Ménées de Mai

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Monique
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Re: Ménées de Mai

Message par Monique »

31 MAI
Mémoire du saint martyr Hermias.



VÊPRES

Lucernaire, t. 1
La grâce invincible de celui * qui te fortifia dans ta faiblesse * à tous révèle clairement * la puissance de ta nature, saint Martyr; * en ton corps de mortel * il t'a donné la force de combattre fermement * et de vaincre l'ennemi incorporel.
Saint Martyr, ayant éteint * sous les flots de ton sang * le foyer des sans-Dieu, * tu abreuvas en abondance l'Eglise du Christ * et fis briller les cœurs de croyants * qui vénèrent avec foi * ta mémoire auguste et sacrée.
Indestructible donjon, * tu ne fus pas ébranlé * par les assauts de l'ennemi, * mais toi-même tu ébranlas de fond en comble leurs cœurs, * Hermias, grâce au levier * de tes nobles combats * et tu brisas leur audace comme un faible rempart.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Sur l'océan de cette vie * secoué par les flots * et battu par les vents contraires, * je te crie, sainte Mère de Dieu: * à présent guide-moi * vers le havre tranquille du repentir, * transformant en calme le déchaînement des pensées.
Stavrothéotokion
Debout près de la croix * de ton Fils et ton Dieu * et voyant sa patience infinie, * pure Mère, tu dis en pleurant: * Hélas, très-doux Enfant, * combien tu souffres injustement, * Verbe de Dieu, pour sauver le genre humain!

Tropaire, t. 4
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.


MATINES
Après la lecture du Psautier et les cathismes de la fête, canons de la fête, puis ce canon du Saint, avec l'acrostiche: Je chante, Bienheureux, tes peines avec ferveur. Joseph.

Ode 1, t. 8
« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, * le peuple d'Israël s'écria: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »
Par le témoignage tu t'es montré, * Hermias, un astre resplendissant * de la divine lumière de la vérité, * éclairant tous ceux qui te célèbrent avec foi.
Par inclination pour Dieu, saint Martyr, * ne tenant nul compte des biens de cette vie, * tu t'es soumis aux luttes des martyrs * et, brisant l'ennemi, tu en as triomphé.
Resplendissant par l'âme et par l'aspect, * pour le Roi des cieux tu militas * et tu as humilié, * saint Martyr, ses ennemis jusqu'à la fin.
Aux idoles ne voulant pas sacrifier, * tu t'es laissé briser les dents, * broyant ainsi les mâchoires des démons féroces * et ceignant la couronne immarcescible des vainqueurs.
Sainte Vierge Mère du Christ, * allégresse des Anges et gloire des Martyrs, * avec eux supplie ton Fils * de sauver par compassion tes serviteurs.

Ode 3
« Tu es le firmament de qui chemine vers toi; * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »
Par grâce divine tu devins * le splendide ornement des Martyrs * et nous te glorifions depuis l'ornière où nous vivons.
Ayant eu les mâchoires brisées, * tu fis monter la louange vers notre Dieu, * lui rendant grâce de t'avoir affermi.
Dans la puissance que te donne, saint Martyr, * la force de l'Esprit saint, * tu as humilié joyeusement le dragon si puissant dans le mal.
De bouche et de langue je te reconnais * comme très-saint temple de Dieu: * Toute-pure, délivre-moi de toute peine en l'au- delà.

Cathisme, t. 4
Comme un astre sublime le Christ * t'a montré à l'univers, * toi qui éclaires les croyants * des splendeurs de tes combats, * bienheureux Hermias, compagnon des Anges saints.
Gloire au Père... Maintenant... de la fête
ou Théotokion
Recevant notre prière, ô Vierge immaculée, * lorsque nous cherchons refuge sous ta sainte protection, * ne cesse pas, nous t'en prions, * d'intercéder auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il sauve tes fidèles serviteurs.
Stavrothéotokion
Notre Dame, sur la croix * voyant cloué ton Fils et ton Dieu, * Vierge Mère, gémissant, * tu t'écrias: Comment donc * souffres-tu tout cela, mon Seigneur et mon Fils?

Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ta venue, * sur tes œuvres j'ai médité * et j'ai glorifié ta divinité. »
Les flots de ton sang ont éteint * le foyer des divinités multiples * et parurent aux fidèles une rosée, * admirable Martyr victorieux.
Dans la fournaise ardente, illustre Saint, * tu es entré sans frayeur * et par puissance divine tu es demeuré, * comme les Jeunes Gens, hors d'atteinte du feu.
Par grâce de la Triade sainte couvert de rosée, * tu demeuras inconsumé, * bien qu'au milieu des flammes tu sois resté * pendant trois jours, admirable Martyr.
Le chœur des Puissances d'en-haut * a vu tes nobles exploits; * et ta fermeté dans les tourments, * saint Martyr, les a comblés d'étonnement.
Dame toute-digne de nos chants, * tu enfantas d'ineffable manière * celui qui repose parmi les Saints; * c'est pourquoi dans nos hymnes nous te glorifions.

Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »
Le corps broyé par les multiples châtiments, * illustre Martyr, tu as toi-même brisé * par grâce les idoles de la perdition; * et par grâce divine également * dans les âmes de tous les croyants * tu guéris ce qu'il y a de brisé.
Ayant bu les plus violents des poisons, * Bienheureux, tu demeuras sain et sauf, * appelant à la vraie foi celui qui les administra * et qui par ce brillant miracle * se laissa convertir et porter * à la gloire éclatante des Martyrs.
En aucun cas, Bienheureux, * tu n'as dévié du bon chemin, * toi qui voyais d'avance, en la droiture de ton cœur, * celui qui te donnait d'être fort, * t'affermissait et dirigeait * tous les mouvements de ton âme vers lui.
Jadis en l'Esprit le Prophète t'a vu * tel un chandelier mystique * portant comme lampe le Christ Seigneur * qui de son ineffable clarté * illumine tous les fidèles * te vénérant, Vierge tout-immaculée.

