Publié : lun. 24 oct. 2005 17:03
Un diacre de mes amis a une formule pleine d’humour pour qualifier ce repli dont parle Eliazar sur le bon encens, les belles icônes et un christianisme fermé comme un doux cocon : « Ce n’est pas l’Eglise locale, c’est l’Eglise bocal. » Que l’on me pardonne d’y déclencher quelques remous mais je n’avais pas compris, semble-t-il, que le symbole chrétien du poisson impliquait de nager seulement en rond sans dépasser les parois de l’aquarium. Il n’y a qu’un tout petit hic. Ce repli me semble en contradiction avec les commandements du Christ : « Vous êtes la lumière du monde – Vous êtes le sel de la terre – Père, je ne te demande pas de les retirer du monde mais qu’ils soient dans le monde comme n’étant pas du monde – Allez jusqu’aux extrémités du monde, baptisez toutes les nations… » Et je ne sais plus dans quel verset on trouve ce conseil d’avoir « la prudence du serpent et l’innocence de la colombe ». En d’autres termes, il ne s’agit pas d’y aller les yeux fermés mais bien ouverts, au contraire, pour ne pas se faire avoir. De cultiver le discernement et de nommer ce qui est à l’œuvre.
Si saint Irénée vivait de nos jours, il se coltinerait les A.A. Bailey, les Gurdjieff, les Mouravieff, les Ivanov et autres faux prophètes comme il s’était farci les Valentin, les Marcion et autres gnostiques de son temps. Je n’ai pas son envergure théologique ? C’est indéniable. Mais il se trouve que j’ai eu, à ma mesure, les informations qui me permettent de les épingler. Alors en attendant qu’un meilleur théologien que moi reprenne le flambeau, j'ai essayé de faire le boulot du mieux que je pouvais, c’est tout.
J’ai essayé, autant que je le pouvais, de peser chaque phrase que j’ai écrite dans ce fil et dans celui sur Alice Bailey, consciente du risque d’instiller le poison contre lequel je voulais mettre en garde – ce que me reproche Gabriel si j’ai bien compris. J’ai prié pour qu’il n’y ait pas dans mes textes l’ombre d’une complaisance, fût-ce le plaisir de la polémique. Apparemment, je n’ai pas complètement réussi, ce qui prouve bien que je ne suis pas saint Irénée !
Qu'est-ce que vous voulez que je dise d'autre ?
Si saint Irénée vivait de nos jours, il se coltinerait les A.A. Bailey, les Gurdjieff, les Mouravieff, les Ivanov et autres faux prophètes comme il s’était farci les Valentin, les Marcion et autres gnostiques de son temps. Je n’ai pas son envergure théologique ? C’est indéniable. Mais il se trouve que j’ai eu, à ma mesure, les informations qui me permettent de les épingler. Alors en attendant qu’un meilleur théologien que moi reprenne le flambeau, j'ai essayé de faire le boulot du mieux que je pouvais, c’est tout.
J’ai essayé, autant que je le pouvais, de peser chaque phrase que j’ai écrite dans ce fil et dans celui sur Alice Bailey, consciente du risque d’instiller le poison contre lequel je voulais mettre en garde – ce que me reproche Gabriel si j’ai bien compris. J’ai prié pour qu’il n’y ait pas dans mes textes l’ombre d’une complaisance, fût-ce le plaisir de la polémique. Apparemment, je n’ai pas complètement réussi, ce qui prouve bien que je ne suis pas saint Irénée !
Qu'est-ce que vous voulez que je dise d'autre ?