par ton ascèse, jusqu'à rencontrer, * en un joyeux face à face, le Christ ton aimé.
Délivre de tout malheur * et des flots déchaînés de mes passions, * Toute-pure, ton serviteur * et guide-moi vers ton havre, * car tu es ma protection * et mon relèvement.

Kondakion, t. 4
Ces deux pontifes si dignes d'admiration, * fidèles, acclamons-les comme il se doit, * car Epiphane et Germain * ont fait brûler la langue des impies * en exposant la doctrine sacrée * pour tous les orthodoxes chantant * à jamais le grand mystère de la foi.

Ikos
A juste titre vénérons ces deux Saints * comme le joyau des pontifes et la gloire de l'orthodoxie: * ils sont à nos yeux les tours de sûreté * contre les ennemis visibles ou invisibles, * les inébranlables colonnes de la foi, * la divine parure de l'Eglise qui, les portant, proclame avec joie: * En moi exulte mon esprit, * car j'ai retrouvé l'antique ornement * que les hérétiques m'avaient déchiré * pour n'avoir pas voulu chanter * à jamais le grand mystère de la foi.

Synaxaire
Le 12 Mai, nous faisons mémoire de notre Père dans les saints, Ephiphane, évêque de Constantia en Chypre.
Epiphane de Chypre, dont la gloire obtint
de son vivant jadis une grandeur notoire,
y garde après sa mort tout aussi grande gloire.
Epiphane, le douze, accomplit son destin.
Ce même jour, mémoire de notre Père dans les saints, Germain, archevêque de Constantinople.
Germain, quittant la terre où il trônait, joyeux
en voit le Créateur sur le trône des cieux.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Nous les fidèles, nous reconnaissons en toi, * ô Mère de Dieu, * la, fournaise spirituelle; * et de même qu'il a sauvé les trois Jeunes Gens, * le Très-Haut a renouvelé * en ton sein le monde entier, * le Seigneur Dieu de nos Pères, * digne de louange et de gloire. »
Ayant reçu par grâce divine * le don des miracles, Père saint, * tu procuras, à tous ceux * qui t'en priaient, les guérisons * gratuitement, comme l'avait prescrit * à ses disciples le Seigneur, * le Dieu de nos Pères à qui revient * louange et haute gloire.
Se roulant à tes pieds * tomba le roi des Assyriens: * bien qu'ennemi, en effet, * il sut honorer la vertu, * puisque tout homme se jette aux pieds * de ceux en qui demeure, pour son repos, * le Dieu de nos Pères à qui revient * louange et haute gloire.
La parole fait défaut, * ne pouvant dire par des mots * le nombre de tes justes actions * et de tes miracles, Bienheureux, * car plus que grains de sable sont nombreux * les dons que t'a faits le Christ, * te Dieu de nos Pères à qui revient * louange et haute gloire.
Unité au triple éclat * que nul ne peut cerner, * abîme d'infinie clarté, * penche-toi sur tes chantres, * suprême principe sans commence-ment, * Père, Fils, coéternel Esprit, * Dieu de nos Pères à lui revient * louange et haute gloire.
En l'échelle, prophétiquement, * Jacob t'a reconnue, ô Mère de Dieu, * car le Très-haut * grâce à toi s'est manifesté sur terre * et selon son bon vouloir * il a vécu parmi les hommes, * le Dieu de nos Pères à qui revient * louange et haute gloire.

Ayant reçu en ton âme * tout l'éclat de l'Esprit saint, * tu fis jaillir comme un fleuve, * admirable Père, en vérité, * la doctrine du salut * et tes divins enseignements * pour magnifier le Dieu à qui revient * louange et haute gloire.
En hymnographe, pieusement * tu as fait resplendir * les fêtes du Seigneur, * que tu chantas mélodieusement, * sous la divine inspiration, * et tu magnifias tous les Saints * en tes cantiques, pour entraîner * à la vertu ceux qui les chantent avec foi.
De ta langue de théologien * chantant en trois personnes * l'indivisible Unité * de l'unique principe, tu prêchas * pour tous bien clairement * le Père sans commencement, * le Fils coéternel * et l'Esprit de même nature et consubstantiel.
En toi, Mère de Dieu, * je mets tout mon espoir * et vers toi me réfugie en tout temps: * Vierge pure, sauve-moi, * par tes prières délivre-moi * de l'angoisse qui m'étreint * et du trouble où me font choir * mes passions funestes.

