Nectari a écrit :Je désire de placé dans ce contexte, après le décès du patriarche de Roumanie,
la réalité de l’agir de l’orthodoxie a l’Espagne, et spécialement de l’Eglise de la Roumanie, comme se place a nôtre pays l’orthodoxie.
L’scandale de Paris, scandale canonique, scandale orthodoxe, c’est introduit à l’Espagne, mais pour l’instant, nous n’avons pas d’Assemblée des évêques orthodoxes de l’Espagne. Mais, maintenant on à une situation encore pire.
Après trois années il y à un archevêque du Patriarcat de Constantinoble a Madrid. Il attend la présence d’évêques ordonnés ou installes a l’Espagne, pour avoir la présidence de la future AEOE?
La majorité des patriarcats marchent chacun à son aire. Sa préoccupation c’est de rassembler les émigrés de son pays. Les citoyens de nôtre pays n’ont pas la possibilité d’écouter de la part des évêques, de les églises places à l’Espagne, le message de la foi orthodoxe. Les patriarcats restent totalement inconscients de la réalité spirituelle du pays qui les accueille. La hiérarchie catholique-romaine de l’Espagne reste tranquille.
Les patriarcats on ses paroisses «ethniques ». Pas d’intérêt pour être missionnaires. Par exemple le Patriarcat de la Roumanie en Catalogne à ses paroisses dans les églises, dans les paroisses catholiques romaines. A la même église paroissiale il y à les catholico-romaines et les orthodoxes roumains; à le même autel, successivement, célèbrent la liturgie le prêtre catholico-romaine et après le prêtre roumain. Quand l’évêque auxiliaire de Mgr Josif pour l’Espagne (qu’est que c’est un évêque auxiliaire? il est évêque ou non), on célèbre aussi à cet autel, dans cette paroisse catholique-romaine.
Le patriarcat de Moscou à la ville de Barcelone, c’est à la même situation. C’est placé à une paroisse catholico-romaine, a le meilleur lieu du le plus meilleur quartier de Barcelone.
La paroisse de la Bulgarie c’est placé aussi dans une paroisse catholique-romaine, a le meilleur quartier de Barcelona.
La paroisse de l’Exarchat de Mgr. Gabriel, c’est placé à un siège privé, pas a une paroisse catholique-romaine.
Chacun patriarcat c’est placé a Barcelona avec sa paroisse et ses immigrées, n’est pas missionnaire. Le message reçu, volontaire ou non, de les patriarcats qui sont placés dans paroisses catholico-romaines c’est très clair: la foi catholique-romaine et l’orthodoxe c’est la même, il n’y à rien pour les différencier.
Pour les évêques catholico-romains cette situation c’est la meilleur. Quelqu’un à aller plus loin: l’évêque de la Seo d’Urgell, évêque et coprince d’Andorre, il à invité, quelques années avant, des prêtres orthodoxes a son diocèse. Ne connais pas du quel patriarcat et si restent encore a cette diocèse et sa situation en relation a l’évêque romain de la Seo d’Urgell. Mais ce lui qui les à invité.
Mais ça n’est pas tout. La majorité des évêques places à Paris, sont les mêmes qui ont de juridiction a l’Espagne. Mais l’expérience, les faits accomplis à la France, sont répètes de plus mauvais façon à l’Espagne. Et si on ajoute l’ignorance, je espère que c’est uniquement de l’ignorance, sur l’histoire de l’Eglise catholico-romaine, sur la perception de l’Eglise catholico-romaine des habitants de cet pays, de sa largue assignation de l’Église catholico romain a l’Etat pour s’occuper des affaires, de se mêler à la politique, la situation devienne très difficile, pour ne pas utiliser des autres mots.
Cette ignorance, Dieu le veuille que c’est uniquement de l’ignorance!, a porter a Mgr Josip à signer un accord avec la Communauté de Madrid, aujourd’hui dirigé pour le Partit Populaire, pour le quel la Communauté à céder du sol, (pas vendu, pas loué), pour bâtir une église du Patriarcat de la Roumanie.
Tout le monde connais que sont beaucoup les roumaines, à peu près de 200.000, qui ce sont placés à Madrid. Et tout le monde connais bien que un acte de cette façon à come but les élections a les mairies et a l’assemblée de la Communauté et à sa présidence célébrés le dernier mois du mai. Le PSOE, partit socialiste, à dénoncé déjà come achat de votes cette opération. L’orthodoxie mêlée a la politique.
