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Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 15:08
par Monique
16 MAI
Mémoire de notre vénérable Père Théodore le Sanctifié


VÊPRES

Lucernaire, t. 6
Celui qui fait son char des nuées, le Seigneur * qui jadis est descendu sur la Nuée légère, * a par avance déterminé * ses élus qui ont brillé en Egypte * et furent portés aux nues comme saints: * parmi eux notre Père Théodore le Sanctifié, * l'inébranlable pilier, * rendu fameux par sa vertu, * celui qui rayonne la brillante lumière du Christ * et pour nos âmes a le pouvoir d'intercéder auprès de lui.
L'Egypte, qui jadis délirait de passions * et de cérémonies démoniaques, * brille maintenant d'ascètes nombreux * et se montre parée * des multiples beautés d'une sainte vertu; * en elle a resplendi l'éponyme des dons divins, * le vénérable Théodore, inspiré par Dieu et très proche de lui, * l'imitateur de la merveilleuse humilité de Jésus Christ, * qui a le pouvoir d'intercéder pour nos âmes auprès de lui.
D'ascèse, de tempérance, * de patience, de fermeté, * d'innocence, de vertu * fit preuve, dès sa jeunesse, * le sage Théodore, devenu * l'amoureux fervent de la divine charité; * survolant tout le visible avec joie, * l'admirable et grand ascète avec Dieu * s'est uni dans les hauteurs de la contemplation * et a le pouvoir d'intercéder pour nous auprès de lui.

Tropaire, t. 1
Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un Ange, * tes miracles te signalèrent, Père Théodore porteur-de-Dieu; * par le jeûne, les veilles et l'oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t'a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Don de Dieu sanctifié, je te dédie ce chant.

Ode 1, t. 2
« Dans l'abîme jadis fut culbutée * par la puissance invincible * toute l'armée de Pharaon, * et maintenant le Verbe fait chair * a supprimé le poids de nos péchés, * le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »
A moi qui vais devoir chanter * un cantique pour ta festivité présente, * comme éponyme des dons divins, * illustre Père, accorde-moi * le don que tu pourras puiser * aux immenses et lumineux trésors de la grâce de Dieu.
Méditant avec soin la pure loi de Dieu, * entièrement, Père saint, tu t'es purifié * et, guidé par le Verbe très-pur, * Bienheureux, tu t'es montré * tel un vase de pureté * tout brillant et sanctifié.
Mort au monde et sur terre avec piété * recherchant la vie des Anges, Père saint, * tu as suivi celui qui est issu * des entrailles virginales et tu as pris, * illustre moine sage-en-Dieu, * sa croix sur tes épaules.

Ode 3
« Comme un lis a fleuri le désert et de même fleurira * l'Eglise stérile des nations à ton avènement, Seigneur: * en lui mon cœur s'est affermi. »
Au Seigneur comme un aimable don tu as offert, * vénérable Théodore, ton âme sauvée * et par l'ascèse libérée des passions.
Bienheureux, consacré à Dieu, tu dépassas * la jouissance des biens visibles et purement * t'es uni à l'Esprit suprême.
Tu as fui au loin pour demeurer dans le désert, * y attendant le Verbe Dieu qui s'est levé de la Vierge; * et par lui tu fus sauvé, illustre Père digne d'admiration.

Cathisme, t. 8
Abandonnant toute chose terrestre et bien que demeurant en ce monde par ton corps, * tu es devenu le compagnon des Anges par ton esprit; * mortifiant en effet les passions charnelles, * Bienheureux, tu t'es montré le serviteur de la sainte Trinité; * c'est pourquoi tu guéris les douleurs des malades, * en vertu de ta parole, et par la grâce tu chasses les esprits. * Père théophore, prie le Christ notre Dieu, * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui célèbrent avec amour ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, * mais comme le Seigneur revêtu de notre chair, * tu as sauvé tout mon être, * c'est pourquoi je te crie: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
De saint Pacôme devenu le Compagnon, * Théodore, Père sage-en-Dieu, * conformant ta vie à la sienne, * tu en imitas fidèlement * la tempérance et la vraie foi.
Tu méritas le royaume que tu chantais * et la divine illumination, * puisque tu cultivais, * Père saint, la pureté * pour communier à la beauté immortelle.
La multitude assemblée des noirs démons, * Père digne de toute admiration, * craignait ta patience, ton humilité * et tes interminables stations * en tes veilles de toute la nuit.
Les têtes des puissants furent frappées * de la frayeur inspirée par ton Enfant, * divine Génitrice tout-immaculée; * mais le peuple des Saints fut admirablement comblé * de la grâce divine qu'ils méritaient.

Ode 5
« Tu es devenu le médiateur entre Dieu et les hommes, ô Christ notre Dieu: * par toi, ô Maître, nous avons quitté la nuit de l'ignorance * pour aller vers ton Père, source des lumières, * auprès duquel nous avons accès désormais. »
Attaché avec ardeur aux enseignements sacrés, * sage Père, tu as fait échec * aux erreurs de toutes les hérésies, * pour garder ton troupeau en la foi trinitaire.
Sur terre tu brillas comme un flambeau, * menant ta vie en toute pureté, * illustre Théodore, * gloire des moines conférant ta splendeur à l'ascèse.
Aux flots de tes larmes ayant arrosé ton cœur, * Ascète bienheureux, tu lui fis porter du fruit * pour le Christ notre Maître * qui comme soleil s'est levé de la Vierge.

Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »
Par ta vie lumineuse et agréable à Dieu, * tu as pu voir la splendeur céleste des Saints, * Père Théodore, dans les demeures des cieux.
Saint Théodore, sur les esprits du mal * tu t'es montré vainqueur et porteur de trophées * avec l'aide de l'Esprit Paraclet.
Vierge pure, la nuée légère, c'est bien toi, * sur laquelle s'est assis le Seigneur tout-puissant * pour descendre en Egypte et faire briller les moines comme flambeaux.

Kondakion, t. 2
Comme palmier tu as poussé dans la maison du Seigneur * et tu lui as offert les fruits des vertus * par l'excellence de tes labeurs ascétiques, * Père Théodore; c'est pourquoi * te voilà bienheureux maintenant * que tu occupes le rang des Incorporels.

Synaxaire
Le 16 Mai, nous faisons mémoire de notre vénérable Père Théodore le Sanctifié.
Sanctifié par le Saint qui trône au sanctuaire,
Ascète vénérable, ce n'est pas en vain
que pour nom tu portas celui de «don divin».
Le seize, Théodore s'envola de terre.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Sur l'ordre impie d'un injuste tyran * la flamme s'éleva très-haut, * mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens * la rosée de l'Esprit saint: * à lui bénédiction et haute gloire! »
A l'instar de Moïse qui-vit-Dieu, * manifestement, Théodore, tu désiras * contempler la splendeur divine; c'est pourquoi * tu délaissas le monde visible et, pénétrant * dans la ténèbre, méritas de voir l'inaccessible Seigneur.
Le venin du serpent funeste aux âmes, tu l'as évité, * bienheureux Théodore, soigneusement, * au point d'en perdre le souvenir, * toi qui conservais sagement dans ton cœur * la constante mémoire de Dieu.
Le Saint des saints, qui repose parmi les saints, * Vierge toute-pure, tu l'enfantas saintement * lorsqu'en sa miséricorde infinie * celui qui était d'abord incorporel * se fit homme et prit un corps en ton sein.

Ode 8
« Jadis à Babylone la fournaise ardente a divisé la force de son action * et, sur l'ordre de Dieu, * elle consuma les Chaldéens, * mais répandit la rosée sur les fidèles qui chantaient: * Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »
Clairement tu as resplendi * en t'unissant à la plus brillante des clartés, * bienheureux Théodore, et, surnaturellement divinisé * par cette union suprême, tu chantes maintenant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Jusqu'au sang, avec l'endurance d'un martyr, * ayant résisté au péché, saint Théodore, * tu as orné ton front de la Couronne des lutteurs * et maintenant tu chantes avec eux: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Issu de toi, divine Mère, il a brillé Sur nous * comme Soleil de justice illuminant tout l'univers * des rayons de sa divinité, * le Très-Haut qui a pris chair et que nous célébrons, * nous tous, ses œuvres, à présent comme Seigneur.

Ode 9
« Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, * ayant pris chair de la Vierge, * nous est apparu * pour illuminer les ténèbres * et rassembler ce qui était dispersé: * ô Mère de Dieu toute digne de louange, nous te magnifions. »
Ce n'est plus en énigme que tu vois le Christ, * mais plutôt face à face désormais, * dans la manifestation de la réalité, * puisque l'ombre a fui les miroirs brisés, * Eponyme des dons divins * du Sauveur notre Dieu.
Théodore, ton désir de Dieu est assouvi, * car tu as atteint le but que fermement * tu visais de loin par l'ascèse; * l'ayant trouvé, tu as cessé de désirer, * gloire des ascètes divins * et splendeur des moines saints.
Atteint de corruption pour avoir désobéi, * Adam retrouve son état premier * grâce à toi, divine Mère, puisqu'en enfantant * l'incorruptible Verbe en une chair sans corruption, * tu as banni la mort et fait pleuvoir pour nous * la condition immortelle.

Exapostilaire de la fête.
Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 15:21
par Monique
17 MAI
Mémoire des saints apôtres Andronique et Junie


VÊPRES

Lucernaire, t. 8
Par la parole tu as arrêté le mal insensé * de l'absence-de-Dieu, * toi le disciple du Verbe, son illustre serviteur, * le flambeau tout-brillant de l'univers, * bienheureux Andronique; c'est pourquoi * nous te glorifions par des cantiques * et célébrons ta sainte mémoire avec joie, * en adressant notre louange au Seigneur tout-puissant.
Paul, le saint apôtre, par des éloges divins * vous célébrant de façon splendide, * présente aux fidèles votre excellente renommée, * disant avant cela que vous vous êtes montrés * de sages disciples du Verbe divin * et ses parents, nés en Christ avant lui, * bienheureux serviteurs de Dieu, Andronique et Junie.
Illuminant toute la terre de votre sainte prédication, * vous avez dissipé de la sorte * le brouillard des inutiles adorations * et vers la lumière de la connaissance de Dieu * vous avez conduit ceux qui jadis * se trouvaient dans les ténèbres, privés du divin, * saints Apôtres qui nous avez guidés vers le salut * et intercédez sans cesse * pour tous ceux qui honorent votre mémoire avec foi.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête

Tropaire, t. 3
Saints Apôtres du Seigneur, * intercédez auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu'à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon des Saints, avec l'acrostiche: Je dirai ma louange au très-sage Andronique. Joseph.

Ode 1, t. 8
« Chantons une hymne de victoire au Seigneur * qui a mené son peuple à travers la mer Rouge autrefois, * car il s'est couvert de gloire. »
Au jour de ta mémoire sacrée, * la sainte Eglise chante sa louange à notre Dieu, * glorifiant avec foi, Bienheureux, tes combats.
Saint Andronique, tu dirigeas * toutes les facultés de ton esprit * vers le joyeux accomplissement de la divine volonté.
De Dieu tu as reçu le pouvoir * de guérir les maladies * et de chasser les esprits funestes.
Par la grâce et médiation qui est en toi, * ô Vierge, fais pleuvoir sur moi * la rédemption de mes fautes et l'amendement de ma vie.

Ode 3
« Nul n'est saint comme le Seigneur, * nul n'est juste comme notre Dieu * que chante l'entière création, * et nul n'est saint * comme toi, Seigneur ami des hommes. »
Toi qui mortifias tes membres, * saint apôtre Andronique, dans les combats, * tu méritas de voir le Christ notre Dieu, * celui qui est la vie de tout vivant, * portant notre chair sur terre.
Dans la pureté de ton cœur * portant la chaleur du saint Esprit, * tu as brûlé les épines de l'erreur * de ton souffle embrasé * illustre apôtre Andronique.
Le message de tes paroles, * la puissance de tes miracles ont parcouru * les confins de l'univers * enseignant aux fidèles, * Disciple du Seigneur, la grâce salutaire de Dieu.
Comme toi nul n'est pur, * comme toi nul n'est sans tache, * Souveraine tout-immaculée, * toi qui seule pus loger * en ton sein le Seigneur de l'univers.

Cathisme, t. 4
Andronique, en sa lumineuse sainteté, * a répandu sur les cœurs * les clartés du savoir divin * pour qu'ils s'avancent vers le Seigneur; * c'est pourquoi il fait jaillir, * après sa mort, les guérisons * sur qui s'approche avec foi * de son temple sacré * et implore pour tout fidèle la grâce du salut.
Gloire au Père Maintenant... de la fête.

Ode 4
« Ô Verbe, le prophète inspiré * a reconnu ta future incarnation * de la montagne ombragée, * l'unique Mère de Dieu, * et dans la crainte il glorifiait ta puissance. »
Comme parent t'embrasse Paul * devant les fidèles, * faisant ton éloge publiquement, * apôtre Andronique, * illuminateur de qui célèbre ton nom.
De la très-sainte Trinité * devenu le temple, tu renversas * les temples et les autels de l'erreur * et tu édifias des églises * pour le salut de nos âmes.
Avec la force de Dieu * tu fus capable, Bienheureux, * de ravir ses vases au Puissant * et de transformer chacun d'eux * en habitacle du saint Esprit.
Vierge Mère de Dieu, * nous te chantons en tout temps, * nous les fidèles, d'une même voix * comme invincible et sûre protectrice, * comme la rédemption de nos âmes.

Ode 5
« Toi qui fis briller jusqu'au bout de l'univers, * sur la nuit de l'ignorance la connaissance de Dieu, * au matin éclaire-moi, Seigneur, * de ton amour pour les hommes. »
Comme parent de saint Paul * et comme disciple avant lui, * nous les fidèles réunis, * Andronique, avec lui nous t'honorons.
Vénérons saintement * ces astres resplendissants, * ces apôtres sacrés, * les théophores Andronique et Junie.
Bienheureux, saint Paul * vous désignait dans l'Assemblée * comme étant vraiment * des apôtres marquants.
Vierge toute-sainte, * le chœur des Prophètes a prédit * par des figures et des symboles sacrés * que tu serais la génitrice du Seigneur.

Ode 6
« Accorde-moi la tunique de clarté, * toi qui te drapes de lumière comme d'un manteau, * trésor de tendresse, ô Christ notre Dieu. »
Pour ceux qui s'en approchent avec amour * ton temple, saint Apôtre, fait jaillir * des flots de guérisons lavant les âmes de tout mal.
Ami intime de l'incorruptible Sauveur, * tu as guéri par tes enseigne-ments utiles * tant de païens corrompus par l'absence-de-Dieu.
Tu parcourus la terre comme un soleil * annonçant aux fidèles la lumière incréée, * le triple Soleil de l'unique divinité.
En toi, l'Inépousée, furent connues * les divines traces du Seigneur * qui s'est appauvri dans la chair pour enrichir les croyants.

Kondakion, t. 2
Tel un astre de lumière faisant briller sur les nations * la claire connaissance de Dieu, * acclamons saint Andronique, l'apôtre du Christ, * tout comme Junie, qui peina pour l'évangile avec lui, * leur disant: auprès du Christ notre Dieu * sans cesse intercédez en faveur de nous tous.

Synaxaire
Le 17 Mai, nous faisons mémoire des saints apôtres Andronique et Junie.
L'Apôtre ayant instruit des milliers de païens
va vers celui qui donne son nom aux chrétiens.
C'est bien au mois de mai, non en juin, que Junie
pour un sort lumineux à son Maître est unie.
Le dix-sept Andronique et Junie voient les biens
du Seigneur qui les comble de liesse infinie.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Au commencement tu as fixé la terre sur ses bases * et par ton verbe tu as affermi les cieux: * pour les siècles tu es béni, * Seigneur, Dieu de nos Pères. »
Sage Disciple du Christ, * tu chasses les terribles infirmités * et toute maladie des âmes et des corps * de ceux qui accourent vers ton temple sacré.
Repoussant l'attaque des démons, * tu guéris les souffrances des hommes * dans ta compassion, toi qui as vu le Christ; * c'est pourquoi nous, les fidèles, te disons bienheureux.
Renversant le bavardage des rhéteurs * par la simplicité de ton enseignement, * tu prêchas un Dieu qui a vécu * parmi les hommes dans la chair, en sa bonté.
Toi qui habitas le sein virginal * pour qu'Adam y soit formé de nouveau, * tu es béni dans les siècles, * Seigneur, Dieu de nos Pères.

Ode 8
« Celui qui sur la montagne sainte fut glorifié * et pour Moïse révéla dans le buisson ardent * le mystère de la Mère toujours-vierge, * c'est le Seigneur, chantez-le, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Par le sel de tes divins enseignements * tu as arrêté la gangrène du mal * qui rongeait le cœur des hommes et, les ayant sauvés, * bienheureux Andronique, tu les as menés * au Verbe qui a pris notre infime condition.
De celui qui par amour s'est immolé * tu fus le prêtre, la victime et l'offrant: * vers lui tu es monté en courant, * Andronique, pour recevoir * la couronne immortelle des justes auprès de lui.
Illustre Andronique aux divines pensées, * tu t'es montré le héraut de notre Dieu, * son apôtre et oculaire témoin, * le destructeur des idoles de perdition, * le trésor des pauvres, l'hôte sublime de la céleste Sion.
Comme une pince, tu portas dans tes bras * la braise faisant sourdre la divine rosée * pour ceux qui risquaient d'être brûlés par l'erreur, * Vierge sainte, et consumant les passions * de qui célèbre son royaume en le chantant.

Ode 9
« Celui qui révéla au Législateur * sur la montagne dans le buisson ardent * le mystérieux enfantement de la Toujours-vierge * en vue de notre salut, * par nos hymnes incessantes nous le magnifions. »
Pour hériter avec eux l'autre vie, * Andronique à juste titre bienheureux, * par ta vivifiante parole tu as revivifié * ceux que les démons tout d'abord * par leur ruse avaient réduits à la mort.
Comme un fertile sarment * de la véritable vigne, Bienheureux, * tu as distillé le vin de l'immortalité * et as réjoui le cœur des hommes, * Andronique, digne de toute acclamation.
Toi l'Apôtre ayant brûlé * le bois des multiples divinités * sous la foudre de tes enseignements * et qui, de la lumineuse connaissance de Dieu, * as éclairé ceux qui gisaient dans les ténèbres de cette vie, * nous tous, nous te disons bienheureux.
Ta mémoire sacrée, * tendue aux confins de l'univers, * fait en ce jour briller le cœur * de qui te chante avec piété, * Andronique à juste titre bienheureux.
Vierge pure, immaculée, * qui mis au monde la clarté, * demande l'illumination pour nous, * le salut de nos âmes et la rémission des péchés * pour ceux qui reconnaissent ta divine maternité.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 15:28
par Monique
18 MAI
Mémoire des saints martyrs Pierre, Denys,
André, Paul, Christine, Héraclius, Paulin et Bénédime.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Illuminés par l'éclat * de la divinité au triple soleil, * saints Martyrs, vous avez franchi les ténèbres des châtiments * pour devenir ces astres lumineux * qui éclairent sans cesse le firmament de l'Eglise; * c'est pourquoi, nous prosternant avec respect * devant vos reliques et la cendre de vos corps, * nous célébrons votre lumineuse festivité.
Fidèles, disons bienheureux, * dans l'allégresse de ce jour, * les nobles diamants que furent Pierre, Denys, * Paul, Bénédime, Héraclius, * André, Christine, ainsi que Paulin: * avec courage ils ont combattu pour la Trinité, * foulant aux pieds les machinations du serpent * et dissipant les ténèbres des idoles par grâce du Christ.
Au prix de votre sang * vous avez acquis, Bienheureux, * l'inébranlable royaume de Dieu * et rejoint les havres de paix * en supportant courageusement la houle des châtiments; * c'est pourquoi, dans la béatitude à présent, * vous ne cessez d'intercéder * pour que nous trouvions grâce au jour du jugement.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Lave la souillure de mon pauvre cœur, * Mère de Dieu toute-digne de nos chants, * purifie les blessures et les plaies * que lui cause le péché, * affermis aussi mon esprit changeant, * afin que dans ma misère je magnifie, * moi l'inutile serviteur, * ta puissante et souveraine protection.
Stavrothéotokion
Voyant le Christ ami des hommes crucifié * et le côté transpercé par la lance du soldat, * la Toute-pure s'écria en pleurant: * Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat * en échange de tes bienfaits? * Vas-tu me laisser sans enfant? * Dieu de tendresse, bien-aimé, * je suis frappé d'effroi par ta crucifixion volontaire.

Tropaire, t. 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon des saints, avec l'acrostiche: Je célèbre avec foi les peines des Martyrs. Joseph.

Ode 1, t. 4
« Je te chante, Seigneur mon Dieu, * car tu as délivré ton peuple de la servitude des Egyptiens: * tu as jeté à l'eau les chars de Pharaon * et tu as fait sombrer ses puissantes armées. »
Les fidèles célébrant * avec foi votre mémoire sacrée, * invincibles Martyrs, délivrez-les * des passions et de toute difficulté.
Grâce à la voile de la Croix, * Théophores, vous avez franchi glorieusement * et sans éclaboussures l'océan des châtiments, * en faisant sombrer notre ennemi.
Vous vous êtes unis aux chœurs incorporels * lorsqu'en vos corps vous avez souffert les coups; * c'est pourquoi nous glorifions * en ce jour votre mémoire sacrée.
Gardés par la loi divine, * vous avez renversé les complots des iniques * et, par vos loyaux combats, * vous avez trouvé la gloire de Dieu.
Ô Vierge, comme trône de ce Roi * qui permit, en y siégeant, * aux fidèles de siéger dans les cieux, * avec amour nous te chantons et glorifions.

Ode 3
« L'arc des puissants s'est affaibli, * les faibles acquièrent la vigueur; * et voilà pourquoi mon cœur * s'est affermi dans le Seigneur. »
L'âme appuyée solidement * sur la pierre de la foi, * bienheureux Pierre, tu n'as pas cédé * à l'attaque des sans-Dieu.
Lampsaque t'offre à l'univers * comme un astre lumineux * par divine grâce dissipant * le crépuscule des faux dieux.
Fort de ton inclination vers Dieu, * tu es apparu couronné, * malgré tes liens et les roues * qui te broyaient sous un déluge de coups.
Adressant une hymne à Dieu, * vous avez souffert l'assaut des châtiments, * victorieux Athlètes; c'est pourquoi * vous avez reçu les couronnes méritées.
Seule, tu restes vierge en enfantant * et du mystère le plus grand * te montre la servante par ton enfantement divin, * virginale Mère de Dieu.

Cathisme, t. 4
Devant le Seigneur, le Roi de l'univers, * victorieux Témoins, vous vous êtes présentés * sous l'éclat de votre sang de martyrs; * c'est pourquoi dans l'allégresse nous célébrons * votre sainte mémoire en ce jour, * demandant vos prières pour trouver * le pardon de nos fautes et la grâce du salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête. ou Théotokion
Vierge pure, par ton divin enfantement * tu as renouvelé la nature humaine corrompue par les passions * et tu relevas tous les hommes de la mort * pour les mener vers la vie dans la condition incorruptible; * c'est pourquoi tous les âges, comme il se doit, * suivant ta propre prophétie, * nous te disons bienheureuse, ô Vierge glorifiée.
Stavrothéotokion
Vierge immaculée, Mère du Christ notre Dieu, * un glaive a transpercé ton âme quand tu vis * sur la croix ton Fils et ton Dieu: * sans cesse intercède auprès de lui * pour qu'il nous accorde le pardon de nos péchés.

Ode 4
« Sur la croix tu es monté * par amour pour ton image, Sauveur; * les nations païennes ont disparu, * Ami des hommes, devant toi, * car tu es ma force et mon chant. »
Des paupières de votre âme repoussant * le nonchalant sommeil, * par votre vigilance, victorieux Martyrs, * vous avez endormi * la force nocive des sans-Dieu.
Vous les pierres de grand prix * que le Verbe a choisies, * sous les pierres mis à mort, * André, Paul et Denys, * vous fûtes dignes de la vie.
Comme charmante prairie * exhalant par leur piété * le vrai parfum divin du Christ, * nous les fidèles, en ce jour * nous acclamons les Martyrs.
Vous qui avez méprisé, * les biens d'ici-bas par désir des célestes, * et qui avez souffert noblement * les peines de la chair, vous êtes partis * joyeusement vers la vie sans peine.
Virginale Mère de Dieu * toute-digne d'être chantée, * sauve de tout malheur, * des périls, de l'affliction * tes chantres qui se confient en toi.

Ode 5
« Sur nous, Seigneur, envoie * ton illumination, * délivre-nous des ténèbres du péché; * du ciel, en ta bonté, accorde-nous ta paix. »
Grâce aux repères de la clarté céleste * et par la puissance de Dieu, * saints Martyrs, vous avez franchi sans faux pas les ténèbres des tourments * et la sombre nuit des multiples divinités.
Resplendissante de beauté virginale, * Christine, tu as brillé du bel éclat * de tes blessures et joyeusement * tu es partie vers le Christ * habiter la chambre mystique de l'Epoux.
Ceux qui déraisonnablement * s'étaient épris de ton corps, * poussés vers l'amour de Dieu * par le charme de tes paroles, ont mené * le plus ferme des combats.
Virginale Epouse du Créateur, * toi par qui nous nous sommes acquittés * de l'antique dette, pour devenir * dans la grâce les fils du Père des cieux, * protège-nous qui te chantons.

