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1er mai [c.c. 14 mai] - St Prophète Jérémie - Ste Isidora, Folle pour le Christ - St Brieuc d'Armorique - St martyr Andéol, apôtre du Vivarais :

St AMATOR ou AMATRE, AMADOUR (+ 418) - Évêque d'AUXERRE en Bourgogne, il avait été l'époux de sainte MARTHE; il ordonna prêtre saint GERMAIN, qui allait être appelé à lui succéder, et qui nous laissa une Vita consacrée à son prédécesseur. Il ne faut pas le confondre avec l'ermite homonyme dont le corps incorrompu fut découvert dans une grotte de la falaise de Rocamadour, aux origines du célèbre pèlerinage à la Vierge Noire :une tradition très ancienne le disait être ce publicain de Jéricho nommé ZACHEE, qui reçut avec honneur le Christ chez lui (cf. Luc 19).

St ACHE ou ACIUS (+ vers 303) - Diacre, il fut martyrisé sous Dioclétien avec son compagnon saint ACHEUL; le lieu de leur martyre fut sans doute le village qui porte le nom de ce dernier (v. ci après).

St ACHEUL ou ACEOLUS (+ vers 303) - Martyrisé avec le diacre saint ACHE, ci-dessus, il a laissé son nom au village homonyme situé aux confins de la Somme et du Pas-de-Calais, à 2 km d'Amiens, et que rendit plus tard impopulaire son collège de Jésuites, de bien piètre aloi : au XIXème s., après la Restauration, le sobriquet de " disciple de St-Acheul " désigna un homme aux idées haineuses et rétrogrades !

ST ANDEOL ou ANDIOL, ANDEUX, STOLUS (+ 208) - Grec d'Ionie, ANDÉOL était sous-diacre à SMYRNE, la " perle de l'Orient " ; saint POLYCARPE (qui allait être martyrisé à Smyrne même en 166) l'envoya en Gaule où il devint l'apôtre du Vivarais ; quarante ans après son maître, il couronna à son tour sa carrière par le martyre - à BERGOÏATA sur le Rhône (en aval de Viviers) qui fut ensuite rebaptisée BOURG-ST-ANDEOL ; son corps avait été jeté au fleuve par ses bourreaux, mais on redécouvrit son sarcophage en 1865, dans la crypte mérovingienne de la chapelle ST-POLYCARPE sous l'église romane de cette localité.

St ARIGE ou ARIGIUS (535+604) - Il fut Évêque de GAP plus de vingt ans.

St AUDARD ou THÉODARD (+ 893) - Moine du monastère de ST-MARTIN, à MONTAURIOL (près de Thuir, dans le Roussillon), il devint Archevêque de NARBONNE ; son monastère fut rebaptisé ST-AUDARD en mémoire de lui.

Ste BERTHE (+ vers 680) - Fondatrice du monastère d'AVENAY dans la Montagne de REIMS, elle est célébrée comme martyre.

St BRIEUC LE VOYAGEUR ou BRIOC, BRIEUX, BRYAN (420+510 env.) - Né à DYFED au PAYS DE GALLES, il fonda deux monastères en Bretagne. Voir sa notice au 29 avril

St EVERMAR ou EVERMARUS (+ vers 700) - Ce pèlerin qui traversait le Limbourg fut assassiné par des malandrins à ROUSSON dans les environs de TONGRES, plus connue par la description qu'en a laissé Pline l'Ancien et, à partir du XIIIème s., par l'invraisemblable collection de fausses reliques (des prophetes Elie et Elisee, de la verge de Moise et meme ... du Buisson Ardent !) que le clerge papiste y fit venerer...

St MARCOUF ou MARCOU, MARCULPHE (+ 558) - Né à Bayeux, il fonda à NANTEUIL (près de St-Maixent) un monastère d'ermites sur le principe des monastères du désert d'Égypte ; deux villages portent son nom, dans le Calvados et dans le Cotentin. On l'invoquait pour guérir des écrouelles (ou scrofule), dégénérescence tuberculeuse des glandes superficielles du cou.

