j'aimerais parler autour de l'enseignement d'Annick de Souzenelle...sur msn ? romarin84et26@hotmail.com
je cherche egalement à acheter d'occasion:alliance de feu TOME 1 car livre épuisé merci . Marc
ALLIANCE DE FEU
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partage autout d'Annick de Souzenelle je cherche egalement alliance de feu TOME 1
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C'est ici le lieu de rappeler que le présent forum a pour but essentiel des discussions sur le christianisme orthodoxe. Cela limite beaucoup le nombre des messages par rapport à d'autres forums où on peut discuter de tout et de rien, mais c'est un choix volontaire qui a été fait dès le début parce qu'il paraissait plus utile d'essayer de donner un maximum d'informations sur l'Orthodoxie que d'ouvrir un énième forum de discussion sur tous les sujets. Il arrive bien sûr qu'une discussion sur un thème lié à la religion amène les participants à glisser sur d'autres sujets politiques, scientifiques, historiques, économiques, linguistiques, scientifiques ou techniques, mais cela reste secondaire par rapport au but principal du forum.
Il n'est donc pas prévu d'ouvrir sur le forum des fils de discussions consacrés à d'autres religions ou à des auteurs appartenant à d'autres religions (si ce n'est pour les considérer dans leurs rapports avec le christianisme orthodoxe), que ces auteurs s'appellent Thomas d'Aquin, Annick de Souzenelle ou Karl Barth. (Et il y aurait en effet beaucoup à dire sur les rapports de Thomas d'Aquin, auteur d'un risible Contra errores Graecorum, avec l'Eglise.)
Il est bien normal que cette limitation puisse décevoir, mais elle nous a été imposée par des raisons d'économie de temps; aucun d'entre nous n'a le temps d'aborder tous les sujets, même religieux, tant il y a à faire en rapport avec l'Orthodoxie (traductions, par exemple).
Il n'est donc pas prévu d'ouvrir sur le forum des fils de discussions consacrés à d'autres religions ou à des auteurs appartenant à d'autres religions (si ce n'est pour les considérer dans leurs rapports avec le christianisme orthodoxe), que ces auteurs s'appellent Thomas d'Aquin, Annick de Souzenelle ou Karl Barth. (Et il y aurait en effet beaucoup à dire sur les rapports de Thomas d'Aquin, auteur d'un risible Contra errores Graecorum, avec l'Eglise.)
Il est bien normal que cette limitation puisse décevoir, mais elle nous a été imposée par des raisons d'économie de temps; aucun d'entre nous n'a le temps d'aborder tous les sujets, même religieux, tant il y a à faire en rapport avec l'Orthodoxie (traductions, par exemple).
Dernière modification par Claude le Liseur le jeu. 20 juil. 2006 14:15, modifié 2 fois.
Sans déroger aux principes énoncés par Claude, sachez aussi qu'Annick de Souzenelle n'est pas un "auteur orthodoxe".
Nous avons déjà dit que l'hébreux restait une langue très intéressante et riche pour l'étude du texte biblique, mais le texte biblique en vigueur dans l'orthodoxie reste la septante. La septante est le texte biblique le plus ancien qui nous soit parvenu et il est rédigé en grec. L'hébreux sert donc dans ce cas à mieux appréhender éventuellement l'original perdu au travers de sa traduction prophétique.
Les Pères de l'Eglise citent toujours le texte biblique de la septante. Cest à travers lui qu'ils expriment la foi chrétienne et nous la cimentent. Le texte massorétique qui nous est parvenu a été revu et corrigé au deuxième siècle après Jésus Christ avec des intentions anti chrétiennes.