Ode 6
« Le prophète Jonas priant dans le ventre du poisson * préfigura les trois jours au tombeau en criant: * A la fosse rachète ma vie, * Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »
Par ses performances, l'illustre Héraclius * a trouvé grande gloire comme citoyen du Paradis * et, réuni aux chœurs des Martyrs, * il se réjouit avec eux.
Chantons comme témoins du Seigneur * saint Bénédime avec Paulin, * Pierre et Paul, Héraclius, * André, Christine et Denys.
Injustement torturés et lapidés, * illustres Martyrs, et consumés par le feu, * vous avez mérité pour demeure * l'assemblée des premiers-nés.
Chantant celui qui fait briller * comme astres les saints Martyrs * au firmament de l'Eglise, prosternons-nous * devant le Fils de Dieu.
Telle un champ fertile, tu as fait pousser * le vivant épi dont se nourrissent les croyants * et par qui la famine de l'erreur * fut chassée de terre en vérité.

Kondakion, t. 4
Saints Martyrs issus de différentes cités * pour former un brillant chœur, en champions de la Trinité, * vous êtes devenus les citoyens de la patrie céleste.

Synaxaire
Le 18 Mai, nous faisons mémoire des saints martyrs Pierre et Denys, de la vierge Christine, d'André, Paul, Bénédime, Paulin et Héraclius.
Pour vivre ayant choisi la mort très sagement,
pour la Triade sainte noblement luttèrent
huit Martyrs victorieux qui, s'élevant de terre,
le dix-huit ont gagné l'éternel firmament.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« A Babylone jadis * les enfants d'Abraham * foulèrent la fournaise de feu, * en leurs hymnes s'écriant avec joie: * Dieu de nos Pères, tu es béni. »
Imitant, Bienheureux, les jeunes gens * qui montrèrent leur foi à Babylone, * vous êtes entrés de tout cœur * dans le feu en vous écriant: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Refusant de se prosterner * devant les pierres taillées, * les glorieux Athlètes ont supporté * leur illustre mort pour recevoir * la récompense immortelle des cieux.
Pleins de courage et de fermeté, * les Martyrs ont abattu * l'arrogance des impies * en s'écriant avec foi: * Christ notre Dieu, tu es béni.
Illustre martyr Paulin, * fortifié par les paroles divines, tu as choisi * de mourir, en t'écriant * à l'adresse du Créateur: * Dieu de nos Pères, tu es béni.
Comme l'arche de notre Dieu, * l'urne où la manne est conservée, * le chandelier tout doré, * la table, la montagne sainte, chantons tous * la divine Mère avec foi.

Ode 8
« Rédempteur du monde, Tout-puissant, * au milieu de la fournaise descendu, * de rosée tu as couvert les Jeunes Gens * et leur enseignas à psalmodier: * Toutes ses œuvres, louez, bénissez le Seigneur. »
Se dépouillant du corps terrestre, * les Athlètes ont revêtu * la tunique tissée par la grâce d'en-haut * en s'écriant avec amour: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Purifiés par l'aspersion du sang divin, * saints Martyrs, vous avez versé * pour le Christ votre propre sang, * psalmodiant sans cesse: Chantez, * bénissez, toutes ses œuvres, le Seigneur.
Bienheureux, vous êtes devenus * les splendides grappes du Cep mystique, * nous versant le vin de la piété, * à nous qui de tout chœur chantons: * Bénissez, toutes ses œuvres, le Seigneur.
Le mystique propitiatoire, c'est bien toi, * Toute-sainte, qui reçois * les prières de tous et les transmets à ton Fils * pour le rachat de ceux qui psalmodient: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ode 9
« Par sa faute et transgression * Eve instaure la malédiction; * mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, * pour le monde tu as fait fleurir * par le fruit de tes entrailles la bénédiction: * et tous ensemble nous te magnifions. »
Joyeusement les nobles Témoins * se sont offerts avec amour: * de tout cœur ils ont donné leur sang * pour recevoir l'inaliénable trésor; * célébrés par tous, désormais * ils comptent dans le chœur des Martyrs.
Vous voici, mystiques fleurs qui embaumez, * victorieux Athlètes, la piété, * vous les citoyens de la divine cité, * les havres de salut après la mer en furie, * les invincibles phares de la vérité: * à juste titre nous vous disons bienheureux.
Vénérons avec Pierre et Paul * le sage Héraclius et Paulin, * Bénédime ainsi qu'André, * Christine et Denys: * pour le Christ ils ont fermement témoigné * et par eux l'erreur a disparu.
Si la terre, Martyrs au grand renom, * a recueilli votre sang * versé pour le Bienfaiteur de l'univers, * les demeures des Justes ont reçu votre esprit: * dans leur chœur, souvenez-vous de ceux * qui font mémoire de vous en tout temps.
Divine Epouse, nous t'adressons joyeusement, * nous les fidèles, la salutation angélique: * Réjouis-toi, auxiliatrice des humains, * force des Apôtres et des Martyrs, * que tous les Prophètes ont célébrée, * divine Génitrice immaculée.

Exapostilaire de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 15:40
par Monique
19 MAI
Mémoire du saint hiéromartyr Patrice, évêque de Brousse,
et de ses compagnons Acace, Ménandre et Polyène.


VÊPRES

Lucernaire, t. 2
La tétrade sacrée * des immuables colonnes du Christ * joue le rôle des sept piliers * sur la base desquels * la Sagesse édifie sa maison, * car ils préparent tous * le banquet de leurs divins enseignements, * mêlent le vin de l'allégresse en leur coupe sacrée * et font goûter comme délices la grâce de Dieu * aux fidèles célébrant * la mémoire des saints hiéromartyrs.
Témoins sacrés de notre Dieu, * serviteurs du Christ, ses initiés, * sublime Patrice et bienheureux * Ménandre, Acace et Polyène, vous tous * qui formez un chœur divin, * une garde semblable à celle des quatre vivants * devant le trône du Seigneur, * gardez le monde et protégez les fidèles vous honorant.
Patrice, toi l'ami * de celui qui a fondé * ineffablement la terre sur les mers * et qui l'a sillonnée de fleuves, * en une sainte apologie tu enseignas * le mystère admirable des chaudes eaux; * sur nous aussi, maintenant * par tes prières accorde-nous * que ce même Seigneur * fasse couler divinement * depuis le ciel des flots de guérisons.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Réjouis-toi, étoile ayant l'aspect du soleil, * réjouis-toi, toute-pure cause de tout bien, * réjouis-toi, qui offris une place au Dieu infini, * toi qui fis croître l'épi * de la vie immortelle; * réjouis-toi, brillante porte et divin char; * réjouis-toi, ô Vierge qui abolis * l'ancestrale malédiction * et nous procures le bonheur éternel.
Stavrothéotokion
Lorsque tu vis, suspendu à la croix, * le raisin mûr que tu avais produit sans labours, * ô Vierge, tu t'écrias, gémissant et pleurant: * Mon Fils, laisse couler le doux nectar * faisant cesser l'ivresse des passions * et montre, à cause de moi * qui t'ai enfanté, Bienfaiteur, * ta miséricorde, Seigneur.

Apostiches et tropaire de la fête, et le Congé.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis celui des Saints, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Je chante le meilleur des athlètes, Patrice.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse * autrefois, merveilleusement, * lorsqu'en forme de croix * il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec * en chantant un cantique au Seigneur. »
Vous tous, illustres saints * dont les multiples grâces * du sacerdoce avaient paré * l'ornement que, par surcroît, * le sang de votre martyre * fit rutiler d'un nouvel éclat, * vous vous êtes montrés * les fermes champions de notre foi.
Le Christ qui est assis * à la droite du Père * comme arbitre des combats, * ayant ouvert à tous ses athlètes * le stade des luttes sacrées, * a réuni le chœur bien ajusté * des quatre Martyrs * qui par des hymnes le magnifient.
Toi qui présidais l'Eglise, * pour elle, bienheureux Patrice, * tu as donné ta vie en bon pasteur * et tu l'as enrichie, * avec Ménandre, Acace et Polyène, * de sages protecteurs * qui chantent désormais * dans le ciel un cantique au Seigneur.
Suivant les oracles des divins Prophètes, * les Martyrs théophores * ont confessé le Verbe de Dieu * qui assuma notre chair * en la Vierge immaculée * dont nous glorifions la divine maternité, * sans cesse en nos chants * la disant bienheureuse.

Ode 3
« Au commencement, par ton intelligence, tu affermis les cieux * et tu fondas la terre sur les eaux; * ô Christ, rends-moi ferme sur la pierre de tes commandements, * car nul n'est saint * hormis toi, le seul Ami des hommes. »
Fidèles, disons bienheureux * les victorieux martyrs divinement couronnés, * le pontife et les prêtres sages-en-Dieu * qui ont mené leur course à bonne fin * en suivant vaillamment le chemin du témoignage.
Le divin prédicateur, * enflammé par le zèle de la foi, * fit pâlir la flamme de l'erreur, * proclamant avec assurance les enseignements théologiques * pour instruire le peuple en la science de Dieu.
Voyant le terrible gouverneur engourdi * par le sommeil mortel de l'impiété, * Patrice s'empressa de proclamer * son divin savoir pour semer * en tous les cœurs la parole de foi.
Sans connaître d'homme, tu enfantas, * ô Mère de Dieu, le Verbe divin * qui prit chair de toi, celui que les Martyrs * ont confessé vaillamment comme Dieu * pour être couronnés en soldats du Seigneur.

Cathisme, t. 8
Honorons fidèlement par des cantiques * le sublime Patrice et le sage Ménandre en compagnie * d'Acace et de Polyène, car ces prêtres du Dieu tout-puissant * lui furent agréables par leur foi: * brillamment ils furent dignes du martyre à la fin de leur vie * et se sont unis aux Anges; chantons-leur donc avec amour: * Intercédez auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés à ceux qui fêtent de tout cœur votre mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant de la fête ou Théotokion
Comme l'obole de la Veuve de jadis * je t'offre, ô Vierge, la louange qui t'est due * et l'action de grâces pour tes bienfaits, * car tu es mon secours et ma protection, * tu me délivres sans cesse des épreuves et de toute adversité; * comme du milieu de la fournaise de feu * tu me sauves de mes oppresseurs, et de tout cœur je m'écrie: * divine Mère, viens à mon aide et intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il m'accorde la rémission de mes péchés, * car tu es l'espérance de ton indigne serviteur.
Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * celle qui t'enfanta, disait dans ses larmes: * «Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que tu subis pour nous, dans la tendresse de ton cœur, * suprême Bonté et Seigneur sans péché!» * C'est pourquoi nous lui crions dans notre foi: * use de miséricorde, ô Vierge, envers nous * et procure la rémission de leurs péchés * aux fidèles qui se prosternent devant les Souffrances de ton Fils.

Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse; * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »
De la force du Christ, * Patrice, tu étais revêtu: * comme son prêtre, en effet, * l'ayant suivi pas à pas, * dans les tourments tu t'es offert * à l'unique Bienfaiteur en lui criant: * Ami des hommes, gloire à ta puissance.
Toi le prêtre de Dieu, * comblé de divine splendeur, * Acace, tu t'es montré aussi * un témoin véridique du Christ * en rejetant l'erreur des idoles; * c'est pourquoi tu t'écries joyeusement: * Ami des hommes, gloire à ta puissance.
Avec les autres martyrs * Ménandre exulte et jubile, * maintenant qu'il brille de ta clarté, * ô Christ, et resplendit * de ton superbe rayonnement, * lui qui te chante, Seigneur, avec joie: * Ami des hommes, gloire à ta puissance.
Comme invincible martyr * Polyène, Sauveur, a mérité * la sainte place qu'il occupe; et maintenant * qu'à juste titre il est comblé * de ta pure lumière, il te crie, * Maître et Créateur de l'univers: * Ami des hommes, gloire à ta puissance.
Ô Christ, tes Martyrs * avec l'aide de la Toute-pure qui t'enfanta * renversèrent les machinations de l'erreur * et mirent fin sagement * aux flatteries des tyrans; * porteurs de couronnes, ils te chantent maintenant: * Ami des hommes, gloire à ta puissance.

Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »
Morts au monde, saints Martyrs, * dans les peines de l'ascèse déjà, * vous vous êtes offerts de bon gré * au Christ en sacrifices parfaits, * vous qui fûtes immolés comme agneaux * dociles au Maître en ses ordres sacrés.
Ayant combattu loyalement, * illustres Martyrs, vous fûtes couronnés; * vous qui avez supporté les douleurs amères * et les coups des impies, * vous avez mérité dans les cieux * de goûter aux délices de la vie immortelle.
Toi qui vis maintenant * avec les Anges en ton esprit, * bienheureux Patrice, auprès du Maître souviens-toi * de qui célèbre ta mémoire sacrée, * le suppliant par tes prières, * illustre Martyr, de nous sauver de tout péril.
Reconnaissant en toi la vraie Mère de Dieu, * c'est le Verbe divin qu'ont proclamé, * sachant qu'il était né de toi, * les glorieux Martyrs qui vaillamment * s'opposèrent au péché jusqu'à la mort, * ô Vierge toute-digne de nos chants.

Ode 6
« L'abîme de mes fautes, la houle du péché * me troublent et me poussent violemment * vers le gouffre du désespoir; * tends vers moi ta puissante main * et comme Pierre sur les flots * sauve-moi, ô divin Nautonier. »
Nous étant réunis, * nous les chœurs du peuple croyant, * dans l'allégresse acclamons donc * le groupe athlétique formé * des quatre hiéromartyrs * qui brillent de la splendeur qui leur convient.
Les vaillants martyrs font cesser * par le jaillissement spontané des chaudes eaux * les douleurs des maladies corporelles * et par leur intercession auprès de Dieu * ils délivrent des passions * les âmes de ceux qui s'en approchent avec foi.
Sur moi qui gis dans les ténèbres du péché * et qui, en conséquence, * passe ma vie misérablement, * bienheureux Patrice, par tes prières * fais lever la lumière du matin * en suppliant le Christ, notre divin Rédempteur.
Vierge Mère de Dieu toute-digne de nos chants * qui enfantas le reflet de la splendeur paternelle, * veuille répandre ta clarté sur mon âme, * car, en possédant ta grâce, * les athlètes victorieux * ont repoussé le bavardage des tyrans.

Kondakion, t. 8
Comme un trésor sacré l'Eglise du Christ, ayant reçu * ton corps, Patrice, te chante dans l'allégresse: * Par tes prières le monde entier est gardé en profonde paix * invinciblement à l'abri de toute hérésie.

Synaxaire
Le 19 Mai, nous faisons mémoire du saint hiéromartyr Patrice, évêque de Brousse, et de ses compagnons Acace, Ménandre et Polyène.
Décapité, Patrice trouva sur-le-champ
un renom l'élevant au-dessus de la gloire
des patriciens du monde; et le glaive tranchant
lui valut, le dix-neuf, éternelle mémoire.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« La condescendance de Dieu * troubla le feu à Babylone autrefois; * c'est pourquoi les Jeunes Gens * dans la fournaise dansaient d'un pas joyeux, * comme en un pré fleuri, et ils chantaient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
Les illustres Martyrs * parés de l'ornement sacerdotal, * l'ont rendu plus saint encore par leur propre sang; * et, jouissant de la vision divine, * dans leur exultation ils psalmodient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Eclairé par la lumière de Dieu, * tu as éclipsé la misère des rhéteurs; * et, sans être ébouillanté par les eaux brûlantes * où comme tu fus jeté en la fournaise, * Bienheureux, tu te mis à chanter: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Le maudit gouverneur * n'a pas souffert tes sages discours * par lesquels, Patrice, tu as triomphé * des infâmes et prétendues divinités * que tu méprisas pour chanter avec joie: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Voici qu'est accomplie maintenant * la sainte prédiction de David, * car la tétrade des Martyrs * implore ta faveur avec amour, * chantant, Vierge pure, au Fils né de toi: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous prêtres, louez-le * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
Venez, fidèles, avec joie * vénérons les hiéromartyrs couronnés, * en magnifiant le Christ * qui leur a donné la force * de ne pas craindre les supplices des impies; * jeunes gens, bénissez-le, * célébrez-le, vous ses prêtres, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.
La tétrade des Martyrs victorieux * qui furent ornés à la fois * de l'onction sacerdotale et de leur sang de témoins, * en sa double gloire, brillamment * resplendit de miracles, chantant: * Jeunes gens, bénissez votre Créateur et votre Rédempteur * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Ayant vaincu les phalanges des démons * sans redouter les menaces des tyrans, * du Christ vous avez reçu * votre couronne, illustres Martyrs, * et comme athlètes victorieux vous chantez: * Jeunes gens, bénissez le Rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Que se réjouisse Ménandre, * qu'avec Polyène et Acace * l'illustre Patrice soit acclamé; * car ces prêtres, formant un chœur, * sans cesse chantent dans le ciel * le Verbe du Père ayant pris chair * dans le sein de la Vierge inépousée * et l'exaltent dans tous les siècles.

Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »
Les bourreaux furent saisis de stupeur * à la vue des martyrs décapités * qui par amour avaient donné leur vie dans les tourments; * et le Christ a reçu dans son repos * ceux par lesquels il fait encor jaillir les guérisons * comme d'une source intarissable pour les fidèles s'approchant.
Hiéromartyrs ayant tout fait * pour voir la source de vos désirs dans les cieux, * délaissant tous les bonheurs terrestres, * vous avez atteint la plus haute cime * du royaume divin et vous avez mérité * de goûter une béatitude qui dépasse l'esprit.
Vous avez franchi et traversé * l'eau des épreuves, le feu des tourments, * et vous avez trouvé le frais repos, * pour l'éternité, dans les demeures des cieux; * là, porteurs de couronne et sans cesse exultant, * saints Martyrs, délivrez-nous de tout péril.
La mémoire des Martyrs enveloppe les croyants * de la clarté de leurs miracles, telle un soleil, * car ton Fils, Vierge pure, le Dieu qu'ils ont prêché, * les a fait resplendir en glorifiant, * selon sa promesse, les fidèles qui vénèrent sa venue.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 15:50
par Monique
20 MAI
Mémoire du saint martyr Thallalée.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Sous la pluie de ton sang, * sublime martyr Thallalée, * tu as divinement éteint la fournaise des sans-Dieu; * et maintenant, sous le flot de tes miracles tu chasses les passions * et par grâce divine accordes aux fidèles la guérison; * c'est pourquoi dans l'allégresse nous fêtons * ta divine mémoire et * vénérons saintement la poussière de ton corps.
Fertile rameau d'olivier, * saint martyr Thallalée, * avec l'huile de tes peines et de tes prodiges surnaturels * nous brillons allégresse en glorifiant * grandement celui qui t'a glorifié * toi qui as combattu pour lui * au point que l'arrogance de l'erreur * s'est totalement évanouie.
Cloué au pilori, * violemment écorché, * jeté à la mer, tu ne fus pas abattu, * le Christ te donnant la force, Bienheureux, * de lutter courageusement contre le mal, * Thallalée, compagnon des martyrs, * égal aux Anges incorporels, * toi qui intercèdes pour nos âmes.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Lave la souillure de mon pauvre cœur, * Mère de Dieu toute-digne de nos chants, * purifie les blessures et les plaies * que lui cause le péché, * affermis aussi mon esprit changeant, * afin que dans ma misère je magnifie, * moi l'inutile serviteur, * ta puissante et souveraine protection.
Stavrothéotokion
Voyant le Christ ami des hommes crucifié * et le côté transpercé par la lance du soldat, * la Toute-pure s'écria en pleurant: * Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat * en échange de tes bienfaits? * Vas-tu me laisser sans enfant? * Dieu de tendresse, bien-aimé, * je suis frappée d'effroi par ta crucifixion volontaire.

Tropaire, t.4
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené *a reçu de toi notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, avec l'acrostiche: Il convient d'acclamer l'illustre Thallalée. Joseph.

Ode 1, t. 4
« A celui qui jadis conduisit Israël * fuyant la servitude de Pharaon * et qui l'a nourri dans le désert * chantons une hymne de victoire * comme à notre divin libérateur, * car il s'est couvert de gloire. »
Toi qui es sans cesse éclairé * par les splendides rayons de l'Esprit tout-puissant, * illumine ceux qui célèbrent en tout temps * ta lumineuse festivité, * afin qu'ils puissent te magnifier avec foi, * saint martyr Thallalée.
Ayant pour cuirasse la foi * et fortifié par grâce du Dieu compatissant, * avec courage, Thallalée, * tu as marché vers les combats * et, détruisant les forteresses de l'ennemi, * tu remportas la victoire sur lui.
Avec le physique des jeunes gens * et l'esprit d'un homme mûr, * tu rayonnas comme un soleil * la véritable connaissance de Dieu, * en dissipant les ténèbres des vaines adorations * adressées aux idoles, saint martyr Thallalée.
Vierge Mère du Seigneur, * allégresse des Anges et gloire des croyants, * propitiation des pécheurs * et salut des chrétiens, * passerelle menant de terre jusqu'aux cieux, * sauve tes fidèles serviteurs.

Ode 3
« Créateur du tonnerre et des vents, * affermis, Seigneur, mon esprit, * afin que je te chante en vérité * et que j'accomplisse ta volonté, * car il n'est d'autre Saint que toi, notre Dieu. »
Pendant ton martyre, Bienheureux, * tu fus l'objet d'un miracle prodigieux: * les mains du tyran qui avait ordonné * de te châtier impitoyablement * devinrent inertes, paralysées.
Levant les yeux vers le seul Seigneur, * qui te donnait de triompher, * tu n'as pas dévié de ta confession de vérité, * mais demeuras inflexible, * comblant les insensés d'étonnement.
Par l'exemple de tes œuvres et la parole de vie, * tu as pris en tes filets * Alexandre et Astérios * pour les mener, Thallalée, * au divin Bienfaiteur comme illustres martyrs.
Accorde-moi la lumière de la conversion, * car dans les ténèbres du péché * me voilà gisant, pour mon malheur, * et procure à mes fautes rémission, * Vierge toute-pure, afin que je te puisse glorifier.

Cathisme, t. 4
En martyr lumineux * tu rejetas les ténèbres des sans-Dieu * pour marcher vers les supplices et la mort; * ayant mené tes nobles combats, * tu héritas le plus grand de tous les biens * et la gloire qui jamais ne passera, * généreux athlète, illustre Thallalée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Pour qu'ils te chantent dans l'action de grâces, de tout cœur, * et sans cesse te prient, ô Mère de Dieu, * prends en pitié tes serviteurs s'écriant: * Vierge toute-sainte, empresse-toi, délivre-nous, * des ennemis visibles et invisibles * et de toute menace pesant sur nous, * car tu es notre secours, notre protection.
Stavrothéotokion
Ô Jésus, par ton élévation sur la croix, * la nature humaine fut élevée avec toi; * et la Vierge, comme une mère, pleurait en disant: * Telle est, ô mon Fils, la récompense d'une peuple ingrat * qui a joui, Dieu éternel, * de tes miracles nombreux. * Gloire à tes divines souffrances sur la croix!

Ode 4
« Seigneur, j'ai entendu ta voix * et je suis rempli d'effroi, * j'ai saisi ton œuvre de salut, * disait le Prophète de Dieu, * et j'ai glorifié ta puissance. »
Par divine puissance, tu ne fus pas englouti * dans la mer où l'on te jeta, * mais sous les flots de ton sang * tu submergeas les impies, * saint martyr Thallalée.
Illustre et brillant Martyr * rayonnant la divine clarté, * tu comparus devant le Juge, * lui reprochant en public * sa ténébreuse impiété.
Toi le temple très-saint du triple Soleil, * la demeure de la gloire de Dieu, * tu as détruit, Bienheureux, nous le savons, * les temples et les images taillées des démons funestes.
D'avance les Prophètes sacrés * jadis ont annoncé ta conception, * Vierge pure, en t'appelant * grande montagne ombragée * et porte que seul a franchie le Seigneur.

Ode 5
« Seigneur, fais lever sur moi la lumière de tes commandements, * car mon esprit, ô Christ, veille devant toi * et te chante: Tu es mon Dieu, * en toi j'ai mon refuge, divin Roi de la paix. »
Tes peines, comme encens de bonne odeur, * furent offertes au Bienfaiteur * et tu as hérité, avec tous les élus, Bienheureux, * le royaume sans peine et la vie de l'au-delà.
Comblé des divines ondes de l'Esprit, * tu fis revivre les âmes consumées * par le foyer de l'impiété * et les as conduites vers les eaux du repos.
Comme olivier fertile tu fus planté, * martyr Thallalée, en la maison de notre Dieu, * pour faire briller sans cesse avec l'huile de la piété * les cœurs et les visages de tous.
En fils de lumière tu as transformé ceux qu'enténébraient les passions, * très-sainte Dame, en enfantant le Christ, * reflet du Père et source de clarté; * c'est pourquoi nous te disons bienheureuse de tout cœur.

