Je vous soumets deux textes qui proviennent du synode de Rome via Zénit.
La communion eucharistique dans l’Eglise orthodoxe russe
Premières interventions des « délégués fraternels »
ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les premières interventions des « délégués fraternels » ont eu lieu au synode lors de la 14e congrégation générale du synode, le 11 octobre : le délégué de l’Eglise orthodoxe russe a souligné notamment les exigences de la préparation à la communion eucharistique dans l’Eglise orthodoxe russe.
Rév. Hiéromoine Filippo Vasyltsev, du patriarcat de Moscou, a entre autres fait observer qu’« il ne faut cependant pas oublier que, dans l’Église orthodoxe russe, la préparation à la communion comprend non seulement la préparation intérieure, mais aussi la Règle (un jeûne strict de trois jours, une visite à l’église pendant ces trois jours, des prières pour la communion, un jeûne eucharistique spécial après minuit) et la confession obligatoire ».
« D’ailleurs, ces règles strictes, expliquait-il, l’Église les voit non pas comme une obligation, mais comme l’application à soi-même d’une pratique qui s’est formée historiquement selon les traditions. Comme le montre l’expérience des prêtres confesseurs, il faudrait amener celui qui communie rarement et fréquente peu l’église à suivre précisément cette Règle et, grâce à elle, à “réveiller”, toucher son âme, car pour beaucoup de chrétiens non pratiquants le chemin de l’Église passe par “l’extériorité” et leur apparaît dans les hymnes et les rites, alors que les vrais chrétiens donnent plus d’importance à la vie intérieure ».
Il ajoutait : « Incontestablement, cette approche générale des règles extérieures ne peut ni ne doit être comprise au sens absolu. En ce sens, les confesseurs influent beaucoup sur la vie eucharistique de l’Église, car ils ont la possibilité d’indiquer la direction en se basant sur la situation concrète de chaque personne, en prenant en considération la tradition moderne de l’Église ».
« Nous pouvons donc dire que la conscience ecclésiale suit le chemin de la recherche des normes, en se basant sur les anciennes traditions. La règle n° 80 du Sixième Conseil Oecuménique (de Trull) dit: “Si quelqu’un ne fait pas la communion trois dimanches de suite, il se sépare de l’Église” », a conclu le délégué fraternel orthodoxe russe.
ZF05101210
Je me demande si le cardinal Husar serait prêt à faire les jeûnes prescrits par l'Église Orthodoxe pour pouvoir concélébrer ?Le prochain synode consacré aux Eglises d’Orient ?
Une proposition du card. Husar
ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le cardinal Lubomyr Husar, archevêque majeur de Lvov des Ukrainiens, propose que le prochain synode des évêques soit consacré aux Eglises catholiques orientales, « pour grandir dans la communion intra ecclésiale catholique ».
Rappelons que ces Eglises de rite byzantin dépendent à Rome d’une congrégation spécifique, dont le préfet est le cardinal Ignace Moussa Ier Daoud, d’origine syrienne.
Le cardinal Husar, qui est aussi président du synode de l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine est intervenu lors de la 11e congrégation générale du synode, à propos du thème commun aux catholiques et aux orthodoxes : « l’Eucharistie, source et sommet de la mission ».
« Pour croître également dans la communion inter-ecclésiale catholique, je voudrais proposer que le prochain Synode soit justement consacré aux Églises orientales », a déclaré le cardinal Husar.
Il affirmait par ailleurs à propos de la « concélabration » avec les orthodoxes: « Il ne peut subsister aucun doute sur le fait que l’Eucharistie est source et sommet de la vie et de la mission de l’Église. Mais cela est vrai également pour les Églises orthodoxes!
- Si la Liturgie est « regula fidei » (lex orandi, lex credendi),
- si la Divine Liturgie célébrée, et par les Églises orientales en communion avec le Siège de Rome, et par les Églises orthodoxes ou apostoliques, est exactement la même,
- si la reconnaissance de la Succession Apostolique des Évêques et, par conséquent, des prêtres qui la célèbrent, est réciproque,
alors ma question est la suivante: que faut-il de plus pour l’unité?
Existe-t-il, peut-être, une autre « fons » ou un autre « culmen » plus grands que l’Eucharistie?
Et s’il n’en existe pas d’autre, pourquoi la concélébration n’est-elle pas permise? »
ZF05101206
Mon père me racontait que lorsqu'il était jeune il devait jeûner depuis minuit. Il a maintenant 99 ans. Ensuite c'est passé à 3 heures avant la messe. Maintenant, il me semble que ce soit 1 heure mais ce n'est souvent pas respecté. J'ai souvent vu des collations offertes; beignes, jus, café, juste avant que la messe commence.
De plus le cardinal Husar semble oublier que la communion Eucharistique est aussi communion à la foi de l'Église.
Qu'en pensez-vous ?
Sylvie