Ode 8
« Dans la fournaise, comme en un creuset, * brillèrent les enfants d'Israël * par l'éclat de leur piété plus pure que l'or fin * et ils se mirent à chanter: * Bénissez le Seigneur, toutes ses œuvres, * à lui haute gloire, louange en tous les siècles.»
Tu as sagement dénoncé * l'erreur des hérésies par tes discours * que, sous la lumière de ta foi, * Epiphane, tu as dissipée en t'écriant: * Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Tu montas sur le trône élevé: * toi, en effet, qui régnais sur les passions * et maîtrisais la chair, tu as guidé * le troupeau du Christ en proclamant: * Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Exulte tout vivant * doué d'esprit et de raison * et qu'il chante fidèlement * en mémoire du pontife et serviteur du Christ: * Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
A tous tu as laissé, * comme ancre des divins enseignements, * d'une façon qui plut à Dieu * ta théologie, grâce à laquelle nous chantons: * Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Réjouis-toi, glorieux trône de Dieu, * réjouis-toi, forteresse des croyants: * le Christ lumière s'est levé de toi * sur ceux de la ténèbre qui chantent pour te magnifier: * Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Pontife, réjoui * par la splendide clarté * de la lumière au triple éclat, * avec joie tu chantes désormais: * Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Dans les demeures du ciel * où tu as mérité, Père saint, * ta place dans les chœurs lumineux, * souviens-toi de nous qui chantons: * Toutes ses œuvres, louez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Illustre Père, ayant gardé * ton image et ressemblance avec Dieu * et sachant qu'à leur prototype revient * toute gloire, honneur et vénération, * tu as exalté les icônes des Saints en t'écriant: * Louez le Seigneur dans les siècles.
De nouvelle et merveilleuse façon * ayant conçu, ô Vierge, comme Fils * le Verbe qu'avec le Père nous vénérons, * tu demeuras vierge; aussi nous te chantons, * nous ses œuvres, t'adressant la salutation angélique, * et t'exaltons dans tous les siècles.

Ode 9
« Pour image de ton enfantement * nous avons le buisson ardent * qui brûlait sans être consumé; * en nos âmes nous te prions d'éteindre * la fournaise ardente des tentations, * pour qu'alors, ô Mère de Dieu, * sans cesse nous te magnifiions. »
Montagne d'œuvres fut ta vie * et de contemplation divine, tes discours; * c'est ainsi, Père saint, * que l'a compris le peuple chrétien; * et nous-mêmes, t'acclamant, * inoubliable Epiphane, comme il se doit, * nous te disons bienheureux.
Illustre Epiphane, tu présidas * l'Eglise, cette épouse du Christ, * et par ton intercession * tu apaisas les remous * soulevés contre elle violemment, * grâce au crédit que tu avais * auprès du Seigneur ami des hommes.
Toi qui règnes sur les rois * et as seigneurie sur tous, * principe unique, sainte Trinité, * pardonne les péchés * de tes chantres et, par l'intercession * d'Epiphane, accorde-leur * de passer à l'abri des épreuves leur vie.
Tout degré de laude est surpassé, * Vierge pure, par la grandeur * de ta gloire; cependant, * de tes indignes serviteurs * avec indulgence veuille accueillir * l'hymne offerte par amour, * souveraine Mère de Dieu.

Comme prêtre, Bienheureux, * ayant reçu selon les règles * du ciel pouvoir de lier * et délier les péchés, * accorde à tes chantres, Père saint, * par tes prières la rémission, * afin que tous nous te disions bienheureux.
De tes peines, bienheureux * pontife Germain, tu as reçu * la récompense en trouvant * le séjour de félicité * et la vie éternelle, * toi qui sans cesse es comblé * par la vision de Dieu.
Au Verbe tout-puissant * qui veille sur l'univers * tout entier tu t'es offert * en sacrifice très-saint, * présentant au Seigneur * comme offrande agréée de lui * la louange de tes œuvres.
Apaise les pensées charnelles, * calme le trouble des passions * en celui qui se réfugie * sous tes ailes, Vierge Mère de Dieu, * fondant sur toi son espoir * et comme trésor possédant * ton secours et ta divine protection.

Exapostilaire (t. 3)
Venez, fidèles, vénérons * par des cantiques sacrés * les deux saints pontifes du Christ notre Dieu, * Epiphane et Germain, * car ils ont illuminé le monde entier * en dissipant les hérésies sous les clairs rayons de la ferveur et de la foi.

Gloire au Père... Maintenant... de la fête. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

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13 MAI
Mémoire de la sainte martyre Glycérie.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Dans les souffrances du combat * tu devins l'épouse du Seigneur, * Martyre étincelante de virginale beauté, * et comme dot tu lui portas * tes membres coupés, ta mort violente, * illustre Glycérie; c'est pourquoi * tu as trouvé la chambre des cieux, * où tu pries pour le salut de qui te chante avec foi.
Quelle noblesse d'âme tu as montrée, * quel courage en tes pensers: * dans la faiblesse de ton corps tu piétinas, * de toute l'ardeur de ton esprit, * l'hostile prince du mal en disant au Christ: * Tu es, Seigneur, la force et la gloire de tes serviteurs, * toi qui as renversé le puissant * par ton invincible pouvoir.
De l'amour du Christ * ni la faim ni l'extension des membres * ni la menace d'autres maux ne purent te séparer, * ni la sévère prison ni la fournaise de feu * ni le lit de pierres où tu fus couchée; * car du ciel tu reçus la divine rosée * et des choses terrestres d'ici-bas * tu passas, Glycérie, à la vie de l'au-delà.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est toi que j'aime, divin Epoux, * c'est toi que je cherche en luttant; * avec toi crucifiée, * en ton baptême je suis ensevelie; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s'immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête; puis ce canon de la Sainte.