Ode 6
«La houle des pensées, me saisissant, * me pousse vers le gouffre sans fond du péché, * mais toi, bon Timonier, dirige-moi * et comme le Prophète sauve-moi. »
Tu repoussas les phalanges des démons * avec l'aide des saints Anges, Thallalée, * durant ces luttes par lesquelles tu trouvas * ta gloire de martyr couronné.
La nature animale, te reconnaissant comme témoin du Verbe, * évita de s'élancer sur toi sans raison * et te respecta comme combattant * au milieu du stade en raison de ta foi.
Voyant les grands miracles dont tu fus l'objet, * la foule étrangère à la loi * se soumit merveilleusement à la volonté divine * et pénétra dans la claire connaissance de Dieu.
Tu m'as délivré des chaînes du péché, * divine Mère vierge, en enfantant le Seigneur * qui a défait le règne de l'Hadès * et lié tous les hommes à sa propre confession.

Kondakion, t. 3
Toi qui supportas les peines des martyrs, * tu t'es montré un soldat excellent du Roi de gloire; * par les tourments dont tu fus châtié, * tu as foulé aux pieds l'orgueil des idolâtres; * c'est pourquoi nous célébrons, Thallalée, * par des cantiques ta mémoire sacrée.

Synaxaire
Le 20 Mai, nous faisons mémoire du saint martyr Thallalée.
Lorsqu'on tranche la tête au guérisseur, le Verbe,
apaisant sa douleur, lui administre l'herbe
des pâtures du ciel. Le vingt, s'est envolé
Thallalée par la taille d'un corps décollé.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens, * qui chantaient: Seigneur, tu es béni, * entendirent l'Ange leur crier: * Voici, votre prière est exaucée. »
Au milieu des flammes qui t'éprouvaient, * comme les Jeunes Gens tu as reçu d'en haut, * illustre Martyr, la divine rosée * et tu glorifias le Dieu de l'univers.
Toi aussi, comme un autre Daniel, * tu fus jeté au milieu des lions, * mais par grâce divine n'en reçus aucun mal, * victorieux martyr Thallalée.
Par tes miracles, splendide Martyr, * tu délivres les croyants de toute maladie, * chassant les phalanges des démons * et sauvant de toute épreuve par ton intercession.
Vierge comblée de grâce par Dieu, * nous t'en supplions ardemment, * lève-toi pour nous secourir et délivre-nous * des épreuves éternelles dont nous sommes menacés.

Ode 8
«Dans la flamme de leur feu * se tiennent devant toi, Seigneur, * les Chérubins, les Séraphins; * et l'entière création * te chante mélodieusement: * Louez, bénissez le Christ, seul créateur, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Glorieux Martyr qui prêchais fidèlement * l'unique nature, l'unique volonté * et l'unique énergie de la divine Trinité, * tu as sagement renversé * le mensonge des divinités multiples * et, pour les nombreux tourments que tu souffris, * tu as été grandement glorifié.
En victime sainte et sans défaut, * par le glaive qui te retrancha * tu t'es offert à l'Agneau immolé * et tu as tué le serpent * qui par leur désobéissance au Paradis * provoqua jadis * la mort de nos premiers parents.
En ta mémoire, saint Martyr, * exultent avec les croyants * les Athlètes victorieux, * la multitude des Anges, des saints Moines, * des Prophètes et des Apôtres, avec lesquels, * en héritier des parvis célestes, * tu ne cesses d'intercéder pour nous tous.
Vierge toute-sainte, procure-moi, * le pardon de mes péchés; * au naufragé que je suis * dans la tempête du malheur * donne la main afin que, te disant * bienheureuse, fidèlement * j'annonce comme sûre ta protection.

Ode 9
« Le virginal Martyr aux multiples combats * nous permet de voir en ce jour * comme en la demeure de l'Epoux * la Vierge Mère toute-digne de nos chants; * tous, en cortège nuptial, exultons * pour la Reine que dans la foi nous magnifions. »
Toi qui as détruit l'erreur, * toi le temple de l'Esprit divin, * en ce jour où nous célébrons * ton illustre mémoire, nous t'acclamons, * vénérant tes blessures, tes bienheureux tourments * et la cendre de tes restes sacrés.
De notre chair guéris les maux, * de notre âme les incurables plaies, * toi qui possèdes le pouvoir des guérisons, * Témoin du Christ, et supplie-le, * lui l'Ami des hommes, de sauver * des peines éternelles les fidèles te vénérant.
La terre a reçu l'effusion de ton sang * et nombre de miracles en ont surgi; * accourant à cette source, * les fidèles sont délivrés de leurs maux, * ils magnifient le Christ et d'un même chœur * te vénérant, Thallalée, te disent bienheureux.
L'habitacle de la Lumière, c'est bien toi * et le trône, Vierge pure, sur lequel * a siégé le Roi de tous * pour nous relever après la chute et nous donner * l'honneur de siéger avec sa divinité, * nous les fidèles qui te magnifions de tout cœur.

Exapostilaire de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 16:45
par Monique
21 MAI
Mémoire des saints empereurs semblables aux apôtres
Constantin et Hélène.


Si la fête tombe en occurrence avec le Pentecostaire, on fait comme il est dit plus haut pour le 8 mai.

VÊPRES

Premier Cathisme: Bienheureux l'homme.

Lucernaire, t. 4
A l'empereur tu as donné * l'arme puissante de ta Croix vénérable, * par laquelle il a régné justement sur terre, * dans la splendeur de la foi, * et fut jugé digne du royaume céleste par ton amour; * nous glorifions avec lui ton œuvre de salut * en faveur du genre humain, * Jésus tout-puissant, toi le Sauveur de nos âmes.
A ton pieux serviteur, * par amour des hommes, tu donnas * la sagesse de Salomon, la douceur de David; * tu lui inspiras la juste foi des Apôtres, * toi le Roi des rois, le souverain de tous les seigneurs; * c'est pourquoi nous glorifions ton œuvre de salut * en faveur du genre humain, * Jésus tout-puissant, toi le Sauveur de nos âmes.
Le premier, tu as soumis * librement au Christ * ta pourpre, inoubliable Empereur, * le reconnaissant comme Dieu et Roi de tous * accordant la victoire à toute principauté, * bienfaiteur de l'univers et transcendant tout pouvoir; * c'est pourquoi tu as reçu, en ami du Christ, la royauté * de Jésus l'ami des hommes et le Sauveur de nos âmes.
Gloire au Père, t. 2
De Dieu ayant reçu * les meilleurs de ses riches dons, * puissant et sublime prince Constantin, * tu as acquis ta splendeur grâce à eux: * toi qui fus illuminé * des rayons de l'Esprit saint * à travers le baptême conféré * par le pontife Silvestre, tu devins * l'invincible souverain * et tu offris le monde habité * à ton Créateur comme présent * avec la cité reine servant Dieu. * Ne cesse donc pas d'intercéder * avec confiance auprès du Christ * pour qu'il accorde à tous ceux * qui célèbrent ta mémoire sacrée * le pardon de leurs fautes et la grâce du salut.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
L'ombre de la loi s'évanouit devant la grâce * et comme brûlait le buisson ardent sans être consumé, * ô Vierge, tu as enfanté * et vierge tu es demeurée; * le Soleil de justice s'est levé * au lieu de la colonne de feu; * à la place de Moïse * voici le Christ, le Sauveur de nos âmes.

Entrée. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour, et les Lectures.

Lecture du troisième livre des Rois
(8,22-23,27-30)
Salomon se plaça devant l'autel du Seigneur, en présence de toute l'assemblée d'Israël; il étendit les mains vers le ciel et dit: Seigneur, Dieu d'Israël, nul n'est Dieu comme toi, là-haut dans les cieux ni sur terre ici-bas. Si le ciel et les cieux des cieux ne peuvent te contenir, moins encore cette maison que j'ai bâtie en ton nom! Cependant, Seigneur mon Dieu, sois attentif à mon appel, écoute la prière suppliante que t'adresse ton serviteur en ce jour. Que tes yeux soient ouverts jour et nuit sur cette maison, sur ce lieu dont tu as dit: Là sera mon nom! Exauce la prière qu'y fera ton serviteur jour et nuit. Ecoute la supplication de ton serviteur et de ton peuple Israël, lorsqu'ils prieront en ce lieu. Ecoute-les, toi-même, depuis ta demeure dans le ciel; réalise leurs vœux, selon ta miséricorde envers eux.

Lecture de la prophétie d'Isaïe
(61,10-62,5)
Exulte de joie, ô mon âme, dans le Seigneur, car il m'a revêtu d'un vêtement de salut, il m'a couvert d'une tunique d'allégresse, comme un nouvel époux couronné du diadème et comme une mariée parée de ses bijoux. Comme une terre produit sa floraison, comme un jardin fait croître ses semences, ainsi le Seigneur va faire éclore la justice et l'allégresse à la face de tous les peuples. Pour Sion je ne me tairai point et pour Jérusalem je n'aurai de cesse que brille sa justice comme l'aurore et son salut comme un flambeau. Alors les nations verront ta justice et tous les rois, ta gloire. Et l'on t'appellera d'un nom nouveau (c'est le Seigneur qui le donnera), tu seras une couronne splendide dans la main du Seigneur, un diadème royal dans la main de ton Dieu. On ne t'appellera plus «la Délaissée» ni ta terre «l'Abandonnée», mais on t'appellera «ma Plaisance» et ta terre «l'Epousée». Car le Seigneur mettra son plaisir en toi et ta terre aura un époux. Comme un jeune homme épouse une vierge, tes fils habiteront chez toi, et comme le mari se réjouit de son épouse, tu feras la joie de ton Seigneur.

Lecture de la prophétie d'Isaïe
(60, 1-16)
Resplendis, resplendis, Jérusalem, car voici ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. Voici que les ténèbres s'étendent sur la terre et l'obscurité sur les nations, mais sur toi se lève le Seigneur et sa gloire t'illumine. A ta lumière s'avancent les rois et les nations vers ta splendeur. Lève les yeux et regarde autour de toi comme se rassemblent tes enfants. De loin arrivent tous tes fils et tes filles sont portées sur les bras. Cette vue te réjouira, ton cœur sera gonflé d'émotion, car tu recevras les richesses de la mer, les trésors des nations et des peuples. Tu seras envahie par une multitude de chameaux, les dromadaires de Madian et d'Epha; tous, ils viendront de Saba, apportant l'or et l'encens et la pierre précieuse, pour annoncer le salut du Seigneur. Tous les troupeaux de Kédar se rassembleront chez toi et tu auras les béliers de Nebayot: ils monteront pour être acceptés sur mon autel, pour l'honneur de mon temple saint. Qu'est-ce qui vole comme des nuages ou comme des colombes vers leur nid? Les îles espèrent en moi, et les vaisseaux de Tarsis ouvrent la marche, pour ramener de loin tes enfants, avec or et argent, pour honorer le nom du Seigneur ton Dieu et le Saint d'Israël qui t'a couverte de gloire. Des étrangers relèveront tes remparts et leurs rois te serviront, car si je t'ai frappée dans mon courroux, dans ma bienveillance j'ai pitié de toi. Tes portes seront toujours ouvertes, on ne les fermera ni le jour ni la nuit, afin de laisser affluer les richesses des nations, sous la conduite de leurs rois. Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront, et leur pays sera dévasté. La gloire du Liban viendra chez toi, avec le cyprès, le cèdre et le pin, pour décorer mon lieu saint, pour glorifier le lieu où je me tiens. Vers toi viendront s'incliner les fils de tes oppresseurs, à tes pieds se prosterneront tous ceux qui te méprisaient. On t'appellera Cité du Seigneur, Sion du Saint d'Israël, alors que tu étais honnie et délaissée, sans personne pour te secourir; et je ferai de toi un objet d'éternelle fierté, d'âge en âge un sujet de joie; tu suceras le lait des nations, tu goûteras aux richesses des rois; et tu sauras que je suis le Seigneur, ton Sauveur, le Dieu d'Israël, ton Rédempteur.

Litie, t. 1
Comme il se doit, nous célébrons * ta mémoire, égal des apôtres, Constantin, * assise de tous les princes, leur fierté; * car, illuminé par les rayons de l'Esprit, * tu fis briller toute l'Eglise du Christ * en rassemblant de tous côtés * le concile des pontifes et docteurs * en la brillante cité de Nicée, * où s'éteignit l'arrogance des impies, * où le bavardage des hérétiques perdit force et fut jugé comme folie, * alors que l'ensemble des orthodoxes fut exalté * et que la foi fut professée ouvertement. * Comme champion de la vraie foi * tu fus glorifié par eux et proclamé * père de tous les souverains, toi le premier * qui aies reçu la pourpre par divine volonté. * C'est pourquoi nous te prions, * nous qui célébrons ta mémoire avec foi: * demande pour nos âmes le pardon de nos péchés.
Ta vocation, tu l'as reçue * non des hommes, mais d'en haut, * comme saint Paul l'avait reçue du Christ notre Dieu, * illustre égal des apôtres, Constantin; * dans le ciel en effet * ayant vu le signe de la Croix * et par elle ayant été pêché comme prise de choix, * par elle sur l'ennemi visible et invisible tu l'emportas; * c'est pourquoi nous t'implorons * comme chaleureux intercesseur, * nous les mortels qui célébrons dignement ta mémoire sacrée: * par ton crédit auprès de Dieu procure-nous le pardon, * l'illumination et la grâce du salut.
t. 2
La mémoire du pieux Constantin * s'est levée en ce jour * comme un parfum répandu; * ayant aimé le Christ, en effet, * il méprisa les faux-dieux et édifia sur terre, * un temple à celui qui fut crucifié pour nous; * il a reçu dans le ciel * la couronne qu'il avait espérée.
t. 3
En ta jeunesse, tu as reçu * du ciel, comme saint Paul, la grâce de Dieu * et, sous l'armure de la Croix, * tu renversas l'audace du terrible guerroyeur; * égal des apôtres, Constantin, * gloire des princes chrétiens, * invoquant le Seigneur en notre faveur, * pour le salut de nos âmes intercède auprès de lui.
t.4
Illustre Constantin, * louange à notre Dieu est chantée * en ta sainte mémoire par des lèvres terrestres; * car tu t'es montré un excellent soldat du Verbe en qui nous croyons * lorsque sur le champ de bataille tu fis crouler * l'apparence des faux-dieux; * et maintenant que la Trinité t'illumine * par tes prières envoie sur nous sa clarté.
Gloire au Père, t. 5
En ce jour, l'Eglise, parée de ta force * se réjouit mystiquement * et célèbre ton illustre mémoire avec les acclamations qui lui sont dues: * Réjouis-toi, prince imitateur de saint Paul, * toi qui as pris la Croix du Christ * et détruit les filets de l'ennemi; * réjouis-toi, égal des apôtres et meilleur des souverains, * appui des fidèles et rempart des empereurs; * bienheureux Constantin, parure des régnants, * grâce au crédit que tu possèdes auprès de lui * ne cesse pas d'intercéder auprès du Christ en notre faveur.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Nous te disons bienheureuse, Vierge Mère de Dieu, * nous les fidèles, et te glorifions comme il se doit, * protectrice intrépide et refuge de nos âmes.

Apostiches, t. 2
Premier empereur des chrétiens, * tu as reçu de Dieu * ton sceptre, Constantin; * car le signe de salut * que la terre cachait te fut révélé; * par lui tu as soumis également * toutes les nations sous les pieds des Romains, * toi qui avais, Bienheureux, * l'arme invincible, la vivifiante Croix * qui t'a mené au Seigneur notre Dieu.

J'ai exalté sur mon peuple un élu,
j'ai trouvé David mon serviteur
et de mon huile sainte l'ai sacré.

Bienheureux, en vérité, * les entrailles sanctifiées * et le sein qui t'ont porté, * allégresse des chrétiens, * couronné par Dieu, Constantin, * souverain cher au monde entier, * illustre gloire des Romains, * défenseur des veuves, trésor des orphelins, * protecteur des humbles, des indigents, * redressement des affligés, * libérateur de qui se trouve enchaîné.

C'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a consacré
d'une huile d'allégresse, de préférence à tes compagnons.

Eprise d'un tendre amour pour le Christ, * la mère de ce fils * qui rendit au monde la douceur, * s'empressa vers la sainte Sion, * vers le lieu saint où fut crucifié * celui qui a voulu nous sauver; * et là, trouvant la Croix, elle dit avec joie: * Gloire à celui qui m'accorde l'objet de mon espoir.
Gloire au Père, t. 8
Lumière de toute splendeur, * comète éblouissante, passée de l'incroyance à la foi en notre Dieu, * tu es venu sanctifier tout le peuple et la cité; * ayant vu dans le ciel le signe de la Croix, * de là-haut tu entendis: * Par ce signe tu vaincras l'ennemi! * Après avoir reçu la science de l'Esprit * et l'onction sacerdotale des rois, * tu as confirmé par ton saint chrême l'Eglise de Dieu, * père des empereurs orthodoxes * dont les reliques font jaillir les guérisons, * toi l'égal des apôtres, bienheureux Constantin, * intercède auprès du Christ pour nos âmes.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Ô Vierge inépousée dont Dieu prit chair ineffablement, * Mère du Dieu très-haut, * ô Tout-immaculée, reçois notre supplication, * toi qui obtiens pour les hommes la rémission de leurs péchés, * exauce-nous maintenant et intercède pour notre salut.

Tropaire, t. 8
Ayant vu dans le ciel l'image de ta Croix * et comme Paul ayant reçu l'appel non des hommes, mais de toi, * Seigneur, ton apôtre parmi les rois * a remis la cité impériale entre tes mains; * garde-la sans cesse en paix, par l'intercession de ta Mère, seul Ami des hommes.


MATINES

Cathisme I, t. 3
Par ta vie tu fus un autre David, * ayant reçu d'en haut sur ton front * l'onction royale que dans l'Esprit * t'a conférée le Verbe suprême, le Seigneur; * toi qui as reçu le sceptre impérial, * procure-nous la grâce du salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Du Verbe tu es devenue * la tabernacle divin, * Vierge Mère tout-immaculée * qui dépasses les Anges en sainteté; * plus que tous je suis couvert de boue, * souillé par les passions charnelles; * aux flots divins purifie-moi, * toi qui nous procures par tes prières la grâce du salut.

Cathisme II, t. 6
L'Auteur du soleil et de l'entière, création * qui fut hissé sur la croix * par les astres depuis le ciel t'a hissé jusqu'à lui * tel un astre resplendissant; * et tu fus le premier qu'il investit du pouvoir impérial; * c'est pourquoi nous t'acclamons, * saint empereur Constantin * avec Hélène, ta mère aux divines pensées.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Espérance du monde, Vierge Mère de Dieu, * je réclame ta protection qui seule inspire le respect; * aie pitié du peuple qui se presse à tes côtés, * implore Dieu pour qu'il nous montre son amour * en délivrant nos âmes de tout châtiment, * ô Vierge entre toutes bénie.
ou bien, pour le seul Constantin

autre Cathisme II, t. 1
Imitant le zèle d'Elie pour la foi, * Constantin, gloire des princes chrétiens, * tu réunis l'assemblée des Pères théophores grâce auxquels * tu as affermi la multitude des croyants * pour glorifier le Verbe consubstantiel au Père * et partageant même trône avec l'Esprit.
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Nous qui sans cesse offensons la suprême bonté du Seigneur * et sommes fourvoyés sur les chemins du péché, * conduis-nous sur la voie du repentir, * Mère bénie et Vierge inépousée, * Marie, refuge des sans-espoir * et tabernacle de Dieu.

Après le Polyéléos:
Mégalynaire
Nous te magnifions, * avec Hèlène, Constantin, * empereur égal aux Apôtres du Seigneur, * puisque tu as illuminé * par ton baptême le monde entier.
Versets 1: Les cieux racontent la gloire de Dieu, l'œuvre de ses mains, le firmament l'annonce. 2: Que tous les rois de la terre te rendent grâce, Seigneur, pour avoir entendu les paroles de ta bouche. 3: Les païens craindront le nom du Seigneur et tous les rois de la terre, sa gloire. 4: Du levant au couchant, loué soit le nom du Seigneur. 5 Racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles. 6: Il donne à son peuple force et puissance. Béni soit Dieu!

Cathisme, t. 4
Ton auguste mémoire, saint Constantin, levée sur nous, * éclaire, dans la lumière de la divine connaissance, la terre et ses confins, * car tu t'es montré le premier chrétien des empereurs, * toi qui gardas les lois du Roi céleste; * de toute épreuve par tes prières délivre-nous.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête ou Théotokion
Hâte-toi de prendre les devants, * ô Christ notre Dieu, * avant que nous soyons asservis * aux ennemis qui t'insultent et fondent sur nous; * ceux qui nous font la guerre, réduis-les par ta Croix, * qu'ils sachent la puissance de la vraie foi, * par les prières de la Mère de Dieu, seul Ami des hommes!

Anavathmi, la 1e antienne du ton 4: Dès ma jeunesse...

Prokimenon, t. 4: J'ai exalté sur mon peuple un élu, j'ai trouvé David mon serviteur et de mon huile sainte l'ai sacré. Verset: C'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a consacré d'une huile d'allégresse, de préférence à tes compagnons.
Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur. Evangile (Jean n° 36) et psaume 50.
Gloire au Père... Par les prières des empereurs couronnés... Maintenant... Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi, Ô Dieu...
t. 2
La mémoire du pieux Constantin * s'est levée en ce jour * comme un parfum répandu; * ayant aimé le Christ, en effet, * il méprisa les faux-dieux et édifia sur terre, * un temple à celui qui fut crucifié pour nous; * il a reçu dans le ciel * la couronne qu'il avait espérée.

Prière Sauve, Seigneur, ton peuple, avec les 12 Kyrie eleison. Canons de la fête et ce canon des Saints.

Ode 1, t. 8
« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, * le peuple d'Israël s'écria: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »
Seul Roi céleste, * délivre ma pauvre âme * du péché qui règne sur moi * par l'intercession de tes pieux serviteurs.
Bienheureux Constantin, * toi qui aimais le royaume d'en- haut, * avec la foi d'un cœur très-pur tu as adoré * le Roi de tous et le Maître de l'univers.
Illuminée par la divine clarté, * sainte Hèlène, tu délaissas en vérité * les ténèbres de l'ignorance et fidèlement * tu as servi le Roi des siècles, le Christ.
Porte du divin Soleil levant, * ouvre-moi les portes du repentir * et des portes du péché qui mène à la mort * par tes prières, notre Dame, sauve-moi.

Ode 3
« Seigneur qui as tendu la coupole des cieux * et qui as édifié l'Eglise en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »
Tu désirais gagner les récompenses du ciel; * c'est pourquoi tu as suivi celui qui t'appelait * et quittas les ténèbres de l'erreur * que tes pères t'avaient léguée, * pour devenir un astre de lumière en l'Esprit saint.
Attachée au Christ et ayant fait reposer * tout ton espoir sur lui, * auguste Impératrice, tu as gagné les lieux saints * où la suprême Bonté faite chair * a souffert sa très-sainte Passion.
L'instrument du salut, l'indestructible trophée, * l'espérance des chrétiens, la sainte Croix, * qui demeurait cachée par jalousie du diable, * brûlante d'amour pour notre Dieu, * Bienheureuse, tu l'as révélée au grand jour.
Déchu de la vie sainte, * je me suis assimilé aux bestiaux * et me voilà sous le coup du jugement; * toi qui as enfanté le Créateur, * de toute condamnation délivre-moi et sauve-moi.

Cathisme, t. 8
Ayant élevé ta conscience vers le ciel * et dans les astres ayant lu leur message de beauté, * tu fus initié par eux au Seigneur de l'univers; * car en leur milieu brilla le signe de la Croix * publiant que tu serais vainqueur et puissant par lui; * alors ayant ouvert les yeux de ton âme, * tu déchiffras l'inscription et tu en étudias le moyen; * très-auguste Constantin, auprès du Christ notre Dieu * intercède pour qu'il accorde le pardon de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout coeur ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Comme l'obole de la Veuve de jadis * je t'offre, ô Vierge, la louange qui t'est due * et l'action de grâces pour tes bienfaits, * car tu es mon secours et ma protection, * tu me délivres sans cesse des épreuves et de toute adversité; * comme du milieu de la fournaise de feu * tu me sauves de mes oppresseurs, et je m'écrie de tout cœur: * divine Mère, viens à mon aide et intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il m'accorde la rémission de mes péchés, * car tu es l'espérance de ton indigne serviteur.

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ta venue, * sur tes œuvres j'ai médité * et j'ai glorifié ta divinité. »
Du ciel, comme Paul, * le Seigneur Christ en ses filets, * Constantin, jadis t'a pris pour t'enseigner * à l'adorer comme Roi, et lui seul.
D'un signe éblouissant * par les astres le Christ, comme un soleil, * t'éclaira et fit de toi * un flambeau de clarté pour ceux des ténèbres.
Par ta vie tu t'es montrée l'amie de Dieu, * Bienheureuse, et par tes œuvres pour lui * tu fus digne d'admiration; * avec foi nous te glorifions pour cela.
Ce qui fut caché pendant nombre d'années, * tu l'as découvert, et c'est le divin trophée de la Croix, * par lequel nous sommes sauvés, * délivrés de l'égarement des démons.
Eclaire mon âme enténébrée * par mes péchés funestes, * Mère toujours-vierge qui as enfanté * le Soleil de justice, notre Dieu.

