METHODES MISSIONNAIRES
Publié : ven. 10 sept. 2004 11:07
Relevé dans Yahoo de ce jour, cet article :vendredi 10 septembre 2004, 10h18
Citation :
Un paquebot missionnaire protestant fait escale à Saint-Nazaire
SAINT-NAZAIRE (AFP) - "Apporter la connaissance, de l'aide et de l'espoir aux peuples du monde": Telle est la devise des 300 missionnaires protestants embarqués à bord du Doulos, le plus ancien paquebot du monde encore en activité, qui fait escale à Saint-Nazaire.
Le paquebot est missionné par deux associations religieuses: "Gute Bücher für alle" (Bonne lecture pour tous, en allemand) et Opération mobilisation, explique explique Simon Chen, un journaliste malaisien responsable de la communication du navire.
A bord vivent 300 missionnaires protestants, autant de femmes que d'hommes, venus seuls ou en famille. La moyenne d'âge est de 25 ans et les missionnaires sont de 40 nationalités différentes, en majorité originaires d'Afrique du Sud, d'Allemagne, de Suisse ou encore des Pays-Bas.
"La plupart signe pour deux ans et si vous leur demandez la raison de leur présence à bord, ils vous répondront que c'est parce que c'est ici que Dieu veut qu'ils soient", affirme Simon Chen.
A bord, chaque bénévole est investi d'une mission et outre l'équipage (100 personnes), six professeurs assurent le cursus anglais des 30 enfants de 6 à 15 ans. L'infirmerie comprend notamment un médecin australien et un dentiste américain.
Pendant deux semaines, le capitaine allemand Franck Scharbatke est à la barre de ce bateau qui fleure bon l'histoire avec son rutilant compas de 1914. "Sur le Doulos, il n'est question que des relations entre les hommes et le Christ", explique sereinement le capitaine, venu de Brême.
"Je prend beaucoup de plaisir à travailler avec des gens qui ne sont pas des marins, même si c'est difficile parfois... Sur un cargo, la cargaison ne se plaint pas", s'amuse l'officier, habituellement commandant de cargos. Mais "tous les capitaines ne peuvent pas se vanter d'avoir été commandant du plus vieux paquebot du monde", souligne-t-il.
Outre son record de plus vieux paquebot du monde encore en activité, le navire tire aussi son originalité de sa gigantesque librairie de 500.000 ouvrages et 7.000 titres différents portant sur les sciences, la cuisine, l'art, les loisirs, la médecine, la littérature et bien sûr la religion.
"Environ un tiers des livres sont chrétiens", note M. Chen en parcourant les allées où s'étalent dictionnaires, CD, DVD et vidéos.
A bord, la vente des livres et les visites du navire permettent de financer en partie les frais. Pour aller à la rencontre des habitants, à chaque escale le Doulos organise aussi conférences, soirées à thème et propose un programme culturel pour les scolaires.
Habituellement l'Asie et l'Afrique sont les lieux de mouillage privilégiés du paquebot missionnaire, surtout l'Asie où 2.000 à 3.000 visiteurs viennent fouler quotidiennement les ponts, affirme Simon Chen.
La présence en Europe de l'ouest du Doulos est rarissime. Il n'y était pas revenu depuis 20 ans.
"L'une des raisons pour laquelle nous sommes en Europe de l'Ouest c'est que beaucoup de nos donateurs sont dans cette région et c'est une bonne opportunité pour eux de voir le bateau. Il y a des gens qui nous aident depuis 10 ans et qui ne l'ont jamais vu", explique M. Chen.
Fin de citation.
Je ne connaissais pas encore cette méthode missionnaire, mais il faut quand même de gros moyens financiers pour assurer ce genre de mission.
Citation :
Un paquebot missionnaire protestant fait escale à Saint-Nazaire
SAINT-NAZAIRE (AFP) - "Apporter la connaissance, de l'aide et de l'espoir aux peuples du monde": Telle est la devise des 300 missionnaires protestants embarqués à bord du Doulos, le plus ancien paquebot du monde encore en activité, qui fait escale à Saint-Nazaire.
Le paquebot est missionné par deux associations religieuses: "Gute Bücher für alle" (Bonne lecture pour tous, en allemand) et Opération mobilisation, explique explique Simon Chen, un journaliste malaisien responsable de la communication du navire.
A bord vivent 300 missionnaires protestants, autant de femmes que d'hommes, venus seuls ou en famille. La moyenne d'âge est de 25 ans et les missionnaires sont de 40 nationalités différentes, en majorité originaires d'Afrique du Sud, d'Allemagne, de Suisse ou encore des Pays-Bas.
"La plupart signe pour deux ans et si vous leur demandez la raison de leur présence à bord, ils vous répondront que c'est parce que c'est ici que Dieu veut qu'ils soient", affirme Simon Chen.
A bord, chaque bénévole est investi d'une mission et outre l'équipage (100 personnes), six professeurs assurent le cursus anglais des 30 enfants de 6 à 15 ans. L'infirmerie comprend notamment un médecin australien et un dentiste américain.
Pendant deux semaines, le capitaine allemand Franck Scharbatke est à la barre de ce bateau qui fleure bon l'histoire avec son rutilant compas de 1914. "Sur le Doulos, il n'est question que des relations entre les hommes et le Christ", explique sereinement le capitaine, venu de Brême.
"Je prend beaucoup de plaisir à travailler avec des gens qui ne sont pas des marins, même si c'est difficile parfois... Sur un cargo, la cargaison ne se plaint pas", s'amuse l'officier, habituellement commandant de cargos. Mais "tous les capitaines ne peuvent pas se vanter d'avoir été commandant du plus vieux paquebot du monde", souligne-t-il.
Outre son record de plus vieux paquebot du monde encore en activité, le navire tire aussi son originalité de sa gigantesque librairie de 500.000 ouvrages et 7.000 titres différents portant sur les sciences, la cuisine, l'art, les loisirs, la médecine, la littérature et bien sûr la religion.
"Environ un tiers des livres sont chrétiens", note M. Chen en parcourant les allées où s'étalent dictionnaires, CD, DVD et vidéos.
A bord, la vente des livres et les visites du navire permettent de financer en partie les frais. Pour aller à la rencontre des habitants, à chaque escale le Doulos organise aussi conférences, soirées à thème et propose un programme culturel pour les scolaires.
Habituellement l'Asie et l'Afrique sont les lieux de mouillage privilégiés du paquebot missionnaire, surtout l'Asie où 2.000 à 3.000 visiteurs viennent fouler quotidiennement les ponts, affirme Simon Chen.
La présence en Europe de l'ouest du Doulos est rarissime. Il n'y était pas revenu depuis 20 ans.
"L'une des raisons pour laquelle nous sommes en Europe de l'Ouest c'est que beaucoup de nos donateurs sont dans cette région et c'est une bonne opportunité pour eux de voir le bateau. Il y a des gens qui nous aident depuis 10 ans et qui ne l'ont jamais vu", explique M. Chen.
Fin de citation.
Je ne connaissais pas encore cette méthode missionnaire, mais il faut quand même de gros moyens financiers pour assurer ce genre de mission.