Ode 1, t. 2
« Venez, tous les peuples, chantons pour notre Dieu, * le Christ qui divisa la mer * pour le peuple qu'il a soustrait * à la servitude des Egyptiens, * car il s'est couvert de gloire. »
En ce jour la martyre Glycérie, * ayant rempli mystiquement * la coupe de ses vertus * et de ses miracles, invite les fidèles, * pour qu'ils y boivent le vin de la joie.
En martyre éblouissante de splendeur, * tu te tiens désormais * près de ton Epoux immaculé, * lui demandant de délivrer * des fautes funestes ceux qui chantent pour toi.
Au-devant des supplices, des tourments * et des châtiments les plus variés, * tu marchas, impavide: * car, pour t'aider et te donner la force, * tu avais la grâce du Sauveur.
Nous tous, nous possédons comme un trésor * la connaissance de Dieu, * notre Dame, et, te sachant * sa divine Mère, nous vénérons ta seigneurie * en confirmant ce nom par les faits.

Ode 3
« Seigneur, affermis nos cœurs en ton amour, * toi qui sur la croix fis disparaître le péché, * et plante la crainte de ton nom * dans les cœurs de ceux qui te louent. »
Sainte Martyre, ayant porté ton sang au Christ * en guise d'aromates et de myrrhe, * tu t'es offerte en doux parfum * et sur nous tous tu répands de nombreuses guérisons.
Parure des martyres, tes combats * en esprit réjouirent le Seigneur * qui t'a donnée à nous telle un prix divin * réjouissant le cœur des croyants.
L'antique mur de la malédiction * fut brisé et, par ton enfantement, * la haine a disparu, si bien qu'avec les Anges * nous les hommes, nous avons été réunis.

Cathisme, t. 4
Prévoyant le charme des biens invisibles et dédaignant * le caractère passager de ceux qu'on voit, * tu fortifias ton esprit d'espérance divine; * c'est pourquoi, sainte Martyre, * tu courus joyeusement vers le stade des combats * et triomphas du serpent; * ainsi tu as tressé pour toi-même * ta couronne de victoire, Glycérie, * une couronne incorruptible et de splendeur immortelle.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu le plan de ton salut * et je t'ai glorifié, seul Ami des hommes. »
Ayant mis à mort les fauves invisibles des passions, * Glycérie, tu n'as pas craint les fauves que l'on voit.
Ayant devant les yeux le Seigneur que tu prêchais, * tu n'as plus regardé aux sensations de ton corps.
Virginale Souveraine, point ne seront déçues * les âmes qui ont en toi leur protectrice et leur espoir.

Ode 5
« Lumière de qui se trouve en la ténèbre, * ô Christ Sauveur, salut des sans-espoir, * devant toi je veille, Prince de la paix: * illumine-moi de tes rayons; * je ne connais point d'autre Dieu que toi. »
Ayant reçu dans le sein de ta conscience la crainte de Dieu, * tu enfantas noblement * l'esprit du témoignage, de la confession de foi et du salut; * combattant avec une admirable fermeté, * tu l'emportas sur les puissances ennemies.
Imitant ta sainte et bienheureuse Passion, * celle qui t'a rejoint dans la condition impassible * souffre en la fournaise de tout cœur * et te chante, ô Christ source de vie: * Je ne connais point d'autre Dieu que toi.
Nuée lumineuse du Soleil, éclaire-moi, * toi qui mets fin à la ténèbre du péché; * divine Mère, donne moi la main * pour me relever du gouffre des passions, * toi qui redresses la déchéance d'Adam.

Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »
Rayonnante de l'éclat du saint Esprit * et parée des charmes de la pureté, * tu te tiens, illustre Martyre, devant ton Maître le Christ.
Ayant mené le bon combat et parcouru * le chemin de la foi, tu as reçu de Dieu * la couronne que ta justice méritait.
En toi reconnaissant l'allégresse du savoir divin, * par tes prières je dépose le voile d'ignorance des passions. * Gloire à ta puissance, Souveraine immaculée.

Kondakion, t. 3
Chérissant la Vierge Marie, la Mère de Dieu, * tu as gardé sans faille ta propre virginité * et dans ton cœur ayant cultivé l'amour du Seigneur, * tu as lutté virilement jusqu'à la mort; * c'est pourquoi d'une couronne double, Glycérie, * t'a couronnée le Christ notre Dieu.

