Icône de saint Mitrophane de Voronège...
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Icône de saint Mitrophane de Voronège...
Bonjour,
Vincent, historien d'art, je travaille sur une collection d'icônes russes du XIXe siècle. J'aurais aimé avoir des informations sur la vie et l'iconographie de saint Mitrophane (1623-1703), évêque de Voronezh, ainsi que sur ses icônes célèbres et toujours très vénérées par les Orthodoxes... Pouvez-vous me donner satisfaction sur ce forum de discussion ? Et si non, avez-vous des sites internet à me conseiller, même russes ?
Merci d'avance...
Vincent, historien d'art, je travaille sur une collection d'icônes russes du XIXe siècle. J'aurais aimé avoir des informations sur la vie et l'iconographie de saint Mitrophane (1623-1703), évêque de Voronezh, ainsi que sur ses icônes célèbres et toujours très vénérées par les Orthodoxes... Pouvez-vous me donner satisfaction sur ce forum de discussion ? Et si non, avez-vous des sites internet à me conseiller, même russes ?
Merci d'avance...
Cher Vincent,
Voici déjà pour sa vie:
Silouane
Voici déjà pour sa vie:
Pour l'icône de saint Mitrophane, peut-être que quelqu'un qui s'y connaît pourra t'aider...Le saint évêque Mitrophane de Voronège, Macaire de son nom de moine du grand schème, thaumaturge, fut le premier évêque de Voronège. Il nacquit en 1623 de parents pieux, dans une famille de prêtre. Il était marié. Devenu veuf dans sa quarantième année, il se fit moine dans le monastère de Zolotnikovsk. En 1682, quand on augmenta le nombre d'éparchies [évêchés] en Russie, il fut ordonné évêque pour l'éparchie rétablie de Voronège. Il fut présent au couronnement des tsarévitchs Jean et Pierre. Se trouvant à cette occasion à Moscou, il vit les désordres provoqués par les schismatiques [vieux-ritualistes], et il devint un sévère accusateur du schisme.
Saint Mitrophane était un pasteur exemplaire. Sa maison était ouverte à tous ceux qui étaient en quête d'un conseil spirituel, sans distinction de rang ou de richesse. Souvent il partait lui-même en ville et, entrant chez les malades et les pauvres, il les consolait et les aidait.
Saint Mitrophane était proche de l'empereur Pierre [le Grand] et, en fidèle fils de la patrie et plein de respect envers le pouvoir impérial, il l'aidait beaucoup, par sa parole et ses actions, dans les projets de ce dernier pour le bien de l'Etat. Une fois, il fit un don de 6000 roubles, et une autre fois de 7000 roubles, pour l'armement de la flotte contre les ennemis. Le saint évêque disait toujours la vérité à l'empereur, sans craindre la colère de ce dernier. Ainsi, l'empereur érigea pour soi à Voronège, près de l'admiralité, où on construisait les navires, un palais en bois et le décora de statues de divinités païennes, dont certaines avaient un aspect tentateur. Un jour, l'empereur y invita le saint évêque, mais celui-ci, apercevant les figures tentatrices, ne rentra pas dans le palais mais s'en alla chez lui. Ayant appris la raison du départ de l'évêque, l'empereur se mit en colère et le fit rappeler par deux fois en le menaçant de la mort s'il ne se présentait pas. L'évêque répondit qu'il ne se présenterait pas tant que l'empereur ne faisait pas détruire les statues qui étaient une tentation pour le peuple, et qu'il ne craignait pas la mort. "Mieux vaut pour moi de mourir que de donner, pour ainsi dire, par mon silence craintif et afin de plaire aux hommes, mon accord à l'érection d'idoles répugnantes à un endroit respectable, car elles sont une tentation pour le peuple orthodoxe encore nourisson dans la foi". Pierre le Grand s'apaisa et ordonna qu'on retire les statues. Alors l'évêque vint à lui et l'en remercia. Depuis lors, l'empereur aimait encore plus le saint évêque.
Sentant sa mort proche, saint Mitrophane composa un testament spirituel où il instruisait chacun de ses fidèles. Le saint évêque s'endormit en 1703 après avoir reçu le grand schème. Quand l'empereur apprit son trépas, il dit: "Maintenant il ne me reste plus un tel saint ancien [starets]!", et il porta lui-même sa dépouille à l'enterrement. Sur la tombe du saint évêque se produisaient nombre de miracles. Ses reliques, demeurées intactes, furent découvertes en 1832.
Traduit du russe: Иоанн Бухарев. Жития всех святых. Москва, 2007 (Ioann Boukharev. Vies de tous les saints. Moscou, 2007)
Silouane
Dernière modification par Silouane le jeu. 21 févr. 2008 22:27, modifié 1 fois.
Encore sur la vie de saint Mitrophane:
Sur l'invention de ses saintes reliques:
Hierarch Mitrophanus of Voronezh
(Dec. 6, Nov. 23 old calendar)
Hierarch Mithrophanus (Michael in the world) was born in 1623 near the city of Vladimir into a clerical family. His righteous parents brought him up properly in the spirit of Christian faith. Widowed at the age of 40, Michael became a monk at the Zolotnikovsk monastery of Dormition of the Mother of God, not far from the town of Suzdal. A devoted ascetic, he was ordained by laying on of hands to become a hieromonk in 1663 and in 3 years he was appointed Father Superior of the Kosmino-Yakhromski monastery.
