A propos du Kosovo et de la Serbie
Publié : sam. 18 oct. 2003 9:45
Je signale un double site qui intéressera les anglophones de notre Forum:
http://www.serbianunity.net/events/sac/SAK-BANKETsr.pdf
http://www.serbianunity.net/events/sac/SAK-BANKETen.pdf
On peut y trouver, par exemple l’annonce de la création du SERBIAN AMERICAN CONGRESS, 5782 North Elston Avenue, CHICAGO, IL 60646-5546, qui regroupe aux Etats-Unis la Fédération Nationale Serbe, la Défense Nationale Serbe, et le Congrès Unitaire Serbe.
Ce nouveau S.A.C. organise un grand banquet le 26 octobre dans le hall de l’église orthodoxe serbe St Michel, à Lansing dans l’Illinois.
Mais il donne surtout d’intéressantes nouvelles de la réunion qui a eu lieu tout récemment à Vienne entre une délégation du gouvernement de Serbie et une délégation des dirigeants ethniques de la province serbe du Kosovo – dont tout le monde sait que le secret espoir de l’OTAN est d’arriver à en faire un contre-état serbe doté de tous les moyens nécessaires pour s’opposer durablement à la paix dans cette région.
L’actuelle autonomie de principe dont le Kosovo jouit sous le regard complice de toute l’Europe a déjà abouti à la création d’une Police « indépendante »… composée de la plupart des anciens combattants anti-serbes de l’UCK, à la création (par l’ineffable ami français de la paix, le Dr Bernard Kouchner) d’une « monnaie nationale kosovare » remplaçant la monnaie officielle de Belgrade… par le Deutschmark ( !), à la destruction systématique d’une bonne centaines d’églises orthodoxes, à l’exode forcé de l’immense majorité des orthodoxes kosovars, à l’agréable (pour l’UCK) exemption du territoire du Kosovo de toute adhésion à Interpol (et donc de toute surveillance européenne de son important trafic de drogue), à la création de villages-ghettos pour y enfermer les quelques familles serbes assez héroïques pour rester au pays, à l’impossibilité subséquente pour ces véritables « déportés dans leurs propres maisons » d’avoir accès à un médecin ou à un hôpital sans une escorte militaire pour les protéger des coups de mitraillettes de leurs voisins albanophones, et j’en passe au moins autant.
On sait notamment que grâce aux fructueuses aides européennes et assimilées, le Kosovo est devenu la Mecque de la Mafia albanaise - et des grands et petits trafiquants de drogue et de la prostitution en tous genres…
Mais ce n’est qu’un début, et il y a fort à parier que si les albanophones n’arrivaient pas à arracher leur rattachement à une Albanie élargie, le Kosovo formera au moins un nouvel État ami de l’OTAN - d’ici son admission prioritaire dans l’Union Européenne ?
Peut-être cela permettrait-il à notre ambitieux ami de l’Islam, Monsieur Sarkozy, d’élargir de son côté son Comité Musulman Français à l’échelle de l’Union Européenne toute entière ? Et pourquoi n’aurions-nous pas le droit de rêver à une nouvelle Triple Alliance (musulmane, cette fois) France-Albanie-Turquie ? Il faut vivre avec son temps : cela s’appelle aussi l’acculturation.
En attendant, un intéressant article de Fr. Savva Janjic explique comment Harri Holkery, chef de l’UNMIK, est parvenu à rejoinder Vienne à la tête d’une délégation kosovare enfin ethniquement pure. Se pliant aux désirs exprimés par Ibrahim Rugova soi-même, il avait en effet exclu de la délégation officielle tout représentant des ethnies serbe et turque. Cela permit à Ibrahim Rugova de démontrer sans la moindre contradiction que tous les habitants de la province soutenaient ses thèses en faveur d’un Kosovo qui n’appartiendrait, de fait, qu’aux seuls Albanais ethniques.
Finalement, un officiel de haut rang du State Department étasunien, l’ambassadeur Larry Rossini, Assistant Deputy du Secrétaire d’État représentant les USA dans les négociations entre Pristina et Belgrade, se sentit obligé de déclarer le 15 octobre à la « Voice of America » que les instances de représentation des représentants politiques albanophones « n’étaient pas constructives » et que leurs propositions ne consistaient qu’en « préjudices et indignités ».
Ce qui ne manque pas de sel sur les lèvres du représentant de la première puissance mondiale, dont l’OTAN est à l’origine de ces beaux résultats.