St ORENS D'AUCH ou ORIENT (+ vers 459) - Né à Huesca, en Aragon, il était poète et menait une vie d'ermite depuis de longues années dans le LAVEDAN, près de TARBES en Bigorre, quand le peuple d'AUCH l'envoya chercher en 410 afin d'en faire son Évêque, ce qu'il fut pendant plus de quarante ans : il dissipa les derniers vestiges d'idolâtrie c'est lui qui fit démolir le temple d'Apollon aux portes d'Auch ; il était déjà très âgé lorsque Théodoric, roi des Goths, le chargea d'une importante mission auprès du général romain Aétius, l'un des derniers grands défenseurs de l'empire d'Occident contre les Franks et les Burgondes, pour conclure une alliance contre le Hun Attila qui menaçait de dévaster la Gaule romaine : le succès de cette mission fut la victoire des Romains et des Goths aux Champs Catalauniques en 451, avec l'appui des Franks de Mérovée ; ORIENS a laissé deux livres en vers d'un style nerveux et serré, le Commonitorium, dépeignant les obstacles qui s'opposent au salut. Trois localités portent encore son nom, dans le Gers et auprès de Toulouse.

St SIGISMOND (+ 524) - Roi arien des Burgondes, il avait succédé en 516 à son père le roi Gondebaud, célèbre auteur de la Loi Gombette, qui avait mis à mort ses trois frères et dont la nièce, Clotilde, épousa le Frank Clovis ; lorsque SIGISMOND se convertit à l'orthodoxie, il racheta ses péchés par une grande générosité envers l'Église et envers les pauvres, construisit plusieurs monastères et convoqua un concile à ÉPAONE (aujourd'hui Albon, dans la Drôme) ; il se rendit même à Constantinople où l'empereur Anastase lui conféra la dignité de patrice romain ; sa première femme, Amalberge, était la fille du Wisigoth Dieterich, empereur arien qui régna à Rome sous le nom de Théodoric le Grand ; à la mort de son épouse, SIGISMOND épousa une ancienne serve d'Amalberge, Constance, qui le convainquit de faire tuer Sigeric, le fils qu'il avait eu d'elle ; l'année même qui suivit ce meurtre horrible, les Franks l'écrasèrent près d'Orléans, où le roi Clodomir, second fils de Clovis, le fit jeter dans un puits avec Constance et ses deux fils. Sic transit gloria mundi... mais en raison de sa générosité envers l'Église, SIGISMOND fut néanmoins canonisé.

St THÉODARD (+ 893) - Voir plus haut à saint AUDARD.

2 mai [c.c. 15 mai] - St Athanase le Grand - St Hesperios & Ste Zoé, son épouse, avec leurs enfants Cyriaque & Théodule - St Germain de la Mer :

St AMBROISE (s.d.) - Martyr en CATALOGNE, avec son compagnon SIMPLICE (v. ci-dessous).

St BERTIN LE JEUNE (+ vers 699) - Il fut moine à SITHIN ( ?).

Ste ÉLÉNAIRE (+ vers 303) - Vierge et martyre près d'AMIENS en Picardie avec sa compagne SPONSAIRE, lors de la persécution de Dioclétien.

St GAUBERT (+ vers 665 ou 668) - voir ci-dessous à saint VALBERT.

St GERMAIN DE LA MER ou LE SCOT, A LA ROUELLE, DE SENARPONT (+ vers 460 ou 490) - Écossais de naissance, il avait été converti par saint GERMAIN D'AUXERRE dont il prit le nom ; il fut Évêque régionnaire et partit missionnaire en NORMANDIE, en EUSKARIE (Pays Basque) et dans quelques autres lieux, avant de mourir martyr par la main d'un seigneur païen.

Ste GUIBART ou VIBORADE, WIBORADE, WIBORADA (+ 925) - Vierge et recluse, elle fut martyrisée par la main des Hongrois encore chamanistes près de SAINT-GALL en Suisse alémanique - avec sa compagne d'ascèse sainte RACHILDE, ci-dessous.

St HITTO (+930) - Il était le frère de sainte GUIBART, ci-dessus, et fut moine au monastère de ST-GALL en Suisse alémanique.