La presse de la Catalogne a porté la nouvelle des tumultueux évènements intérieurs dans la formation politique UDC, parti politique démocrate-chrétien de la Catalogne: deux-cents roumaines inscrits a une section locale du parti quelques jours avant de la votation des candidats d’UDC aux élections du dernier mois de mai. Qui à réunir touts ces roumains ? Ils sont deux-cents !
Pour les réunions œcuméniques touts les patriarcats sont présents, mais dans la vie du peuple ils ne sont pas. Il y a une photo d’un acte, ce que on appelle une prière œcuménique, sous la présidence de l’archevêque catholico-romaine a la cathédrale romaine de Barcelona, il à a gauche un prêtre orthodoxe, qui tient sa paroisse dans une paroisse catholico-romaine, revêtu avec epitrakhèlion et phelonion, a droite de l’archevêque une femme pasteur luthérien… Touts placés d’avant l’autel.
La majorité des patriarcats, pas touts, sont a l’Espagne dans une carrière pour être le premier et le très bien place. Curieusement il semble qu’ils viennent uniquement, d’un côté a ressembler son diaspora national et de l’autre côte à avoir des bonnes relations avec les structures politiques et l’Église catholico-romaine. Pour le peuple de ce pays, déjà déchristianisé, pas d’intérêt. Ça c’est du phylétisme et de l’œcuménisme. Au c’est du phylétisme et l’uniatisme ?
Tout cette forme d’agir, d’«évangéliser», montre quelque contenu que n’est pas vrai, que n’est pas orthodoxe: l’existence d’un continuum ecclésial entre les églises hétérodoxes occidentales et les églises Orthodoxes qui sont arrivés a nôtre pays. Ça n’est pas vrai, ce contenu n’est pas vrai, mais c’est le message qui arrive au peuple.
L’Orthodoxie à arrivé en Espagne avec son visage recouvert. La manière d’agir de la majorité, pas touts, des patriarcats a laissé les espagnols en recherche, éloignées de la foi orthodoxe.
Nous n’avons pas, encore, le SOP espagnol, c'est-à-dire, le Service de désinformation Orthodoxe, mais les théologiens modernistes de Paris sont très présents, ils ont formée théologiquement quelques orthodoxes espagnols. Dire en Espagne que le livre du P. B. Bobrinskoy sur le Filioque n’est pas orthodoxe devienne une héroïcité.
A la pratique on a mis au point a l’Espagne ce qui exprime pour la France l’entretien avec O. Clément: l'orthodoxie en Occident ne peut avoir que des " structures d'attente ", en prévision du retour à l'unité avec l'Église catholique – l'Église locale de ce pays, en principe – avec laquelle nous ne sommes pas encore en totale communion, mais dont nous reconnaissons la succession apostolique, et aussi avec les Églises protestantes qui sont pour nous une part incontestable du christianisme de cette région du monde.”
Sans vouloir étendre, la succession apostolique a la Catalogne, après les carolingiens, au siècle X, pourtant avant l’année 1045, est simoniaque. Ici, O. Clément aura d’attendre beaucoup.
A l’Espagne, grâce a Dieu il n’y a pas de propriétés des tzars de la Russie, l’spectacle de deux patriarcats aux tribunaux, contre les cannons, c’est à dire, contre de la Tradition, nous ne l’avons pas... encore.
Que Dieu Nôtre Seigneur Jesús-Crist pardonne mes paroles, mais il faut dire très claire que le problème de l’Orthodoxie c’est le « phylétisme », la conception national des Eglises, mais aussi la manque que nous avons de foi. Si on à de la foi et l’aide du Sant Esprit, on oubliera l’exemple des Apôtres? Ne sont pas les évêques successeurs du Nôtre Seigneur? Le mandat de porter la bonne nouvelle ne les appartient pas ? Mais ce mandat ne nous appartient aussi à nous?
La voie choisie pour la majorité des patriarcats, à mon avis, c’est la plus facile, mais pas la voie orthodoxe.
Nectari
PD. Pardon pour mon mauvais français
Votre français est très bon et vous n'avez pas à vous excuser.
Il n'y a rien à redire à cette présentation de la situation. Si je compare la situation que nous avons en Suisse à celle que vous connaissez en Espagne, j'ajoute que la présence des protestants dans le paysage permet à certaines Eglises orthodoxes ethniques d'en rajouter un peu plus dans le relativisme. Les relations à ce point-là "fraternelles" entretenues avec des calvinistes ou des pentecôtistes posent par exemple la question de l'opinion réelle que certains prêtres orthodoxes ont à l'égard des icônes qui décorent leur église. Toutefois, il existe aussi une différence positive entre votre situation et la nôtre: nous avons un diocèse qui dépend du patriarcat de Constantinople et qui se tient bien, sans modernisme agressif ni phylétisme insupportable.