Synaxaire
Le 13 Mai, nous faisons mémoire de la sainte martyre Glycérie.
La cruelle morsure de la bête semble
à Glycérie plus douce qu'un rayon de miel.
Le treize, la martyre joyeuse ne tremble,
mais trouve sous les crocs son chemin vers le ciel.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Les Jeunes Gens, méprisant le culte impie * de la statue d'or élevée * dans la plaine de Doura, * au milieu des flammes psalmodiaient, * couverts d'une fraîche rosée: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères. »
Dans le miroir spirituel de la pureté * contemplant, sainte Martyre, la beauté du Christ, * tu l'as saintement désirée * et, dans le combat de ta passion, * courant sur ses traces, tu chantais: * Béni sois-toi, Dieu de nos Pères.
Couverte du splendide vêtement * aux couleurs variées * que ton sang lui a données, * tu as montré la parure de la foi * à tous les fidèles qui chantent et psalmodient: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.
Voici l'ensemble de l'humanité * qui te glorifie, Vierge pure, en admirant * le mystère de ton enfantement * et joyeusement s'écrie * pour celui qui est sorti de toi: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

Ode 8
« Le Dieu qui dans la fournaise descendit * pour venir en aide aux enfants du peuple hébreu * et changer la flamme en une fraîche rosée, * toutes ses œuvres, chantez-le comme Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Ayant pris comme époux spirituel, * sainte Martyre, le Christ, * cet amant de la virginité, * par la pureté de ton esprit * et tes saintes peines tu t'es revêtue de beauté * et par ton martyre tu t'es unie avec lui.
La déchirure de tes membres réduisit à rien * les machinations de l'ennemi; * le sang que tu versas a desséché * les torrents noirs de l'impiété, * vénérable Martyre qui te révélas * un océan de miracles pour nous.
Sauve-nous et prends nous en compassion, * toi qui enfantas ineffablement, * pour nous sauver, le Dieu compatissant, * pure Vierge Mère, en supprimant * nos passions brûlantes et nos pensées fiévreuses * par ta divine intercession.

Ode 9
« Le Dieu et Verbe, en sa sagesse inégalée, * est venu du ciel * renouveler Adam déchu * pour avoir mangé le fruit de perdition; * d'une Vierge sainte il a pris chair pour nous; * et nous fidèles, à l'unisson * dans nos hymnes nous le magnifions. »
T'élevant au-dessus de toute volupté charnelle, * sainte Martyre, par amour de ton Epoux, * tu désiras la vie immatérielle * aussi, en compagnie des Anges incorporels, * contemplant désormais en esprit * le Christ ton aimé, tu le glorifies * comme surpassant tout amour.
Après une multitude de châtiments * tu as remis au Seigneur * ton esprit sans faille, Glycérie, * tandis que les chœurs célestes * battaient des mains pour ta montée; * et de sa main toute-puissante le Christ a couronné * en toi la martyre ayant combattu loyalement.
Toi qui te laisses fléchir par les supplications * de qui t'appelle avec ferveur, * seul refuge des croyants, * notre Dame, sauve et prends en compassion, * garde du malheur et des invasions * les fidèles qui par amour * sans cesse te magnifient.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

14 MAI
Mémoire du saint martyr Isidore de Chio.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Enflammé de zèle pour la foi, * tu pénétras avec ferveur, * Isidore, sur le stade des combats * et remportas contre l'erreur * le prix de ta victoire, en témoin du Christ * resplendissant des enseignements divins; * et, fortifié par l'armure de la Croix, * tu renversas le tyran maudit, en athlète victorieux.
Lacéré par les coups, * tu dépouillas la tunique de peau * et, revêtant l'ornement incorruptible, * le lumineux habit de la condition immortelle, * tu as atteint rapidement l'arbre de la vie * pour y cueillir cette vie infinie * dont tu es comblé désormais: * puissent tes chantres en jouir grâce à toi!
Les combats des martyrs * ont vraiment dépassé * l'ensemble des éloges qu'on peut dire ou penser, * car ces fermes donjons de la divine piété, * revêtus comme nous d'un corps mortel et passible, * ont affronté avec audace le feu * et méprisé les blessures comme si les bourreaux faisaient souffrir * une autre chair que la leur.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 4
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Volontiers je célèbre l'illustre Isidore.

Ode 1, t. 8
« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, * le peuple d'Israël s'écria: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »
Depuis le ciel accorde-moi, * Isidore, martyr bienheureux, * par tes prières l'illumination * et le don de chanter ton auguste festivité.
Ayant l'âme et le cœur * tout entiers tendus vers le Seigneur, * tu menas une vie pure en t'exerçant * au témoignage des martyrs.
Toi qui menais une vie bien réglée, * Isidore, martyr bienheureux, tu as acquis la foi salutaire * pour toujours comme inviolable trésor.
Vierge qui as vraiment enfanté * celui qui est Dieu par nature, * tu es appelée à juste titre Mère de Dieu, * portant ce nom par relation au Verbe divin.