St SIMPLICE (s.d.) - Martyr en CATALOGNE avec son compagnon AMBROISE (v. ci-dessus).

Ste RACHILDE (+ 925) - Vierge et recluse, elle fut martyrisée par la main des Hongrois encore chamanistes près de SAINT-GALL en Suisse alémanique - avec sa compagne d'ascèse sainte GUIBART, ci-dessus.

Ste SPONSAIRE (+ vers 303) - Vierge et martyre près d'AMIENS en Picardie avec sa compagne ÉLÉNAIRE, ci-dessus, lors de la persécution de Dioclétien.

St ULTAN (VIIème s.) - Né en Irlande, il était le frère des saints FURSEY (cf. le 16 janvier, à saint FOURCY) et FOILLAN (cf. le 31 octobre) et devint moine avec eux au monastère de BURGH CASTLE près de Yarmouth en Angleterre ; il s'en alla en Belgique, où il fut accueilli par sainte GERTRUDE DE NIVELLES (cf. le 17 mars) et fut prêtre de ce monastère jusqu'à ce qu'il soit appelé à succéder à saint FOILLAN comme higoumène des monastères de FOSSES, près de Senlis, et de LAGNY près de Noyon, au nord de Compiègne.

St VALBERT ou GAUBERT, WALDEBERT (+ vers 665 ou 668) - Seigneur de la cour du roi frank Dagobert, il se retira dans une grotte près du monastère de LUXEUIL ; à la mort de saint EUSTAISE (cf. le 29 mars), une délégation de six moines vinrent l'y chercher pour devenir son successeur : il devint leur troisième higoumène vers 625 (ou 628), et eut entre autres pour frères saint ROMARIC (cf. 8 décembre) et saint AIME (cf. 13 septembre) ; ce monastère était très influent, et c'est ainsi que VALBERT put aider sainte SALABERGE (cf. le 22 septembre) à fonder elle-même un monastère à LAON. Un village qui perpétue son nom s'est développé au cours des siècles à l'emplacement de son ermitage : St VALBERT, en Haute-Saône.

St VALENTIN (+ 325) - Il fut le cinquième Évêque de GENES, en Ligurie.

St WALDEBERT (+ vers 665 ou 668) - voir ci-dessus à saint VALBERT.

3 mai [c.c. 16 mai] - Sts martyrs Timothée & Maure, son épouse - St Néo-Martyr Ahmed le Calligraphe -St Gény de Lectoure & les 30 soldats martyrs d'Auch :

Ste ADALSINDE (+ vers 680) - Cette moniale était la sœur de saint WALDALENE (cf. le 15 mai), fondateur du monastère de BEZE en Bourgogne, et elle devint higoumène d'un monastère voisin. Ne pas confondre avec la sainte homonyme (Adalseinde est un nom scandinave qui signifie : jeune fille noble) qui vécut aux Pays-Bas au VIIIème s., et qu'on célèbre là-bas le 24 décembre.

St FLOVIER (IIIème-IVème s.) - Ce martyr est vénéré à CHATILLON-SUR-INDRE en Touraine.

St GÉNY DE LECTOURE ou GENI, HYGIN (+ début du IVème s.) - Fils d'une famille de haut rang, il employa son héritage à soulager les pauvres, et s'installa comme ermite sur le coteau de Sainte Croix, propriété de sa famille au pied du rocher où était la cité fortifiée de LECTOURE, ancienne colonie romaine en Gascogne ; il survécut à la persécution de Dioclétien (303-305) car lorsque les proconsuls d'Auch, Maxime et Jovinien, envoyèrent des soldats pour l'arrêter, il leur prêcha l'Évangile du Christ et, sur leur requête, leur conféra le saint Baptême (voir ci-dessous); quelques années plus tard, il mourut en paix, et il fut inhumé (dans la chapelle même qu'il avait fait construire auprès de son ermitage) par l'Évêque Éleutère de Lectoure au milieu d'un grand concours de chrétiens venus de toutes parts vénérer sa dépouille mortelle; après une longue interruption, la basilique qui avait été construite sur ses fondations a été rendue au culte orthodoxe en 2001 par l'Évêque serbe de France et d'Europe Occidentale LUKA - jouxte le récent monastère orthodoxe des Sts-CLAIR & MAURIN, de juridiction serbe, établi sur l'emplacement de l'ancien monastère bénédictin St-Gény, (dépendance du monastère de St-Sever, dans les Landes) qui n'avait pas survécu au XVIIIème siècle.

