ayant confessé l'Orthodoxie dans les actuels pays francophones (Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse) ainsi que dans le Val d'Aoste - à l'époque de l'ancien Patriarcat Orthodoxe de Rome GARDE LA PLENITUDE DE TON ÉGLISE, SANCTIFIE CEUX QUI AIMENT LA BEAUTE DE TA MAISON ET GLORIFIE-LES EN RETOUR PAR TA DIVINE PUISSANCE. NE NOUS ABANDONNE PAS, NOUS QUI ESPERONS EN TOI. DONNE LA PAIX AU MONDE, A TES ÉGLISES, AUX PRETRES ET A TOUT TON PEUPLE. CAR TOUTE GRACE ET TOUT DON PARFAIT VIENNENT D'EN HAUT ET PROCEDENT DE TOI, PERE DES LUMIERES. ET NOUS TE RENDONS GRACE ET NOUS T'ADORONS, PERE FILS ET SAINT ESPRIT, MAINTENANT ET TOUJOURS ET DANS LES SIECLES DES SIECLES. AMEN Nous rappelons que le 21 janvier de l’Église ( calendrier dit julien ) est le 3 février du calendrier civil. 21 janvier - St Maxime le Confesseur - Ste martyre Agnès de Rome : MEMOIRE DE TOUS LES MARTYRS qui sont morts pour la Foi Orthodoxe depuis le temps du premier-martyr ÉTIENNE jusqu'à nos jours ; selon le synaxaire hiérosolymite, ils étaient célébrés en l'église SAINT-ÉTIENNE de JERUSALEM. St APTAT : Évêque de METZ (VIIème s.) - cf. OPTAT ci-dessous ? St AVIT II : Évêque de CLERMONT en AUVERGNE ; il désigna son frère saint BONET (cf. 15 janvier), alors préfet royal pour la Provence à MARSEILLE, pour lui succéder (+ 688) St DOMNIK : Évêque de VANNES en BRETAGNE (VIème s.) St FÉLIX : Évêque de METZ en LORRAINE (IIIème.s.) St MACCALLIN (MAOLCALAIN, MACCALEIN, MACALLAN) : né en Irlande, il en partit pour vénérer le tombeau de saint FURSEY à PERONNE et entra au monastère de GORZE ; plus tard, il devint higoumène du monastère SAINT-MICHEL en THIERACHE, puis ermite à WAULSORT près de DINANT en BELGIQUE (+ 978) St OPTAT : Évêque de METZ en LORRAINE (+ vers 691) - cf. APTAT ci-dessus ? St PATROCLE : ce riche et très charitable orthodoxe de TROYES y a été martyrisé (d'autres disent à LANGRES); en 960, ses reliques ont été transportées en Allemagne, à SOEST (+ vers 259 ou 275) 22 janvier - St apôtre Timothée - St moine martyr Anastase le Perse : St BLIDRAN (BLIDRAMME, BILDRAM) : Évêque de VIENNE en DAUPHINE, confesseur (+ 719) St DOETHVAL : fils de JUDWAL, frère de JUDAËL, rois de DOMNONEE dans le nord de la BRETAGNE (VIème siècle) St DOMNIN : Évêque de DIGNE (IVème s.) St KONHWARN : moine de REDON en BRETAGNE (IXème s.) St OULPH (VULPHE) : martyr à ARCIS-SUR-AUBE en CHAMPAGNE (+ vers 500) St SOLENNE (SOLEN) : Évêque de CHARTRES en BEAUCE (+ vers 509) St VALIER : Évêque de VIVIERS en VIVARAIS (+ vers 510) St VICTOR : Évêque de GRENOBLE, confesseur de l'Orthodoxie face à l'arianisme (+ vers 530) St VINCENT et son frère St ORONCE, avec St VICTOR : nés à CIMIEZ (NICE), saint VINCENT et saint ORONCE étaient nés d'une famille païenne de souche royale ; leurs parents s'appelaient Vicarius et Aurélia et furent convertis par leurs deux fils ; diacres à EMBRUN, alors métropole orthodoxe des Alpes Maritimes, ils partirent pendant la violente persécution de Dioclétien (302-305) pour défendre la foi orthodoxe en CATALOGNE où sévissait un proconsul particulièrement cruel, Rufinus, qui les fit arrêter à PUIGCERDA près de GERONA, puis décapiter à SARAGOSSE le même jour que saint VICTOR ; leurs reliques furent ramenées par les soins de l'Évêque Pontius, à la fin de la