Comme innovations que vous ne connaissez sans doute pas en Espagne, nous avons ici le cas du prêtre orthodoxe qui célèbre sur le même autel que le prêtre "vieux-catholique" (en Suisse, on dit "catholique-chrétien" ou
christkatholisch; c'est le diocèse de l'Union d'Utrecht en Suisse) et celui du prêtre orthodoxe qui organise des stages de prière de Jésus avec des "moniales" calvinistes. Alors que toute la tradition spirituelle orthodoxe affirme que l'on ne peut pas faire la prière de Jésus en groupe... Il ne faut dès lors pas s'étonner qu'il y ait des paroisses où il n'est en pratique pas possible de parler de saint Grégoire Palamas le dimanche de saint Grégoire Palamas , et que tel ou tel prêtre interdise qu'on parle des saints qui n'étaient pas de sa nationalité.
En effet, là où le phylétisme apparaît comme un puissant moteur du relativisme, c'est qu'il y a aussi pour certaines Eglises ethniques la conviction que par leur union plus ou moins avouée avec le Vatican et leur protestantisation simultanée et paradoxale, elles arriveront à une "modernité" par laquelle leur nation "dépassera" les "Grecs" (= Constantinople) et les "Russes" (= Moscou) qui n'ont pas été capables d'un tel syncrétisme. Dans l'exemple que je citais à propos des paroisses où il vaut mieux ne pas parler de saint Grégoire Palamas même le dimanche qui lui est consacré, saint Grégoire Palamas est ainsi rejeté parce que perçu comme "Grec" et donc étranger à la nation et parce que perçu comme un obstacle à l'union avec la Papauté. Or, depuis maintenant plusieurs décennies, on ne compte plus les théologiens romano-catholiques ( feu le prêtre uniate arabe Georges Habra en France, le RP Lucien Coutu au Québec, le RP François Brune en France, feu le patriarche des Melkites uniates Maxime V [Hakim]) qui remettent complètement en cause le jugement négatif porté par leur Eglise sur l'enseignement du saint archevêque de Thessalonique. On voit donc ainsi une illustration de la maxime du grand philosophe ardéchois Gustave Thibon: "Être dans le vent, c'est un idéal de feuille morte." En effet, ce clergé de certaines Eglises ethniques projette sur l'Occident des phantasmes, ou plus exactement il a de l'Occident une vision qui était peut-être crédible en 1937, mais qui ne l'est plus en 2007. Il est vrai qu'avec des prêtres qui ne peuvent toujours pas avoir un maniement correct de la langue française après vingt-cinq ans passés en Suisse romande, il ne faut pas s'étonner que la perception de l'environnement extérieur soit quelque peu biaisée.
Osons même une comparaison qui en énervera plus d'un: certains aspects de l'hésychasme - par exemple la méthode respiratoire qu'il est de bon ton de tourner en dérision chez tous les orthodoxes modernistes; on est loin du schéma de la circulation sanguine publié par saint Nicodème l'Hagiorite - correspondent exactement à ce que beaucoup de francophones et de germanophones (pour parler du monde que je connais le mieux) sont allés chercher en Extrême-Orient depuis 1950 environ. (Il est d'ailleurs déplorable que la naïveté d'une grand nombre de ces Européens ait été souvent abusée: au lieu du vrai zen, ils se sont souvent retrouvés avec le zen adapté par Alan Watts; au lieu du vrai Vajrayana, ils se sont souvent retrouvés avec des communautés ultra-modernistes ou maçonnisantes; au lieu du vrai hindouisme, dans lequel il existe quand même, contrairement à une idée répandue, une porte d'entrée, mais qui demande beaucoup d'efforts, ils se sont souvent retrouvés dans des groupes prosélytes aberrants. Il est clair que le clergé orthodoxe phylétiste, par son refus de prêcher la vérité, porte une lourde part de responsabilité dans toutes ces quêtes spirituelles qui ont échoué.)