Ode 3
« Tu es le firmament de qui chemine vers toi; * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »
Grâce au Verbe faisant dominer en toi la raison, * illustre et victorieux Martyr du Christ, * tu freinas l'élan des passions par l'exercice des vertus.
Avec l'inflexible élan de ton âme, * illustre Martyr, tu as gardé * sans faille la confession de ta foi.
Victorieux Martyr, par tes prières * rends favorable le Juge universel * envers ceux qui célèbrent ta fête pieusement.
Mortifie nos pensées charnelles, * virginale Souveraine, et vivifie * l'âme de ceux qui te chantent avec foi.

Cathisme, t. 3
Ayant lutté contre le serpent, * martyr Isidore, tu remportas le trophée, * toi qui t'es levé de l'Egypte * comme un astre illuminant l'univers * et faisant route vers le Soleil * issu de la Servante virginale de Dieu, * vers le Christ pour lequel tu fus immolé, * victorieux athlète, en sacrifice d'agréable senteur.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse; * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »
Toi qui fis demeurer * en toi le Verbe tout entier, * comme un invincible soldat * tu confondis l'orgueil du tyran * et, devenu porteur de trophées, * illustre Isidore, tu as reçu de Dieu * l'immarcescible couronne, Martyr bienheureux.
Avec le courage des jeunes gens * ayant pourchassé tes ennemis, * tu les as broyés, car tu étais protégé * par l'arme redoutable de la croix * et, ceint de force, tu détruisis * tes adversaires en t'écriant: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes.
Reproduisant les souffrances du Sauveur, * tu imitas sa mort volontaire en subissant * librement pour lui ta propre mort; * et de la vie immortelle * t'a rendu digne, saint Martyr, * le Seigneur de gloire entre les mains duquel * tu as remis ton âme, Isidore, en bienheureux.
Entièrement uni à l'humanité entière, * il renouvelle l'homme en prenant corps, * Vierge pure, celui qui sans quitter * le sein du Père a bien voulu * demeurer en ton sein et librement * s'appauvrir, lui qui est riche en compassion, * et de sa divine nature enrichir le genre humain.

Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »
En sacrifice pur et parfait * tu t'es offert à ton Maître le Christ; * immolé de plein gré et ton sang versé, * Isidore, tu communias à sa Passion * et de son royaume tu savoures * à présent la part qui t'est due.
Fortifié par ta puissance, Sauveur, * le victorieux martyr Isidore * fit cesser les ténèbres de l'erreur * et, la tête tranchée, * te remit son âme avec gloire * comme au seul Maître qui donne la vie.
De tes victoires, Bienheureux, * se pare l'Eglise du Christ, * que tes inflexibles combats, * illustre Isidore, font resplendir, * car tu t'opposas fermement * au péché, jusqu'à l'effusion de ton sang.
La nature humaine souillée * par la transgression de jadis * et corrompue jusqu'à la mort, * tu l'as relevée en enfantant * la source d'ineffable immortalité, * divine Mère et Souveraine immaculée.

Ode 6
« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »
Bienheureux Martyr, ayant porté * la totalité de ton désir * sur Dieu, le seul bien qui n'ait de fin, * tu rejetas l'amour des choses terrestres * et courus vers lui en t'écriant: * C'est à toi que j'adhère, Seigneur.
Brillant de la beauté des martyrs, * Isidore, comme un époux resplendissant, * tu es parti joyeusement vers les cieux * prendre place auprès du Soleil rayonnant * et intercéder sans cesse en faveur * de ceux qui célèbrent ta mémoire sacrée.
Tu souffris d'être égorgé, en voyant * la gloire qui t'attendait pour les siècles * et, de fait, tu as trouvé * la jouissance éternelle, en vérité, * comme invincible parmi les martyrs, * Isidore, porteur de couronne bienheureux.
Habitacle du Maître, ô Marie, * qui as resplendi du brillant éclat * de ta virginité comme lis * parmi l'enchevêtrement de nos ronces, * je t'en supplie, dans ta bonté, * procure-moi la rémission de mes fautes.

Kondakion, t. 4
Pour l'univers tu t'es montré * un sublime timonier * et par tes prières auprès de Dieu * tu guides notre route vers lui; * en toi nous chantons, Isidore, un illustre martyr.

Synaxaire
Le 14 Mai, nous faisons mémoire du saint martyr Isidore.
Vers la mort par le glaive, ce qui t'éperonne,
c'est l'espoir, Isidore, d'avoir ta couronne.
Le quatorze, l'airain le tranche et la lui donne.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »
Eclairé que tu es maintenant, * Bienheureux, par la lumière de l'Esprit, * veuille faire briller avec toi * ceux qui, te disent en chantant: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
Quelle splendeur en tes combats: * par eux tu mis fin à l'erreur des faux-dieux * et couvris de honte les bourreaux cruels, * t'écriant: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
Vierge et Souveraine immaculée, * guéris les blessures de mes péchés * avec l'huile de ta compassion, * pour que je puisse te chanter: * Béni soit, Toute-pure, le fruit de ton sein.

Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
Par ses ruses le tyran, * dans sa malveillance, pensait * te ravir la fermeté * de ton inflexible endurance, Bienheureux; * mais tu crias: Je crains le Christ, * c'est lui que je sers et devant qui * je me prosterne en chantant: * Peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Ton visage rayonnant * reçut l'éclat du soleil, * dans ton allégresse de martyr: * immolé comme agneau sans défaut, * tu t'es offert à notre Dieu, * le chantant comme Créateur et t'écriant: * Jeunes gens, bénissez et vous prêtres, célébrez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Tandis que l'armée des Anges l'accompagnait, * ton brillant corps projeta, * aux yeux de tes amis, * l'éclat de la grâce et resplendit * de miracles divers, en accordant * d'abondantes guérisons à tous ceux * qui chantèrent: Jeunes gens, bénissez * et vous prêtres, célébrez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.
La langue des rhéteurs * est incapable de te chanter, * Marie, divine épouse et Mère de Dieu; * car en ton sein virginal * sans épousailles tu enfantas * celui qui domine l'univers et que bénissent les jeunes gens, * que les prêtres célèbrent de leurs chants * et que le peuple exalte dans les siècles.

Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, * l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »
Celui qui, dans sa condescendance, a bien voulu * s'appauvrir, lui le trésor de compassion * et, dans sa bonté, souffrir pour nous la croix et la mort, * te voyant souffrir la mort patiemment pour lui, * Isidore, a fait de toi l'héritier * trois-fois-heureux de son royaume.
Les flots de sang que tu versas loyalement sur terre, * Isidore, ont teint dans les cieux * la splendide pourpre que la grâce avait tissée pour toi; * revêtu d'elle, à présent devant le Christ * tu te tiens dans les demeures célestes, * illustre porteur de couronne et martyr bienheureux.
Grâce au crédit que tu possèdes auprès du Christ, * Isidore, ne cesse pas d'intercéder * pour que soient délivrés de l'affliction, * des épreuves, de la tourmente et des passions * ceux qui célèbrent comme il se doit ta mémoire sacrée: * demandant le salut de leur âme, rends-les dignes de ton sort.
Toi qui as enfanté le Rédempteur et Sauveur, * accorde-moi, ô Vierge, de trouver le salut * en brisant par tes prières les liens de mes péchés; * car tout ce que tu souhaites réussit, * ayant porté sur ton sein * le Roi de tous, incomparable en sa bonté.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

15 MAI
Mémoire de notre vénérable Père Pacôme le Grand.


VÊPRES

Lucernaire, t. 6
Ayant porté tout désir vers Dieu, * tu rejetas les charmes éphémères d'ici-bas, * Père très-sage, et t'en remis au Christ, * te purifiant entièrement par l'ascèse * et faisant preuve de patiente fermeté * contre l'échauffement des passions; * et, pour le martyre que ta conscience a enduré, * tu as reçu la couronne immarcescible des vainqueurs.
En ôtant l'épaisseur du voile corporel * et rompant avec les liens de la chair, * par la contemplation que ton ascèse te procurait, * tu fus capable de t'unir à Dieu, * tout brillant des grâces et des clartés de l'au-delà, * resplendissant du rayonnement divin, * divinisé par ton inclination vers le Seigneur * et par l'élévation de ton âme vers le bien supérieur; * désormais, Père théophore, en ta condition de bienheureux * et par le crédit dont tu jouis auprès de lui, * implore le Christ en faveur de nos âmes.
Ayant sublimé tous les sens, * tu t'es uni chastement au Maître, * comme étranger à la chair, * vénérable Pacôme, en soumettant les passions * à la supériorité de la raison, * foulant aux pieds et brisant l'orgueil des démons; * et maintenant que tu habites les demeures des cieux, * grâce au crédit que tu possèdes auprès du Christ, * devant lui, bienheureux Père, souviens-toi * de tous ceux qui vénèrent ta mémoire sacrée.
Gloire au Père, t. 4
Le désert t'a fait fleurir comme lis * embaumant l'univers de ta pratique des vertus * et le charmant par la sagesse de ta divine contemplation, * puisqu'en l'une et l'autre excellant; * et, vu l'éclat de ta perfection, * ayant reçu la suprême approbation * de ta doctrine et de ta vie, * par tes œuvres et ta foi tu as plu au Christ; * saint Père Pacôme, supplie-le * pour que nous lui soyons agréables, nous aussi, * et trouvions avec toi l'héritage des cieux.
Maintenant... de la fête.

Après les Apostiches de la fête:
Gloire au Père, t. 8
Tous le moines, nous t'honorons, Père saint, * comme notre guide spirituel; * par toi nous avons appris à marcher sur le droit chemin; * bienheureux es-tu d'avoir servi le Christ * en brisant la puissance de l'ennemi, * compagnon des Anges, des Justes et des Saints; * avec eux supplie le Seigneur * d'avoir pitié de nos âmes.
Maintenant... de la fête.