persécution, jusqu'à EMBRUN où l'Évêque saint MARCELLIN les accueillit avec tous les honneurs; elles ont été détruites en 1585 par le parti protestant, lors du pillage de la cathédrale (+ vers 305) St VINCENT DE DIGNE : né en AFRIQUE DU NORD, il vint en Provence avec saint DOMNIN et saint MARCELLIN ; tous trois, ils convertirent les rudes montagnards " gavots " des Alpes à la foi orthodoxe, et tandis que MARCELLIN poussait jusqu'aux Hautes Alpes et fondait l'Église d'EMBRUN, DOMNIN établissait l'Église de DIGNE ; à sa mort, VINCENT succéda à celui dont il avait été le premier auxiliaire et devint à son tour Évêque de DIGNE ; DOMNIN devint le patron principal de la ville, et VINCENT celui du diocèse, qui était alors l'un des plus importants de PROVENCE ; les pierres précieuses noires en forme d'étoiles (encrines) qu'on appelle encore aujourd'hui " pierres de St-Vincent " rappellent les longues marches solitaires que le saint faisait dans les montagnes où on les trouve (+ 380) St VINCENT DE LERINS : moine du monastère de LERINS peut-être né à TOUL, il forma de nombreux moines (dont saint EUCHER DE LYON) et rédigea le " Monitorium ", où figure sa célèbre définition de la Foi comme étant " ce qui a été cru toujours, partout et par tous " (+ vers 450) 23 janvier - St hiéromartyr Clément d'Ancyre - St martyr Agathange : St ARMAND (ORMOND) : moine au monastère de ST-MAIRE en POITOU, il en devint higoumène (+ vers 597) St BARNARD (BERNARD, BERNHARD) : né en 777 près de Lyon, il restaura le monastère d'Ambournay en Bresse dont il devint moine, puis higoumène; puis en 810, consacré Archevêque métropolitain de Vienne en Dauphiné ; confesseur de l'Orthodoxie contre l'adoptianisme de Félix d'Urgel, et défenseur des saintes Icônes contre l'iconoclasme mitigé des conciles de Francfort et de Paris, il fut l'un des plus influents hiérarques orthodoxes de son temps; il fonda en 837 le monastère de Romans-sur-Isère, où il devait être enterré (+ 841 ou 842) Ste GIBITRUDE : moniale à FAREMOUTIERS-EN-BRIE (+ vers 680) St LAWENAN (LAOUENAN, du breton "laouenn", joyeux) : disciple de saint TUDWAL, ermite dans le FINISTERE-NORD, puis Évêque auxiliaire de saint POL AURELIEN (VIème s.) Saint MACHAIRE DES MAUGES : higoumène et apôtre du BOCAGE VENDEEN (Vème s.) St MAIMBOD : né en IRLANDE, il fut martyrisé par des païens alors qu'il prêchait à des paysans près de KALTENBRUNN en ALSACE (+ vers 880) St MAIMBOEUF : lui aussi né en IRLANDE, mais apôtre en Italie du Nord, puis massacré par des brigands près de DAMPIERRE en FRANCHE-COMTE, à la même date que le précédent . Il pourrait s'agir du même saint, selon deux recensions différentes. [ St PARMENAS : né en PALESTINE, il serait venu en Provence (selon la tradition de l'ÉGLISE D'ARLES) au moment des persécutions qui s'abattirent sur les chrétiens en l'an 42, à Jérusalem ; il aurait participé à l'évangélisation de ce pays, et notamment en AVIGNON, avec d'autres disciples qui avaient connu le Christ et qui l'avaient servi, dont Sosthènes et Épaphras ; de Provence, il serait reparti en Orient, où il subit le martyre comme apôtre de PHILIPPES en MACEDOINE, sous Trajan (Ier s.) - Mentionné avec les 70 disciples dans le Grand Synaxaire, au 4 janvier, il est célébré comme diacre et évangélisateur le 23, dans