Pour être logique, je devrais plutôt dire que l'Eglise orthodoxe de Russie avait donné le nihil obstat en 1912, et la censure militaire allemande l'imprimatur (ou plus exactement le droit de diffuser le livre de prières dans les territoires occupés à l'Est) en 1918.Claude le Liseur a écrit : ↑mer. 09 oct. 2019 22:41 Rarissime : un livre de prières orthodoxe en langue biélorusse, translittérée en alphabet latin, publié à Vilnius en 1918
http://www.belapc.org/litaratura/belaru ... lna-1918-g
A ce moment, la Lituanie était occupée par les troupes du Kaiser, ce qui lui a évité de connaître les hécatombes léninistes. Le lecteur avisé remarquera avec intérêt en couverture le nihil obstat... donné par la censure militaire allemande (Buchprüfungsamt beim Oberbefehlshaber Ost), naturellement en allemand, et en page 2 l' imprimatur donné en 1912 par l'Eglise orthodoxe de Russie en 1912, naturellement en russe. Visiblement, dans la Russie de 1912, cela ne posait pas de problèmes de publier en biélorussien et en caractères latins.
Mon Dieu que j'aime ces peuples polyglottes!
"Office d'examen des livres" (Buchprüfungsamt ), quel joli euphémisme pour désigner la censure (Zensur)...