Ode 5
« En cette veille et dans l'attente du matin, * Seigneur, nous te crions: Prends pitié et sauve-nous, * car tu es en vérité notre Dieu, * nous n'en connaissons nul autre que toi. »
Veillant jusqu'à l'aurore, dans l'attente * de ton Maître, le Soleil sans déclin, * tu fus rempli de sa clarté, * Empereur aux divines pensées.
Toi qui portais comme pourpre * l'amour et la divine compassion, * tu habites désormais * les demeures royales du ciel.
Aux chœurs des Anges incorporels, * sainte Hélène, te voilà réunie, * toi qui as servi notre Dieu * par des œuvres que t'a dictées la vertu.
Mon âme souillée * par les voluptés corporelles * dans lesquelles m'a fait tomber le serpent, * purifie-la, Vierge Mère de Dieu.

Ode 6
« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »
Tu as réuni de splendide façon * le chœur bienheureux des Pères théophores, * Constantin, et par eux tu as affermi * les cœurs agités par les remous de l'hérésie, * afin qu'ils puissent glorifier le Verbe * qui siège avec le Père et jouit de même honneur.
Ayant cru au Seigneur de la vie * qui donne à tous les êtres d'exister, * tu rejetas les cultes meurtriers * des abominables et vaines idoles * pour accueillir joyeusement, * Hèlène, le royaume des cieux.
Gouvernés, ô Verbe, par ta droite, * ceux qui règnent par toi ont quitté * les profondes ténèbres et les flots agités * de la funeste absence-de-Dieu * pour aborder joyeusement * aux calmes ports de la divine piété.
Guéris, ô Vierge, mon cœur * atteint de maladie incurable * et cruellement frappé par la morsure du Mal; * rends-le digne du Remède qui se trouve en toi * et par tes prières, Immaculée, * sauve-moi qui me confie en toi.

Kondakion, t. 3
En ce jour, avec sa mère Hélène, Constantin * a montré au grand jour le bois vénérable de la Croix, * sujet de honte pour les juifs et les païens, * arme des rois chrétiens pour triompher de l'ennemi * et qui pour nous-mêmes est devenue * un signe sublime, redouté des adversaires du Christ.

Ikos
Vénérons, fidèles, avec sa mère Constantin, * car tous deux, ayant écouté les paroles du prophète David, * dans le cèdre, le pin et le cyprès * ont connu les trois branches de la Croix * sur laquelle s'effectua la Passion salutaire; * et ils contraignirent les ennemis du Christ habitant la Judée * à tout mettre en œuvre pour montrer aux peuples de l'univers * la grande preuve qu'ils avaient cachée par envie et jalousie; * l'ayant trouvée, ils la portèrent au grand jour * et s'illustrèrent devant tous comme porteurs de trophée, * eux qui ont porté l'arme invincible de la Croix, * signe sublime, redouté des adversaires du Christ.

Synaxaire
Le 21 Mai, nous faisons mémoire des saints, illustres et grands empereurs couronnés par Dieu et semblables aux apôtres, Constantin et Hélène.
En commun ayant eu le terrestre diadème,
au ciel ces empereurs sont couronnés de même.
Par sa mort Constantin rejoint le vingt et un
sa mère sainte Hélène pour un sort commun.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »
Sous ta loi s'est incliné Constantin, * gardant tes préceptes; c'est pourquoi * il renversa les bataillons * des iniques en s'écriant: * Seigneur Dieu, tu es béni.
Tu nous révèles, admirable Empereur, * ce bois qui fut caché par jalousie, * celui qui, nous faisant tous sortir * de la fosse de perdition, y ensevelit * les funestes démons pour les siècles.
Ton cœur, Hélène, tu l'édifias * par tes œuvres saintes comme temple de Dieu * et tu fis construire de saints temples pour lui * là où dans la chair il a subi * les saintes Souffrances pour nous sauver.
Moi qui pèche de plein gré * et suis asservi aux passions immondes, * vers ta compassion coutumière * j'accours à présent: sauve-moi * du désespoir, sainte Mère de Dieu.

Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
Avec ton fils aux divines pensées, * glorieuse Hélène, te voyant exulter au royaume de Dieu, * nous magnifions le Christ * qui fait briller pour nous * votre sainte fête nous illuminant, * nous qui chantons avec foi: * Peuple, exalte-le dans tous les siècles.
Admirable, ta charité, * glorieuse Hélène, et sainte fut ta vie, gloire de la féminité; * car tu gagnas les lieux saints * qui virent les saintes Souffrances * du Maître universel, et tu les ornas de splendides temples en t'écriant: * Peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Les yeux de mon âme aveuglés * par mes nombreuses transgressions, * divine Mère, éclaire-les, * apaise aussi mon esprit, mon cœur troublé par toutes sortes de plaisirs, * je t'en prie, et sauve-moi * qui m'écrie: Prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, * l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »
La tombe où repose, Constantin, * ton corps vénérable et sacré * pour qui s'en approche en tout temps fait jaillir * la divine clarté, le rayonnement lumineux * de toutes sortes de guérisons, en dissipant l'obscurité * et projetant la lumière sans déclin sur qui t'acclame.
Ayant achevé saintement ta vie, * avec les Saints tu demeures à présent, * dans la lumière de la sainteté; * tu fais jaillir sans cesse des fleuves de guérisons, * tu submerges les passions sous tes flots, * bienheureuse Hélène, et tu abreuves nos âmes.
Roi immortel précédant tout début, * tu as ouvert le royaume d'en-haut * à ceux que tu avais jugés dignes auparavant * de régner sur terre pour t'avoir aimé sincèrement: * Hélène la sainte et le grand Constantin; * aie pitié de nous tous par leurs prières, Seigneur.
Vierge pure, ayant conçu le Roi de tous, * tu mis au monde ton Créateur; * et te voici comme Reine à sa droite maintenant; * aussi, à l'heure du jugement, épargne-moi * de me trouver à sa gauche, je t'en prie, * mais à droite place-moi, du côté des brebis.

Exapostilaire, t. 2
Ce n'est pas des hommes que le grand Constantin * a reçu, avec sa mère, le pouvoir impérial, * mais du ciel et par grâce de Dieu, * lorsqu'il vit resplendir le saint trophée de la Croix; * par elle ayant défait ses ennemis, * il mit fin à l'égarement des faux-dieux * et dans le monde rendit plus forte la foi des chrétiens.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Montagne très-sainte de Dieu, * arche d'alliance, urne d'or et chandelier, * table sainte, rameau fleuri et trône de feu, * chambre nuptiale, portail et temple du Seigneur, * Vierge pure, c'est ainsi que nous chantons * celle en qui Dieu s'incarna sans changement, de façon surnaturelle, * pour rendre divine la nature assumée * en cette union que nulle langue ne peut exprimer.

Laudes, t. 8
Très-sage Constantin, réjouis-toi, * source qui abreuves en tout temps * la terre entière aux doux flots de la vraie foi; * réjouis-toi, racine sur laquelle a poussé * le fruit nourrissant l'Eglise du Christ, * réjouis-toi, illustre gloire aux bouts du monde rayonnant, * premier empereur des chrétiens, * allégresse des fidèles, réjouis-toi.
Le Roi de la création, prévoyant * l'obéissance de ton cœur, * alors que tu étais encore dominé par l'absence-de-raison, * te prit aux filets de son verbe * et, de la connaissance de la foi * illuminant ton esprit, te montra à tout le monde * comme un soleil lumineux * rayonnant la splendeur de tes saintes actions.
Ayant reçu, comme terre de choix, * les enseignements du Seigneur, * tu produisis comme fruit abondant * tes œuvres inspirées par la vertu, * très-sage et glorieuse Hélène, pour nourrir nos esprits * par l'imitation de ta vie; c'est pourquoi * nous célébrons comme une fête en ce jour * dans l'allégresse ta mémoire sacrée.
D'une huile d'allégresse tu consacras, * ô Christ, de merveilleuse façon * les compagnons de ton règne, les saints Hélène et Constantin * qui détestèrent l'égarement des faux dieux * et s'éprirent de ta beauté; * et tu les jugeas dignes de ton royaume dans les cieux, * ô Verbe, pour avoir conformément à ton dessein * exercé sur la terre l'empire chrétien.
Gloire au Père...
Notre Dieu, le souverain des régnants, * qui pare de riches dons les ayant-droit, * du haut du ciel lui-même te prit dans ses filets * comme l'illustre saint Paul, * par le signe de la Croix, * te disant: Par elle sois vainqueur de l'ennemi; * avec ta pieuse mère l'ayant cherché * et trouvé, selon ton désir, * de toutes tes forces tu l'as emporté; * avec elle prie donc l'ami des hommes, le Christ, * de préserver de tout mal * ceux qui gouvernent et protègent ton peuple chrétien * et tous les fidèles célébrant, * Constantin, ta mémoire sacrée.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Notre Dame, reçois la prière de tes serviteurs: * délivre-nous de tout péril et de toute affliction.

Grande Doxologie. Tropaire, litanies et Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 16:47
par Monique
22 MAI
Mémoire du saint martyr Basilisque.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Ayant régné en esprit sur la chair, * illustre Basilisque, tu as reçu * l'immuable royaume des cieux * et devant le Roi des Puissances te tiens * avec toutes les armées des Anges, exultant de joie, * chantant le cantique de la béatitude sans fin, * dans le splendide rayonnement * de ta communion à la lumière de Dieu.
Ils chaussèrent tes pieds * de semelles à clous, * illustre Martyr, quand tu marchas joyeusement sur la voie du témoignage; * et c'est ainsi que tu foulas * la tête de l'ennemi: * tu la broyas complètement * et gravis lestement la route des cieux * jusqu'à te montrer au Maître comme porteur de trophées.
Par ta prière le platane desséché a repoussé * et la source s'est remise à produire de l'eau; * la terre, par le flot de ton sang, * et l'air, par la montée de ton âme, fut sanctifié; * c'est pourquoi nous vénérons avec foi * la sainte et festive journée * que tu as illustrée par tes actions loyales.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Toute-sainte qui m'assures auprès du Seigneur * ton inlassable prière, ta constante protection, * apaise les tentations, calme la houle de mes passions, * console mon cœur affligé, * ô Vierge, je t'en supplie, * et de ta grâce comble mon esprit, * afin qu'à juste titre je te puisse glorifier.
Stavrothéotokion
Voyant sur le bois l'Agneau et le Pasteur, * la Brebis mère qui t'enfanta * en sa plainte maternelle te disait: * Ô mon Fils bien-aimé, * telle est la récompense d'un peuple ingrat * qui a joui de tes merveilles inouïes; * mais je veux glorifier, * Ami des hommes, ton ineffable et divine condescendance.

Apostiches et tropaire de la fête.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, avec l'acrostiche: Je louerai le très-grand Basilisque. Joseph.

Ode 1, t. 8
« Peuples, chantons pour notre Dieu * qui fit merveille en tirant de la servitude Israël, * chantons une hymne de victoire en disant: * Nous chanterons pour toi, notre unique Seigneur. »
Prie le Christ notre Roi de sauver * les fidèles célébrant ta lumineuse mémoire, * Martyr aux multiples combats, * et de les faire participer au royaume des cieux.
Tout entier uni à l'amour du Christ, Bienheureux, * tu ne tins pas compte de la chair qui doit périr, * mais avec courage supportas les châtiments * et mis au pilori l'égarement des faux-dieux.
Eclairé par la lumière de l'Esprit saint, * tu as franchi la nuit de l'ignorance, * Basilisque, et tu parus comme un soleil illuminant * sous l'éclat de tes luttes l'entière création.
Gédéon a vu d'avance comme toison, * ton sein immaculé recevoir la rosée céleste, * assécher, ô Vierge, l'océan des sans-Dieu * et abreuver les âmes consumées par la soif.

Ode 3
« Tu es le firmament de qui chemine vers toi; * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »
Tu as éteint le foyer des idoles sous le sang de tes combats, * saint Martyr, et tu savoures désormais * un torrent de délices en jubilant.
Eutrope et Cléonique, ce duo d'élite des martyrs, * ayant pris congé de toi, le témoin de la Trinité, * illustre Basilisque, s'en allèrent vers le Christ.
Séparé de tes compagnons de martyre, tu persistas * dans la confession du Christ Seigneur et roi de tous, * Basilisque aux multiples combats.
En toi, Vierge sainte, puissé-je trouver * celle qui m'entraîne sans cesse à la vertu * et me conduise sur la voie de conversion!

Cathisme, t. 1
En présence de l'unique Roi désormais * tu portes le diadème étincelant * et l'ornement que dans ton propre sang * tu as teint de pourpre saintement; * par la plus pure des unions te voilà divinisé; * c'est pourquoi nous te chantons en ce jour, * célébrant ta mémoire sacrée.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Nous tous qui possédons en toi * notre avocate auprès de Dieu, * ô Vierge, nous accourons vers ton temple saint * pour implorer ton aide et protection; * ô Mère toujours-vierge, délivre-nous * de la malice du Démon; * arrache au terrible châtiment * ceux qui te disent bienheureuse.
Stavrothéotokion
Merveille nouvelle et mystère étonnant! * s'écria la Brebis vierge, immaculée, * voyant son Fils étendu sur la croix; * toi le Seigneur qui portes l'univers en ta main, * comment, par des juges sans loi, * es-tu, en criminel, condamné à la croix?

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ta venue, * sur tes œuvres j'ai médité * et j'ai glorifié ta divinité. »
De ton âme cultivant le guéret, * tu produisis par ta lutte au centuple, * saint Martyr, l'épi qui est gardé * dans les greniers de notre Dieu.
Tu as entendu, Bienheureux, * la sainte voix qui t'appelait d'en haut, * saint Martyr, et qui t'annonçait * comme certaine la fin de tes combats.
Montrant une ferme résistance, * tu persévéras dans les chaînes * qui te liaient, et tu brisas, * Martyr illustre, les liens de l'erreur.
Le Diable, tu l'as pendu * aux saintes cordes de tes paroles, * Basilisque, victorieux martyr, * et tu as ceint le beau diadème des Vainqueurs.
En tout semblable aux hommes s'est montré * le Verbe consubstantiel au Père, en prenant chair, * ô Vierge tout-immaculée, * de tes entrailles, selon son bon plaisir.

Ode 5
« En cette veille et dans l'attente du matin, * Seigneur, nous te crions: Prends pitié et sauve-nous, * car tu es en vérité notre Dieu, * nous n'en connaissons nul autre que toi. »
Martyr aux divines pensées, * amené à combattre selon les règles, * c'est les sans-loi que tu as confondus * par la puissance de l'Esprit.
Avec courage ayant suivi * le chemin du témoignage, * Martyr illustre, tu as émoussé * les aiguillons de l'hostile guerroyeur.
Tes pieds traversés par les clous, * Martyr aux divines pensées, * ont écrasé parfaitement * la tête aux mille ruses de l'ennemi.
Dans la similitude de la chair * tu as enfanté, Mère de Dieu, * le Seigneur que nous n'avons * le pouvoir de saisir ou de cerner.

Ode 6
« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »
Pour avoir prêché celui qui fut élevé sur le bois, * tu fus lié à un arbre desséché, * que par la pluie de tes intercessions * tu fis reverdir et se couvrir de toutes ses feuilles * pour le réconfort des croyants, * Basilisque, et la gloire de ta passion.
Injustement les iniques t'enchaînent, * toi qui étais affranchi des passions de la chair, * ils te percent de clous de fer * et te font cheminer longuement, * au point que tu sanctifias toute la terre par ton sang, * Martyr aux multiples combats.
Debout, les mains liées, * tu fis voler le regard de ton cœur * vers Dieu et le prias * de faire jaillir une source d'eau vive, * Bienheureux, en illustre mémoire de toi * et pour que les âmes trouvent en elle guérison.
Guéris les incurables passions, * les misères de ma pauvre âme, * toi qui as mis au monde, sans qu'on puisse l'expliquer, * le Médecin des âmes et des corps * et sauve-moi qui ai placé en toi * mon espérance, Vierge tout-immaculée.

Kondakion, t. 8
Par la force et le courage déployés en ta passion * et par tes prodiges ayant merveilleusement * illustré brillamment le nom du Christ, * tu as couvert de confusion le tyran; * c'est pourquoi, Basilisque, nous t'honorons et te chantons sans cesse: * Réjouis-toi, splendide gloire des martyrs.

Synaxaire
Le 22 Mai, nous faisons mémoire du saint martyr Basilisque.
Souffrant que par le fer sa tête fût coupée,
il écrasa le chef du maudit basilic.
Pour la foi chrétienne confessée en public,
le vingt-deux, Basilisque mourut par l'épée.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »
Le joyau des martyrs, c'est bien toi, * Bienheureux qui habites les joyeuses demeures du ciel * et calmes par ton intercession * la houle de ce monde * pour ceux qui te vénèrent de tout cœur.
Toi le temple de la Trinité, * sage Martyr, tu as brisé * les statues et les autels des faux dieux * en chantant pour notre Maître divin: * Seigneur, tu es béni dans les siècles.
Le Maître t'a récompensé * pour avoir combattu fermement * en détruisant les machinations de l'ennemi * et chantant: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.
Tu es devenu un second firmament * possédant comme soleil tes exploits * et comme étoiles la multitude sacrée * de tes miracles resplendissants, * Basilisque, pour les siècles.
Celle que le grand prophète Isaïe * désigna comme Vierge dans l'Esprit, * voici qu'en ses entrailles elle a conçu, * elle enfante le Dieu pour qui nous chantons: * Tu es béni, ô Seigneur notre Dieu.

Ode 8
« Devenus par ta grâce vainqueurs * du tyran et de la flamme, les Jeunes Gens * si fort attachés à tes commandements * s'écrièrent: Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Illustre Martyr, en vainqueur * du tyran et des funestes esprits, * pour celui qui t'a donné la force tu chantais incessamment: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Tu étais mort pour le monde, martyr Basilisque, * mais, sans fléchir ayant suivi le Maître qui donne aux morts la vie, * tu psalmodiais joyeusement: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Supportant avec courage les châtiments corporels * et jubilant avec les Anges incorporels, * tu adressais à Dieu ta louange en psalmodiant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Tu t'es montrée plus vaste que les cieux, * toi qui pus loger en ton sein notre Dieu, * celui qui sauve de l'étreinte du mal * ceux qui chantent: Bénissez, toutes ses œuvres, le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Ode 9
« Toute oreille fut saisie d'étonnement * devant l'ineffable condescendance de Dieu; * car le Très-Haut a bien voulu descendre dans un corps * et devenir un homme dans le sein virginal; * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions. »
Ayant franchi, saint Martyr, avec la voile de la Croix * la tempête des supplices, tu abordas * au calme port du royaume et tel un bon négociant * tu as sauvé le chargement de la foi * pour le Christ notre Dieu, le souverain de l'univers.
Comme Elie le Thesbite jadis * du ciel fit descendre le feu, * à ta prière tu fis tomber la foudre, Bienheureux, * pour brûler le temple des idoles et les statues des démons * et magnifier ainsi le divin Créateur.
Par le tranchant du glaive tu fus délié de ton corps * et les saintes Puissances reçurent ton esprit * vainqueur des funestes esprits du mal, * Basilisque, et porteur de couronne à présent * tu habites les demeures royales du ciel.
La terre, par ta sépulture, saint Martyr, * comme le ciel par ton âme fut sanctifiée; * revêtu de la brillante pourpre de ton sang, * tu règnes pour toujours avec le Christ notre Dieu, * te souvenant des fidèles qui font mémoire de toi.
Par nature, Ami des hommes, étant Dieu, * tu souffris cependant de revêtir l'humanité * en habitant de plein gré le sein virginal; * aussi, reconnaissant tes deux volontés naturelles * et disant bienheureuse ta Mère, nous te magnifions.

Exapostilaire et Apostiches de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 16:50
par Monique
23 MAI
Mémoire de notre vénérable Père
Michel le Confesseur, évêque de Synades.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Michel, Père aux divines pensées, * tu as gardé sans tache ta ressemblance avec Dieu * et vénéré la sainte image du Christ; * par ta doctrine tu fis cesser * courageusement le bavardage de l'erreur, * dans ta fermeté à soutenir les combats, * par laquelle, Bienheureux, * tu fus agréable au Christ tout-puissant.
Michel, Père aux divines pensées, * revêtu de l'ornement sacerdotal, * tu parcourus le stade, en témoin de la foi; * tu t'es offert au Christ, Bienheureux, * paré de la double couronne * pour atteindre le chœur des Pontifes sacrés, * dans l'ineffable jubilation * dont tu fus jugé digne de jouir en vérité.
Michel, Père aux divines pensées, * revêtu de la tunique sacrée * tu contemples, tel un autre Aaron, * le Saint des saints, car te voilà désormais * derrière le second voile, à l'intérieur, * dans cette pure clarté surpassant tout esprit, * à laquelle tu participes, toi aussi, * splendide joyau des pontifes divins.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Sans cesse, par les fautes que je commets * courrouçant mon divin Créateur, * je redoute, malheureux que je suis, * Vierge pure, le châtiment éternel, * le feu qui ne s'éteint, le ver qui ronge sans pitié: * notre Dame, par tes prières délivre-m'en, * en implorant le Verbe ami des hommes, ton Fils.
Stavrothéotokion
Seigneur, quelle vision s'offre à mes yeux? * Toi qui tiens en mains toute la création, tu es cloué sur la croix, * et tu es mis à mort, toi l'Auteur, de toute vie! * Ainsi parlait la très-sainte Mère de Dieu * lorsqu'elle vit sur la croix * l'Homme-Dieu qu'elle avait fait naître de merveilleuse façon.

Apostiches et tropaire de la fête.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Gloire à toi par ces hymnes, pontife Michel.

Ode 1, t. 2
« Dans l'abîme jadis fut culbutée * par la puissance invincible * toute l'armée de Pharaon, * et maintenant le Verbe fait chair * a supprimé le poids de nos péchés, * le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »
De l'ineffable lumière étincelant, * tu devins par l'ascèse * un pontife du Seigneur, * pour guider le sacerdoce royal et paître l'Eglise du Christ, * bienheureux et admirable Père Michel.
Avec ta bouche brillante d'orateur, * tu rendis clairs pour tous * les enseignements divins, * bienheureux Michel, et dénonças * le blasphème des hérésies, * en vrai champion de la foi.
A tout fidèle tu as distribué * les divines grâces dont tu avais le dépôt, * illustre et bienheureux Michel, * toi qui menais ta vie à l'imitation de Dieu * et qui étais revêtu * de la justice comme d'un manteau.
Jusqu'au bout tu n'as cessé de vénérer * la sainte icône du Sauveur et de la Mère de Dieu, * pontife Michel, et tu mis fin * aux bavardages impies * des hérétiques, sur lesquels tu l'emportas * par tes souffrances et tes discours.
Comme soleil qui a brillé pour nous * au sortir de ton sein, Vierge tout-immaculée, * il nous fit luire de son éclat divin, * en chassant la confusion ténébreuse des démons, * le Seigneur que nous glorifions, * car il s'est couvert de gloire.

Ode 3
« Tu m'as affermi sur la pierre de la foi, * tu m'as fait triompher devant mes ennemis, * et mon esprit exulte de joie en chantant: * Nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu, * nul n'est juste comme toi, Seigneur. »
Aux biens qui s'écoulent tu préféras * ceux qui demeurent stables pour toujours * et tu excellas de mainte façon, toi qui chantais: * Nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu, * nul n'est juste comme toi, Seigneur.
Sur tes lèvres la divine grâce fut répandue, * tu as ouvert la bouche largement et tu reçus * les dons de la sagesse pour chanter: * Nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu, * nul n'est juste comme toi, Seigneur.
Tu soumis les passions par la tempérance, * illuminas ton esprit par la contemplation divine * et t'illustras par tes œuvres en psalmodiant: * Nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu, * nul n'est juste comme toi, Seigneur.
Chantons Marie, la toute-pure Mère de Dieu * comme celle qui nous procure le salut, * fidèles, et disons-lui: comme toi * il n'est pour nous d'autre espérance ni soutien, * Mère glorifiée par Dieu et toute-digne de nos chants.

Cathisme, t. 1
Toi-même, tu t'es consacré par la perfection de ta vie * et te montras le prêtre du Dieu très-haut: * fortifié par lui, tu as fermé * les hérétiques bouches ouvertes contre l'icône du Christ, * Père Michel, et, persécuté, * tu as mené ta course à bonne fin.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Nous tous qui possédons en toi * notre avocate auprès de Dieu, * ô Vierge, nous accourons vers ton saint temple * pour implorer ton aide et protection; * ô Mère toujours-vierge, délivre-nous * de la malice du Démon; * arrache au terrible châtiment * ceux qui te disent bienheureuse.
Stavrothéotokion
Merveille nouvelle et mystère étonnant! * s'écria la Brebis vierge, immaculée, * voyant son Fils étendu sur la croix; * toi le Seigneur qui portes l'univers en ta main, * comment, par des juges sans loi, * es-tu, en criminel, condamné à la croix?

