J'ai peine à suivre votre logique, à moins que vous ne soyez pas familier avec la langue française (ce qui est fréquent parmi nos visiteurs), auquel cas une explication s'impose.. à moins que vous ne jouiez aussi sur les mots. Quand on a épousé quelqu'un qui fut évêque, on est épouse d'ex-évêque, pas ex-épouse d'évêque. En français, "ex-épouse" veut dire que l'on n'est plus épouse (donc a priori que l'on a divorcé), pas que le mari n'est plus évêque... En effet, le terme "ex-" s'applique au nom qu'il suit immédiatement et pas au complément de ce nom. Par exemple, quand on dit "Jacques Chirac, ex-président de la République française", on ne veut pas dire que la République française a été abolie, mais que M. Chirac fut président de ladite république et ne l'est plus.ferrand a écrit :On joue ici sur les mots ; elle a épousé quelqu'un qui fut évêque orthodoxe , elle est donc ex-épouse d'évêque . Peu importe qu'il ne le fut plus dés qu'il s'est marié ou qu'il ait continué dans sa fonction . On ne voit d'ailleurs pas en quoi il y a matière à chicaneries ; on pouvait estimer que l'orthodoxie était moins rigide que la papauté romaine sur des questions dont le sujet ne heurte que les esprits héritiers de la casuistique catholique .
Vous noterez par ailleurs que cette affaire a causé de graves tourments à la communauté en question et qu'il y eut en effet "matière à chicaneries" comme vous dites, l'évêque ayant d'ailleurs été déposé. On peut supposer que son synode - qui ne passe pas particulièrement pour être constitué d' "esprits héritiers de la casuistique catholique" - avait des raisons de faire ce qu'il a fait.
Enfin, ledit évêque dissident se montrait très "chicanier" en matière de calendrier; on ne peut donc constater une fois de plus qu'il y avait deux poids et deux mesures en matière de discipline.