In this capacity, Saint Mithrophanus was respected both by the clerical and the society people. Patriarch Joachim trusted Saint Mithrophanus completely and relied on him to give out salaries to army people from the monastery treasury. After a new eparchial cathedra was opened in Voronezh, Father Superior Mithrophanus was ordained a bishop in 1682. When Emperor Peter was succeeding the throne, Saint Mithrophanus was a witness to large-scale schism riots, which left a deep and most traumatic impression on him. He saw how much evil could be brought about by schisms, so for the rest of his life he was an active fighter against schisms.
Despite occupying a high priestly rank of an archbishop in the Church, Prelate Mithrophanus was approachable to everyone. His ministerial house harbored the sorrowful, hosted the travelers and was the place to cure the ailing. The prelate often toured the city visiting the sick and consoling the sufferers with hope for God’s mercy. He frequently visited prisons too. Emperor Peter singled him out from among other bishops and loved him very much. During his frequent visits to Voronezh where a shipyard and the fleet were under construction, Peter the Great supplied Prelate Mithrophanus with money and land lots for the needy. The prelate was the first person the emperor would visit on arrival to Voronezh. After a conversation with him the emperor would always leave in a bright and invigorated disposition.
In the 20 years of his episcopate services Prelate Mithrophanus contributed greatly to the benefit of the Church. In 1705 he fell seriously ill. Emperor Peter, who arrived to Voronezh at the time, came to see the dying prelate, clung to his deathbed and stayed with him all the time until the prelate died. During the funeral the emperor was among those carrying the coffin. Prelate Mithrophanus was buried in the Voronezh cathedral.
The citizens of Voronezh cherished good memories of the righteousness and virtues of Prelate Mithrophanus. When his imperishable relics were opened in 1718 and people received healing from them, no one doubted his sacredness anymore. Later, in 1833 Saint Mithrophanus’ relics were brought with due ceremonies to the Voronezh cathedral of the Annunciation of Holy Virgin Mary.
Troparion:
A paragon of faith and a model of modesty, thou hast been a wise and humble father in word and deed to thy parish: like the sun thou didst shine in the bright holiness with the crown of immortality and glory. Intercede before Christ our God for the Orthodox Christians to be saved in this world.
Source: http://www.fatheralexander.org/booklets ... dec.htm#n5
Sur l'invention de ses saintes reliques:
The Uncovering of the Relics of Sainted Mitrophan, Bishop of Voronezh (1832)
Commemorated on August 7, November 23
The memory of the deep piety and pastoral virtues of Saint Mitrophan (as schemamonk named Makarii) was revered as sacred at Voronezh, back from the time of his death (+ 23 November 1703). His successors, the Voronezh hierarchs, considered it their sacred duty to annually make remembrance of the first-hierarch of their flock, together with his parents, the priest Vasilii and Maria. The people of Voronezh and its surroundings came to the Annunciation cathedral, where at the place of his burial panikhida memorial services were made. Contributing to the intense remembrance of Saint Mitrophan was also his deathbed last-will bidding – to make prayers for him. For this the saint even during his lifetime had built at the cathedral a chapel in honour of the holy Archangel Michael (the heavenly patron-saint of the saint's baptismal name), and in it a special priest made early votive liturgies. Although new generations afterwards did not know the saint, they likewise reverently venerated his memory. The veracity of the sainthood of the first hierarch of the Voronezh diocese was likewise confirmed by his incorrupt relics, witnessed during the repeated transfers of them from one temple to another. And thus in the year 1718, the Voronezh metropolitan Pakhomii, in setting about the construction of a new cathedral, gave orders to demolish the old Annunciation cathedral, during which time the body of Saint Mitrophan was temporarily transferred into the church of the Unburnt Bush [as seen by Moses]. In 1735 the body of Saint Mitrophan was transferred into the new cathedral, during which time the non-decay of his relics was again witnessed. At the place of the burial of the saint, panikhidas were customarily made for him.
With the year 1820 it was noticed, that the number of those venerating Saint Mitrophan and thronging to Voronezh, had extraordinarily increased. Graced signs also increased. The Voronezh archbishop Antonii II made repeated reports to the Holy Synod about miracles, and he petitioned for a resolution on the glorification to sainthood of the saint. The Holy Synod them prescribed watching for bestowals of grace, received at the grave of Saint Mitrophan. In the year 1831, after witnessing to the incorrupt body of the saint, archbishop Antonii together with commission members of the Holy Synod – the Yaroslavl' archbishop Evgenii and archimandrite Germogen of the Moscow Saviour-Androniev monastery, became convinced in the miraculous intercession of Saint Mitrophan before the Throne of God. The Holy Synod then issued its resolution adding Sainted Mitrophan into the ranks of the Saints. Since then the Russian Church celebrates the memory of the saint twice during the year: 23 November – on the day of repose, and on 7 August – on the day of glorification.