Ode 6
« Sauveur accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »
Vers Dieu élevant * tout ton désir, Bienheureux, * et voyant d'avance les couronnes, tu as supporté * les supplices et les déchirures avec joie, * comme si un autre souffrait dans ton corps.
Avec patience tu supportas, * saint Martyr, l'arrachement des tendons, * par grâce coupant ainsi les nerfs * à l'industrieux ennemi * et de toute vaillance te montrant le parangon.
Trempé que tu étais * au feu de l'amour du Christ, * tu fus en vérité un glaive à deux tranchants, * comme ferme hoplite aux yeux de tous * taillant en pièces l'armée des sans-Dieu.
Celui qui d'un geste nourrit tout vivant, * comme une mère tu lui donnes ton lait * et dans tes bras, Souveraine immaculée, * tu portes celui qui maintient l'univers; * aussi nous les fidèles, nous te glorifions comme il se doit.

Kondakion, t. 6
Toi qui as combattu de tout coeur pour le Christ, * Hermias, en ta vieillesse tu montras le courage des preux; * avec la puissance du Christ tu fis échec aux intrigues des impies * et, buvant leurs poisons, tu demeuras sauf pour t'écrier: * Avec moi est le Seigneur notre Dieu * et personne à jamais ne peut rien contre moi.

Synaxaire
Le 31 Mai, nous faisons mémoire du saint martyr Hermias.
Des idoles n'ayant absorbé les mensonges,
Hermias, décapité, dans la pourpre tu plonges:
Teinture indélébile, celle de ton sang
qu'un trente et un le glaive s'en alla versant.
Par les prières de ton saint Martyr, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Les Jeunes Gens venus de Judée * à Babylone foulèrent jadis * par leur foi dans la Trinité * la flamme de la fournaise en chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »
Dans la droiture de ton esprit * regardant vers le Dieu capable de sauver, * tu supportas les peines de ton corps * avec courage, Hermias, et tu chantais: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Ayant éteint sous les flots de ton sang * le foyer d'un culte excluant le vrai Dieu, * tu pénétras dans la fournaise sans être nullement brûlé, * bienheureux Martyr qui psalmodiais: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Toute l'Eglise te dit bienheureux, * saint Martyr, en voyant tes exploits, * le don des miracles, les victorieux trophées * que le Seigneur t'a donnés * pour avoir brillamment combattu.
Tu es toute belle, ô Vierge qui as enfanté * le plus bel enfant des hommes, le Christ, * à notre ressemblance, afin de recréer * pour la vie divine ceux que le mal avait brisés; * c'est pourquoi dans nos hymnes avec foi nous te chantons.

Ode 8
« Devenus par la grâce vainqueurs * du tyran et de la flamme, les Jeunes Gens * si fort attachés à tes commandements * s'écrièrent: Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Affermi par la loi de vérité, * tu dédaignas l'enseignement des iniques * en joyeux athlète, bienheureux Hermias, * et, pour ta patience en tes sublimes combats, * tu as trouvé la demeure des cieux pour les siècles.
Je ne crains pas la violence des tourments * et ne rends point de culte, disais-tu, Bienheureux, * à ces dieux qui ne le sont nullement; * le seul que j'adore, c'est le Seigneur Jésus * qui sous Ponce Pilate fut mis sur la croix.
Comme agneau sans tache tu choisis d'être immolé * pour celui qui fut immolé comme brebis à cause de nous * et qui a retranché de la terre * les abominables sacrifices; c'est pourquoi * nous te chantons la louange qui t'est due.
Tu t'es montrée plus vaste que les cieux, * toi qui pus loger en ton sein notre Dieu: * sans cesse, ô Vierge, prie-le de me délivrer * de l'étreinte du mal afin que, mis au large par des œuvres de bien, * je puisse te dire bienheureuse avec foi.

Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, * l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »
Délié de la chair, illustre Hermias, * tu méritas de voir les biens que notre Dieu * t'a préparés comme à ceux qui renversèrent le Mauvais, * tes compagnons de lutte; avec eux * supplie le Seigneur de nous sauver, * victorieux athlète, admirable martyr.
Si, avant le combat, tu avais bel aspect, * tu parus plus bel encore après tes luttes admirables, * rayonnant d'une splendeur angélique; * c'est pourquoi tu montas en courant * vers les splendides chambres du ciel, * l'emblème de victoire couronnant ta beauté.
N'ayant pas tenu compte des armées terrestres, * pour le Roi des cieux tu militas, saint Martyr: * par sa force puissante tu as anéanti * toutes les phalanges des démons * et tu as ceint, selon les règles, la couronne des vainqueurs, * toi qui en tout temps intercèdes pour nous.
Ta brillante mémoire, la voici: * elle éclaire nos cœurs des rayons * que tes fermes luttes ont projetés; * en elle nous te prions: par le crédit * que tu possèdes auprès du Christ ne cesse pas d'intercéder * pour que nous trouvions grâce au jour de notre jugement.
Portant ma nature, Dieu sortit de ton sein, * me revêtant de la condition immortelle, * moi que le mal avait dépouillé de l'ornement divin, * Mère de Dieu et Souveraine en qui les hommes ont un abri, * allégresse des Anges dans le ciel, * forteresse et rempart des Martyrs couronnés.

Exapostilaire de la fête.
Le reste comme d'habitude, et le Congé.
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