Ode 4
« Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, * mais comme le Seigneur revêtu de notre chair, * tu as sauvé tout mon être; * c'est pourquoi je te crie: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Attiré par la gloire des couronnes, tu renonças * aux passions charnelles, * bienheureux Pontife, et tu offris au Christ, * ta vie tout entière * comme sacrifice de bonne odeur.
Ayant dévié de leur droit chemin, * ils sont tombés dans le gouffre de l'hérésie, * ceux qui dès lors se montrèrent tes ennemis * et dont tu ne tins pas compte, Bienheureux, * pour vénérer l'image du Christ.
Tu as reçu les récompenses méritées par tes exploits, * vénérable Michel digne de toute admiration * qui te réjouis désormais * avec les puissances des cieux * et qui exultes en qualité de Témoin.
Ta langue fut le calame de l'Esprit, * glorieux Michel très-digne de nos chants, * qui dans l'Ecriture méditas * l’incarnation salutaire * du Verbe tout-puissant.
Toi qui brillais déjà par l'ornement * vénérable et sacré * de ta dignité pontificale, * tu resplendis par ta confession * à la vue des Anges et des mortels.
Guide ma vie, ô Mère de Dieu, * la dirigeant au rythme divin des commandements * du Verbe qui s'est incarné en toi * et conduis-moi vers sa clarté, * virginale Mère et divine Epouse, Marie.

Ode 5
« Lumière de qui se trouve en la ténèbre, * ô Christ Sauveur, salut des sans-espoir, * devant toi je veille, Prince de la paix: * illumine-moi de tes rayons; * je ne connais point d'autre Dieu que toi. »
Tu fus consacré dès l'enfance au Verbe, * saint Pontife, et comme offrande à notre Dieu * tu excellas par les œuvres et la contemplation; * puis, ayant récolté le fruit de ta sagesse, tu devins * un pasteur vraiment digne de ce choix.
La parole divine qui t'habitait en abondance * fit jaillir les fleuves des enseignements * que nous savourons pour notre joie, * nous qui avons un médiateur en toi * nous procurant les grâces du Seigneur.
Celui qui par sa puissance divine a mis en ordre l'univers, * sachant d'avance quel éclat serait le tien, * Prédicateur de Dieu, t'a fait briller aussi * de la myrrhe du suprême rang sacerdotal * et tu devins un pontife au langage élevé. Le Verbe très-saint que le Père fait briller, * ayant bien voulu devenir en tout semblable à nous, * a demeuré en toi, divine Mère * et par toi, Vierge pure, fut enfanté * en tant qu'homme et Dieu tout-puissant.

Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »
Revêtu de la tunique du salut * et de l'allégresse divine, Bienheureux, tu as reçu * de Dieu, pour ta confession, la couronne méritée.
Ayant souffert l'amertume de l'exil, * tu as trouvé l'immensité du Paradis, * bienheureux Père, pour exulter en compagnie des Martyrs.
En disciple du Christ notre Dieu, * tu en imitas les souffrances, Bienheureux, * et fus le champion valeureux de son Eglise.
En esprit, Vierge pure, tous les prophètes ont vu * ton ineffable enfantement, qu'ils ont préfiguré * et dont ils annoncèrent à tous le futur avènement.

Kondakion, t. 4
Comme un grand soleil tu t'es levé * pour répandre sur tous * la clarté de tes vertus * et l'éclat de tes miracles, Père saint, * homonyme du grand-prince des armées célestes.

Synaxaire
Le 23 Mai, nous faisons mémoire de notre vénérable Père Michel le Confesseur, évêque de Synades.
Ballotté par les flots dont la vie te bouscule,
tu la quittes, Michel, comme légère bulle.
D'une terre d'exil et de confins étroits
Michel monte en courant vers les cieux le vingt-trois.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Sur l'ordre impie d'un injuste tyran * la flamme s'éleva très haut, * mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens * la rosée de l'Esprit saint: * à lui bénédiction et haute gloire! »
Le fauve léonin ne souffrit pas * le divin message de ta langue, saint Michel: * il t'infligea l'éloignement de l'exil, * mais fut confondu de voir, * saint pontife, ta solide fermeté.
L'ensemble des croyants fidèles au Christ * s'est laissé guider par tes enseignements, * car tu fus l'instrument vibrant au souffle de l'Esprit, * admirable Michel, et proclamant * les hauts faits du Tout-puissant.
Sagement tu mis au pilori * le blasphème des répugnants disciples du Furieux * en vénérant publiquement la sainte image du Christ, * celle de la divine Mère et de tous les Saints, * vénérable Michel.
La demeure splendide où s'incarna, * Vierge toute-pure, Dieu le Verbe, c'est bien toi * dont, par miséricorde infinie, * mon entière humanité assuma * celui qui est béni et glorifié par-dessus tout.

Ode 8
« Le Dieu qui dans la fournaise descendit * pour venir en aide * aux enfants du peuple hébreu * et changer la flamme en une fraîche rosée, * toutes ses œuvres, chantez-le comme Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Comparaissant devant le tribunal, * tu n'as pas redouté * les menaces des iniques magistrats, * pontife Michel, mais librement t'écrias: * Je vénère l'image sacrée * du Christ Sauveur et des Saints.
Te mesurant, d'un cœur ferme et tenant bon, * aux ennemis de Dieu, * tu l'emportas sur eux, * montrant par tes œuvres et tes discours * qu'il faut vénérer l'image sacrée * du Christ Sauveur et des Saints.
Faisant chœur avec les Ecritures inspirées, * Père, et sachant bien * qu'à son prototype revient * la vénération de l'image, tu formas * tous les fidèles à vénérer * l'icône du Christ et des Saints.
Pour nous fidèles tu fais jaillir * intarissablement * le flot des guérisons; * puisant à la source la grâce immortelle, * Vierge immaculée, nous célébrons ton Fils * et l'exaltons dans tous les siècles.

Ode 9
« Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, * ayant pris chair de la Vierge, * nous est apparu * pour illuminer les ténèbres * et rassembler ce qui était dispersé: * ô Mère de Dieu toute digne de louange, nous te magnifions. »
Bienheureux Père qui rayonnes maintenant * d'un éclat sans fin * en présence de la grande clarté, * tu as mérité d'atteindre manifestement * le but que tu cherchais et vers lequel * tu as mené ta course en vivant comme un saint.
Tu contemples à juste titre désormais * la splendeur qui dépasse tout esprit * et dont tu as eu la révélation sur terre: * admirable Père, comme intercesseur * prie le Christ de sauver tes disciples qui maintenant * te vénèrent et glorifient.
La grâce divine te fortifiant, * tu fis pâlir l'audace des ennemis de Dieu * sous l'éclat de ta sagesse, * puisqu'en toi-même tu possédais * la source des clartés de l'au-delà, * prédicateur du Christ, saint Michel.
Ayant reçu, Vierge toute-pure dans ton sein, * comme la toison, la rosée venue du ciel, * tu nous enfantas celui qui distribue * l'aliment divin de l'immortalité * à ceux qui le chantent dans la foi * et te reconnaissent pour la Mère de Dieu.

Exapostilaire de la fête. Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 16:52
par Monique
24 MAI
Mémoire de notre vénérable Père Siméon du mont Admirable.



VÊPRES

Lucernaire, t. 8
Ton âme, bienheureux Siméon, * par les œuvres et la contemplation * tu en fis la stèle décrivant tes vertus; * car tu as soumis les élans de la chair * et revêtu la mortification vivifiante, * pour devenir le phare sans cesse allumé * qui éclaire dans la grâce les confins de l'univers.
L'amour de Dieu te donnant des ailes, Père saint, * tu devins le compagnon des Anges, * bien que portant l'argile de ton corps pour vêtement: * renonçant aux choses d'ici-bas * et t'élevant jusqu'au ciel, * par l'incessante progression des divines montées * tu es parti rejoindre la lumière sans déclin.
Ayant réduit par ton ascèse la chair, * de l'âme qui monte et s'approche de Dieu * tu fis aussi l'habitacle de l'Esprit * et par sa puissance méritas * d'opérer des miracles où la nature est dépassée, * car là où se manifeste l'action du Tout-puissant * s'accomplit tout ce qui dépasse l'intelligence et l'esprit.
Gloire au Père, t. 2
Ayant gravi comme un symbole * l'Admirable montagne élevée * pour arriver à l'Arche inaccessible de la sainteté, * tu excellas dans la pratique des vertus * dont tu fis l'escalier * de ta divine contemplation; * par l'une tu fis briller ta propre vie, * toi dont les chaînes de fer * te servirent de colliers d'or; * par l'autre tu as pu contempler * comme face à face notre Dieu * et lui parler seul à seul; * veuille donc intercéder auprès de lui * pour nos âmes, vénérable Siméon.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Réjouis-toi, étoile ayant l'aspect du soleil, * réjouis-toi, toute-pure cause de tout bien, * réjouis-toi, qui offris une place au Dieu infini, * toi qui fis croître l'épi * de la vie immortelle; * réjouis-toi, brillante porte et divin char; * réjouis-toi, ô Vierge qui abolis * la malédiction ancestrale * et nous procures le bonheur éternel.
Stavrothéotokion
Lorsque tu vis, suspendu à la croix, * le raisin mûr que tu avais produit sans labours, * ô Vierge, tu t'écrias, gémissant et pleurant: * Mon Fils, laisse couler le doux nectar * faisant cesser l'ivresse des passions * et montre, à cause de moi * qui t'ai enfanté, Bienfaiteur, * ta miséricorde, Seigneur.

Tropaire, t. 1
Colonne de patience, tu imitas les Pères de jadis: * dans ses souffrances Job, dans ses épreuves Joseph; * tu menas la vie des Anges incorporels en ton corps, * vénérable Père Siméon; * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde à nos âmes le salut.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, œuvre du moine Jean, portant (en dehors des théotokia) l'acrostiche: Siméon l'Admirable, je chante ta grâce.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse autrefois, merveilleusement * lorsqu'en forme de croix il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec en chantant un cantique au Seigneur. »
Ta mémoire est l'occasion. d'un théologique développement, admirable Père Siméon; * elle rayonne sur tous ceux qui, dans la pureté de leur cœur, * se réunissent pour chanter * ton sublime souvenir * et ta vie toute digne d'admiration.
Par la voix du Baptiste et sa vision ton illustre Mère a reçu * la bonne nouvelle, Père bienheureux; * elle t'a conçu, puis enfanté, * pour être la sainte demeure, * l'habitacle fleurant bon * de cette divinité * qu'en trois personnes nous adorons.
Le sublime Précurseur, * prévoyant de façon surnaturelle * que tu serais déjà sur les bras de ta mère le char de la droiture comblé de grâce par Dieu, * t'ordonna de t'abstenir du senestre téton pour ne recevoir que l'allaitement du dextre.
Par le bain de la nouvelle naissance, * bienheureux Père, ayant reçu, * comme les prémices d'une vie * tout imprégnée par les mystères divins, * dès l'enfance le don de l'Esprit, * grâce à Dieu tu as rendu * plus brillante que le soleil * la splendeur de ton âme.
Vierge comblée de grâce par Dieu * et dont la grâce a brodé * la robe de brocart, * lorsqu'en son amour ineffable * le Verbe du Père s'est fait chair, * tu l'as enfanté, Mère bénie, * d'une façon qui dépasse tout esprit, * en conservant ton impeccable virginité.

Ode 3
« Seigneur qui as tendu la coupole des cieux * et qui as édifié l'Eglise en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »
Dès la plus tendre enfance tu as montré * ton excellence dans les combats et ton ardente flamme pour la divine beauté; * aussi le Maître en sa prescience te sanctifia, * illustre Père Siméon, dès le sein maternel.
Dès l'âge tendre formé * au véritable savoir de l'Esprit, * admirable Père, tu as mérité * de voir de tes yeux, * entouré des Puissances, celui que nul ne peut cerner.
Les sens de ton âme illuminés * par l'étonnante vision, * tu acquis un merveilleux discernement * entre le bien et ce qui ne l'est pas, * et sans faute menas ta vie, Siméon.
Visiblement parut devant toi, * Père théophore, l'Ange envoyé * pour t'enjoindre d'embrasser la vie angélique; * et celui qui t'apparut, * dans l'allégresse tu l'as suivi pas à pas.
Moi qui jadis fus mis à mort, * tu m'as ramené vers la vie, * seule Toute-pure, en enfantant la Vie personnifiée; * car, en s'élançant contre elle, * l'hostile Mort fut réduite en charpie.

Cathisme, t. 1
Enraciné sur le rocher des préceptes du Christ, * tu parus comme colonne élevée sur terre, * affermissant les confins de l'univers * par le témoignage des guérisons; * et nous qui célébrons ta mémoire avec foi, * nous rayonnons de ta lumière et te chantons: * Par tes prières sauve-nous, Père saint.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Nous tous qui possédons en toi * notre avocate auprès de Dieu, * ô Vierge, nous accourons vers ton temple saint * pour implorer ton aide et protection; * ô Mère toujours-vierge, délivre-nous * de la malice du Démon; * arrache au terrible châtiment * ceux qui te disent bienheureuse.
Stavrothéotokion
Merveille nouvelle et mystère étonnant! * s'écria la Brebis vierge, immaculée, * voyant son Fils étendu sur la croix; * toi le Seigneur qui portes l'univers en ta main, * comment, par des juges sans loi, * es-tu, en criminel, condamné à la croix?

Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse; * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »
Tu ne souffrais plus de vivre dans le monde, * toi qui avais pour te guider * la puissance de Dieu, le Christ; * et, demeurant dans les déserts inaccessibles, * encore enfant, tu vécus * avec les fauves sans en avoir peur * et jubilais malgré les peines de ton corps.
Sur les montagnes bondissant comme un cerf, * tu languissais après les sources que Dieu fait couler, * Père Siméon, et, les ayant trouvées, * tu étanchais ta soif d'amitié divine; * y ayant bu, tu fis jaillir à ton tour * de enseignements théologiques, * toi qui contemples la face du Christ.
Un être vêtu de blanc, * vénérable Père, te voit * de son regard spirituel * porté comme sur un char * par la colonne lumineuse et guidé par un enfant: * c'est le divin Jean, qui se tenait * sur le socle avant ta montée vers lui.
Illustre Père, guidé * par la grâce qui te fut donnée, * tu allas, comme de vertu * en vertu divine, * vers la cabane du céleste Jean, * dont tu partageas les combats joyeusement, * pour devenir tel un Ange de Dieu.
Toi qui es issue de la lignée royale de David, * ô Vierge, tu as enfanté * celui qui règne sur l'univers, * le Verbe qui s'est levé du Père avant les siècles * d'une manière ineffable qui dépasse l'esprit; * c'est pourquoi nous les croyants, * nous te disons bienheureuse, sainte Mère de Dieu.

Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »
Plein de beauté, le Seigneur * comme un enfant très gracieux * se présenta visiblement devant toi * qui sur le socle de la colonne te tenais; * et, faisant luire la gloire acquise par la patience, * à ta demande se montra crucifié.
Ta sainte vie a rayonné * la splendeur des révélations * et, tout à fait comblé par la bonne odeur * de la myrrhe divine, tu abattis * les hostiles phalanges des démons, * serviteur de Dieu, en athlétique lutteur.
Elevé par les visions divines * que tu contemplais dans la pureté de ton esprit, * bienheureux Père, et ton cœur faisant jaillir * les flots vivifiants de la source de sagesse, * tu éclairas par les enseignements venus de Dieu * les âmes de tous ceux qui se trouvaient avec toi.
Le Dieu d'avant les siècles, le Verbe de Dieu * qui partage avec le Père l'éternité, * dans la richesse de son amour, * s'est appauvri en demeurant dans ton sein * et sur terre s'est fait homme en prenant chair, * divine Mère, Vierge toute-digne de nos chants.

Ode 6
« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »
Devenu sublime par les vertus * comme l'admirable Moïse, et monté * sur la haute colonne par vouloir divin, * tu t'élevas en esprit; * puis, ayant reçu la puissance qui te fit resplendir, * tu fus couvert de gloire comme lui.
Dans sa fureur l'ennemi, * tirant son arc, a vidé * son carquois de ses funestes flèches, * mais la tour de ton âme ne fut pas secouée, * car elle était fondée solidement * sur la pierre inébranlable du Christ.
Ton Maître, le Christ, * charmé par ton aisance à supporter * les efforts de l'ascèse, te confia * le bâton au pouvoir souverain * et par lui t'ordonna * de guérir les infirmes de toute maladie.
Ayant su par des signes révélateurs * la profondeur de ton mystère étonnant, * les Prophètes divins ont annoncé d'avance * que tu concevrais dans ton sein, * Toute-pure, notre Dieu; et nous le croyons, * maintenant que nous l'avons vu réalisé.

Kondakion, t. 2
Recherchant les choses d'en-haut * et détaché de celles d'ici-bas, * de ta colonne ayant fait un autre ciel, * par elle tu as resplendi de l'éclat de tes miracles, Père saint, * et sans cesse auprès du Christ notre Dieu * tu intercèdes en faveur de nous tous.

Synaxaire
Le 24 Mai, nous faisons mémoire de notre vénérable Père Siméon, de l'Admirable montagne.
Siméon, qui logeait sur l'Admirable cime,
a trouvé dans le ciel l'exacte position
surpassant tout logis par sa hauteur sublime.
Des Esprits, le vingt-quatre, il joint l'habitation.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Eteignant la funeste puissance de la fournaise de Chaldée * à l'apparition de l'Ange descendu, * les Jeunes Gens s'écrièrent pour leur Créateur: * Tu es béni et digne de louange, * Seigneur, Dieu de nos Pères. »
Père théophore, avec le courage des Jeunes Gens * renonçant à l’agitation mondaine * et fuyant la vaine gloire qui pouvait te faire tomber, * tu désirais le repos en esprit et chantais sans cesse: * Tu es béni, Dieu de nos Pères.
Tendant les mains en forme de croix et priant, * Père théophore, tu as vu de tes yeux * avec les Anges le Christ dans sa gloire * t'ordonnant de gravir * l'Admirable montagne qu'il t'indiquait.
Avec la pensée de courir vers les cieux * t'empressant de franchir la colonne, tu gagnas * par obéissance aux ordres de ton Maître divin, * cette montagne à laquelle tu donnas * le nom d'Admirable, de merveilleuse façon.
En elle ayant trouvé comme un autre Paradis * planté de toutes fleurs aux doux parfums, * tu habitas la haute cime, Bienheureux, * y fixant la demeure * que Dieu lui-même t'avait désignée.
Cheminant à la lumière de notre Dieu, * venez, chantons la Vierge Marie, * la divine porte du Roi des rois, * la véritable Mère de Dieu, * l'espérance de nos âmes.

Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
Aux facultés harmonieuses de ton âme * s'est unie la lumière au triple éclat; * illuminé par cette clarté * comme par l'unique divinité, * tu en édifias, devant ta colonne, * la bienheureuse maison * et tu as prescrit d'y adorer * la Triade incréée dans les siècles.
L'énergie toute-puissante de l'Esprit saint, * qui t'habitait de divine façon, * des confins de la terre fit accourir * tous ceux qui étaient agités * par les esprits du mal; * et, de ton bâton de palme les guérissant, * tu les formais en chantant: * Louez le Créateur dans les siècles.
Vigoureusement tu soumis * l'arrogance de la chair à l'esprit * par le jeûne et l'oraison * et fis disparaître en l'éteignant * l'ardeur du ventre au point de sembler * surhumain, toi qui ne mangeais pas, * mais vivais de la nourriture céleste seulement, * louant celui qui la donne dans les siècles.
Le Seigneur Christ te confia * le divin chœur de tes disciples, Père saint; * les ayant accueillis avec amour, * par tes enseignements tu les entraînas * à prolonger ta course * dans l'ascèse; et, avec eux * procurant aux malades le repos, * tu le glorifiais dans les siècles.
Vierge tout-immaculée, * implore ton Fils pour nous * qui te chantons sincèrement * et en toute pureté, * te reconnaissons comme la Mère de Dieu; * demande-lui la rémission de leurs péchés * et le salut pour les fidèles psalmodiant: * Peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Ode 9
« Toute oreille fut saisie d'étonnement * devant l'ineffable condescendance de Dieu; * car le Très-Haut a bien voulu descendre dans un corps * et devenir un homme dans le sein virginal; * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions. »
Par tes prières, bienheureux Siméon, * rendant favorable le Christ qui rassasia * une foule immense avec un peu de pain, * par tes bénédictions tu as rempli les greniers vides de ton bercail * et de la faim as délivré ton troupeau.
Ta mère, la sainte et vénérable Marthe, Bienheureux, * par d'instantes paroles te pressant * de supplier le Christ, tu ne dédaignas point * d'accomplir sa demande et tu éloignas * de la cité d'Antioche la colère de Dieu.
Délié de ton corps, tu as vu, * bienheureux Siméon, la fin de tes combats, * l'ineffable divinisation au plus haut des cieux; * volant de terre vers elle, tu exultas en esprit, * contemplant grâce à elle les trois personnes en leur clarté.
Tu es devenu le temple de Dieu * en logeant l'Infini dans ton sein * et enfantant le Verbe incarné d'abord incorporel; * prie-le, Vierge pure, d'accorder le pardon de leurs péchés * à tous les fidèles qui sans cesse te glorifient.

Exapostilaire (t. 3)
Rayonnant depuis le désert, tu as éclairé l'univers; * la multitude des moines en ta mémoire se réjouit; * pour le monde, théophore Siméon, ne cesse pas d'intercéder.
Gloire au Père... Maintenant.. de la fête
ou Théotokion
Tu fus l'habitacle lumineux de la clarté, * de ton sein la lumière intemporelle s'est levée sur le monde, * illuminant tous ceux qui chantent selon la vraie foi ta divine maternité.

Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 16:56
par Monique
25 MAI
Troisième Invention du vénérable chef du saint
et illustre Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean.



VÊPRES

Premier Cathisme: Bienheureux l'homme.

Lucernaire, t. 8
Saint Jean, bienheureux Précurseur, * se levant de terre, ton chef * a rayonné plus clairement que le soleil * pour illuminer les croyants; * et, la possédant comme un trésor divin, * nous y puisons riche grâce, sanctifiés en nos âmes, nos corps et nos pensées; * et, célébrant cette fête, nous te disons bienheureux.
Ton chef, bienheureux Précurseur, * d'où la grâce jaillit sans cesse * fut révélé au saint pontife qui ne l'avait pas su; * s'empressant avec reconnaissance et avec foi, * il en fit la découverte publiquement, * sanctifié avec les fidèles du peuple chrétien * et l'empereur qui gardait avec ardeur l'orthodoxie.
Illustre Précurseur de notre Dieu, * nous célébrons la troisième révélation * de ce chef tranché pour ton zèle divin; * la Triade sainte l'a couronné * et les chœurs des Anges exultent pour son invention * avec l'ensemble des Prophètes, des Apôtres et des Martyrs; * avec eux en tout temps souviens-toi de nous tous.
Gloire au Père, t. 6
Comme un trésor des grâces de Dieu, * ta tête, divinement conservée, * a surgi du sein de la terre, Précurseur; * et nous, fidèles, l'ayant reçu * et nous prosternant, glorieux Baptiste du Christ, * nous sommes l'objet, grâce à toi, * de miracles prodigieux * et nous obtenons le pardon de nos péchés.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Qui donc refusera de te dire bienheureuse, ô Vierge toute sainte, * qui donc ne voudra chanter la louange * de ton enfantement virginal? * Car le Fils unique, le reflet du Père intemporel, * celui qui est sorti de toi, ô Vierge immaculée, * s'est ineffablement incarné: * il est Dieu par nature et, par nature, s'est fait homme pour nous sauver; * sans être divisé en deux personnes, il s'est fait connaître en deux natures sans confusion; * ô Vierge sainte et toute-bienheureuse, * intercède auprès de lui pour qu'il ait pitié de nous.

Entrée. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour et les Lectures.

Lecture de la prophétie d'Isaïe
(40,1-5,9; 41,17-18; 45,8; 48,20-21; 54,1)
Ainsi parle le Seigneur: Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Prêtres, parlez au cœur de Jérusalem, pour la consoler, car son humiliation est achevée, sa faute est expiée, elle a reçu de la main du Seigneur double peine pour tous ses péchés. Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez les sentiers de notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées; ce qui est tortueux sera redressé, les chemins raboteux seront nivelés; et toute chair verra le salut de Dieu. Monte sur une haute montagne, toi qui annonces la bonne nouvelle à Sion; élève fortement la voix, toi qui annonces la bonne nouvelle à Jérusalem; élevez la voix, ne craignez pas. Moi, le Seigneur Dieu, j'exaucerai les pauvres d'Israël, je ne les abandonnerai pas. Je ferai couler des rivières sur les hauteurs, et des fontaines au milieu des vallées; je changerai le désert en étang, et la terre assoiffée en courants d'eau. Que le ciel, d'en haut, répande la joie, que les nuées fassent pleuvoir la justice! Que la terre s'entr'ouvre et fasse croître le salut, qu'il en sorte la justice également! Proclamez la nouvelle avec des cris de joie, publiez-la jusqu'aux extrémités de la terre. Dites que le Seigneur a racheté Jacob son serviteur. Et lorsqu'ils eurent soif au désert, pour eux il fit jaillir les ondes du rocher. Réjouis-toi, stérile qui n'as pas enfanté, éclate en cris d'allégresse, toi qui n'as pas eu les douleurs, car plus nombreux seront les fils de la délaissée que les fils de l'épouse, dit le Seigneur.