Archbishop Antonii II (1827-1846) established in the Voronezh also the following feastdays in honour of Sainted Mitrophan: 4 June, in memory of Sainted Mitrophanes, Patriarch of Tsar'grad-Constantinople, as a day of "tezoimenie" or name-in-common for Saint Mitrophan of Voronezh; 2 April – the saint's day of ordination to bishop (in 1682); 11 December – the day of confirmation of the relics of Saint Mitrophan (in 1831).
Saint Mitrophan left behind a spiritual last-testament. Its original is preserved in the State Historical Museum. Upon the testament is the unique handwritten authoritative undersigning by the saint: "This spiritual dictate is attested to by me... Bishop Mitrophan of Voronezh".
On the lower cover (inside) is a gloss inscription from the XVIII Century: "This is the book of testament or last-will of the Voronezh schema-monk Makarii, written in the God-saved city of Voronezh, in the house of His Grave the bishop and schema-monk Makarii, who reposed in the month of November on the 23rd day in the year 1703, and was buried on the 4th day of December".
On the day preceding the Uncovering of the Relics of Saint Mitrophan, the Voronezh archbishop Antonii set about going to church, so as to lay out the new archbishop vestments prepared for the relics. Suddenly he felt in himself such a weakness, that he was barely able to go about his cell. Troubled by this, he sat and pondered and then he heard a quiet voice: "Transgress not my legacy".
This he did not understand right away, and instead thinking about his own plans, he gathered up his strength and opened the closet wherein were the vestments, and there he caught sight of the schema-garb, brought shortly before this by some unknown monk, who had entrusted it to him and said, that it soon would be needed.
Seeing this schema-garb, the Vladyka then realised, that the words, "Transgress not my legacy", was actually the will of Saint Mitrophan, that they not place upon his relics the archbishop vestiture, but rather leave them in schema-garb, – indicating by this and by his extreme humility the deep spiritual connection with his schema-monk patronal saint, the Monk Makarii of Unzhensk.
© 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.
Source:http://www.holytrinityorthodox.com/cale ... /07-02.htm
Sainted Mitrophan, Bishop of Voronezh
Commemorated on November 23 and August 7
Sainted Mitrophan, Bishop of Voronezh, in the world Mikhail (Michael), was born 8 November 1623. In the synodikon (memorial-list) belonging to the saint, the list begins especially with persons of priestly dignity, and this gives a basis to suggest, that he was born into priestly lineage. From the Spiritual last-testimony of Sainted Mitrophan is known, that he "was born of pious parents and was raised by them in the incorrupt piety of the Eastern Church, in the Orthodox faith". Until age 40 the saint lived in the world: he was married, had a son Ioann and served as a parish priest. The place of pastoral activity of the priest Mikhail was the village of Sidorov, situated at the River Molokhta, a tributary of the Teza flowing to the Klyaz'ma, not far from the city of Shui (now Vladimir district).
Having lost his spouse, priest Mikhail took monastic vows with the name Mitrophan in the Zolotnikovsk wilderness in 1663. In the synodikon of the monastery the origin of Saint Mitrophan that begins with the words: "Origin of black clergy Mitrophan is of Sidorovsk". After three years of monastic life the priest-monk Mitrophan was chosen hegumen of the Yakroma Kosma monastery [cf. 14 October]. He guided the monastery for 10 years, shewing himself zealous as its head. By his efforts here they raised up a church in honour of the All-Merciful Saviour Not-Made-by-Hand Image.
Patriarch Joakim (1674-1690), learning about the deep piety of Saint Mitrophan, raised him in 1675 to the dignity of archimandrite of the then known Makarievo-Unzhensk monastery. Under the supervision of the saint, a church was built there in honour of the Annunciation (Blagoveschenie) of the MostHoly Mother of God, together with a refectory and bell-tower. At the Moscow Sobor (Council) of 1681-1682 among the number of measures taken for the struggle against the old-ritualist schism, and with the goal in mind of improvement of Christian enlightenment among the Orthodox populace, it was resolved to increase the number of dioceses and to open up new cathedrals at: Voronezh, Tambov, Kholmogor and Great-Ustiug. Saint Mitrophan was summoned to the capital and on 2 April 1682 was ordained bishop of Voronezh by Patriarch Joakim and sixteen archpastors.
The beginning of bishop's service of Sainted Mitrophan co-incided with a terrible time of troubles for Rus' and a Church schism. Upon his arrival at Voronezh the saint first of all sent out to the pastors of his diocese a circular missive, in which he urged his pastors to moral improvement. "Venerable priests of God Most-High! – wrote the saint, – Lead the flock of Christ! Ye ought to possess bright mental eyes, enlightened by the light of reasoning, in order to lead others to the correct path. In the words of the Lord, ye ought to be yourselves the light: "ye art the light of the world" (Mt. 5: 14)... Christ the Saviour, entrusting the flock to His apostle, thrice said to him: pastor, as though inspiring him that the image of pastorate is threefold: the word of teaching, prayer in benefit of the Holy Mysteries, and the example of life. Act ye also by all three methods: give example by a good life, teach your people and pray for them, strengthening them by the Holy Mysteries; above all enlighten the unbelieving by holy Baptism, and lead sinners to repentance. Be attentive to the sick, so that their lives be not deprived of the communing of the Holy Mysteries and the anointing with holy oil".
