Publié : lun. 27 févr. 2006 15:11
Il y a trois saints Mystères par lesquels un homme devient un participant au Royaume de Dieu. Tout d’abord le Baptême, qui nous fait renaître en homme nouveau, absout définitivement tous les péchés que nous avons commis en faisant passer chaque baptiser par le bain de la régénération. Je ne reviens pas sur le passage des Catéchèses Baptismales de saint Cyrille de Jérusalem cité par Antoine qui montre bien la multiplicité des analogies que l’on peut utiliser pour tenter de définir le Baptême.
Ensuite il y a la Chrismation, qui confère “le sceau des dons du saint Esprit”. En un sens ces dons du saint Esprit ne nous apportent rien de plus qui ne nous ait déjà été donné lors de notre Baptême. Et cependant ils sont cette Puissance qui vient en nous pour nous permettre de faire fructifier tout ce qui nous a été déjà donné. Nous engageons ainsi dans le processus de la déification (mais il était en quelque sorte pleinement déjà donné au Baptême).
Enfin le Baptisé + Chrismé prend part au Banquet eucharistique, le Banquet des Noces de l’Agneau. Il est alors Digne de L’appeler “Père” et de dire : « Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne arrive, que ta Volonté soit faite. »
Peut-on analyser ce déroulement et préciser quels dons particuliers sont accordés à telle étape et non à telle autre ? Certainement non. Il y a trois étapes dans l’initiation du nouveau chrétien. Elles ne sont ni quatre, ni sept, ni neuf. Elles sont trois, mais on ne peut pas non plus les rattacher ni l’une ni l’autre plus particulièrement ni à l’Une ni à l’Autre des Personnes de la Tri-Unité divine. Elles nous révèlent seulement que cet étrange être qu’est l’homme a besoin de ces trois étapes pour accomplir le processus de la déification.
Il suffit de faire entrer un petit garçon dans le sanctuaire, de le revêtir d’une aube brodée, de lui donner un cierge à tenir bien droit pour escorter la peocession de la Grande Entrée, et de voir avec quel sérieux il le fait, pour comprendre que la participation aux saints Mystères est d’abord un rite, un fait, un ensemble de gestes, de paroles, de déplacements qui porte en lui-même un signification bien plus forte que toutes les analyses conceptuelles que l’on peut en faire. Mais on doit quand même faire ces analyses parce que l’intelligence humaine est aussi un don extraordinaire dont nous devons tirer profit. C’est ce déroulement des trois grands Mystères de l’Initiation chrétienne qui peut nous fournir un cadre adéquat pour le déroulement de la vie chrétienne.a
Mais distinguer des degrés plus nombreux de déification par des analogies symboliques est un exercice gratuit qui ne trouve pas de fondement dans la Tradition de l’Église.
Ensuite il y a la Chrismation, qui confère “le sceau des dons du saint Esprit”. En un sens ces dons du saint Esprit ne nous apportent rien de plus qui ne nous ait déjà été donné lors de notre Baptême. Et cependant ils sont cette Puissance qui vient en nous pour nous permettre de faire fructifier tout ce qui nous a été déjà donné. Nous engageons ainsi dans le processus de la déification (mais il était en quelque sorte pleinement déjà donné au Baptême).
Enfin le Baptisé + Chrismé prend part au Banquet eucharistique, le Banquet des Noces de l’Agneau. Il est alors Digne de L’appeler “Père” et de dire : « Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne arrive, que ta Volonté soit faite. »
Peut-on analyser ce déroulement et préciser quels dons particuliers sont accordés à telle étape et non à telle autre ? Certainement non. Il y a trois étapes dans l’initiation du nouveau chrétien. Elles ne sont ni quatre, ni sept, ni neuf. Elles sont trois, mais on ne peut pas non plus les rattacher ni l’une ni l’autre plus particulièrement ni à l’Une ni à l’Autre des Personnes de la Tri-Unité divine. Elles nous révèlent seulement que cet étrange être qu’est l’homme a besoin de ces trois étapes pour accomplir le processus de la déification.
Il suffit de faire entrer un petit garçon dans le sanctuaire, de le revêtir d’une aube brodée, de lui donner un cierge à tenir bien droit pour escorter la peocession de la Grande Entrée, et de voir avec quel sérieux il le fait, pour comprendre que la participation aux saints Mystères est d’abord un rite, un fait, un ensemble de gestes, de paroles, de déplacements qui porte en lui-même un signification bien plus forte que toutes les analyses conceptuelles que l’on peut en faire. Mais on doit quand même faire ces analyses parce que l’intelligence humaine est aussi un don extraordinaire dont nous devons tirer profit. C’est ce déroulement des trois grands Mystères de l’Initiation chrétienne qui peut nous fournir un cadre adéquat pour le déroulement de la vie chrétienne.a
Mais distinguer des degrés plus nombreux de déification par des analogies symboliques est un exercice gratuit qui ne trouve pas de fondement dans la Tradition de l’Église.