Lecture de la prophétie de Malachie
(3,1-3,5-7,12,18,17,22-24)
Ainsi parle le Seigneur tout-puissant: Voici que je vais envoyer mon Ange devant ta face, pour préparer ton chemin devant toi. Alors il entrera dans son temple, le Seigneur que vous cherchez. Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand il apparaîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. Il siégera pour affiner et purifier, comme on épure l'or et l'argent. Il s'approchera de nous pour le jugement et s'empressera de témoigner contre les méchants, les adultères, contre ceux qui ne le craignent pas, dit le Seigneur tout-puissant. Car je suis le Seigneur votre Dieu : et je ne change pas; mais vous, fils de Jacob, vous vous écartez de mes lois et ne les gardez pas. Revenez donc à moi, et je reviendrai à vous, dit le Seigneur tout-puissant. Alors, toutes les nations vous diront bienheureux,. et vous saurez que je suis le Seigneur, celui qui voit la différence entre le juste et le méchant, au jour que je prépare pour sauver ceux qui m'aiment. Sachez-le donc et souvenez-vous de la Loi de Moïse mon serviteur, auquel j'ai prescrit sur l'Horeb pour tout Israël des préceptes et des lois. Voici, je vais vous envoyer Elie le Thesbite, avant que n'arrive le grand et sublime jour du Seigneur, qui ramènera le coeur du père vers son fils et le cœur de l'homme vers son prochain, de peur que je ne vienne frapper la terre sans merci, dit le Seigneur tout-puissant, le Dieu saint d'Israël.

Lecture de la Sagesse de Salomon
(4,7,16-17,19-20; 5,1-7)
Le juste même s'il meurt avant l'âge, trouvera le repos. Le juste, en mourant, condamne ceux qui vivent en impies; car ils voient la fin du juste, mais sans comprendre les desseins que Dieu a sur lui. Car le Seigneur brisera les impies, il les fera tomber, sans voix, la tête la première, il les arrachera de leurs bases; jusqu'au dernier ils seront dévastés, en proie à la douleur, et leur mémoire périra. Au bilan de leurs fautes ils viendront terrifiés, leurs péchés devant eux se dresseront pour les accuser. Alors le juste se tiendra, plein d'assurance, en face de ceux qui l'ont opprimé et qui pour ses souffrances n'avaient que mépris. A sa vue, ils seront saisis d'un grand effroi, stupéfaits par le caractère inopiné de son salut. Entre eux ils se diront, touchés de repentir et gémissant dans leur âme angoissée: Le voilà, celui que jadis nous avons tourné en dérision, outragé de nos sarcasmes, insensés! Sa vie, nous l'avons considérée comme folie, sa mort comme privée d'honneur. Comment donc est-il au nombre des fils de Dieu, comment partage-t-il le sort des Saints? Ainsi donc, nous nous sommes fourvoyés loin de la vérité; la lumière de la justice n'a pas brillé pour nous, le soleil ne s'est pas levé sur nous! Pleinement nous fréquentions le chemin du mal et de la perdition, nous avons suivi d'impraticables sentiers, et la voie du Seigneur, nous l'avons méconnue!

Apostiches, t. 2
Venez, fidèles, vénérons * la tête que le glaive a tranchée, * le précieux chef du Précurseur, * au jour de son Invention, * allons à sa rencontre avec des chants * pour honorer de tout cœur * la source nous versant les grâces des guérisons, * celle qu'Hérode l'insensé, * piqué par l'aiguillon d'Hérodiade, jadis a fait trancher.

Elle est précieuse devant le Seigneur,
la mort de ses amis.

Comme des mines provient l'or, * ainsi de la terre est sortie * la tête du Précurseur, * resplendissante en son écrin * et parlant d'elle-même, * pour accuser de façon claire * Hérode, cet adultère meurtrier, * et pour illuminer nos âmes de son éclat; * et nous, les fidèles, en ce jour * par des cantiques nous vénérons * celui qui intercède auprès de Dieu pour nous.

Le juste fleurira comme un palmier,
il grandira comme un cèdre du Liban.

La tête du Baptiste, sous terre jadis * cachée dans l'urne comme un trésor, * en ce jour se révèle au monde entier, * versant en abondance le flot des guérisons, * faisant cesser les maladies * et sur les âmes répandant la clarté; * et nous qui jouissons de ses divines consolations, * nous chantons les louanges du Précurseur.
Gloire au Père...
Ce vénérable reliquaire des divines pensées, * ta tête, qui a contemplé d'avance * bien clairement le mystère de l'Ineffable, * en ce jour, illustre saint Jean, * sortit des antres de la terre comme d'un sein maternel * pour embaumer le monde entier * en répandant la myrrhe de sainteté, * en prêchant la voie du repentir * et pour nos âmes intercédant près du Sauveur universel.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Infranchissable Porte du Seigneur * mystiquement scellée, * Mère de Dieu et Vierge bénie, * reçois nos prières pour les offrir * à ton Fils et ton Dieu, * afin qu'il sauve nos âmes grâce à toi.

Tropaire, t. 4
Tel un trésor divin caché sous terre, le Christ * nous a révélé ton chef, saint Prophète et Précurseur. * Tous ensemble au jour de son Invention, * nous louons, par des cantiques inspirés, * le Sauveur qui nous a délivrés de la tombe par ta divine intercession.

Le mystère caché de toute éternité * et que les Anges mêmes ne connaissaient * grâce à toi, ô Mère de Dieu, * sur la terre nous fut révélé: * Dieu s'incarne sans confondre les deux natures en cette union * et librement il a voulu souffrir pour nous sur la croix * pour ressusciter Adam et sauver nos âmes de la mort.
En occurrence avec le Pentecostaire, ce théotokion est remplacé par le tropaire de la fête. A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire: du Précurseur, Maintenant: de la fête.


MATINES
Cathisme I, t. 4
S'étant levé de terre, le chef du Précurseur * irradie comme un soleil sur les croyants * la lumière de la condition incorruptible * et les grâces des guérisons; * il rassemble la multitude des Anges dans le ciel * et sur terre convoque le genre humain * pour rendre gloire, d'un même chœur, au Christ notre Dieu.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Vierge pure, par ton divin enfantement * tu as renouvelé la nature humaine corrompue par les passions * et tu relevas tous les hommes de la mort * pour les mener vers la vie dans la condition incorruptible; * c'est pourquoi tous les âges, comme il se doit, * suivant ta propre prophétie, * nous te disons bienheureuse, ô Vierge glorifiée.

Cathisme II, t. 4
Comme les mines produisent l'or, * ta sainte tête, Baptiste du Christ, * fut merveilleusement rendue * par les profondeurs de la terre, pour enrichir * tous ceux qui s'approchent de toi * et par des cantiques magnifient * en ce jour de son Invention * le Sauveur et Créateur qui leur accorde grâce à toi * la rémission de leurs fautes et l'abondance du salut.
Jamais nous ne cesserons, ô Mère de Dieu, * nous tes serviteurs, de chanter * dans l'action de grâce et de tout cœur * notre Dame, ton amour en disant: * Vierge toute-sainte, empresse-toi de nous sauver * des ennemis invisibles, de toute menace et de tout mal, * car tu es notre refuge et protection.

Après le Polyéléos:
Mégalynaire
Nous te magnifions, * saint Jean, Baptiste du Sauveur, * vénérant ta précieuse tête, ô Précurseur, * et nous célébrons * dans la joie l'Invention de ton chef.
Versets 1: Bienheureux l'homme qui craint le Seigneur, qui se plaît à ses préceptes. 2: En mémoire éternelle sera le juste, il ne craindra pas l'annonce du malheur. 3: J'affermirai la race de David, j'apprêterai une lampe pour mon Christ. 4: La lumière s'est levée pour le juste et l'allégresse pour les hommes au cœur droit. 5: J'ai dit aux méchants: Ne faites pas le mal! et aux pécheurs: N'élevez pas votre front! 6: C'est là le chemin par lequel je lui montrerai mon salut.

Cathisme, t. 4
Hérode, ce transgresseur de la loi, * offrit à la débauchée ta vénérable tête, Précurseur, * et nous, l'ayant retrouvée, nous te chantons: * intercède auprès de Dieu * pour qu'à tous il accorde le salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Protectrice invincible des affligés, * ardente sauvegarde de qui place en toi son espoir, * sauve-moi du péril, car tu es le secours de l'univers.

Anavathmi, la 1e antienne du ton 4: Dès ma jeunesse...

Prokimenon, t. 4: J'affermirai la race de David, j'apprêterai une lampe pour mon Christ. Verset: Souviens-toi, Seigneur, de David et de toute sa douceur.
Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur. Evangile et Psaume 50.
Gloire au Père... Par les prières de ton Précurseur... Maintenant... Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi, ô Dieu...
t. 2
Ce vénérable reliquaire des divines pensées, * ta tête, qui d'avance a contemplé * bien clairement le mystère de l'Ineffable, * en ce jour, illustre saint Jean, * sortit des antres de la terre comme d'un sein maternel * pour embaumer le monde entier * en répandant la myrrhe de sainteté, * en prêchant la voie du repentir * et pour nos âmes intercédant près du Sauveur universel.

Canon de la fête (en dehors du Pentecostaire, canon de la Mère de Dieu) et canon du Précurseur, œuvre de Taraise.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse * autrefois, merveilleusement, * lorsqu'en forme de croix * il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec * en chantant un cantique au Seigneur. »
Toi qui fus la voix du Verbe, * mets fin au mutisme pour moi, * comme tu le fis jadis pour ton Père, * afin que je puisse t'acclamer * par des cris d'allégresse, * toi dont nous célébrons en ce jour * cette invention de ton chef, * homme céleste, bienheureux Précurseur.
Toi qui imposas ta main * sur le chef de l'Eglise, le Christ, * par trois fois tu as manifesté * ton vénérable chef * qui a saisi la manifestation * de la Trinité et sanctifie * de façon manifeste * l'ensemble de ceux qui professent la vraie foi.
Précurseur, ne souffrant pas * d'être caché plus longtemps, * en ce jour tu as pris tes dispositions * pour te manifester à nouveau, * non plus enfermé dans l'urne d'argile, * mais dans un vase d'argent * et déposé dans le sanctuaire * pour être révélé au pontife sacré.
D'un sein stérile tu es né * afin de préparer, illustre Jean, * les voies au Verbe créateur * qui de manière ineffable s'est levé * de la Vierge toute-sainte * que toutes les générations * disent bienheureuse, * proclamant sa divine maternité.

Ode 3
« Seigneur qui as tendu la coupole des cieux * et qui as édifié l'Eglise en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »
Ta tête sacrée, * donnée en salaire de ses évolutions impudiques, * une femme l'avait portée dans ses mains; * à présent, c'est dans les mains d'un chaste pontife * qu'elle est portée dans le sanctuaire avec respect.
Illustre Précurseur, * la foule des croyants se porte pieusement * à ta rencontre avec le pontife et l'empereur, * chantant des hymnes de joie * et, sanctifiée par ta présence, te précède avec amour.
Comme un soleil resplendissant * issue du sanctuaire, ta tête sacrée, * Prophète et Précurseur du Christ, * illumina le monde entier * de son divin rayonnement.
Baptiste, comme un astre lumineux, * tu brillas au sortir du sein stérile * et cheminas devant le Soleil de gloire * qui s'est levé de la Nuée virginale * pour dissiper la nuit des multiples divinités.

Cathisme, t. 4
En ce jour fut manifestée * la précieuse tête du Précurseur * comme l'or de la mine rendu * par le sein de la terre aux croyants; * auprès du Christ elle intercède pour notre salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Protectrice invincible des affligés, * ardente sauvegarde de qui place en toi son espoir, * sauve-moi du péril, car tu es le secours de l'univers.

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ta venue, * sur tes œuvres j'ai médité * et j'ai glorifié ta divinité. »
Toi le plus grand des prophètes, * tu méritas de voir celui qu'ils ont prédit * et tu le précédas, * bienheureux Précurseur, avec la puissance d'Elie.
Pour la troisième fois tu as montré * ton illustre chef d'où jaillit * la myrrhe des guérisons * pour chasser les relents des passions.
Tous ensemble venez, * puisez le flot des guérisons * à l'intarissable source qui les fait jaillir, * la vénérable tête du divin Précurseur.
Par l'humilité sauve-moi, * car j'entretiens d'orgueilleuses pensées, * Vierge pure qui as enfanté * celui qui releva notre nature déchue.

Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »
Saint Jean, toi le médiateur * entre l'ancien et le nouveau Testament, * renouvelle notre vétusté, * bienheureux Précurseur, * car nous célébrons le renouveau * de ton chef nouvellement apparu.
Ta tête, Précurseur, * par laquelle la grâce des guérisons se communique, * de Comanes vers la reine des cités * tu la transfères en ce jour * et, comblée de sa pure clarté, * la foule des fidèles applaudit son retour.
Plus que de la pourpre l'empereur * se réjouit de l'entrée de ta tête; * et le pontife divin, * Ignace, l'éponyme du Théophore, * la tenant dans ses mains, avec elle bénit, * traçant sur les fidèles une parfaite bénédiction.
Ayant enfanté le Maître, tu parus * plus élevée que les Puissances d'en-haut * et tu divinisas la nature des mortels, * Vierge toute-pure; c'est pourquoi * nous les fidèles, de cœur et de lèvres * nous te glorifions comme véritable Mère de Dieu.

Ode 6
« Sauveur, accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »
De terre s'est levée la vérité: * c'est la tête de ton Baptiste, Seigneur, * qui chasse le mensonge en dissipant * le rude hiver des hérésies * et répand sur le monde la clarté.
Venez puiser l'illumination, * la miséricorde et la grâce de Dieu, * et vous aurez la tête et l'âme sanctifiées * en touchant avec foi la tête de celui * qui lui-même a touché le divin chef dans les eaux.
Intercède, Précurseur, * pour que la tête des ennemis invisibles * soit écrasée sous les pieds * des fidèles vénérant ton précieux chef * qui a flétri l'impiété d'Hérode.
Bienheureux Précurseur, * tu annonças à ceux de l'Hadès * la lumière qui allait venir jusqu'à eux, * celui qui prit chair des entrailles de la Vierge * et devint homme pour combler les mortels de ses bienfaits.

Kondakion, t. 6
Celui qui dans ce monde fut la colonne lumineuse de Dieu, * le chandelier précurseur du Soleil mystique, * montrant à la terre entière sa tête porteuse de clarté * sanctifie ceux qui se prosternent devant elle avec foi * et qui élèvent la voix pour chanter: * Sauve-nous tous, saint Baptiste du Seigneur notre Dieu.

Ikos
Sortie de terre comme source du Paradis, * la tête du Précurseur ami de Dieu * fait jaillir les fleuves de la grâce et distribue * les ondes des miracles à tous ceux qui le prient. * Tous ensemble approchons donc pour y puiser * avec empressement les flots divins des guérisons; * car elle abreuve nos âmes de ses dons infinis * et soulage nos corps de toute peine et maladie. * Avec amour chantons-la donc, embrassons-la dans la foi, * fidèles, et couronnons-la pieusement de nos chants. * Purifions de toute faute nos esprits, * parons nos âmes de saintes vertus * et crions à haute voix: * Sauve-nous tous, saint Baptiste du Seigneur notre Dieu.

Synaxaire
Le 25 Mai, nous faisons mémoire de la troisième Invention du vénérable chef du saint et illustre Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean.
Pour résonner encore, ne pouvant se taire,
la Voix qui fut celée au profond de la terre
attendait qu'au grand jour l'exhume un fouisseur.
Le vingt-cinq, on trouva le chef du Précurseur.
Par les prières de ton Précurseur, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Les Jeunes Gens venus de Judée * à Babylone foulèrent jadis * par leur foi dans la Trinité * la flamme de la fournaise en chantait: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
Du Soleil de gloire, Précurseur, * tu fus le chandelier tout brillant * qui a chassé les brumes de l'erreur * pour illuminer les fidèles s'écriant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
La sainte Eglise en ton honneur * célèbre cette fête également * chaque année, Précurseur, avec solennité, * vénérant ton chef et selon la coutume s'écriant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Toi qui annonças * par de saints transports l'étonnante venue du Verbe, * tu annonces, Prophète, l'invention de ton chef * par une bouche sincère au pontife et pasteur * qui t'aimait avec tant de ferveur.
De façon ineffable et surnaturelle * en toi s'unirent enfantement et virginité, * car tu as mis au monde, sans qu'on puisse l'expliquer, * divine Mère, le Dieu fait chair auquel nous chantons: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
L'Ange terrestre, * le Baptiste et Précurseur, * le minutieux accusateur de l'impiété, * celui qui vit d'abord au Jourdain * la manifestation de la Trinité * manifeste son chef pour la troisième fois * à qui chante de tout cœur: Prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.
A ta rencontre le très-doux empereur * s'empresse avec le peuple ami du Christ, * tandis que le prince des pasteurs * étend les mains vers ton chef * et, le pressant contre sa poitrine, * exulte d'allégresse en s'écriant * dans l'action de grâces: * Peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Plus brillante que l'or, * ta tête, illustre Précurseur, * conservée comme un trésor de grand prix * dans le reliquaire d'argent * est confiée à la reine des cités * pour enrichir de ce don divin * celle qui chante de tout coeur: Prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.
Illustre Jean, bienheureux Précurseur, * caché dans le sein stérile, * tu t'es prosterné joyeusement * devant celui qui porte l'univers * et qui était porté dans les entrailles; * puis, annonçant l'Agneau divin * né de la sainte Vierge, tu t'écrias avec foi: * Peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Ode 9
« Toute oreille fut saisie d'étonnement * devant l'ineffable condescendance de Dieu; * car le Très-Haut a bien voulu descendre dans un corps * et devenir un homme dans le sein virginal; * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions. »
Le vénérable rejeton de la Stérile, * le plus grand parmi les fils de femmes, * le soldat du Roi, le sublime Précurseur du Christ, * l'annonciateur de l'Agneau qui ôte le péché du monde * soit acclamé par des cantiques sacrés!
Ayant rempli la coupe en abondance, * tu appelles, en sublime héraut, l'Eglise du Christ * au recouvrement de ton chef, Précurseur, en t'écriant: * Venez vous rassasier des biens que j'ai préparés * et magnifiez celui qui donne aux mortels d'exister.
L'éponyme de l'archange Michel, le souverain, * t'accueille avec joie dans son empire, Ange divin, * splendidement assisté en cela par le suprême pasteur * vénérable par la grâce et l'élection, * le pontife théophore aux divines pensées.
Sauveur qui, même après l'enfantement, * conservas ta Mère vierge comme avant, * lorsque tu viendras juger les œuvres de ma vie, * fais-moi grâce, malgré mes fautes, mes iniquités, * Dieu de tendresse, plein de compassion, d'amour des hommes et de bonté.

Exapostilaire, t. 2
Bien plus que de sa pourpre s'est réjoui * l'empereur ami du Christ, * Précurseur, lors de la troisième invention * de ta vénérable tête. * Sur ton Eglise fais descendre la puissance d'en-haut * et donne à ses fidèles de vaincre l'ennemi. * Par tes prières garde- nous, protège-nous * qui célébrons ta brillante solennité * et de tout cœur te vénérons, glorieux Baptiste Jean.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Montagne très-sainte de Dieu, * arche d'alliance, urne d'or et chandelier, * table sainte, rameau fleuri et trône de feu, * chambre nuptiale, portail et temple du Seigneur, * Vierge pure, c'est ainsi que nous chantons * celle en qui Dieu s'incarna sans changement, de façon surnaturelle, * pour rendre divine la nature assumée * en cette union que nulle langue ne peut exprimer.

Laudes, t. 5
Salut, vénérable Tête, * resplendissante de clarté, * devant laquelle les Anges s'inclinent avec respect, * tranchée jadis par le glaive * et, par des reproches tranchants, * ayant taillé en pièces l'impudente lascivité; * source abreuvant de miracles les croyants, * annonciatrice de la venue du Sauveur * et témoin de l'Esprit descendu en vol de colombe sur lui; * médiatrice de l'ancien et du nouveau testament, * prie le Christ d'accorder à nos âmes la grâce du salut. (2 fois)
Cachée dans un vase d'argent, * la tête du Baptiste est révélée, * rendue par les entrailles de la terre au grand jour; * les miracles en jaillissent à flots, * car elle a baigné dans les ondes * la tête de celui qui bâtit ses chambres hautes sur les eaux * et sur les hommes fait pleuvoir la divine rémission; * disons-la bienheureuse, cette tête vraiment digne de nos chants * et fêtons avec joie sa troisième invention, * demandant au Précurseur d'intercéder auprès du Christ, * pour qu'il accorde au monde la grâce du salut.
La tête de celui qui annonça * l'Agneau de Dieu manifesté dans la chair * et fit reposer sur les divins préceptes les voies salutaires du repentir, * celle qui a flétri l'iniquité d'Hérode tout d'abord * et pour cela fut séparée de son corps, * puis demeura cachée sous terre pendant longtemps, * s'est levée sur nous comme un soleil resplendissant * en nous disant: * Repentez-vous et, dans la componction de vos cœurs, * redevenez les amis du Seigneur * qui accorde au monde la grâce du salut.
Gloire au Père, t. 6
La vénérable tête de ton Baptiste, Seigneur, * qui fut arrachée au secret de la terre en ce jour * et qu'avec des chants de louange nous avons reçue fidèlement, * Ami des hommes, nous te la présentons, * nous tes serviteurs soumis au péché, * pour qu'elle soit notre avocate auprès de toi, * et nous te demandons de trouver * par elle, au jour du jugement, * ta miséricorde et la grâce du salut.
Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Mère de Dieu, tu es la Vigne, en vérité, * qui a fait croître le fruit de vie; * notre Dame, nous t'en prions: * avec le Précurseur et tous les Saints * intercède pour le salut de nos âmes.

GrandeDoxologie. Tropaire du Saint, puis de la fête ou bien théotokion Le mystère caché de toute éternité. Litanies et Congé.

Si l'Invention de la tête du Précurseur tombe le dimanche des saints Pères, septième de Pâques.
On laisse tomber l'office de l'Ascension, et l'on chante celui de la résurrection, du Précurseur et des saints Pères.
Le samedi soir aux Petites Vêpres, on fait comme il est indiqué au 8 mai. Aux Grandes Vêpres, après le cathisme habituel, on chante au Lucernaire 10 stichères: 3 de la Résurrection, 3 du Précurseur et 4 des saints Pères. Gloire: des Pères, Maintenant: Dogmatique du ton. Après l'entrée, lectures des Pères et du Précurseur. Litie: stichères du temple et les apostiches du Précurseur, Gloire: des Pères, Maintenant: théotokion. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 2 fois, et le tropaire des saints Pères, 1 fois. Si c'est l'usage, lecture des Actes des Apôtres.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la Résurrection et des Pères, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Si c'est l'usage, lecture dans l'évangile. Polyéléos et cathismes du Précurseur, les deux ensemble, sans leurs théotokia, Gloire: cathisme qui suit le polyéléos, Maintenant: théotokion. Si c'est l'usage, lecture sur le Précurseur. Pour le reste des Matines et pour les Heures, voir ce qui est indiqué au 8 mai.
Si l'Invention tombe le samedi avant Pentecôte ou le dimanche de Pentecôte, huitième de Pâques.
Tout l'office du Précurseur est chanté le jeudi qui précède. Si l'Invention tombe le lundi de Pentecôte, on chante les matines du Précurseur le mardi, avec l'office de la fête.
Si l'Invention tombe le vendredi de la 7e semaine de Pâques, jour de la clôture de l'Ascension, ou bien le samedi avant le dimanche de Tous les Saints, jour de la clôture de la fête de Pentecôte.
On chante l'office du Précurseur avec celui de la clôture de la fête. A Vêpres, Bienheureux l'homme, la 1e stance. Au lucernaire, 10 stichères: 6 de la fête et 4 du Saint. Gloire: du Saint, Maintenant: de la fête. Entrée, prokimenon du jour et 3 lectures du Saint. Litie: stichères de la fête et apostiches du Saint, Gloire: du Saint, Maintenant: de la fête. Apostiches de la fête, avec leurs versets, Gloire: du Saint, Maintenant: de la fête. Après le trisagion, tropaire du Saint, Gloire... Maintenant: de la fête. Et le Congé.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire: du Saint, Maintenant: de la fête. Après les cathismes du jour et, éventuellement, la lecture de la fête, polyéléos et cathismes du Saint (les deux ensemble), Gloire: cathisme du Saint qui suit le polyéléos, Maintenant: de la fête. Si c'est l'usage, lecture sur le Saint. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et évangile du Saint. Psaume 50 et stichère du Saint. Canon de la fête avec hirmos (6) et du Saint (4), puis le 2e canon de la fête (4). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion du Saint et son ikos, cathisme du Saint, Gloire... Maintenant: de la fête. Si c'est l'usage, lecture sur le Saint. Après la 6e ode, kondakion de la fête et son ikos. A la 9e ode on ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Exapostilaire de la fête, Gloire: du Saint, Maintenant: de la fête. Grande Doxologie. Après le trisagion, tropaire du Saint, Gloire... Maintenant: de la fête. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire de la fête et du Saint; kondakion de la fête ou du Saint, en alternant.
Si l'Invention tombe le dimanche de Tous les Saints.
On chante l'office du Précurseur le vendredi qui précède.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 16:58
par Monique
26 MAI
Mémoire du saint apôtre Carpus, l'un des Soixante-dix.