Saint Mitrophan began his arch-pastoral activity with the building of a new cathedral church in honour of the Annunciation of the MostHoly Mother of God, replacing an old wooden temple. In 1692 the cathedral with chapels in honour of the Archistrategos Michael and Saint Nicholas was consecrated. In the 20 years that Sainted Mitrophan was bishop, the number of churches increased from 182 to 239, and two monasteries were founded: the Korotoyaksk Ascension (Voznesenie) and the Bitiugsk Trinity monasteries. And within the existing monasteries, he concerned himself about eradicating the unseeming and disorders, emphasising strict life according to monastic rule.
The first Voronezh bishop eagerly concerned himself about the needs of his flock. He consoled both the poor and the wealthy, was a defender of widows and orphans, and an advocate of the wronged. His home served as an hostel for strangers and an hospice for the sick. The saint prayed not only for the living, but also for dead Christians, and particularly for soldiers fallen for the Fatherland, inscribing their names in the memorial list of the synodikon. Remembering them at Proskomedia [priest's preparation of the gifts preceeding Liturgy], Sainted Mitrophan said: "If a righteous soul, then be there a greater portion of worthiness; if however be a sinner, then be there a communion with the mercy of God".
There existed a great friendship of Sainted Mitrophan with Sainted Pitirim, Bishop of Tambov (Comm. 28 July). They not only kept up correspondence, but also met for spiritual talk. The history of the founding near Tambov of the Tregulyaev John the Precursor monastery was connected with the friendship of the bishops. On 15 September 1688 Saint Mitrophan visited with Saint Pitirim. Three of them together (with them was the priest Vasilii) took a stroll, to a place of solitary prayers of the Tambov archpastor, and there they chose the place for the future monastery.
Saint Mitrophan, a man intensely patriotic, by his own moral authority, kind‑heartedness and prayers contributed to the reforms of Peter I, the necessity and purpose of which he well understood. With the building of a fleet at Voronezh for a campaign against Azov, Saint Mitrophan urged the nation to fully support Peter I. This was particularly important, since many regarded the construction of a fleet as an useless affair. The saint did not limit himself only to advice to the tsar, but rendered also material support to the state treasury, which needed the money for the construction of the fleet, and he provided all the means, aware that they would go for the welfare of the nation.
The patriotic feelings of the saint were combined in his soul with unflinching faith and strict Orthodox conviction, on account of which he did not fear incurring the tsar's wrath. Thus, the saint refused to go to court to Peter I, since there stood there statues of pagan gods, and although for disobedience to the imperial will disgrace threatened the saint, he remained uncompromising. Peter gave orders to remove the statues and from that time was imbued with greater respect for the bishop. Sainted Mitrophan died in 1703 in extreme old age, taking before death the schema with the name Makarii. The funeral was done 4 December. Tsar Peter I himself carried the coffin from the cathedral to the tomb. Taking leave, he said: "There remains for me no greater such holy elder. Memory eternal be to him". One of the remarkable memorials of the life and activity of Saint Mitrophan is his Spiritual Testament. In it he says: "By Divine destiny I have arrived at old age and now I have exhausted my natural strength. Wherefore I have adjudged this my final writing... When my sinful soul is released from its union with the flesh, I entrust it to the bosom of the Wisdom of God having created it, that it might find favour as the work of His hands, and the sinful bones I grant to the mother of all, in expectation thence of the resurrection of the dead". Further on, addressing pastors and the flocks, the saint says: "The simple sinner giveth answer to God for only his soul alone, but priests can come to torment for many, in neglecting the sheep, from which they do gather milk and wool... For everyone such the rule of wise men is: do work, preserve a balance – ye will be rich; drink temperately, eat little – ye will be healthy; do good, shun evil – ye wilt be saved". The commemoration of Sainted Mitrophan was established in 1832.
© 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.
Source: http://www.holytrinityorthodox.com/cale ... /23-04.htm
Quelques images et icônes (pas vraiment traditionnelles) de saint Mitrophane sur des sites russes:
http://arh-gavriil.bsu.edu.ru/calendar/ ... 45&363.htm
http://www.days.ru/~Life/life3213.htm
http://www.kazan.eparhia.ru/zhurnal/?ID=8235
Sur le site suivant, parmi de nombreux articles, on apprend une histoire intéressante sur la première représentation iconographique du saint:
http://arh-gavriil.bsu.edu.ru/calendar/ ... 45&363.htm
http://www.days.ru/~Life/life3213.htm
http://www.kazan.eparhia.ru/zhurnal/?ID=8235
Sur le site suivant, parmi de nombreux articles, on apprend une histoire intéressante sur la première représentation iconographique du saint:
SilouaneСВЯТИТЕЛЬ МИТРОФАН
К ИСТОРИИ ПЕРВОГО ИЗОБРАЖЕНИЯ СВЯТИТЕЛЯ
В 1830 году Воронежский купец Гарденин, испытавший на себе благодатную помощь Святителя Митрофана и почитавший его, как великого угодника Божия, нашел очень старинный портрет первопрестольника Воронежского. Желая иметь изображение Святителя, Гарденин обратился с просьбой к любителю - художнику Швецову, чтобы он снял с портрета копию. Но портрет был так ветх, что трудно было уловить черты, стертые временем. Боясь исказить лик великого Святителя, Швецов отказался исполнить просьбу Гарденина. Изменить это решение Швецова не могли и убеждения Воронежского епископа Антония (Смирницкого), также желавшего иметь изображение первосвятителя Воронежского, память которого он благоговейно чтил. Однажды владыка Антоний после тщетных стараний убедить Швецова, с глубокой уверенностью сказал ему:
- Не сомневайся: ты увидишь Святителя наяву или во сне.