Tropaire, t. 5
Toi le chef des troupeaux du suprême Pasteur, * Père Pacôme, tu guidas * une multitude de moines vers le bercail céleste, * tout d'abord initié aux habitudes * qui conviennent aux ascètes, * puis y formant tes disciples à ton tour; * tu jubiles désormais avec eux * et partages l'exultation des parvis célestes.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, œuvre de Théophane, portant comme acrostiche (en dehors des théotokia des six premières odes): Pour Pacôme j'écris la laude qu'on lui doit.

Ode 1, t. 2
« Dans l'abîme jadis fut culbutée * par la puissance invincible * toute l'armée de Pharaon, * et maintenant le Verbe fait chair * a supprimé le poids de nos péchés, * le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert le gloire. »
Comptant sur ton indulgence, de tout cœur * j'entreprends de chanter * le poème qui t'est dû: * vénérable Père, veuille illuminer * mon esprit de lumières brillantes, * excellent Pacôme, par ton intercession.
Epris d'un chaleureux désir, * vénérable Père, pour la condition impassible, * Pacôme, tu as fait cesser * la cause matérielle des passions * et, sur les ailes de l'amour, tu as atteint * la lumière jaillissant de la source divine, Bienheureux.
De grande joie tu as rempli l'armée des cieux * en reconnaissant le Créateur de l'univers; * dans la prison où tu étais gardé, * tu avais appris, en effet, * sa puissance ineffable et tu avais reçu * l'enseignement de la foi.
Vierge pure, tu es apparue * plus haute que toute créature * invisible ou que l'on voit, * car tu enfantas le Créateur * quand il lui a plu de prendre chair en ton sein: * intercède auprès de lui pour le salut de nos âmes.

Ode 3
« Comme un lis a fleuri le désert et de même fleurira * l'Eglise stérile des nations à ton avènement, Seigneur: * en lui mon cœur s'est affermi. »
Comme un cerf, vénérable Père, tu courus vers l'eau * et, purifié par le saint baptême, tu reçus * la rosée, par laquelle ton cœur fut adouci.
Ne souffrant pas de voir l'intensité * de ton ascèse, les phalanges ennemies * te suscitèrent toutes sortes de tentations.
A cause de la vie sainte que tu menais, * tu devins pour les ascètes un législateur, * un chef les conduisant vers le Christ. Les Anges furent pris d'étonnement, * les hommes s'émurent en ton enfantement, * et nous, fidèles, te vénérons comme la Mère de Dieu.

Cathisme, t. 8
Ayant arrosé sous la pluie de tes larmes, * sage Père, ton âme, tu moissonnas richement le lourd épi de tes vertus * et, devenu pasteur des saintes brebis, * tu les as nourries sur les verts pâturages de l'ascèse; * puis, prenant congé de cette vie, glorieusement * tu fus agrégé au chœur des Pères; * c'est pourquoi nous te chantons, Pacôme: intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, * mais comme le Seigneur, revêtu de notre chair, * tu as sauvé tout mon être; * c'est pourquoi je te crie: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Pour l'ensemble des moines tu devins, * sage Père Pacôme, un excellent timonier, * toi qui avais reçu au cours d'une vision * la charge d'édifier * les demeures où les ascètes puissent méditer.
Ayant reçu l'éclat de l'Esprit saint, * tu devins par sa grâce * un astre lumineux * éclairant de tes enseignements * ceux que tu guidas vers le port du salut.
Pacôme, théophore bienheureux, * pour les moines ta vie est devenue * la parfaite règle selon laquelle * vivent à présent * ceux qui suivent tes enseignements divins.
Pénétré par l'amour du Maître, tu as éteint * dans la tempérance la fièvre de la chair, * Pacôme, et tu as consacré * ta vie entière * comme sacrifice de bonne odeur.
Nous les fidèles, nous reconnaissons en toi, * ô Mère de Dieu, le havre du salut, * la forteresse inébranlable; * notre Dame, par ton intercession * délivre nos âmes de tout danger.

Ode 5
« Tu es devenu le médiateur entre Dieu et les hommes, ô Christ notre Dieu: * par toi, ô Maître, nous avons quitté la nuit de l'ignorance * pour aller vers ton Père, source des lumières, * auprès duquel nous avons accès désormais. »
Par amour pour Dieu tu as suivi * les enseignements de l'Esprit; et, illuminé par eux, * tu as atteint la cime des vertus * en délivrant ton âme des passions.
Comme intercesseur devant toi nous députons, * Seigneur, ton Ascète et par lui te demandons * d'être éclairés par la lumière de ta grâce: * que ton armure nous protège en tout temps!
L'esprit fortifié par ton observance des commandements, * dans la tempérance tu mis fin à la fougue de la chair, * saint Pacôme, et t'es montré * le pasteur d'une communauté amie de Dieu.
Vierge pure, prie ton Fils et ton Seigneur * d'accorder aux captifs * leur rédemption dans l'adversité * et la paix à qui se fie en ton secours.

Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »
Revêtu de la puissance de ton Maître, Père saint, * tu as foulé aux pieds les esprits funestes et leurs complots, * gardé que tu étais par la force de la Croix.
Aux biens éphémères tu préféras sagement les éternels * et, dans les peines de l'ascèse persévérant, * devins un fidèle intendant pour les âmes.
Ayant choisi la pauvreté spirituelle, * tu as trouvé l'ineffable, l'inaliénable trésor: * la jouissance immortelle des cieux.
Ô Vierge, sans connaître d'homme tu conçus * et, demeurant vierge, tu révélas bien clairement * la divinité de ton Fils et ton Dieu.

Kondakion, t. 2
Sur terre comme un astre de lumière tu brillas * et d'une multitude de moines tu peuplas le désert; * ayant pris ta croix sur tes épaules, * tu vécus ta propre crucifixion, * faisant fondre ton corps par l'ascèse; * désormais tu intercèdes en faveur de nous tous.

Synaxaire
Le 15 Mai, nous faisons mémoire de notre vénérable Père Pacôme le Grand.
Pacôme, réduisant l'épaisseur de la chair,
à son âme confère une sainte opulence.
Le quinze, il va léger, privé de corpulence,
rejoindre, par sa mort, le Dieu qui lui est cher.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Sur l'ordre impie d'un injuste tyran * la flamme s'éleva très haut, * mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens * la rosée de l'Esprit saint: * à lui bénédiction et haute gloire. »
Comme poussière tu as foulé aux pieds, * vénérable Père, les plaisirs de cette vie, * revêtu que tu étais de la puissance du Seigneur * et dans ton désir de la vie immortelle, * dont tu jouis avec les Anges désormais.
La totale pureté du cœur t'a donc permis * de contempler celui que personne ne peut voir; * et, selon la promesse du Seigneur, * te voilà bienheureux et célébrant * le Bienheureux hautement glorifié.
Conformément à la vraie foi, tu as prêché * l'unité des trois personnes, Père bienheureux, * la Trinité consubstantielle, et tu as enseigné * la mystérieuse incarnation du Verbe, en célébrant * la Toujours-vierge comme Mère de Dieu.
En toi nous reconnaissons le Saint des saints, * car seule tu portas le Dieu sans changement; * Vierge sans souillure et Mère inépousée, * tu fis jaillir pour tous la vie incorruptible * en mettant au monde notre Dieu.

Ode 8
« Jadis à Babylone la fournaise ardente a divisé la force de son action * et, sur l'ordre de Dieu, * elle consuma les Chaldéens, * mais répandit la rosée sur les fidèles qui chantaient: * Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »
Aux sages canons des Ascètes, Père saint, * sur l'ordre de Dieu, tu fus initié par l'Ange; * et nous, les fils de la piété, * nourris de leurs exemples, nous chantons: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Ta vie rayonnante d'ascèse s'est levée, * projetant comme un éclair d'intenses lueurs * sur tous ceux qui chantent pieusement pour le Créateur: * Bénissez, toutes ses œuvres, le Seigneur.
Te glorifiant, ô Christ, comme celui * qui, de manière ineffable, est né avant les siècles * du Père inengendré, * l'illustre Pacôme a prêché aussi le saint Esprit, * reconnaissant comme unique la nature divine de la Trinité.
Fidèlement nous te désignons, * divine Mère et Vierge pure, comme porte de la Clarté, * toi qui, surpassant la nature as enfanté * le reflet du Père en l'épaisseur de la chair; * et nous, ses œuvres, le chantons comme Seigneur.

Ode 9
« Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, * ayant pris chair de la Vierge, * nous est apparu * pour illuminer les ténèbres * et rassembler ce qui était dispersé: * ô Mère de Dieu toute digne de louange, nous te magnifions. »
Ayant reçu les clairs reflets de la grâce, * devant Dieu, Pacôme, en fidèle serviteur * tu savoures incessamment * sa divine gloire dans les cieux; * c'est pourquoi nous magnifions * ta vénérable festivité.
La droite vivifiante du Tout-puissant * a tressé pour toi * la couronne des vainqueurs: * à présent permets, Bienheureux, * que ceux qui chantent ta mémoire au grand renom * trouvent rémission pour leurs fautes.
Récoltant désormais les fruits de tes efforts, * tu savoures cette joie * qui dépasse tout esprit: * admirable Pacôme, intercède auprès du Christ * pour qu'obtiennent le salut * tes disciples qui te vénèrent et glorifient.
Ayant reçu, Vierge toute-pure, dans ton sein, * comme la toison, la rosée venue du ciel, * tu nous enfantas celui qui distribue * l'aliment divin de l'immortalité * à ceux qui le chantent dans la foi * et te reconnaissent pour la Mère de Dieu.

Exapostilaire (t. 3)
Désirant mener la vie angélique, * tu t'éloignas dans les déserts; * puis, ayant soumis les passions de la chair, * Père théophore, tu devins semblable aux Anges.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Apostiches de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.
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