VÊPRES

Lucernaire, t. 1
Ayant rendu ton esprit * capable d'accueillir les divines clartés, * dans sa lumière, Bienheureux, * tu partis annoncer le message du Christ; * tu enseignas aux peuples * à croire en lui comme en l'ami du genre humain; * et maintenant supplie-le * d'accorder à nos âmes la paix * et la grâce du salut.
Comme un astre rayonnant * les divines clartés, * de tes enseignements tu éclaires en tout temps, * Bienheureux, les confins de l'univers; * par grâce, chaque jour * tu dissipes la grisaille des maladies; * à présent supplie le Christ * d'accorder à nos âmes la paix * et la grâce du salut.
Toi qui offrais parfaitement à Dieu * le sacrifice non sanglant, * pour lui tu fus offert en martyr * et présenté à la table des cieux * en victime de bonne odeur, * saint Apôtre épris de Dieu; * supplie-le donc à présent * d'accorder à nos âmes la paix * et la grâce du salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Seule, ô Vierge immaculée, * tu es devenue la demeure de la Clarté * que reflète le Père éternel; * c'est donc à toi que je m'adresse en criant: * sur mon âme enténébrée de passions * fais luire la lumière des vertus * et veuille, au jour du jugement, * lui faire place en tes parvis de clarté.
Stavrothéotokion
La Vierge, contemplant, * ô Christ, ton injuste immolation, * dans les larmes s'écria: * Très-doux Enfant, combien tu souffres injustement! * Comment es-tu suspendu sur le bois, * toi qui suspendis la terre sur les eaux? * Ne laisse pas seule, je t'en prie, * Bienfaiteur du monde et Tendresse infinie, * la Mère et la servante du Seigneur.

Tropaire, t. 3
Saint Apôtre du Seigneur, * intercède auprès du Dieu de miséricorde * pour qu'à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, avec l'acrostiche: Je chante avec amour le glorieux Carpus. Joseph.

Ode 1, t. 4
« Je te chante, Seigneur mon Dieu, * car tu as délivré ton peuple de la servitude des Egyptiens; * tu as jeté à l'eau les chars de Pharaon * et tu as fait sombrer ses puissantes armées. »
Ceux qui célèbrent avec amour, * saint Apôtre, ton illustre mémoire sacrée, * vénérable et lumineuse, comble-les, * par tes prières, de divine clarté.
Tout entier consacré au Maître, tu gardas * sans faille ses divines lois * et tu enseignas aux iniques, * saint Apôtre, la justice.
Ayant aimé l'Intelligence non créée * qui dépasse l'entendement, * de sa vision divine tu illuminas ton esprit * et tu éclairas le monde, Pontife bienheureux.
Vierge, tu enfantas, sans qu'on puisse l'expliquer, * et tu renouvelas les lois de la nature, * divine Epouse; c'est pourquoi * nous te disons bienheureuse, ô Marie.

Ode 3
« L'arc des puissants s'est affaibli, * les faibles acquièrent la vigueur; * et voilà pourquoi mon cœur * s'est affermi dans le Seigneur. »
Bienheureux, ta langue mue divinement * est devenue la lyre vibrant au souffle de l'Esprit, * car elle annonça les hauts faits * du Sauveur notre Dieu.
Ayant le Verbe antérieur à tout début * pour te guider et fortifier, * Carpus, tu as montré * aux sans-Dieu les voies du salut.
Pour annoncer à la création, * illustre Carpus, le message du Sauveur, * en pontife divin, tu supportas * nombre de peines et de persécutions.
Comme nouveau-né tu enfantas, * divine Mère, celui qu'ineffablement * le Père fait surgir avant les siècles; * c'est pourquoi nous te glorifions.

Cathisme, t. 3
Très-sage Carpus, ayant reçu * les divines clartés du Paraclet, * tu as illuminé ceux qui étaient enténébrés * pour n'avoir point connu le vrai Dieu; * et, parti pour le royaume d'en-haut, * en présence du Roi de tous, * chaque jour tu pries le Christ notre Dieu * de nous accorder la grâce du salut.
Gloire au Père... Maintenant... de lafête
ou Théotokion
De la nature divine il ne fut pas séparé * en s'incarnant dans ton sein; * mais, se faisant homme, demeura Dieu * le Seigneur qui te conserva ton irréprochable virginité, * ô Mère, après l'enfantement tout comme avant; * prie-le sans cesse de nous accorder la grâce du salut.
Stavrothéotokion
La Brebis mère immaculée, * la virginale Génitrice du Verbe divin, * lorsqu'elle vit suspendre sur la croix * le fruit qu'elle avait fait croître sans douleurs, * s'écria dans ses larmes de mère: * Hélas, ô mon Enfant, quelle Passion souffres-tu, * toi qui de ses passions infâmes veux sauver la condition humaine!

Ode 4
« Sur la croix tu es monté * par amour pour ton image, Sauveur; * les nations païennes ont disparu, * Ami des hommes, devant toi, * car tu es ma force et mon chant. »
Comme pierres tu édifias * sur la pierre de la foi * la multitude des croyants * dont tu fis les temples de l'Esprit saint, * Apôtre aux divines pensées.
Renouvelant par le baptême * les hommes vieillis * en leur âme par la corruption, * Héraut divin, tu les sauvas * pour qu'il glorifient le Christ notre Dieu.
Révélant le mystère par lequel notre Dieu * a couvert les cieux de son renom, * tu menas vers sa connaissance, * Apôtre divinement sage, les nations * qui rejetèrent les ténèbres.
Faisant route maintes fois * avec Paul, ce luminaire universel, * Carpus, tu as montré * aux peuples les chemins * qui conduisent à la foi.
En esprit le porte-parole de Dieu, * divine Mère et Vierge, t'a vue * comme le mont sublime et ombragé * d'où notre Dieu est venu, * assumant notre chair.

Ode 5
« Sur nous, Seigneur, envoie * ton illumination, * délivre-nous des ténèbres du péché; * du ciel, en ta bonté, * accorde-nous ta paix. » Apôtre et prédicateur du Christ, * en excellent jardinier * tu montras aux peuples l'arbre de vie * dont celui qui en mange vivra * pour la suite des temps.
Carpus, toi qui fus * le divin prédicateur des nations, * l'apôtre, le saint docteur, * le pontife et l'initiateur sacré, * dans la joie de ton Maître tu es entré.
De l'Orient tu as surgi * comme un astre sans couchant, * éclairant le monde entier, * Apôtre et pontife, sous l'éclat * de tes discours et de ta sainte vie.
Des souillures de l'âme et du corps, * Vierge bénie, purifie- moi * par miséricorde à présent, * afin que je te chante et magnifie * comme il se doit, Toute-digne de nos chants.

Ode 6
« Le prophète Jonas priant dans le ventre du poisson * préfigura les trois jours au tombeau en criant: * A la fosse rachète ma vie, * Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »
La châsse de tes reliques fait jaillir * le flot des guérisons sur qui le demande, * saint Pontife, par grâce de Dieu, * elle engloutit les esprits du mal et fait disparaître les passions.
Ton verbe sauvait les hommes de l'absence de raison * et l'exemple de tes nombreux miracles * a conduit les égarés, * illustre Carpus, vers la foi.
Fortifié par la puissance de Dieu, * tu fis périr le serpent qui élevait * ses blasphèmes vers le ciel et tu sauvas * ceux dont il causait la perdition.
Toute-pure, tu enfantas sans douleurs * le Créateur qui a délivré * le genre humain des peines et tourments * et lui a permis les délices du Paradis.

Kondakion, t. 4
La sainte Eglise en tout temps * te possède comme un astre resplendissant, * éclairée par tes nombreux miracles, * saint apôtre Carpus: * sauve les fidèles vénérant ta mémoire sacrée.

Synaxaire
Le 26 Mai, nous faisons mémoire du saint et illustre apôtre Carpus, l'un des soixante-dix.
Portant pour le Seigneur son agréable fruit,
il le cueille pour lui quand vient sa dernière heure.
Le vingt-sixième jour, loin de terre s'enfuit
Carpus à tire-d'aile vers l'autre demeure.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« A Babylone jadis * les enfants d'Abraham * foulèrent la fournaise de feu, * en leurs hymnes s'écriant joyeusement: * Dieu de nos Pères, tu es béni. »
Chassant les maladies par ta parole * et guérissant toute souffrance par un simple signe de croix, * pontife Carpus, afin d'illuminer * ceux qui étaient dans les ténèbres, tu annonças * le message du Sauveur.
Sans craindre nullement * la fureur des gouvernants, * tu marchas hardiment vers les pénibles combats * des martyrs en t'écriant * Dieu de nos Pères, tu es béni.
La ville de Bérée * en toi, Carpus, a élu * un excellent épiscope * pour la garder par tes soins, * toi qui étais gardé par le Seigneur.
Comme plus vaste que les cieux, * ô Vierge, tu as reçu dans ton sein * le Verbe que nul espace ne peut loger, * pour qu'il délivrât le genre humain * des angoisses où il gisait à l'étroit.

Ode 8
« Le Christ notre Dieu, qui fut cloué * sur cette croix dont il fit pour nous * un instrument de salut, * jeunes gens, exaltez-le dans les siècles. »
Tu as servi saint Paul * qui te guidait par ses épîtres divines * et tu as transmis à ceux qui furent sauvés, * saint Pontife, les enseignements salutaires.
Comme brillante aurore tu as éclairé * à la lumière du message l'univers, * admirable Pontife, en dissipant, * les profondes ténèbres de l'ignorance.
Faisant des miracles par l'invocation * du Père, de l'Esprit et du Verbe incarné, * tu poussas les sages parmi les païens * à l'adoration de la divine Trinité.
Divine Mère, tu es le ciel * qui a fait lever pour nous * le Soleil de justice nous éclairant * des connaissances du savoir divin.

Ode 9
« Virginal fut ton enfantement: * Dieu s'avance hors de ton sein, * il se montre porteur de notre chair * et sur terre avec les hommes il a vécu; * c'est pourquoi, divine Mère, nous te magnifions. »
Ayant vu s'élever au plus haut des cieux * avec gloire le Dieu porteur de notre chair, * Carpus, au nombre des Soixante-dix, * avec eux tu es parti * comme divin prédicateur.
Au milieu des loups tel un mouton * tu fus envoyé pour les guider * par la parole de vérité * vers la connaissance du salut * et les convertir à la foi.
Tu t'es montré le compagnon des Anges * ainsi que des Apôtres et des admirables Témoins * qui atteignirent dans la foi leur perfection; * exultant d'allégresse avec eux, * souviens-toi de nous, saint apôtre Carpus.
Tu as sanctifié la terre par tes pas * et, prêchant l'Evangile saint, * tu as conduit dans la foi * les âmes au Verbe de vie * qui t'a donné l'héritage des cieux.
Ô Vierge nous t'adressons * la salutation de Gabriel en te disant: * Réjouis-toi, légère nuée, * réjouis-toi, terre qui sans labours as produit * l'épi mûr nourrissant l'entière création.

Exapostilaire de la fête.
Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 17:01
par Monique
27 MAI
Mémoire du saint hiéromartyr Helladios.



VÊPRES

Lucernaire, t. 1
Sage Père Helladios, * sous les flots de ton sang * tu fis briller ton ornement sacerdotal, * avec lequel tu as rejoint le royaume d'en-haut; * devant le trône du Seigneur, * supplie-le maintenant d'accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.
Sage Père Helladios, * veillant sur toi, le Christ a guéri * par sa grâce tes blessures et tes plaies, * car tu avais préféré * souffrir pour lui toute sorte de mal sous les coups; * prie-le donc d'accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.
Sage Père Helladios, * tu as soumis la nature du feu * sans être consumé à son contact, * car la rosée divine t'entoura pour te garder * sans dommage, à la confusion des ennemis; * prie donc le Seigneur d'accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Seule, ô Vierge immaculée, * tu es devenue la demeure de la Clarté * que reflète le Père éternel; * c'est donc à toi que je m'adresse en criant: * sur mon âme enténébrée de passions * fais luire la lumière des vertus * et veuille, au jour du jugement, * lui faire place en tes parvis de clarté.
Stavrothéotokion
La Vierge, contemplant, * ô Christ, ton injuste immolation, * dans les larmes s'écria: * Très-doux Enfant, combien tu souffres injustement! * Comment es-tu suspendu sur le bois, * toi qui suspendis la terre sur les eaux? * Ne laisse pas seule, je t'en prie, * Bienfaiteur du monde et Tendresse infinie, * la Mère et la servante du Seigneur.

Apostiches et tropaire de la fête.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon de saint Helladios.

Ode 1, t. 4
« A la mer il a jeté * les chars de Pharaon et toute son armée, * le puissant dans les combats: * chantons-lui un chant nouveau, * car il s'est couvert de gloire. »
Venez, tous les amis des martyrs, * exultant comme il convient pour notre Dieu, * chantons par des cantiques harmonieux * le Témoin sacré du Christ, * acclamons saint Helladios.
Fidèles, couronnons * joyeusement saint Helladios de fleurs, * ce vainqueur de l'impiété * et ce ferme témoin * de la divinité consubstantielle au triple éclat.
Du sanctuaire tu t'es levé * sur le monde comme un clair soleil * faisant pâlir l'erreur * sous l'éclat de tes combats, * hiéromartyr Helladios.
Seule parmi les femmes tu as porté * sans semence un enfant, * étant mère et vierge en même temps * et tu as eu le privilège inouï * de mettre au monde notre Dieu.

Ode 3
« Créateur du tonnerre et des vents, * affermis, Seigneur, mon esprit, * afin que je te chante en vérité * et que j'accomplisse ta volonté, * car il n'est d'autre Saint que toi, notre Dieu. »
De ton Martyr, Sauveur, tu as fait * pour les peuples un sujet d'admiration * qui souffrit tous les tourments, * mais dans les châtiments amers * fut réconforté par ton amour.
En tes yeux supportant le feu, * tu perdis la vue, Bienheureux; * mais, contemplant la gloire des cieux, * tu confessas notre Dieu, dont la brillante clarté * par ta passion s'est levée sur toi.
L'étonnante merveille te concernant, * on la répète sans cesse, Tout-immaculée, * car étant vierge, tu mets au monde un enfant * et, l'un et l'autre s'avérant en toi, * tu es la Mère du Créateur de l'univers.

Cathisme, t. 1
Des souillures du mal ayant purifié ton âme, Père saint, * tu reçus l'onction du sacerdoce divin; * et, par ton sang versé dans les combats, * tu as brillé plus encor, * illuminant le cœur des fidèles sous les merveilleux rayons * de tes miracles, illustre Père Helladios.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Nous tous qui possédons en toi * notre avocate auprès de Dieu, * ô vierge, nous accourons vers ton temple saint * pour implorer ton aide et protection; * ô Mère toujours-vierge, délivre-nous * de la malice du Démon; * arrache au terrible châtiment * ceux qui te disent bienheureuse.
Stavrothéotokion
Merveille nouvelle et mystère étonnant! * s'écria la Brebis vierge, immaculée, * voyant son Fils étendu sur la croix; * toi le Seigneur qui portes l'univers en ta main, * comment, par des juges sans loi, * es-tu, en criminel, condamné à la croix?

Ode 4
« Seigneur, j'ai entendu, ta voix * et je suis rempli d'effroi, * j'ai saisi ton œuvre de salut, * disait le Prophète de Dieu, * et j'ai glorifié ta puissance. »
Orné de splendides qualités, * sur ton chef tu as reçu, * comme diadème de justice, la couronne d'or * incrustée de pierreries, * illustre Hiéromaryr, toi la gloire des croyants.
L'âme réjouie dans les tourments, * par ton visage tu pris l'aspect * d'une rose, Bienheureux, * qui resplendissais de beauté * en des souffrances dignes du Christ.
En une seule divinité * je chante les trois personnes * du Père, du Fils et de l'Esprit, * car il n'est qu'un seul Dieu * en qui rayonne la nature au triple éclat.
Comment, Vierge, as-tu du lait * et comme les mères donnes-tu la vie? * C'est que l'enfant né de toi * est le Dieu qui, prenant chair, * renouvelle la nature comme seul il le sait.

Ode 5
« Seigneur, fais lever sur moi la lumière de tes commandements, * car mon esprit, ô Christ, veille devant toi * et te chante: Tu es mon Dieu, * en toi j'ai mon refuge, divin Roi de la paix. »
Tu as brillé comme un soleil en la prison, * car la lumière sans déclin, le Christ, t'y apparut, * t'adressant, courageux Martyr, * comme à saint Paul des paroles de réconfort.
Comme toile d'araignée se sont rompus tes liens, * car une force invincible t'animait, * qui fit crouler tous les projets des démons * et te conféra grande gloire, soldat du Christ.
Je vénère trois personnes, mais une seule divinité * qui se distingue non par la nature, mais par les aspects, * car unique est notre Dieu, * Père, Fils et saint Esprit.
Bien qu'ineffable et inconnu, il s'exprime et se conçoit, * Toute-pure, le mystère qui se rend visible en toi, * puisque sans semence tu enfantes un Fils, * et c'est le Roi de la paix.

Ode 6
« Naufragé dans la tempête du péché * et comme englouti dans le ventre du poisson, * avec le Prophète je te crie: * A la fosse arrache ma vie, * je t'en prie, et prends pitié de moi. »
Faisons tous, d'un cœur joyeux, * vibrer la lyre de nos chants, * car le Christ a fait d'Helladios, * l'illustre porteur de trophées, * un vainqueur de l'ennemi.
Aux idoles refusant de sacrifier, * Trois-fois-heureux, tu devins * un vivant sacrifice pour Dieu, * exhalant pour tous la bonne odeur * des souffrances du Christ complétées en ton corps.
Traversant les tortures des quatre liens, * tu étais joyeux comme en un lieu saint, * car tu avais devant les yeux, * saint Martyr, le repos à venir * pour lequel tu préféras tout souffrir.
Surnaturel fut ton enfantement, * car sans semence, mais en enfantant * tu suivis comme toute mère les lois naturelles; * l'un et l'autre est vérité: que se taisent donc * à ton sujet les bavardes hérésies, pure Mère de Dieu.

Kondakion de la fête. Sinon, voir, au Grand Livre d'Heures.

Synaxaire
Le 27 Mai, nous faisons mémoire du saint hiéromartyr Helladios.
A la sacerdotale onction dont il fut oint
Helladios mêla le sang de son martyre.
Le vingt-septième jour, le saint lutteur expire,
après maintes épreuves, sous les coups de poing.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Le feu brûlant dans la fournaise fut troublé * et les Jeunes Gens, couverts de rosée, * se mirent à chanter: * Béni sois-tu, qui es vraiment * l'unique Dieu de nos Pères. »
Le ciel s'émut lorsqu'il te vit * traîné à terre, Bienheureux: * en spectacle au monde tu fus donné, * toi qui luttas pour le Christ * et chantas en lui le Dieu de nos Pères.
Supportant l'horrible percement de tes talons, * tu as blessé le perfide ennemi * et par un croc-en-jambe le fis rouler * sous tes pieds, en glorifiant * le Christ, le Dieu de nos Pères.
Divinité au triple feu * qui partages l'éternelle royauté, * Père, Fils et saint Esprit, * béni sois-tu qui es vraiment * l'unique Dieu de nos Pères.
Etrange merveille, mystère étonnant, * la manière dont tu conservas, * en te montrant Mère, la virginité! * Bénie es-tu qui seule pour nous * as enfanté le Dieu de nos Pères.

Ode 8
« Que la terre et tout ce qu'elle contient, * la mer et les sources, les cieux des cieux, * la lumière et l'obscurité, * la froidure de l'hiver et l'ardeur de l'été, * les fils des hommes et les prêtres louent le Seigneur * et l'exaltent dans tous les siècles! »
La terre exhale la bonne odeur de ton sang * et là-haut te chante le ciel; * quant à nous, faisant l'éloge de tes exploits, * Bienheureux, nous psalmodions: * Prêtres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Tu fus un soldat du Christ * ne craignant ni le glaive ni le feu; * avec ta panoplie mystique * tu as dépouillé Bélial et tu chantais: * Prêtres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Dans le Père, le Fils, et l'Esprit * je chante et glorifie pareillement * celui qui est le même non par les personnes, mais par la nature et le pouvoir, * car en trois c'est l'unique Dieu * que nous louons et chantons comme Seigneur * et que nous exaltons dans tous les siècles.
Merveille que l'esprit ne peut saisir * et que la langue hésite à prononcer: * la Vierge sans semence conçoit * et telle reste après l'enfantement la Mère de Dieu * que nous louons, chantant le Seigneur * et l'exaltant dans tous les siècles.

Ode 9
« Le Christ notre Dieu que tu enfantas, * sainte Mère, de virginale façon, * par nos hymnes incessantes nous le magnifions. »
Célébrant comme une fête le jour * où lutta le saint martyr Helladios, * par des hymnes nous magnifions le Sauveur.
Ce martyr qui pour l'Eglise du Christ * est le vase d'or du témoignage sacré, * par des hymnes nous voulons le magnifier.
Réjouis-toi, divine Mère, Marie, * allégresse du monde et trésor de notre joie: * par des hymnes incessantes nous te magnifions.

Exapostilaire de la fête.
Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 17:03
par Monique
28 MAI
Mémoire du saint martyr Eutychius, évêque de Mélitène.



VÊPRES

Lucernaire, t. 1
Eutychius, sage-en-Dieu, * qui par les garrots de tes sages paroles étranglas les insensés, * tu as souffert ta bienheureuse fin en étouffant sous les eaux, * où tu étouffas le reptile incorporel; * intercède auprès du Christ * pour qu'il accorde à nos âmes la paix * et la grâce du salut.
Toi qui par grâce fus le plus bel ornement des Athlètes, * tu es passé joyeux au firmament, * en présence du Roi de tous, en vérité, * avec toutes les Puissances des cieux; * avec elles prie le Christ * d'accorder à nos âmes la paix * et la grâce du salut.
Martyr digne de toute admiration, * avec joie nous baisons tes reliques en esprit; * nous te célébrons avec amour en puisant la grâce des guérisons * et ne cessons de te prier avec foi: * intercède auprès du Christ * pour qu'à nos âmes il accorde la paix * et la grâce du salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Seule, ô Vierge immaculée, * tu es devenue la demeure de la Clarté * que reflète le Père éternel; * c'est donc à toi que je m'adresse en criant: * sur mon âme enténébrée de passions * fais luire la lumière des vertus * et veuille, au jour du jugement, * lui faire place en tes parvis de clarté.
Stavrothéotokion
La Vierge, contemplant, * ô Christ, ton injuste immolation, * s'écria dans les larmes: * Très-doux Enfant, combien tu souffres injustement! * Comment es-tu suspendu sur le bois, * toi qui suspendis la terre sur les eaux? * Ne laisse pas seule, je t'en prie, * Bienfaiteur du monde et Tendresse infinie, * la Mère et la servante du Seigneur.

Tropaire, t. 4
Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et devenu leur successeur sur leur trône, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la contemplation divine; * c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; * Eutychius, pontife et martyr, * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il sauve nos âmes.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, avec l'acrostiche: Ta sainte vie, Martyr, je la chante. Joseph.

Ode 1, t. 4
« Ma bouche s'ouvrira * et s'emplira de l'Esprit saint: * j'adresse mon poème à la Mère du Roi; * et l'on me verra, en cette fête solennelle, * chanter avec allégresse toutes ses merveilles. »
Agrégé aux divines Puissances, Eutychius, * en présence du trône de la grâce maintenant, * par ta sainte médiation * illumine divinement * ceux qui célèbrent ta mémoire porteuse de clarté.
Tu as vécu saintement, * soigneusement formé par les Apôtres du Christ, * Eutychius, et tu parvins * à l'âge mûr où tu combattis * brillamment, admirable Martyr.
Avec joie tu pénétras * sur le stade des martyrs, * désirant cette mort qui procure la vie, * et tu as étouffé des myriades d'ennemis * en étouffant dans la mer, bienheureux Eutychius.
L'ami des hommes qui dans notre chair * est issu de toi, ô Tout-immaculée, * a sauvé le monde de la perdition * où le menait l'erreur; c'est pourquoi * nous te disons bienheureuse et te glorifions.

Ode 3
«. Garde sous ta protection, * ô Mère de Dieu et Source intarissable de la Vie, * tous les chantres qui t'honorent de leurs hymnes; * dans ta divine gloire, * accorde-leur la couronne des vainqueurs. »
Dans les serviteurs du Verbe ayant trouvé * les semeurs de tous les biens, * tu as reçu en ton cœur * la semence de l'Esprit * et produit par la foi l'épi qui donne cent fois plus.
Bienheureux en qui brûlait * le feu immatériel de la divinité, * tu consumas l'impiété comme taillis * et tu combattis saintement; * c'est pourquoi nous t'acclamons avec foi.
L'âme et le cœur attachés * aux serviteurs du Verbe, * tu as mené ta vie saintement * pour fixer ta demeure, Eutychius, * dans la splendeur de tous les Saints.
Faisant sourdre les guérisons * Bienheureux, après ta fin, * tu chasses les esprits du mal * et tu purifies les corps des maladies, * Eutychius, par la grâce de l'Esprit.
Je t'en prie, divine Mère, en ta bonté * dissipe les ténèbres de mon esprit * par la lumière qui est en toi, * et fais que je devienne meilleur par la conversion, * afin que je puisse te avec foi glorifier.

