Quel est le lien et la cause théologique de l'office de litie, qu'il y a après les vêpres, et de celui de l'artoclasie qui lui succède (incluant l'onction) ?
Il y a t'il des usages différents quant à l'emploi de ces offices ?
Litie, artoclasie
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Vous trouverez quelques éléments de réponse à votre question dans un message que j'ai posté sur ce forum dans le fil "Agrypnie" le 18 novembre 2004.
Concernant l'artoclasie, les russes n'utilisent pas de terme spécifique, mais seulement le terme "bénédiction des pains". Il me semble qu'il arrive aux grecs de faire l'artoclasie sans la lite - ou bien le contraire - mais pour les "russes", ces deux composantes de l'office des vigiles sont indissociablement liées.
Dans le même livre que celui signalé dans le fil Agrypnie, je reproduit ci-dessous le passage concernant la bénédiction des pains. Cette bénédiction a lieu à la fin de l'office des vêpres (juste après le chant des tropaires, et avant le chant de "Que le nom du Seigneur soit béni", qui précède - si celui-ci est chanté - le psaume 33, lui-même placé juste avant le congé des Vêpres.
Bénédiction des pains
Ayant remplacé la liturgie et l'agape, les Vêpres devaient apporter aux fidèles un repas, dans la limite de ce que permet la sainteté du peuple. Il se fait sous forme de pain et de vin, avec lesquels sont bénis l'huile et le blé (comme en prévision du repas du lendemain). Pendant le chant du Tropaire, le diacre encense autour de la table, geste qui accompagne fréquemment la bénédiction d'objets. Étant donné le but si spécifique de cet ensensement, le diacre n'encense en plus que le recteur (qui officie spirituellement la célébration) et le prêtre (qui effectue la bénédiction).
Dans ce même livre figure un lexique. J'en reproduis ci-dessous la définition du mot agape employé ci-dessus.
Agape : Dans l'Église ancienne, repas ou collation non eucharistique, après la célébration vespérale. Selon certaines descriptions, (Tertullien, IIIe siècle), ce repas était composé de chants ou lectures édifiants. Aujourd'hui, le terme tend à désigner tout un repas partagé par les membres d'une même communauté ecclésiale.
Concernant l'artoclasie, les russes n'utilisent pas de terme spécifique, mais seulement le terme "bénédiction des pains". Il me semble qu'il arrive aux grecs de faire l'artoclasie sans la lite - ou bien le contraire - mais pour les "russes", ces deux composantes de l'office des vigiles sont indissociablement liées.
Dans le même livre que celui signalé dans le fil Agrypnie, je reproduit ci-dessous le passage concernant la bénédiction des pains. Cette bénédiction a lieu à la fin de l'office des vêpres (juste après le chant des tropaires, et avant le chant de "Que le nom du Seigneur soit béni", qui précède - si celui-ci est chanté - le psaume 33, lui-même placé juste avant le congé des Vêpres.
Bénédiction des pains
Ayant remplacé la liturgie et l'agape, les Vêpres devaient apporter aux fidèles un repas, dans la limite de ce que permet la sainteté du peuple. Il se fait sous forme de pain et de vin, avec lesquels sont bénis l'huile et le blé (comme en prévision du repas du lendemain). Pendant le chant du Tropaire, le diacre encense autour de la table, geste qui accompagne fréquemment la bénédiction d'objets. Étant donné le but si spécifique de cet ensensement, le diacre n'encense en plus que le recteur (qui officie spirituellement la célébration) et le prêtre (qui effectue la bénédiction).
Dans ce même livre figure un lexique. J'en reproduis ci-dessous la définition du mot agape employé ci-dessus.
Agape : Dans l'Église ancienne, repas ou collation non eucharistique, après la célébration vespérale. Selon certaines descriptions, (Tertullien, IIIe siècle), ce repas était composé de chants ou lectures édifiants. Aujourd'hui, le terme tend à désigner tout un repas partagé par les membres d'une même communauté ecclésiale.