St GWENNOJEN (VIIème siècle) - Ermite à SAINT-MICHEL-EN-GREVE, sur la baie de Lannion, en Bretagne.

St GWINIEK (VIème-VIIème siècles) - Il était ermite à LANVIGNEC en Bretagne, paroisse rattachée à la ville de PAIMPOL en 1824 ; Lanvignec (enclave du diocèse de Dol depuis le XIIème siècle) s'appela primitivement LanWinok, " terre de Winok " : ce 3ème fils de Juhaël, roi de la Domnonée, s'y serait en effet établi au VIIème siècle ; la similitude avec le nom de notre ermite est curieuse.

St MACAIRE (+ vers 400) - Disciple de saint MARTIN DE TOURS, il fut Évêque régionnaire en AQUITAINE. Un bourg porte encore son nom en Gironde, près de La Réole.

TRENTE SOLDATS MARTYRS D'AUCH (+ vers 303-305) - Au temps de la persécution de Dioclétien, en 303-305, ces soldats avaient été envoyés par les proconsuls d'AUCH en Gascogne afin de se saisir du saint ermite GENY, à LECTOURE (ci-dessus) ; convertis par sa prédication, ils demandèrent à recevoir le saint Baptême et, le laissant libre, s'en retournèrent à Auch où Maxime et Jovinien les firent décapiter.

4 mai [c.c. 17 mai] - Ste Pélagie de Tarse - St Nicéphore l'Hésychaste - Ste Monique de Thagaste - Sts martyrs Corcodème, Marse, Alexandre & Jovinien d'Auxerre :

St ALEXANDRE (clerc martyr au IIIème s.) - Voir saint CORCODÈME, ci-dessous.

St ANTOINE DU ROCHER (VIème s.) - Disciple de saint BENOÎT, il accompagna saint MAUR dans sa mission en Gaule et fonda le monastère de St-JULIEN à TOURS, dont il fut le premier higoumène ; il termina sa vie d'ascèse comme ermite, en un lieu reculé de la Touraine nommé depuis ST-ANTOINE-DU- ROCHER, et où se trouvait alors un ancien temple druidique important, la " Grotte aux Fées ".

St CANDIDE (VIIème siècle) - Il succéda à saint MALOULF, évêque de SENLIS (ci-dessous).

St CATNOU (VIème siècle) - V. ci-dessous, saint KATUGNOU.

St CORCODÈME ou CURCODOMUS (+ 300) - Grec d'origine, ce saint thaumaturge était diacre à Rome et fut envoyé pour assister saint PEREGRINUS ou PÈLERIN (cf. le 16 mai), premier Évêque d'AUXERRE en Bourgogne ; il fut martyrisé avec ses compagnons les saints MARSE, ALEXANDRE et JOVINIEN, tous clercs.

St FIRMIN (+ 502) - Il fut Évêque de VERDUN, en Lorraine, et mourut de saisissement en apprenant que les Franks encore païens marchaient sur Verdun. Ne pas confondre avec son homonyme (premier Évêque d'AMIENS (+ 287, cf. le 25 septembre), ni avec le troisième Évêque d'AMIENS (+ vers 390, cf. le 1er septembre), ni avec le saint FIRMIN qui fut Évêque d'UZES (+ 553, cf. le 11 octobre).

St GERVOL ou GERVOLD (fin du VIIIème s.) - Il était higoumène du monastère de FONTENELLE (plus tard renommé ST-WANDRILLE) dans le Pays de Caux, en Normandie.

St GONTRAND ou GUNTRAND (+ après 764) - Il fut le premier higoumène de LIESSIES dans le Hainaut français, au nord de Fourmies.

St JOVINIEN (+ 300) - Il était le lecteur de saint PEREGRINUS (cf. le 16 mai) . Voir la notice de saint CORCODÈME, ci-dessus.