En hébreux l'analyse des racines triadiques est intéressante lorsqu'elles apportent un surcroît de sens au texte grec, lorsqu'elle rendent plus palpable, plus "charnel" le texte dans sa pensée sémitique prophétique. Pour nous le prophétisme biblique s'est déjà réalisé en Christ. C'est à la lumière du Christ que nous lisons le texte comme le Christ l'a enseigné aux disciples d'Emmaüs :
Le verbiage comme celui que je cite ci-dessous n'a aucun intérêt pour la foi chrétienne. Il est dommage que bien souvent Souzenelle se lance dans ce type de commentaires utilisant la Kabale anti chrétienne à des fins explicatives, et oubliant que le texte biblique grec reste la référence absolue pour le christianisme. Cet intellectualisme n’ a plus rien à voir avec l’intelligence de l’Ecriture telle que les Pères l’ont reçu du Christ lui-même.
Exemple de verbiage sans intérêt:
(Albert SOUED)
BÉRESHIT, AU COMMENCEMENT
"Au commencement" est la traduction généralement admise du premier mot biblique "béreshit" qui commence par une grande lettre "bet", la maison. En effet toute la Bible et par conséquent, toute la création est contenue dans cette "grande maison". La qabalah donne d'autres interprétations telles que "l'alliance du feu" ou "brit esh", expression constituée des mêmes lettres que le mot "béreshit" , mais celles-ci sont disposées autrement. Ainsi au commencement, la première alliance fut conclue, l'alliance du feu entre le créateur et lui-même. Dans le même esprit, la qabalah propose de lire le premier mot de la Bible,"bara shit" ou "Il créa six" (les six directions de l'espace: droite/gauche, avant/arrière, haut/bas), ou "il créa le manteau ou le fondement".
On peut proposer également de décomposer le mot "béreshit" en quatre composantes: "bara"(bet/resh/aleph), "shin", "yod", "taw", soit "il créa le feu, le germe de vie, le signe".
Un autre agencement serait le suivant: bar-yod-taw-esh. "Bar" (bet-resh) est l'engendrement vers l'extérieur de quelque chose, généralement une descendance, un fils, qui est appelé "bar" en araméen. L'engendrement ici est le "yod", la lettre ou la semence à partir de laquelle le monde fut créé. Il reste "taw", le signe et"esh" (aleph-shin), le feu. Ainsi "béreshit" peut être interprété comme une extériorisation, la création d'un point de départ, la lettre yod, dont le signe est le feu. La lettre de feu serait alors le yod.
Un autre arrangement des six lettres de "béreshit" serait yésh (yod-shin) bara (bar aleph) taw ou "le "il y a" créa un signe". Il s'agit alors de l'engendrement de quelque chose ayant une certaine consistance, un signe, à partir de l'unité "aleph". En fait, ces deux derniers arrangements des lettres du premier mot de la Bible se rejoignent car la maison "bet" abrite une unité/dualité.
Parmi celles proposées par la qabalah, cette méthode d'analyse d'un mot est classique. Il y a de nombreuses autres combinaisons des six lettres du premier mot de la Bible, théoriquement sept cent vingt. Il serait fastidieux de les produire, d'autant que la majeure partie ne donne pas de sens directement compréhensible.
On citera néanmoins des expressions telles que:
- il y a une lumière dans le signe
- il montre le signe en moi
- chant du désir
- un chant du signe est arrivé ...
Nous avons déjà dit que l'hébreux restait une langue très intéressante et riche pour l'étude du texte biblique, mais le texte biblique en vigueur dans l'orthodoxie reste la septante. La septante est le texte biblique le plus ancien qui nous soit parvenu et il est rédigé en grec. L'hébreux sert donc dans ce cas à mieux appréhender éventuellement l'original perdu au travers de sa traduction prophétique.
Les Pères de l'Eglise citent toujours le texte biblique de la septante. Cest à travers lui qu'ils expriment la foi chrétienne et nous la cimentent. Le texte massorétique qui nous est parvenu a été revu et corrigé au deuxième siècle après Jésus Christ avec des intentions anti chrétiennes.