Cathisme, t. 4
Ayant mené ta lutte à bonne fin, * saint martyr Eutychius, * tu as reçu du Dieu de l'univers * le don des miracles comme prix; * c'est pourquoi tous ensemble nous t'adressons * les honneurs qui te sont dûs, * nous prosternant avec foi * devant la châsse de tes reliques sacrées * qui nous accorde en abondance la grâce et le salut.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Vierge pure, par ton divin enfantement * tu as renouvelé la nature humaine corrompue par les passions * et tu relevas tous les hommes de la mort * pour les mener vers la vie dans la condition incorruptible; * c'est pourquoi tous les âges, comme il se doit, * suivant ta propre prophétie, * nous te disons bienheureuse, ô Vierge glorifiée.
Stavrothéotokion
Vierge immaculée, Mère du Christ notre Dieu, * un glaive a transpercé ton âme quand tu vis * sur la croix ton Fils et ton Dieu: * sans cesse intercède auprès de lui * pour qu'il nous accorde le pardon de nos péchés.

Ode 4
« L'ineffable projet divin * de ta virginale incarnation, * Dieu très-haut, le prophète Habacuc * l'a saisi et s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Toi le raisin mûr * de cette vigne qu'est le Christ, * nous te chantons, Eutychius, * qui nous verses en vérité * dans la foi le vin de la componction.
De l'orient de tes combats, * saint Martyr, comme un très grand soleil * tu éclaires tout le monde habité, * dissipant dans la grâce * les ténèbres de nos âmes.
D'allégresse spirituelle en ce jour * exultons au souvenir * du victorieux Athlète et crions-lui: * saint et grand Martyr, * demande pour tous le pardon de nos péchés.
Animé par la force du Tout-puissant, * tu repoussas vaillamment * les phalanges des démons * et tu l'emportas sur eux, * recevant la couronne d'immortalité.
Le plus grand des prophètes, Vierge immaculée, * t'a décrite d'avance, Epouse de Dieu, * comme le livre dans lequel * par le doigt du Père fut gravé * le Verbe qui inscrit les croyants au livre de la Vie.

Ode 5
« L'univers est transporté * par ta divine gloire, ô Vierge inépousée, * car tu as porté dans ton sein * le Dieu transcendant * et tu mis au monde un Fils intemporel * qui accorde le salut * à ceux qui chantent ta louange. »
Vers le Seigneur tu es monté * sur les ailes aux reflets d'or * du témoignage sacré, * bienheureux Martyr, et t'es posé * dans les demeures de Dieu, * où maintenant tu es agrégé * à la foule des glorieux Athlètes.
Ayant imité sagement * celui qui de plein gré * tendit les bras sur la croix, * tu te laissas lier les mains, * enfermer dans une peau et livrer * à l'abîme où tu reçus * ta fin bienheureuse.
Ainsi furent connues * tes traces dans les eaux: * finissant en elles, saint Martyr, * tu étouffas habilement * avec toute son armée * le tyran qui se vantait; * et, te disant bienheureux, nous te glorifions avec foi.
Mis à mort par les passions et les pensées, * vers ta miséricorde je me réfugie, * Dame tout-immaculée, * et j'accours vers la chaleur * de ton aide et protection; * toi qui seule as enfanté la Vie, * veuille me vivifier et me sauver.

Ode 6
« Célébrant cette divine et sainte fête * de la Mère de Dieu, * venez, fidèles, battons des mains, * glorifiant le Dieu qu'elle a conçu. »
Ayant reçu le don des miracles, tu guéris, * martyr Eutychius, les infirmités spirituelles * et soignes les maladies * des fidèles qui accourent sous ta protection.
Plein de foi et comblé par la grâce de Dieu, * illustre saint, tu as prêché * avec les Apôtres la parole du Sauveur, * dissipant les profondes ténèbres de l'impiété.
Toi qui annonçais le Verbe sans début, * Eutyhius, tu fus mis dans une peau * et livré à l'abîme pour gagner, * comme en une châsse, le havre du salut.
Je te chante, Toute-digne de nos chants, * et glorifie tes merveilles sacrées; * délivre-moi de la damnation éternelle * en implorant sans cesse ton Fils.

Kondakion de la fête.

Synaxaire
Le 28 Mai, nous faisons mémoire du saint hiéromartyr Eutychius, évêque de Mélitène.
Quel bonheur fut le tien lorsque tu as trouvé,
sous la main d'un bourreau n'ayant pas la main leste,
Martyr trois fois heureux, l'héritage céleste!
Eutychius le vingt-huit fut au monde enlevé.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Ils n'adorèrent pas la créature au lieu du Créateur, * les fidèles du Dieu très-haut, * mais affrontèrent généreusement * le feu qui les menaçait; * et ils chantaient dans la fournaise: * Seigneur digne de louange, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
Martyr Eutychius, ayant montré * une ferme résistance, tu confondis * par ta vaillance au combat * les sages des païens, * toi qui chantais en l'Esprit: * Seigneur digne de louange, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Eutychius, ayant trouvé * les Disciples du Verbe pour t'initier * aux mystères ineffables qui dépassent notre esprit, * par obéissance envers Dieu * tu inclinas l'oreille et tu chantas: * Seigneur digne de louange, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Ayant reçu de l'Esprit * en ton cœur le flot de vie, * Eutychius, tu asséchas * les torrents boueux de l'erreur; * et tu fais sourdre les eaux * des guérisons pour tous ceux * qui s'approchent de toi avec foi.
Siégeant dans le sein du Père, le Fils * que nul esprit ne peut cerner * est assis sur ton sein virginal * comme enfant nouveau- né * pour nous rappeler vers lui * et nous lui disons: tu es béni, * Seigneur, Dieu de nos Pères.

Ode 9
« Que tout fils de la terre exulte en esprit, * tenant sa lampe allumée, * que les Anges dans le ciel célèbrent avec joie * la sainte fête de la Mère de Dieu * et lui chantent: Réjouis-toi, * ô bienheureuse et toujours vierge, * sainte Mère de Dieu. »
Voici venue la splendide solennité * du victorieux Athlète du Christ; * accourons tous avec piété * pour acclamer avec foi * ses miracles et ses combats sacrés * par lesquels il s'est montré en vérité * un Ange terrestre et un homme des cieux.
De ton âme, Bienheureux, * tu as fait l'offrande à notre Dieu, * accueillant ta sainte fin * au milieu des ondes pour trouver * près du Fleuve de délices ton logis, * parfaitement divinisé par communion avec lui * et comblé de la clarté éternelle.
Tu es la gloire et le soutien * des fidèles vénérant * tes reliques et célébrant * ta mémoire sacrée, * Eutychius, admirable martyr, * sommet des athlètes victorieux * et compagnon des saints Anges.
En ce jour le peuple est réuni * pour célébrer par des chants * tes hauts faits, tes justes actions, * tes records et tes exploits; * par tes prières délivre-le * de toute angoisse, grand Martyr, * et de la capture des barbares impies.
De mon âme illumine le regard * et calme, Vierge immaculée, * la tempête déchaînée * par le trouble des démons; * guide l'étroitesse de mon esprit * sur la voie des préceptes du Christ, * afin que dans la foi je te dise bienheureuse en tout temps.

Exapostilaire de la fête. Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 17:05
par Monique
29 MAI
Mémoire de la sainte martyre Théodosie.



VÊPRES

Lucernaire, t. 8
Rayonnante de splendeur virginale * et enveloppée par le sang de ton martyre * de pourpre brillante, vénérable Théodosie, * dans la chambre céleste du Christ * où tu demeures maintenant, * avec les chœurs des Anges comme vierge immaculée, * tu exultes en des transports qui n'auront jamais de fin.
Illustre martyre vierge, Théodosie, * toi qui désirais le Christ et lui seul, * tu souffris avec courage les blessures des tourments, * frappée de coups pour ton amour * et les flancs déchirés par les fouets. * Quelle ferme résistance tu as montrée dans tes combats; * par elle tu mis à terre l'orgueilleux ennemi.
Ornée de la splendide beauté * de ton âme et de ton corps, * tu t'es offerte au Christ et tu as reçu de lui * la couronne de gloire, illustre martyre Théodosie, * et tu as mérité de ceindre sur ton front * l'emblème royal, un diadème de grand prix, * toi qui t'es montrée une épouse immaculée pour lui.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Sans cesse, par les fautes que je commets * courrouçant mon divin Créateur, * je redoute, malheureux que je suis, * Vierge pure, le châtiment éternel, * le feu qui ne s'éteint, le ver qui ronge sans pitié: * notre Dame, par tes prières délivre-m'en, * en implorant le Verbe ami des hommes, ton Fils.
Stavrothéotokion
Seigneur, quelle vision s'offre à mes yeux? * Toi qui tiens en mains toute la création, tu es cloué sur la croix, * et tu es mis à mort, toi l'Auteur de toute vie! * Ainsi parlait la très-sainte Mère de Dieu * lorsqu'elle vit sur la croix * l'Homme-Dieu qu'elle avait fait naître de façon merveilleuse.

Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est toi que j'aime, divin Epoux, * c'est toi que je cherche en luttant; * avec toi crucifiée, * je suis ensevelie en ton baptême; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s'immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon de la Sainte, avec l'acrostiche: Je célèbre la gloire de Théodosie.

Ode 1, t. 4
« Lorsqu'il eut franchi à pied sec * l'abîme de la mer Rouge, * l'antique Israël mit en fuite * au désert la puissance d'Amalec * grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »
La voie du martyre, il l'a ouverte pour toi, * le Dieu qui est allé librement vers la croix; * et, par sa victoire sur le tyran, * il en a fait comme un petit oiseau, * objet de risée pour les martyrs.
A terre tu brisas puissamment, * par ton courage au combat, le prince de l'erreur, * illustre et vénérable Théodosie, * et pour ta victoire fus couronnée * en martyre porteuse de trophée.
Celui qui jadis se glorifiait * et s'élança contre toi, Martyre, * fut renversé par ta fermeté; * car, ayant revêtu la puissance de la Croix, * tu as confondu celui qui se vantait sans mesure.
Le serpent qui m'a séduit par ruse, * m'inspirant le désir d'être comme Dieu, * a fait de moi son prisonnier; * mais, rappelé, Toute-pure, grâce à toi, * me voici vraiment et divinisé sans retour.

Ode 3
« Ton Eglise, Ô Christ, * en toi se réjouit et te crie: * Seigneur, tu es ma force, * mon refuge et mon soutien. »
Le désir de Dieu, Théodosie, * fit de toi pour le Christ * une épouse fidèle qui témoigna * par amour de sa Croix.
Ayant délaissé le souci de la chair * qui ne procure que la mort, * tu vis grâce à l'Esprit vivifiant, * illustre et vénérable Théodosie.
Veuille guérir mon esprit * par la grâce que Dieu t'a donnée * et procurer tes soins * à mon âme affaiblie par les passions.
Sainte Mère, tu as relevé * ma nature déchue, * notre Dame, en enfantant * le principe de la résurrection universelle.

Cathisme, t. 4
Don de Dieu, tu l'as été comme l'indique ton nom, * sainte martyre qui resplendis par tes combats, * éclairant des rayons de ta virginité * l'âme de tous ceux qui te vénèrent avec foi * et célèbrent sur terre ta brillante fête, bienheureuse Théodosie.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Vierge pure, par ton divin enfantement * tu as renouvelé la nature humaine corrompue par les passions * et tu relevas tous les hommes de la mort * pour les mener vers la vie dans la condition incorruptible; * c'est pourquoi tous les âges, comme il se doit, * suivant ta propre prophétie, * nous te disons bienheureuse, ô Vierge glorifiée.
Stavrothéotokion
Vierge immaculée, Mère du Christ notre Dieu, * un glaive a transpercé ton âme quand tu vis * sur la croix ton Fils et ton Dieu: * sans cesse intercède auprès de lui * pour qu'il nous accorde le pardon de nos péchés.

Ode 4
« Te voyant suspendu à la croix, * toi le Soleil de justice, * l'Eglise depuis sa place * en toute vérité s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Rendu furieux, le perfide tyran * crut pouvoir intimider par les coups * ta courageuse fermeté, * mais toi, tu proclamas, * illustre Martyre, la gloire de Dieu.
Martyre victorieuse, tu possédais * de façon providentielle * l'appellation divine donnée par Dieu, * car tu fus pour lui ce don qui nous réjouit, * nous les fidèles te glorifiant avec amour.
Ayant revêtu le splendide ornement * teint de pourpre par ton sang, * sainte martyre Théodosie, * tu t'écrias: Avec amour * je cours à ta suite, mon Epoux.
Le Verbe qui a pris chair de toi, * demeurant vierge, tu l'as enfanté divinement; * c'est pourquoi, notre Dame, nos voix incessantes * dans une foi que rien n'ébranlera * t'adressent la salutation angélique.

Ode 5
« Seigneur, tu es venu * comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui de la sombre ignorance fais revenir * ceux qui te chantent avec foi. »
De jeunes vierges, * ayant aimé sagement le Christ, * ont suivi ce Parfum répandu * et par des hymnes l'ont glorifié.
Les reliques des Martyrs * font couler comme sources * la guérison pour les malades * et soignent les maux de l'âme par la foi.
Ton mystère, qui pourrait l'expliquer, * Vierge toute-sainte? car en ton sein * tu fus capable d'abriter * celui que l'entière création ne peut contenir.

Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par le sang qui coule de ton côté. »
La martyre Théodosie * choisit la mort avec empressement * pour toi, ô Christ, sans redouter * les menaces des bourreaux, * mais imitant ta Passion volontaire.
Des femmes, fortifiées par ta Croix * et blessées par le désir de ton amour divin, * foulent facilement aux pieds * la tête des serpents, * comme tu l'as dit toi-même, Sauveur.
Divine Mère, t'ayant trouvée, * toi la colombe parfaite et immaculée, * toi la fleur de toute beauté et le lis en la vallée, * l’Epoux céleste fit sa demeure en toi.

Kondakion: voir au Grand Livre d'Heures.

Synaxaire
Le 29 Mai, nous faisons mémoire de la sainte martyre Théodosie.
Les eaux de la mer étouffent Théodosie,
mais, aux eaux du repos, le Christ la rassasie.
Le vingt-neuf joint à Dieu son épouse choisie.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, * plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, * s'écriaient: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire. »
Te voyant, sainte Martyre, en notre foi * parée des biens donnés par Dieu, * en nos hymnes nous chantons pour ton Epoux: * Béni es-tu dans le temple de ta gloire, Seigneur.
Dans la demeure nuptiale des cieux * tu es entrée avec les vierges, * ta lampe allumée et chantant pour le Christ: * Béni es-tu dans le temple de ta gloire, Seigneur.
Celui qui siège sur le trône élevé, * ayant trouvé en toi, Vierge sainte, * un trône vraiment digne de Dieu, * en fit le lieu de son repos: * bénie es-tu entre les femmes, Souveraine immaculée.

Ode 8
« Daniel, étendant les mains, * dans la fosse ferma la gueule des lions; * les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, * ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, * tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, * toutes les œuvres du Seigneur. »
Délivrée des liens de la chair, * vénérable Théodosie, tu t'envolas * joyeusement vers la splendide chambre, * dansant en cercle à la manière des époux, * rutilante de pourpre sous ton sang de martyre et t'écriant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Tu fus digne d'habiter * brillamment la chambre des cieux, * vénérable Théodosie, ayant trouvé * une gloire qui durera dans les siècles, * comme fruit de ta vaillance, et t'écriant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Tu t'es montrée, vénérable Théodosie, * conforme au nom que tu portais, * car tu nous fus donnée comme don de Dieu excellent, * toi qui accordes les flots de grâces dépassant l'esprit * aux fidèles qui psalmodient: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.
Toi qui mis au monde notre Dieu, * tu t'es montrée sa Mère en vérité, * portant le nom divin correspondant * à la vérité de ton enfantement; * aussi comme Mère de Dieu * nous te magnifions, Souveraine immaculée.

Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées: * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »
Délie des chaînes du péché * ceux qui te chantent avec piété, * martyre digne d'acclamations, * vénérable Théodosie, * par tes prières auprès du Dieu tout-puissant.
D'Eve, la prime aïeule, * tu as soigneusement accompli le désir: * divinisée par ton inclination vers Dieu * tu l'es devenue plus encore par ta communion avec lui; * c'est pourquoi nous te disons bienheureuse, Théodosie.
Toute douceur est ton Epoux, * victorieuse martyre Théodosie, * toute la joie de ton âme, c'est le Christ: * maintenant que tu jouis de lui, * en tes prières souviens-toi de nous.
Ayant voulu descendre en notre chair, * le Verbe qui a mis en ordre l'univers * élut demeure en toi, t'ayant trouvée * seule plus sainte que tous les saints, * ô Vierge, et fit de toi sa divine Mère en vérité.

Le reste comme d'habitude, et le Congé.

Re: Ménées de Mai

Publié : mar. 26 oct. 2010 17:06
par Monique
30 MAI
Mémoire de notre vénérable Père Isaac,
higoumène du monastère de Dalmate.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4
La tempérance fut le javelot * dont tu blessas l'ennemi * et détruisis les phalanges des démons; * du Christ qui affermit ta vigueur, * bienheureux Père, tu as reçu * ta récompense de vainqueur; * prie-le d'éloigner tout dommage et péril * des fidèles célébrant ton auguste souvenir.
De la contemplation, Bienheureux, * ayant gravi le sommet, * tu négligeas, bien que vivant en un corps, * tous les biens périssables d'ici-bas * et tu as mené sur la terre * la vie immatérielle, sous la conduite de l'Esprit saint; * aussi tu devins pour les moines * un guide, une règle, un modèle illustre dans la foi.
Eclairé par la splendeur * des saintes grâces de l'Esprit, * Isaac, divinement inspiré, * tu devins un phare pour les confins de l'univers * et par tes prières sont dissipés * les ténèbres des passions, les souffrances, le mal, * car tu sauves de tout péril et maladie * les fidèles célébrant ton bienheureux souvenir.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Toute-sainte qui m'assures auprès du Seigneur * ton inlassable prière, ta constante protection, * apaise les tentations, calme la houle de mes passions, * console mon cœur affligé, * ô Vierge, je t'en supplie, * et comble mon esprit de ta grâce, * afin qu'à juste titre je te puisse glorifier.
Stavrothéotokion
Voyant sur le bois l'Agneau et le Pasteur, * la Brebis mère qui t'enfanta * te disait en sa plainte maternelle: * Ô mon Fils bien-aimé, * telle est la récompense d'un peuple ingrat * qui a joui de tes merveilles inouïes; * mais je veux glorifier, * Ami des hommes, ton ineffable et divine condescendance.

Tropaire, t. 8
Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le désert stérile, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * par tes miracles étonnants tu devins un phare éclairant le monde entier; * vénérable Père Isaac, prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint.

Ode 1, t. 8
« Chantons une hymne de victoire au Seigneur * qui a mené son peuple à travers la mer Rouge autrefois, * car il s'est couvert de gloire. »
Je suis meurtri par les passions: vivifie-moi * par tes prières et le crédit que tu possèdes, Père saint, * en abondance auprès du Christ, notre vie.
Ayant reçu au fond de ton cœur * la lumière immatérielle, tu resplendis * et dissipas les ténèbres des passions.
J'enfonce dans la tempête des passions honteuses; * sauve-moi, Vierge pure ayant conçu * le Sauveur qui apaise l'univers.

Ode 3
« Tu es le firmament de qui chemine vers toi; * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »
Vénérable Père, ayant soumis * fermement la chair à l'esprit, * tu libéras ton âme de l'esclavage des passions.
Par tes peines ayant labouré sagement * le champ de ton âme, tu as produit * l'épi des miracles et de la condition impassible.
Nous te chantons, Vierge pure, comme lieu saint * et table mystique ayant reçu * le Christ, ce pain qui fait vivre l'univers.

Catbisme, t. 4
Illuminé par les clartés de l'Esprit saint, * tu dissipas les ténèbres des hérésies, * thaumaturge Père Isaac; * c'est pourquoi d'un même chœur * tous ensemble nous te glorifions.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Recevant notre prière, ô Vierge immaculée, * lorsque nous cherchons refuge sous ta sainte protection, * ne cesse pas, nous t'en prions, * d'intercéder auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il sauve tes fidèles serviteurs.
Stavrothéotokion
Notre Dame, sur la croix * voyant cloué ton Fils et ton Dieu, * Vierge Mère, gémissant, * tu t'écrias: Comment donc * souffres-tu tout cela, mon Seigneur et mon Fils?

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ta venue, * sur tes œuvres j'ai médité * et j'ai glorifié ta divinité. »
Sous les pluies de la grâce * tu fis jaillir des fleuves de miracles * purifiant de leurs souillures, Père bienheureux, * les fidèles qui s'approchèrent de toi.
Ayant purifié ton âme * par tes prières de toute la nuit * et tes stations de tout le jour, * tu en fis un temple de la sainte Trinité.
Dans l'Esprit, jadis Habacuc * a vu en toi la montagne non taillée * d'où le Seigneur Dieu est apparu, * ô Vierge, pour tous nous sauver.

Ode 5
« En cette veille et dans l'attente du matin * Seigneur, nous te crions: Prends pitié et sauve-nous, * car tu es en vérité notre Dieu, * nous n'en connaissons nul autre que toi. »
Toi qui étais le temple * de la Divinité au triple éclat, * en ton âme tu as détruit * les idoles des passions.
Fermement tu as chassé * les esprits impurs: * tu étais, en effet, * un vase pur de l'Esprit saint.
Moi qu'enténèbrent les passions, * éclaire-moi tout entier, * divine Mère qui as enfanté * le vrai Soleil de notre vie.

Ode 6
« Sauveur, accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie: * c'est vers toi que je crie: * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »
Tu as évité la perdition * dans les entrailles du monstre, * vénérable Père, en pratiquant * la tempérance, l'oraison, la charité sans feinte, * l'humilité véritable et un solide amour du Christ.
Le Christ a dirigé * ta démarche vers lui; * dans sa puissance, il t'a donné le pouvoir * de fouler aux pieds la tête des serpents * et des scorpions, bienheureux Père Isaac.
Marie, pur trésor de la virginité, * purifie mon esprit * de la noirceur des passions * et comble mon cœur * de grâce et de justice, ô Vierge immaculée.

Kondakion, t. 8
Toi le fidèle serviteur de Dieu, * enflammé de zèle pour l'Eglise du Christ, * lorsque les temples des orthodoxes étaient fermés par ordre de Valens, * tu saisis les rênes de son cheval et prophétiquement * tu prédis sa défaite et sa mort par le feu; * vénérable Père Isaac, intercède pour nous * qui célébrons ta mémoire sacrée.

Synaxaire
Le 30 Mai, nous faisons mémoire de notre vénérable Père Isaac, higoumène du monastère fondé par Dalmate.
Au jour fixé par Dieu, Isaac s'en alla
visiter le séjour divin de l'au-delà.
Au mois de mai, le sort bienveillant le transplante
du séjour terrestre au céleste, le trente.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »
Tu as gravi le sommet de la condition impassible, * imitant les Anges dans un corps, * et voici que tu communies * aux délices éternelles, Bienheureux, * t'écriant: Seigneur, tu es béni.
Rayonnant de ta divine contemplation, * tu repoussas les attaques des démons * et délivras de leurs méfaits, * Isaac, une multitude s'écriant: * Tu es béni, ô Seigneur notre Dieu.
Celle que le grand prophète Isaïe * désigna comme Vierge dans l'Esprit, * voici qu'en ses entrailles elle a conçu, * elle enfante le Dieu pour qui nous chantons: * Tu es béni, ô Seigneur notre Dieu.

Ode 8
« Le Roi de gloire, le seul éternel, * devant qui tremblent les puissances des cieux * et frémissent tous les Anges de Dieu, * prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »
Ayant tenu allumée * la lampe de ton âme grâce à l'huile des combats, * tu es entré joyeusement * dans la demeure incorruptible de l'Epoux * et tu vis désormais dans les siècles.
La tunique difforme des passions, * vénérable Père, tu l'as quittée pour revêtir * la condition impassible, * cet ornement divin * et de la sorte régner avec le Christ.
Comme le trône élevé, * peuples, chantons la Mère de Dieu, * la seule qui ait gardé * même après l'enfantement * sa parfaite virginité.

Ode 9
« Toute oreille fut saisie d'étonnement * devant l'ineffable condescendance de Dieu; * car le Très-Haut a bien voulu descendre dans un corps * et devenir un homme dans le sein virginal; * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions. »
Comme un astre tu as quitté le monde * pour te lever, bienheureux Père, vers le Christ, * soleil de justice en vérité; * aux fidèles comme rayons tu laissas, * pour chasser des âmes leurs ombres, tes brillantes vertus.
Précieuse devant Dieu fut ta mort, * car sur terre tu as vécu saintement, * gardant sans faille, Père digne de nos chants, * les préceptes et les commandements du Seigneur; * et sur ta justice s'est levée la lumière sans couchant.
Seule parmi les femmes, tu fis cesser, * divine Epouse, la malédiction ancestrale, * mettant au monde l'Infini dans les limites de la chair; * tu as renouvelé la nature et ses lois * et réuni par médiation merveilleuse ce qui jadis fut séparé.

Exapostilaire de la fête.
Le reste comme d'habitude, et le Congé.