Швецов поверил словам благочестивого епископа Антония и весь тот день провел в молитве к Богу, чтобы Он сподобил его увидеть Святителя Митрофана. И вот, на следующую же ночь Швецов увидел во сне старца, но только в сумраке, неясно, затем свет рассеял сумрак.
...Когда Швецов проснулся, то образ Святителя так живо запечатлелся в его душе, что он без труда по памяти воспроизвел его на холсте. Затем он рассказал преосвященному Антонию о чудесном явлении Святителя Митрофана и показал нарисованное им изображение. Владыка благословил Швецова писать копии с этого изображения, имея в виду желание многих почитателей памяти первопрестольника Воронежского.
Source: http://www.vob.ru/saints/svt/svt_mitrofan/0.htm (page principale: http://www.vob.ru/saints/svt/svt_mitrofan/main.htm)
LE SAINT EVEQUE MITROPHANE
SUR L'HISTOIRE DE LA PREMIERE REPRESENTATION DU SAINT EVEQUE
En 1830, un marchand de Voronège, Gardénine, après avoir ressenti la grâce du secours du saint évêque Mitrophane et l'ayant vénéré comme grand serviteur de Dieu, trouva une ancien portrait de l'hiérarque de Voronège. Voulant obenir une image du saint, Gardénine pria le peintre amateur Chvétsov d'en faire une copie. Mais le portrait était si ancien qu'il était difficile d'en distinguer les traits, effacés par le temps. Craignant déformer la face du grand saint, Chvétsov renonça à exécuter la demande de Gardénine. Même l'évêque de Voronège, Antoine (Smirnitski), qui lui aussi voulait une image du saint évêque qu'il vénérait tant, ne put ébranler la décision de Chvétsov. Un jour, après de vaines tentatives de le convaincre, il lui dit avec conviction:
- N'ai pas peur: tu verras le saint, que tu sois réveillé ou dans ton sommeil.
Chvétsov crut aux paroles du pieux évêque Antoine et passa toute la journée en prières devant Dieu, afin que celui-ci lui permette de voir saint Mitrophane. Et voilà que la nuit suivante, dans son sommeil, Chvétsov vit le saint évêque, mais dans la pénombre, vaguement; ensuite, la lumière dispersa les ténèbres.
Quand Chvétsov se réveilla, il eut l'image du saint si profondément gravée dans l'âme, qu'il put sans difficultés la reproduire par coeur sur la toile. Ensuite il raconta à monseigneur Antoine l'apparition miraculeuse de saint Mitrophane et lui montra l'image qu'il avait produite. L'évêque lui donna la bénédiction pour qu'il peigne une copie de cette image, afin de satisfaire au désir des nombreux vénérateurs du souvenir de l'hiérarque de Voronège.
Dernière modification par Silouane le jeu. 21 févr. 2008 22:29, modifié 1 fois.
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- Messages : 3
- Inscription : ven. 01 févr. 2008 10:01
- Localisation : Toulouse
Icône de saint Mitrophane de Voronezh...
Harald, merci beaucoup pour votre aide... J'ai de quoi compléter ma notice explicative sur cette icône russe qui se fait pour nous le témoin d'une extraordinaire piété populaire au XIXe siècle pour saint Mitrophane de Voronezh.
Merci pour tout
Merci pour tout
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- Messages : 4377
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Depuis plus de trois ans, j'ai cessé de corriger ou de compléter le calendrier des saints qui figure sur le présent forum. En effet, j'étais las de le voir pillé et plagié sans aucune mention de la source, le sommet étant lorsqu'un site d' "information" orthodoxe a fait la promotion d'un site consacré à la Russie pour son "remarquable calendrier des saints" qui était à 90% un copier-coller de celui de notre forum, fautes de frappe incluses. Il faut croire que le fait de ne pas être dans la ligne phylétiste / oecuméniste d'une religion réduite à la politique peut faire de vous l' Innominato, pour plagier feu Roger Peyrefitte.
Donc, en principe, j'ai réservé toutes les corrections, tous les résultats de recherches nouvelles et toutes les canonisations nouvelles à la version livre du calendrier des saints qui paraîtra en cette année 2008.
Toutefois, je fais ici une exception et je signale au passage que l'infatigable archimandrite Denis Guillaume a traduit du slavon vers le français l'office et l'acathiste à saint Métrophane de Voronège. Ces deux traductions ont été publiées à Nîmes en avril 2005 dans le tome XVII du Supplément aux Ménées, pp. 443-455 pour l'office et pp. 456-465 pour l'acathiste.