St KATUGNOU ou CATNOU - Il était ermite à PLOUGASNOU, à l'ouest de la baie de Lannion en Bretagne.

St LUPIN (IXème s.) - Il était prêtre à CARCASSONNE en Languedoc.

St MALOULF ou MALULFE, MALOU (fin du VIème s.) - Évêque de SENLIS dans l'Oise, il montra son pardon des injures en enterrant de ses propres mains le roi CHILPERIC, qui avait été assassiné à Chelles et abandonné de tous.

St MARSE (clerc martyr au IIIème s.) - Voir saint CORCODÈME, ci-dessus.

Ste MODANE (VIIème s.) - Elle était la mère de saint SACERDOS, à CALVIAC près de St-Céré dans le Lot (v. ci après)

St SACERDOS DE CALVIAC ou SARDOU, SARDOT, SADROC, SERDON, SERDOT ( 670 + vers 720) - Né en Périgord près de Sarlat (dont il est le saint patron), sa mère était sainte MODANE, ci-dessus ; il devint moine et fut ensuite Évêque de LIMOGES.

5 mai [c.c. 18 mai] - Ste Grande-Martyre Irène - St Néo-Martyr Ephrem le Nouvel-Apparu (1950) - St Hilaire d'Arles - Ste Valdrade de Metz :

St BRITON ou BRITO, BRITENIUS, BRITONIUS (+ 386) - Évêque de TREVES, il s'opposa avec fermeté à l'hérésie du priscillanisme, mais il refusa toujours de livrer ces hérétiques à la répression de l'État et s'opposa (conjointement à saint MARTIN DE TOURS) à l'exécution de Priscillien.

St ÉLIGEANT ou HÉRIGIN (VIème s.) - Ermite à PENVENAN, près de Tréguier en BRETAGNE.

St FLORENT II (+ 392) - Quatorzième Évêque et Métropolite de VIENNE-SUR-ISERE, il était le successeur de saint NECTAIRE (v. ci après).

St GARAN (VIème s.) - Irlandais d'origine, il vécut la vie érémitique en Bretagne : à PLESTIN-LES-GREVES, à l'est de Morlaix - puis à CAVAN, entre Lannion et Guingamp.

