Mes réflexions sur le mariage canonique et le mariage civil
Publié : ven. 26 sept. 2025 17:50
Mariage canonique et mariage civil, miroir des rapports entre l’État et l’Église
Le mariage, le divorce, la fondation d’une famille, la morale sexuelle sont des questions capitales dans la vie de quiconque n’a pas de vocation monastique. L’Église orthodoxe a développé une très riche pratique dans le domaine du mariage, qui repose sur des bases dogmatiques et canoniques.
À partir de Constantin le Grand, l’État a d’abord progressivement christianisé sa législation, avant de transférer à l’Église toutes ses compétences en matière de mariage et de divorce. Dans un tel contexte, il n’y avait pas de mariage civil et la question de la validité du mariage canonique ne se posait pas.
Le contrôle de la religion sur des questions liées au mariage (mariage canonique obligatoire) et à la reproduction (prohibition de l’avortement) était inacceptable pour de nouveaux régimes qui ont rompu avec l’idéal chrétien et entendu substituer César à Dieu. La Révolution française, comme la Révolution russe, ont donc imposé le mariage civil. D’autres pays ont imité le système français sans volonté anticléricale marquée, soit par admiration pour le Code Napoléon, soit par souci de réglementer les relations entre protestants et catholiques romains dans des pays mixtes.
Toutefois, un certain nombre de pays européens donnent encore une pleine valeur légale au mariage religieux, de telle sorte que le mariage civil est optionnel.
J'entends ici rappeler les règles du mariage orthodoxe, les points de convergence avec la tradition du droit romain, et dérouler le fil d’une histoire qui a vu la christianisation de l’Europe se manifester à travers le triomphe du mariage canonique, et sa sécularisation se manifester par la montée du mariage civil.
Les évolutions actuelles montrent que l’État, après s’être attaqué au pouvoir de l’Église, commence à se déliter, et que ce délitement est apparent à travers la question du mariage.
Le mariage, le divorce, la fondation d’une famille, la morale sexuelle sont des questions capitales dans la vie de quiconque n’a pas de vocation monastique. L’Église orthodoxe a développé une très riche pratique dans le domaine du mariage, qui repose sur des bases dogmatiques et canoniques.
À partir de Constantin le Grand, l’État a d’abord progressivement christianisé sa législation, avant de transférer à l’Église toutes ses compétences en matière de mariage et de divorce. Dans un tel contexte, il n’y avait pas de mariage civil et la question de la validité du mariage canonique ne se posait pas.
Le contrôle de la religion sur des questions liées au mariage (mariage canonique obligatoire) et à la reproduction (prohibition de l’avortement) était inacceptable pour de nouveaux régimes qui ont rompu avec l’idéal chrétien et entendu substituer César à Dieu. La Révolution française, comme la Révolution russe, ont donc imposé le mariage civil. D’autres pays ont imité le système français sans volonté anticléricale marquée, soit par admiration pour le Code Napoléon, soit par souci de réglementer les relations entre protestants et catholiques romains dans des pays mixtes.
Toutefois, un certain nombre de pays européens donnent encore une pleine valeur légale au mariage religieux, de telle sorte que le mariage civil est optionnel.
J'entends ici rappeler les règles du mariage orthodoxe, les points de convergence avec la tradition du droit romain, et dérouler le fil d’une histoire qui a vu la christianisation de l’Europe se manifester à travers le triomphe du mariage canonique, et sa sécularisation se manifester par la montée du mariage civil.
Les évolutions actuelles montrent que l’État, après s’être attaqué au pouvoir de l’Église, commence à se déliter, et que ce délitement est apparent à travers la question du mariage.