Tropaire, t. 4
Règle de foi et modèle de douceur, * par tes paroles et ta vie, * tu l'as été pour ton troupeau, *humble Père Métrophane; * dans la splendeur des saints tu as brillé comme soleil étincelant * et la couronne de gloire immortelle pare ton front.
Kondakion, t. 8
Par la tempérance ayant asservi le corps à l'esprit, * tu rendis ton âme semblable aux Anges du ciel; * et tu revêtis l'ornement pontifical * comme couronnement du sacerdoce; * désormais en présence du Maître universel, * bienheureux Métrophane, intercède auprès de lui * pour qu'il sauve nos âmes en pacifiant notre vie.
N.B.: A propos de l'intrusion de la translittération anglaise "zh" dans les textes français, je me permets de renvoyer le lecteur à ce que j'en ai écrit ici même ( viewtopic.php?t=2018 ) le 27 août 2006 à 16h37:
En dernier lieu, pour une remarque purement linguistique, mais qui a son importance, je ne comprends pas pourquoi on commence à écrire "Sourozh" dans un texte français, alors que le "zh" est utilisé dans la translittération anglaise des mots russes (écrits, rappelons-le, en cyrillique et pas en alphabet latin) pour rendre le son noté en russe par la lettre ж , son qui existe aussi en français mais qui est inconnu dans l'idiome anglo-saxon. Tout francophone qui lit un texte où apparaît le nom "Sourozh" et qui n'est familier ni avec l'anglais, ni avec le russe, va prononcer "Souroz". Or, que je sache, le nom russe de ce diocèse est bien Сурож, prononcé "Souroj" ou "Souroge".
Cette nouvelle manifestation de la déconstruction du français a été récemment évoquée dans le numéro 219 de Défense de la langue française, Paris 2006, pp. 49-51, article "La translittération des noms russes: nouveau terrain de jeu pour l'"anglose"" (p. 50 à propos de la translittération de la lettre ж). J'ai toujours vu le nom d'un certain leader soviétique orthographié en français "Brejnev" et pas "Brezhnev". Je me permettrai donc de continuer à écrire "le diocèse de Souroge" et "saint Serge de Radonège", du moins tant que Bruxelles daignera encore tolérer l'existence de langues autres que l'anglais.
Cette combinaison "zh" ne devrait jamais apparaître dans un texte écrit en français. Elle revient à écrire en anglais dans un texte français pour parler de la Russie. Elle induit en erreur le lecteur francophone quant à la prononciation. Et en plus, si l'on veut vraiment sacrifier la compréhension immédiate par un lecteur francophone au souci de coller au texte cyrillique, alors il faut garder à l'esprit que la norme scientifique de translittération du russe (ISO 9) prévoit un ž et non un "zh" pour transcrire ж.
Donc, en principe, j'ai réservé toutes les corrections, tous les résultats de recherches nouvelles et toutes les canonisations nouvelles à la version livre du calendrier des saints qui paraîtra en cette année 2008.
Toutefois, je fais ici une exception et je signale au passage que l'infatigable archimandrite Denis Guillaume a traduit du slavon vers le français l'office et l'acathiste à saint Métrophane de Voronège. Ces deux traductions ont été publiées à Nîmes en avril 2005 dans le tome XVII du Supplément aux Ménées, pp. 443-455 pour l'office et pp. 456-465 pour l'acathiste.
Tropaire, t. 4
Règle de foi et modèle de douceur, * par tes paroles et ta vie, * tu l'as été pour ton troupeau, *humble Père Métrophane; * dans la splendeur des saints tu as brillé comme soleil étincelant * et la couronne de gloire immortelle pare ton front.
Kondakion, t. 8
Par la tempérance ayant asservi le corps à l'esprit, * tu rendis ton âme semblable aux Anges du ciel; * et tu revêtis l'ornement pontifical * comme couronnement du sacerdoce; * désormais en présence du Maître universel, * bienheureux Métrophane, intercède auprès de lui * pour qu'il sauve nos âmes en pacifiant notre vie.
N.B.: A propos de l'intrusion de la translittération anglaise "zh" dans les textes français, je me permets de renvoyer le lecteur à ce que j'en ai écrit ici même ( viewtopic.php?t=2018 ) le 27 août 2006 à 16h37:
En dernier lieu, pour une remarque purement linguistique, mais qui a son importance, je ne comprends pas pourquoi on commence à écrire "Sourozh" dans un texte français, alors que le "zh" est utilisé dans la translittération anglaise des mots russes (écrits, rappelons-le, en cyrillique et pas en alphabet latin) pour rendre le son noté en russe par la lettre ж , son qui existe aussi en français mais qui est inconnu dans l'idiome anglo-saxon. Tout francophone qui lit un texte où apparaît le nom "Sourozh" et qui n'est familier ni avec l'anglais, ni avec le russe, va prononcer "Souroz". Or, que je sache, le nom russe de ce diocèse est bien Сурож, prononcé "Souroj" ou "Souroge".