St HILAIRE D'ARLES (+ 449) - D'abord juriste, puis moine et enfin Archevêque d'ARLES, il était né à Toul comme saint HONORAT (cf. le 16 janvier) - qui d'après les auteurs de la Gallia christiana était son père - mais il ne s'agit sans doute que d'une fausse interprétation d'une lettre de son ami saint EUCHER DE LYON (cf. le 16 novembre) in : De Laude Eremi - alors que les autres sources les disent plus justement parents et amis ; HONORAT " n'hésita pas à supporter les fatigues d'un long voyage, aggravées encore par son âge et ses infirmités " et à traverser toute la Gaule pour venir l'arracher à une vie dissipée ; il le ramena avec lui au monastère de LERINS (où il devint simple moine) sous sa direction. HILAIRE accompagna ensuite saint HONORAT en Arles lorsqu'il fut élevé au siège archiépiscopal de cette ville et fut un temps son secrétaire, mais il s'était tant attaché à la vie monacale qu'il revint très vite dans son île ; en fils aimant, il revint assister son père spirituel sur son lit de mort mais après avoir recueilli son denier soupir, et sachant que les vœux unanimes du clergé et du peuple le portaient à lui succéder, HILAIRE s'enfuit de nuit pour retourner à Lérins. Cassius, qui commandait en Arles pour Valentinien III, envoya des soldats à sa poursuite jusqu'à LAMANON (castrum alamanicum) où ils le débusquèrent ; ils durent même le ramener enchaîné dans sa future métropole. Il avait 28 ou 29 ans quand il fut sacré Évêque, et sous la tiare comme au monastère, il continua à ne se déplacer que nu-pieds, à lire (et à tresser des filets pour faire travailler ses mains) pendant les repas - où il introduisit partout la coutume des lectures homilétiques - à se montrer d'une extrême compassion pour les malheureux et tellement charitable envers les pauvres et les opprimés qu'il vendit à plusieurs reprises l'argenterie des églises pour racheter des captifs ; il faisait constamment preuve du plus grand zèle dans l'exercice des fonctions épiscopales, consacrant souvent sa semaine entière à aller enseigner les populations errantes de bergers dans la Crau, ou les bouviers des manades de Camargue, s'imposant des traites de plus de 30 milles pendant la nuit du samedi au dimanche pour pouvoir, à l'aube, célébrer la sainte Liturgie dominicale dans sa cathédrale. Pasteur vigilant, HILAIRE confessa avec force l'orthodoxie face au pélagianisme, quoique ne partageant nullement la doctrine augustinienne sur la prédestination - au témoignage de saint PROSPER D'AQUITAINE (cf. le 25 juin) . Cela ne pouvait que lui susciter de puissants ennemis à Rome, où il eut de vifs démêlés avec le pape saint LEON, qu'on avait monté contre lui : comme Évêque Métropolitain d'Arles et Vicaire apostolique pour toute la Gaule, il avait fait déposer par le concile de Riez (en 439) l'évêque d'Embrun Armentaire ( irrégulièrement élu), ainsi qu'en 444 l'Évêque de Besançon Chélidonius - pour le même motif, mais par le concile de Besançon, qu'il présidait. Chélidonius fit appel à Rome et fut rétabli par saint LÉON ; irrité par la décision qu'avait prise saint HILAIRE, le Patriarche le dépouilla en 445 de ses droits de Métropolitain pour les conférer à saint LEONCE DE FREJUS (cf. le 1er décembre), autre ami de saint JEAN CASSIEN (qui lui avait dédié ses dix premières Conférences : cf. le 23 juillet). LÉON retira par la même occasion la Métropole d'Arles de toutes ses prérogatives, et poussa l'irritation jusqu'à déclarer saint HILAIRE déchu de la communion : devant un acte si peu mesuré du Patriarche de Rome, saint HILAIRE garda héroïquement le silence qui convenait au moine qu'il n'avait jamais cessé d'etre, ...et n'en conserva pas moins la vénération de ses collègues, qui continuèrent jusqu'à sa mort à lui reconnaître toute l'étendue de la juridiction attachée à son titre d'Évêque.

St HYDROC (Vème s.) - Missionnaire et martyr à LANHYDROC en BRETAGNE.

St JAGUEL (VIème-VIIème s.) - Il était ermite près de NOTRE-DAME-DE-GUILDO en BRETAGNE.

St JEAN DE CHINON (deuxième moitié du VIème s.) - Ermite à CHINON en TOURAINE, l'épouse du roi des Franks Clotaire Ier, sainte RADEGONDE DE POITIERS (cf. le 13 août) le tenait en haute estime et lui rendit visite.

St JOVINIEN (+ vers 304) - Lecteur, JOVINIEN subit le martyre à AUXERRE en BOURGOGNE, sous le règne de Dioclétien.

St MAURONT ou MAURONTUS (+ 701) - Il était fils de saint ADALBAUD (cf. 2 février) et de sainte RICTRUDE (cf. 12 mai), et avait pour sœurs les saintes EUSEBIE (cf. 16 mars), CLOTSINDE (cf. 30 juin) et ADALSINDE (cf. 25 décembre) ; il devint moine au monastère de MARCHIENNES en ARTOIS et fut par la suite le fondateur et le premier higoumène de celui de BRUEL-SUR-LYS, près de la ville de Douai dont il est le saint patron. On pense qu'il était apparenté à la famille royale de France.

St NECTAIRE (+ vers 345 ?) - Il fut le treizième Évêque de VIENNE en DAUPHINE.

St NIZIER ou NICET (+ vers 395, ou selon d'autres sources ...en 449 ?) - Successeur de saint FLORENT II (ci dessus) pour le siège de VIENNE en DAUPHINE, il en fut le quinzième Évêque Métropolitain.

St PÉTRAN (VIème s.) - Né en Irlande, il était le frère des saints GIBRIEN et HELAIN, ainsi que de sainte FRANCA ; il mourut ermite, en CHAMPAGNE (cf. la notice de saint GIBRIEN, le 8 mai). Il s'agit probablement du même saint que l'époux de sainte AVOYE de Vannes (cf. le 6 mai).