Pendant ce temps, plusieurs milliers d’albanophones protestaient à Pristina contre cette première rencontre depuis la fin de la guerre avec des représentants de Belgrade, considérant que cela n’allait ni assez vite ni assez loin dans la bonne direction : celle de l’indépendance d’un Kosovo albanais…
Pour les textes complets, on se reportera avec fruit au site d’informations journalières : http://www.kosovo.com/erpkiminfo.html. Ce n'est malheureusement pas l'AFP qui nous fournira, je le crains, une analyse sérieuse sur ce sujet pourtant brûlant : elle ne doit pas être branchée sur la "Voix de l'Amérique"...
http://www.serbianunity.net/events/sac/SAK-BANKETsr.pdf
http://www.serbianunity.net/events/sac/SAK-BANKETen.pdf
On peut y trouver, par exemple l’annonce de la création du SERBIAN AMERICAN CONGRESS, 5782 North Elston Avenue, CHICAGO, IL 60646-5546, qui regroupe aux Etats-Unis la Fédération Nationale Serbe, la Défense Nationale Serbe, et le Congrès Unitaire Serbe.
Ce nouveau S.A.C. organise un grand banquet le 26 octobre dans le hall de l’église orthodoxe serbe St Michel, à Lansing dans l’Illinois.
Mais il donne surtout d’intéressantes nouvelles de la réunion qui a eu lieu tout récemment à Vienne entre une délégation du gouvernement de Serbie et une délégation des dirigeants ethniques de la province serbe du Kosovo – dont tout le monde sait que le secret espoir de l’OTAN est d’arriver à en faire un contre-état serbe doté de tous les moyens nécessaires pour s’opposer durablement à la paix dans cette région.
L’actuelle autonomie de principe dont le Kosovo jouit sous le regard complice de toute l’Europe a déjà abouti à la création d’une Police « indépendante »… composée de la plupart des anciens combattants anti-serbes de l’UCK, à la création (par l’ineffable ami français de la paix, le Dr Bernard Kouchner) d’une « monnaie nationale kosovare » remplaçant la monnaie officielle de Belgrade… par le Deutschmark ( !), à la destruction systématique d’une bonne centaines d’églises orthodoxes, à l’exode forcé de l’immense majorité des orthodoxes kosovars, à l’agréable (pour l’UCK) exemption du territoire du Kosovo de toute adhésion à Interpol (et donc de toute surveillance européenne de son important trafic de drogue), à la création de villages-ghettos pour y enfermer les quelques familles serbes assez héroïques pour rester au pays, à l’impossibilité subséquente pour ces véritables « déportés dans leurs propres maisons » d’avoir accès à un médecin ou à un hôpital sans une escorte militaire pour les protéger des coups de mitraillettes de leurs voisins albanophones, et j’en passe au moins autant.
On sait notamment que grâce aux fructueuses aides européennes et assimilées, le Kosovo est devenu la Mecque de la Mafia albanaise - et des grands et petits trafiquants de drogue et de la prostitution en tous genres…
Mais ce n’est qu’un début, et il y a fort à parier que si les albanophones n’arrivaient pas à arracher leur rattachement à une Albanie élargie, le Kosovo formera au moins un nouvel État ami de l’OTAN - d’ici son admission prioritaire dans l’Union Européenne ?
Peut-être cela permettrait-il à notre ambitieux ami de l’Islam, Monsieur Sarkozy, d’élargir de son côté son Comité Musulman Français à l’échelle de l’Union Européenne toute entière ? Et pourquoi n’aurions-nous pas le droit de rêver à une nouvelle Triple Alliance (musulmane, cette fois) France-Albanie-Turquie ? Il faut vivre avec son temps : cela s’appelle aussi l’acculturation.
En attendant, un intéressant article de Fr. Savva Janjic explique comment Harri Holkery, chef de l’UNMIK, est parvenu à rejoinder Vienne à la tête d’une délégation kosovare enfin ethniquement pure. Se pliant aux désirs exprimés par Ibrahim Rugova soi-même, il avait en effet exclu de la délégation officielle tout représentant des ethnies serbe et turque. Cela permit à Ibrahim Rugova de démontrer sans la moindre contradiction que tous les habitants de la province soutenaient ses thèses en faveur d’un Kosovo qui n’appartiendrait, de fait, qu’aux seuls Albanais ethniques.
Finalement, un officiel de haut rang du State Department étasunien, l’ambassadeur Larry Rossini, Assistant Deputy du Secrétaire d’État représentant les USA dans les négociations entre Pristina et Belgrade, se sentit obligé de déclarer le 15 octobre à la « Voice of America » que les instances de représentation des représentants politiques albanophones « n’étaient pas constructives » et que leurs propositions ne consistaient qu’en « préjudices et indignités ».
Ce qui ne manque pas de sel sur les lèvres du représentant de la première puissance mondiale, dont l’OTAN est à l’origine de ces beaux résultats.
Pendant ce temps, plusieurs milliers d’albanophones protestaient à Pristina contre cette première rencontre depuis la fin de la guerre avec des représentants de Belgrade, considérant que cela n’allait ni assez vite ni assez loin dans la bonne direction : celle de l’indépendance d’un Kosovo albanais…
Pour les textes complets, on se reportera avec fruit au site d’informations journalières : http://www.kosovo.com/erpkiminfo.html. Ce n'est malheureusement pas l'AFP qui nous fournira, je le crains, une analyse sérieuse sur ce sujet pourtant brûlant : elle ne doit pas être branchée sur la "Voix de l'Amérique"...