Cette nouvelle manifestation de la déconstruction du français a été récemment évoquée dans le numéro 219 de Défense de la langue française, Paris 2006, pp. 49-51, article "La translittération des noms russes: nouveau terrain de jeu pour l'"anglose"" (p. 50 à propos de la translittération de la lettre ж). J'ai toujours vu le nom d'un certain leader soviétique orthographié en français "Brejnev" et pas "Brezhnev". Je me permettrai donc de continuer à écrire "le diocèse de Souroge" et "saint Serge de Radonège", du moins tant que Bruxelles daignera encore tolérer l'existence de langues autres que l'anglais.
Cette combinaison "zh" ne devrait jamais apparaître dans un texte écrit en français. Elle revient à écrire en anglais dans un texte français pour parler de la Russie. Elle induit en erreur le lecteur francophone quant à la prononciation. Et en plus, si l'on veut vraiment sacrifier la compréhension immédiate par un lecteur francophone au souci de coller au texte cyrillique, alors il faut garder à l'esprit que la norme scientifique de translittération du russe (ISO 9) prévoit un ž et non un "zh" pour transcrire ж.
[quote]Depuis plus de trois ans, j'ai cessé de corriger ou de compléter le calendrier des saints qui figure sur le présent forum. En effet, j'étais las de le voir pillé et plagié sans aucune mention de la source, le sommet étant lorsqu'un site d' "information" orthodoxe a fait la promotion d'un site consacré à la Russie pour son "remarquable calendrier des saints" qui était à 90% un copier-coller de celui de notre forum, fautes de frappe incluses. Il faut croire que le fait de ne pas être dans la ligne phylétiste / oecuméniste d'une religion réduite à la politique peut faire de vous l' [i]Innominato[/i],
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je me permet cette brêve incursion
je suis systématiquement pillé moi aussi pour un travail de traduction, et mes fautes, mes "flamandismes" récurrents parce que c'est ainsi que j'ai grandit, je les retrouve repris sur des sites Orthodoxes de certains coins de la France très éloignés culturellement de la Picardie et de l'Artois.
J'ai beaucoup râlé au départ de ces pillages sans mention.
D'un autre côté, vu l'avalanche de saletés dont regorge le réseau Internet, et parfois portant l'étiquette "orthodoxie", j'ai finit par me résonner et me dire que ce pillage permet diffusion efficace.. puisque les pilleurs ne sont pas, eux, censurés, puisqu'étant dans cette ligne à laquelle je n'appartiens pas plus que vous.
pour le sourozh, je n'y avais pas pensé. J'écris bien Radonège, mais Souroge, comme ça concerne l'Angleterre, j'ai conservé la graphie qu'ils utilisent dans leurs documents locaux en anglais.
pour en revenir au saint en question, quelqu'un pourrait-il poster ici son Icône? Merci[quote][/quote][quote][/quote]
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je me permet cette brêve incursion
je suis systématiquement pillé moi aussi pour un travail de traduction, et mes fautes, mes "flamandismes" récurrents parce que c'est ainsi que j'ai grandit, je les retrouve repris sur des sites Orthodoxes de certains coins de la France très éloignés culturellement de la Picardie et de l'Artois.
J'ai beaucoup râlé au départ de ces pillages sans mention.
D'un autre côté, vu l'avalanche de saletés dont regorge le réseau Internet, et parfois portant l'étiquette "orthodoxie", j'ai finit par me résonner et me dire que ce pillage permet diffusion efficace.. puisque les pilleurs ne sont pas, eux, censurés, puisqu'étant dans cette ligne à laquelle je n'appartiens pas plus que vous.
pour le sourozh, je n'y avais pas pensé. J'écris bien Radonège, mais Souroge, comme ça concerne l'Angleterre, j'ai conservé la graphie qu'ils utilisent dans leurs documents locaux en anglais.
pour en revenir au saint en question, quelqu'un pourrait-il poster ici son Icône? Merci[quote][/quote][quote][/quote]
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- Inscription : ven. 01 févr. 2008 10:01
- Localisation : Toulouse
Merci lecteur Claude pour toutes ses précisions et aussi votre méticulosité sur la translittération française des mots russes. Ne connaissant pas les règles, je me suis vite mélanger les pinceaux lors de mon travail de rédaction...
J'aimerais vous proposer une photographie de cette icône sur le forum mais je ne sais pas la manière de procéder et je ne connais pas non plus les droits que j'ai à poster une photographie d'une chose exposée dans un musée de France. D'autant plus que je ne suis pas sûr qu'il s'agisse de saint Mitrophane de Voronège (Disons-nous "Mitrophane" ou "Métrophane" ?) : l'icône n'est pas dans un bon état de conservation à l'instar de son inscription très effacée... Je vais quand même essayer à nouveau mais ne vous promets rien.
A bientôt !
J'aimerais vous proposer une photographie de cette icône sur le forum mais je ne sais pas la manière de procéder et je ne connais pas non plus les droits que j'ai à poster une photographie d'une chose exposée dans un musée de France. D'autant plus que je ne suis pas sûr qu'il s'agisse de saint Mitrophane de Voronège (Disons-nous "Mitrophane" ou "Métrophane" ?) : l'icône n'est pas dans un bon état de conservation à l'instar de son inscription très effacée... Je vais quand même essayer à nouveau mais ne vous promets rien.
A bientôt !