Ste WALDRADE ou VALDRADE (+ vers 630) - Elle fut la fondatrice et la première higoumène de ST-PIERRE-AUX-NONNAINS à METZ, en LORRAINE.

6 mai [c.c. 19 mai] - Job le Juste - Reliques de St Sava et mémoire des Pères " Sinaïtes " en Serbie -Sts Girons et Édence d'Aire-sur-l'Adour :

Ste AVOYE ou AVOIE, HAVOYE, ADVISA, AVISA, AVIA (IIIème s.) - Elle mourut martyre dans le BOULONNAIS.

Ste AVOYE ou JULITTE, YOULIDA, GWENN (VIème s.) - Elle était l'épouse de saint PETRAN (cf. le 5 mai ?) et fut la mère de saint PATERNE de VANNES, en Bretagne.

St DÉVEREC (VIème siècle) - Il fut ermite à TREGASTEL en Bretagne, près de Perros-Guirec.

St ÉDENCE (IIIème-IVème s.) - Il confessa la foi orthodoxe à AIRE-SUR-L'ADOUR, aux confins des Landes et de la Gascogne.

St GIRONS (IIIème-IVème s.) - Apôtre des LANDES DE GASCOGNE, il mourut martyr à AIRE-SUR-L'ADOUR. Une ville porte ce nom en ARIEGE.

St GWELWEZ (VIème-VIIème s.) - Il était ermite à BRIEC en Bretagne.

St HATTA (+ 699) - Moine du monastère de BLANDINBERG près de GAND (en Flandre belge), il fut appelé à l'higouménat par celui de ST-VAAST D'ARRAS en ARTOIS.

St JUST (+ 168) - Il était Évêque de VIENNE, dans le DAUPHINE.

St VALÈRE (+ 324) - Évêque d'AUXERRE en BOURGOGNE.

7 mai [c.c. 20 mai] - Apparition de la sainte Croix à Jérusalem - St Nil de la Sora - St Alexis Toth (1909) - Ste Même de Dourdan - St Mesclin de Tarbes :

St BASON (VIIème s.) - Il confessa la foi orthodoxe à LAON en PICARDIE.

St BERVEN (VIème s.) - Fondateur de paroisse à PLOUVIEN en BRETAGNE.

St BUGAN (VIème-VIIème s.) - Ermite près de LOUDEAC en BRETAGNE.

St DOMITIEN DE MAASTRICHT (+ vers 560) - Évêque de MAASTRICHT aux Pays-Bas, il fut l'apôtre de la vallée de la Meuse ; ses reliques étaient vénérées à HUY.

St EUVERTE (+ vers 391) -Sous-diacre à Rome, il fut ensuite appelé à devenir l'Évêque d'ORLEANS ; on le célèbre également le 7 septembre.

St HERNIN ou HARN (+ 535) - Ermite et fondateur de paroisses près de CARHAIX en BRETAGNE.

Ste MASTIDE ou MASTIDIE, MATHIE (début du IVème s.) - Elle aurait été servante d'un boulanger de TROYES en CHAMPAGNE, et probablement martyre, en tout cas vénérée comme thaumaturge ; son corps fut découvert entre 980 et 982.

Ste MÊME (IVème s.) - Cette vierge fut martyrisée dans la Beauce, à DOURDAN.

St MILEHART (+ 670) - Il était Évêque de SEES (ou SEEZ) en Normandie.

ST MISSELIN ou MESCLIN (Vème s.) - Prêtre, il confessa l'Orthodoxie à TARBES en BIGORRE.

St PLACIDE ou PLAIT (+ 675 ou 680) - Higoumène de ST-SYMPHORIEN D'AUTUN en Bourgogne.

St SÉRÉNÉ (VIIème s.) - Frère de saint SÉRÉNIC (ci-après), il s'installa auprès de lui sur les bords de la Sarthe et demeura dans cette solitude jusqu'à la fin de sa vie.