En hébreux l'analyse des racines triadiques est intéressante lorsqu'elles apportent un surcroît de sens au texte grec, lorsqu'elle rendent plus palpable, plus "charnel" le texte dans sa pensée sémitique prophétique. Pour nous le prophétisme biblique s'est déjà réalisé en Christ. C'est à la lumière du Christ que nous lisons le texte comme le Christ l'a enseigné aux disciples d'Emmaüs :
On voit dans ce passage de Luc que l’Ecriture se lit à travers les Pères qui ont reçu l’enseignement des Apôtres qui le tiennent du Christ lui-même. C’est la seule façon de lire le texte si nous voulons que « notre cœur brûle au-dedans de nous » comme brûlait celui des disciples et si nous voulons cette même « paix » .Luc 24, 27-45 a écrit :Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. […] Et ils se dirent l'un à l'autre: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous,lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures? […] ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés […] Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin[…] Tandis qu'ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit avec vous! […]Puis il leur dit: C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures.
Le verbiage comme celui que je cite ci-dessous n'a aucun intérêt pour la foi chrétienne. Il est dommage que bien souvent Souzenelle se lance dans ce type de commentaires utilisant la Kabale anti chrétienne à des fins explicatives, et oubliant que le texte biblique grec reste la référence absolue pour le christianisme. Cet intellectualisme n’ a plus rien à voir avec l’intelligence de l’Ecriture telle que les Pères l’ont reçu du Christ lui-même.
Exemple de verbiage sans intérêt:
(Albert SOUED)
BÉRESHIT, AU COMMENCEMENT
"Au commencement" est la traduction généralement admise du premier mot biblique "béreshit" qui commence par une grande lettre "bet", la maison. En effet toute la Bible et par conséquent, toute la création est contenue dans cette "grande maison". La qabalah donne d'autres interprétations telles que "l'alliance du feu" ou "brit esh", expression constituée des mêmes lettres que le mot "béreshit" , mais celles-ci sont disposées autrement. Ainsi au commencement, la première alliance fut conclue, l'alliance du feu entre le créateur et lui-même. Dans le même esprit, la qabalah propose de lire le premier mot de la Bible,"bara shit" ou "Il créa six" (les six directions de l'espace: droite/gauche, avant/arrière, haut/bas), ou "il créa le manteau ou le fondement".
On peut proposer également de décomposer le mot "béreshit" en quatre composantes: "bara"(bet/resh/aleph), "shin", "yod", "taw", soit "il créa le feu, le germe de vie, le signe".
Un autre agencement serait le suivant: bar-yod-taw-esh. "Bar" (bet-resh) est l'engendrement vers l'extérieur de quelque chose, généralement une descendance, un fils, qui est appelé "bar" en araméen. L'engendrement ici est le "yod", la lettre ou la semence à partir de laquelle le monde fut créé. Il reste "taw", le signe et"esh" (aleph-shin), le feu. Ainsi "béreshit" peut être interprété comme une extériorisation, la création d'un point de départ, la lettre yod, dont le signe est le feu. La lettre de feu serait alors le yod.
Un autre arrangement des six lettres de "béreshit" serait yésh (yod-shin) bara (bar aleph) taw ou "le "il y a" créa un signe". Il s'agit alors de l'engendrement de quelque chose ayant une certaine consistance, un signe, à partir de l'unité "aleph". En fait, ces deux derniers arrangements des lettres du premier mot de la Bible se rejoignent car la maison "bet" abrite une unité/dualité.
Parmi celles proposées par la qabalah, cette méthode d'analyse d'un mot est classique. Il y a de nombreuses autres combinaisons des six lettres du premier mot de la Bible, théoriquement sept cent vingt. Il serait fastidieux de les produire, d'autant que la majeure partie ne donne pas de sens directement compréhensible.
On citera néanmoins des expressions telles que:
- il y a une lumière dans le signe
- il montre le signe en moi
- chant du désir
- un chant du signe est arrivé ...