A force de vouloir se transformer en caricatures du catholicisme du temps de Pie XI, les filiales consulaires ouest-européennes de certaines Eglises ethniques risquent fort de n'avoir pas grand-chose à apporter dans leur corbeille de mariage avec le Vatican, tant elles se transforment en quelque chose que les francophones ou les germanophones d'aujourd'hui ont déjà connu... et déjà rejeté. Je m'exprime mal, mais ce que je veux dire, c'est que la Vérité est éternellement jeune, qu'elle est éternellement "à la page", et que la tradition hésychaste orthodoxe correspond beaucoup mieux aux aspirations des francophones d'aujourd'hui - ou de toujours - que la caricature de catholicisme des années 1930 qui est l'idéal des pseudopodes de certaines Eglises ethniques. Je dois dire qu'un de mes rêves serait que tel ou tel prêtre phylétiste installé ici daigne un jour m'expliquer comment il fait pour ne pas voir que les doctrines qu'il propage sont celles qui ont déchristianisé - et déspiritualisé - le pays, et aussi qu'il m'explique comment il fait pour se cacher que le pays dans lequel il vit est devenu areligieux. "Il y en a qui se sont faits eunuques pour le royaume des Cieux" (Mt 19, 12), il y en a aussi qui se sont faits aveugles pour que leur ethnie puisse prouver sa supériorité en matière de "dépassement" de la foi traditionnelle.
Il est évident que ce projet communautariste n'a pas les moyens de ses ambitions - puisque ce clergé, à part prêcher la supériorité de son ethnie sur les habitants du pays d'accueil et sur les peuples de tradition orthodoxe plus rétifs au relativisme, est par ailleurs incapable d'organiser des écoles, de visiter les compatriotes en prison ou de mettre sur pied des caisses de crédit coopératif; est-il besoin de comparer les oeuvres sociales des communautés musulmanes ou juives de nos régions avec les oeuvres sociales des diocèses les plus engagés dans le phylétisme? En outre, ce projet repose sur l'illusion que ni l'avion, ni la voiture, ni le téléphone, ni Internet n'existent et que le discours relativiste, mondialiste, adogmatique, anti-spirituel et d'un modernisme agressif prêché dans ces paroisses d'Europe occidental ne sera jamais connu dans le pays d'origine, où l'on espère pouvoir éternellement jouer la carte de l'obéissance passive du troupeau au clergé de l'Eglise "dans laquelle notre nation a été baptisée". A force de vouloir courir trop de lièvres à la fois, certaines Eglises ethniques risquent fort de n'en attraper aucun, et de provoquer des chocs en retour dans leur pays d'origine. Est-il besoin de préciser que les extravagances auxquelles on peut assister dans ces paroisses d'Europe occidentale sont rarement portées à la connaissance du clergé et du peuple dans les pays d'origine?
A la fin, on se rendra compte qu'une bonne partie de notre clergé aura bien servi la cause de l'islamisation de l'Europe, et uniquement cette cause-là.
N.B. Certes, je ne prétends pas être prophète. Les merveilles d'Internet nous permettent aujourd'hui de constater que le christianisme peut aussi être vécu comme une idéologie purement extérieure: ne citons que l'écumeur des forums qui postait chez nous sous une identité, nous tournait en dérision sous une autre identité sur le forum catho tradi, faisait l'apologie du criminel contre l'humanité Stepinac sous une troisième identité sur le forum qui a repris le nom de l'organisation fondée par Jean Ousset, cherchait des arguments polémiques en faveur des azymes et contre les orthodoxes sous une quatrième identité sur le forum arménien et croisait le fer avec les protestants au nom de la Papauté sur un cinquième forum, et ceci sans même éprouver le besoin de se faire baptiser dans l'Eglise dont il était le croisé informatique, l'Oustachi virtuel. On peut donc envisager le christianisme comme un simple objet de discussions stériles permettant de se défouler à bon compte et de satisfaire ses pulsions "identitaires" sans aucun engagement personnel et sans aucune transcendance. Notre clergé phylétiste croit pouvoir extrapoler ce genre de comportements à l'échelle de nations entières, en faisant de l'Orthodoxie un simple habillage à apparence religieuse d'un phénomène socio-culturel, et non plus un lien avec le Ciel. Voire, voire... Il n'est pas possible, sur le long terme, de courir après les subventions des pays d'Europe de l'Ouest et de prétendre en même temps faire obstacle à tout ouverture vers ces mêmes pays d'Europe de l'Ouest. Si l'on veut faire du tribalisme (traduction réelle du mot phylétisme) la valeur de référence et transformer Jésus-Christ en Toutatis (= le dieu de la tribu), encore faut-il préserver la tribu des influences extérieures, et pas les encourager.