St SÉRÉNIC (+ vers 669) - Il était le frère de saint SERENE, et tous deux étaient nés au sein d'une famille noble de SPOLETE en Campanie ; il devint diacre à ROME, puis se fit moine avec son frère et tous deux partirent s'installer comme ermites dans le Maine ; SÉRÉNIC partit ensuite pour la Normandie où il fonda un monastère de plus de cent quarante moines, dont il devint le premier higoumène.

Ste SESSETRUDE (+ vers 630) - Elle était simple moniale dans la BRIE, au monastère de FAREMOUTIERS.

St VALÉRIEN D'AUXERRE (+366) - Il fut Évêque d'AUXERRE en BOURGOGNE.

8 mai [c.c. 21 mai] - St Arsène le Grand - St Arsène de Novgorod, Fol-en-Christ - Ste Alésia de Vendôme - Ste Ida de Nivelles - St Désiré de Bourges :

St DENIS DE VIENNE ou DIONYSIUS (+ vers 193) - Il fut le successeur de saint JUST (cf. le 6 mai) comme Évêque de VIENNE en Dauphiné.

St DESIRE DE BOURGES (VIème s.) - Il succéda à saint ARCADE comme Évêque de BOURGES dans le BERRY.

St GIBRIEN ou ABRAN (+ vers 515) - Ermite en Irlande, il était l'aîné de cinq frères et trois sœurs : tous partirent en BRETAGNE et y devinrent des saints ; selon la tradition, leurs noms étaient Tressan, Hélan, Germain, Pétran, Franca, Promptia et Possenna.

St HELLADE D'AUXERRE (+ 387) - Il fut l'Évêque d'AUXERRE en BOURGOGNE pendant plus de trente ans, et convertit le futur saint AMATOR, qui devait devenir son successeur.

Ste ITTE DE NIVELLES ou IDA , ITA, ITUBERGE (+ 652) - Épouse de saint PEPIN DE LANDEN (cf. le ) elle était la sœur de saint MADOAL et la mère d'un fils (Grimoald, qui succéda à PEPIN comme maire du palais et périt assassiné) ainsi que de deux filles (sainte BEGGHE, duchesse de Brabant, mère de Pépin d'Héristal et grand-mère de Charles-Martel, qui fonda le monastère d'ANDENNE en 680 - et sainte GERTRUDE ci-après, cf. le 17 mars) ; devenue veuve, sainte ITTE fonda un monastère à NIVELLES dans le HAINAUT et y entra avec sa fille sainte GERTRUDE, qui n'avait que vingt ans et à qui elle confia sa succession à l'higouménat de ce monastère.

9 mai [c.c. 22 mai] - St prophète Isaïe -Grand-Martyr Christophe & ses compagnons - St Béat, protecteur de la Suisse - St Béat, apôtre de la Picardie :

St BEAT ou BIEZ, BEATUS (Vème s.) - Il venait de Rome et allait en Gaule ; il dut sans doute annoncer l'Évangile dans les PYRENEES, car ses reliques sont conservées dans l'église de ST-BEAT, à l'entrée du VAL D'ARAN ; on trouve également sa trace dans les Alpes Bernoises, et il mena la vie d'anachorète au-dessus du LAC DE THUN, sur une montagne nommée depuis le BEATENBERG ; la grotte où il vécut a gardé le nom de BEATUSHÖHLE et il est resté le saint protecteur de la SUISSE.

St JEAN DE CHALON (+ vers 475) - Consacré par saint PATIENS DE LYON, il fut le troisième Évêque de CHALON-SUR-SAONE en BOURGOGNE.

10 mai [c.c. 23 mai] - St Apôtre Simon le Zélote - St Hésychius le Confesseur - St Comgall de Bangor en Irlande - Ste martyre Solange de Villemont - St Aurélien de Limoges - Ste Confesse de Tarbes :

St AURELIEN (IIIème s.) - Disciple de saint MARTIAL DE LIMOGES, il semble avoir été l'Évêque de cette importante métropole, par la suite.

Ste SOLANGE (+ c 880) - Humble bergère des environs de BOURGES, elle fut assassinée pour avoir défendu sa chasteté.

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