Missionnarité de l'Eglise

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Modérateur : Auteurs

Antoine
Messages : 1782
Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

"Si le choix de devenir bon se transmet d'un homme à l'autre, la bonté sera une force capable de changer le monde"


Je suis très perplexe devant tant de simplicité.
"Si le choix de devenir bon se transmet d’un homme à l’autre"... ?? Est-ce donc le nombre d’hommes bons qui va changer le monde? Faut-il qu’il soient plusieurs? A quel moment de leur «devenir» la bonté sera-t-elle capable de changer le monde? Ou à partir de combien d’hommes? N’est-ce donc plus la bonté en elle même qui change le monde mais un certain nombre d’hommes en devenir de devenir bon? Le choix de devenir bon suffit-il en soi, en tant que choix, ou faut-il réellement que le choix aboutisse? Est-ce le choix de devenir bon ou le résultat d’être bon qui fera de la bonté elle-même cette force capable de changer le monde? Si la bonté est une force, en avons-nous le choix ou est-ce elle qui nous choisit? La bonté sera-t-elle force capable dans un futur indéterminé qui dépend du choix d’un certain nombre de devenir bon? Tient-elle sa force de cette capacité à changer le monde dans un futur ou cette capacité de changer le monde vient-elle de sa force. Cette capacité est-elle liée au futur? La bonté tire-t-elle sa force du futur? Le changement n'est-il pas en soi un futur? Ou bien la bonté est-elle capable en tant que telle et au présent? Si oui pourquoi ne l’a-t-elle pas encore fait? Parce que tous les hommes ne sont pas bons? Alors quand tous les hommes seront bons la bonté sera capable de changer le monde? Mais si tous les hommes sont bons qu’y aura-t-il à changer? La bonté changera-t-elle alors ce qui est bon? Si elle change ce qui est bon, est-elle encore la bonté? Ou si la bonté change ce qui est bon en quoi le changera-t-elle? Et si elle n’est qu’une force «capable de» qu’est-ce qui nous dit que cette capacité se transformera en acte? Être capable de faire est-il la même chose que faire? Si tous les hommes sont devenus bons la bonté n’aura donc rien à faire? L’affirmation signifie-t-elle alors que si le choix de devenir bon se transmet d’un homme à l’autre, la bonté sera une force capable de ne pas changer le monde? En quoi est-elle donc une force? Si elle n’est pas une force, de quoi est-elle capable? De rien? Si la bonté est une force capable de rien, existe-telle autrement que sous l’aspect du rien dont elle est capable? La capacité du rien est-elle le rien de la capacité? La bonté existe-telle? S'il n’est pas bon d'être rien est-il bon d’être bon? Est-il vraiment bon pour l’homme qu’il fasse le choix de devenir bon? S’il n’est pas bon de devenir bon, est-il mauvais de devenir bon , ou est-il bon de devenir mauvais?
Mais si le choix de devenir mauvais se transmet d’un homme à l’autre le mal sera une force capable de changer le monde? Ah n'est-ce pas déjà plus clair? Mais au fait , n' est-on pas en plein dedans! Ben alors n'est-ce pas qu' il n’y a pas de révélation?!? Alors ce monsieur ne dit-il pas qu'en vrai il n'a pas vu le Christ? Moi qui croyais que…! C'est bon, il m'ouvre les yeux. Ne lui est-il pas bon d'être mauvais...?
luzortodoxa
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Inscription : dim. 15 mai 2005 14:51

Message par luzortodoxa »

Etre missionaire c'est bien, mais je préfère la position de l'Eglise orthodoxe parce que je suis désolée mais les évangelistes meme s'ils amenent des gens à leur mouvement ce qu'ils font c'est dans un sens "violer" les personnes, parce que annoncer c'est different de "convertir", seul Dieu convertit à ce que je sache, les evangelistes n'annoncent pas, ils agressent, je suis désolee; et si je n'avais connu l'Eglise orthodoxe, je serai très loin du Christ à cette heure ci, parce que l'exemple suffit, pas les tract et autre "tu es dans l'erreur" ça ça rebute completement et ça me rappelle les croisades, cette fois ci psychologiques.
O Seigneur, comme mes larmes coulent quand je vois ton sang faire de même.
Jean-Louis Palierne
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Inscription : ven. 20 juin 2003 11:02

Message par Jean-Louis Palierne »

La propagande à marches forcées des évangélistes représente certainement un viol de consciences. Mais la "missionarité" devrait exister dans l'Eglise orthodoxe. Saint Paul n'a pas eu honte de parler en public devant des incrédules. Lorsqu'on me dit qu'un évêque orthodoxe a dit, parlant de l'affaire de la traduction "œcuménique" du Notre Père : "Bien sûr cette traduction ne vaut rien, mais ça ne fait rien, nous, nous avons le bon texte", je pense qu'il commet là un crime contre l'Eglise.
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
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