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- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Vincent L. a écrit :Merci lecteur Claude pour toutes ses précisions et aussi votre méticulosité sur la translittération française des mots russes. Ne connaissant pas les règles, je me suis vite mélanger les pinceaux lors de mon travail de rédaction...
J'aimerais vous proposer une photographie de cette icône sur le forum mais je ne sais pas la manière de procéder et je ne connais pas non plus les droits que j'ai à poster une photographie d'une chose exposée dans un musée de France. D'autant plus que je ne suis pas sûr qu'il s'agisse de saint Mitrophane de Voronège (Disons-nous "Mitrophane" ou "Métrophane" ?) : l'icône n'est pas dans un bon état de conservation à l'instar de son inscription très effacée... Je vais quand même essayer à nouveau mais ne vous promets rien.
A bientôt !
Pour la translittération des mots russes, il est bien difficile de ne pas s'emmêler les pinceaux à l'heure actuelle, le mauvais exemple venant souvent de très haut!
Pour "Mitrophane" ou "Métrophane", les deux se disent indifféremment.
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- Messages : 4377
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Vous serez d'autant plus pillé que votre site est sans équivalent en ce qui concerne les rits occidentaux.Jean-Mi a écrit :je me permet cette brêve incursionDepuis plus de trois ans, j'ai cessé de corriger ou de compléter le calendrier des saints qui figure sur le présent forum. En effet, j'étais las de le voir pillé et plagié sans aucune mention de la source, le sommet étant lorsqu'un site d' "information" orthodoxe a fait la promotion d'un site consacré à la Russie pour son "remarquable calendrier des saints" qui était à 90% un copier-coller de celui de notre forum, fautes de frappe incluses. Il faut croire que le fait de ne pas être dans la ligne phylétiste / oecuméniste d'une religion réduite à la politique peut faire de vous l' Innominato,
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je suis systématiquement pillé moi aussi pour un travail de traduction, et mes fautes, mes "flamandismes" récurrents parce que c'est ainsi que j'ai grandit, je les retrouve repris sur des sites Orthodoxes de certains coins de la France très éloignés culturellement de la Picardie et de l'Artois.
J'ai beaucoup râlé au départ de ces pillages sans mention.
D'un autre côté, vu l'avalanche de saletés dont regorge le réseau Internet, et parfois portant l'étiquette "orthodoxie", j'ai finit par me résonner et me dire que ce pillage permet diffusion efficace.. puisque les pilleurs ne sont pas, eux, censurés, puisqu'étant dans cette ligne à laquelle je n'appartiens pas plus que vous. (...)
On a beau avoir le cuir dur, cela devient difficile, à la fin, d'être sans cesse utilisé par ses propres contempteurs. Et, un jour, on finit vraiment par se lasser.
Oui, merci cher lecteur Claude pour cette rectification. Comme de nombreuses personnes sans doute, j'ai acquis le réflexe de reproduire le ж par zh, le ш par sh etc. en écrivant certains courriels et textos (ou 'sms', comme on dit en Belgique) en russe à l'aide de l'alphabet latin, quand je n'ai pas la possibilité d'écrire en cyrillique ni d'utiliser les signes diacritiques. Mais ce n'est pas beau du tout et encore moins correct d'utiliser une telle transcription dans un texte français...
Silouane (Harald)
Silouane (Harald)
Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce livre à paraître, si ce n'est indiscret? Nous serions nombreux, je pense, à le découvrir avec joie et intérêt. Merci d'avance!lecteur Claude a écrit :Depuis plus de trois ans, j'ai cessé de corriger ou de compléter le calendrier des saints qui figure sur le présent forum. (...)
Donc, en principe, j'ai réservé toutes les corrections, tous les résultats de recherches nouvelles et toutes les canonisations nouvelles à la version livre du calendrier des saints qui paraîtra en cette année 2008.
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- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Non, ce n'est pas indiscret, ça donne au contraire l'espoir que le livre en question aura au moins un lecteur en dehors de son éditeur.harald a écrit :Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce livre à paraître, si ce n'est indiscret? Nous serions nombreux, je pense, à le découvrir avec joie et intérêt. Merci d'avance!lecteur Claude a écrit :Depuis plus de trois ans, j'ai cessé de corriger ou de compléter le calendrier des saints qui figure sur le présent forum. (...)
Donc, en principe, j'ai réservé toutes les corrections, tous les résultats de recherches nouvelles et toutes les canonisations nouvelles à la version livre du calendrier des saints qui paraîtra en cette année 2008.
Pour l'instant, 754 pages sont rédigées. Il en manque encore une centaine. Je reviendrai sur le sujet dès que les choses seront plus avancées.
Merci, je suis impatient de découvrir cet ouvrage, et je connais quelques amis qui seront très intéressés aussi! En particulier dans notre paroisse 'belge', mais pas seulement. D'ailleurs, dans les paroisses de tradition russe (Moscou) en Belgique certains s'intéressent aussi aux saints locaux: plusieurs pélérinages ont déjà été organisés dans notre petit pays, et des prières à quelques saints 'de chez nous' ont étés écrites pour l'occasion (en slavon, traduites en français/néerlandais) avec la bénédiction de l'évêque.
Silouane-Harald
Silouane-Harald