les propres diocésains de Provence ] St URBAIN : sixième Évêque de LANGRES en BOURGOGNE (Vème s.) St WANENG (VANENG, WANINGUS) : pieux laïque né en NORMANDIE près de ROUEN, il participa avec saint WANDRILLE à la fondation de l'abbaye de FONTENELLE et devint moine; peu après, il fonda à son tour l'important monastère de FECAMP (+ vers 688) - Patron de Ham en Picardie, cf. le 9 janvier et le 15 février 24 janvier - Ste ascète Xénie - St Néophyte le reclus : St ARTHÈME (ARTÉMIOS, ARTHEMIUS) : légat impérial en route pour l'Espagne, il tomba malade en Gaule et se fixa à CLERMONT D'AUVERGNE dont il devint probablement l'Évêque (+ 396) St BERTRAND (BERTRAM, BERTRAN, EBERTRAM) : disciple de saint BERTIN (BERTINUS) il accompagna saint OMER dans son évangélisation des FLANDRES et du nord de la FRANCE; il devint ensuite higoumène de SAINT-QUENTIN (VIIème s.) St CADOC ( KADOC, CADO, CATHMAEL, CADVACI, DOCUS) : fondateur et premier higoumène du monastère de LLANCARFAN, non loin de Cardiff au PAYS DE GALLES, il vécut par la suite en ermite dans une des îles proches de VANNES en BRETAGNE ; selon la tradition, il venait de revenir en GRANDE BRETAGNE lorsqu'il fut martyrisé par les païens près de WEEDON (+ vers 580) St CAÏDOC : disciple de saint COLOMBAN, il fut l'apôtre des Morins, en ARTOIS (VIIème s.) St DENWAL (DENOUAL, GALLOIS) : il vécut en ermite à ST-DENOUAL, près de ST-BRIEUC en BRETAGNE (VIème s.) St DREK : ermite à ST-GOAZEC en FINISTERE DE BRETAGNE (VIème s.) St GWELLO : ermite à TOULBRAN en BRETAGNE (VIIème s.) St MORNOD : disciple de saint HERVÉ, il fut higoumène de LEON DE BRETAGNE (VIème s.) St SAVINIEN : martyr au diocèse de TROYES en CHAMPAGNE (IIIème s.) - cf. le 29 janvier St VÈRE et Ste SUPPORINE : honorés à CLERMONT en AUVERGNE (s.d.) 25 janvier - St Grégoire le Théologien - Synaxe de tous les néo-martyrs russes : St AMARIN : higoumène dans les Vosges alsaciennes; la vallée de SAINT-AMARIN en ALSACE perpétue son nom (+ 676) St GUÉHENNO (GUENZOU) : solitaire à LOCMINE en BRETAGNE (VIème s.) St LIMENT : moine à MICY près d'ORLEANS, puis à TOURS en TOURAINE (VIème s.) St PRIEST (PRIX, PRISQUE, PRAEJECTUS, PREJET, PROJET, PREST, PREILS, PREUIL) : né en AUVERGNE, il devint Évêque de CLERMONT ; il encouragea le monachisme, et fut assassiné par des malfaiteurs avec saint AMARIN et saint ÉLIDE, à VOLVIC en AUVERGNE (+ 674 ou 676) St ROQUES (RACHO, RAGNOBERT) : moine de LUXEUIL, il devint Évêque d'AUTUN en BOURGOGNE (+ vers 660) 26 janvier - St Xénophon, son épouse Marie et leurs deux enfants Arcade et Jean : St AUSILE : moine de LERINS, il partagea la cellule de saint LOUP et de saint MAXIMIN ; devenu Évêque de FREJUS en PROVENCE, il subit le martyre sous le règne d'Euric (+ 483) St KONAN (CONAN, GONNANT) : Évêque itinérant irlandais, apôtre de l'Ile de Man, et du NORD de de la BRETAGNE (VIème s.) Ste RADEGONDE LA JEUNE : elle mourût à 7 ans au monastère de CHELLES en FRANCE, où elle aurait été la fille spirituelle de sainte BATHILDE, veuve de Clovis II, et peut-être sa nièce (+ 670) - cf. le 29 et le 30 janvier St SÉVÉRIEN : premier Évêque de MENDE et du PAYS DES GABALES, en GEVAUDAN (IIIème s.) St THEOFROY (THEOFRID): moine de LUXEUIL dans les VOSGES, il devint higoumène du monastère de CORBIE, puis Évêque d'AMIENS en PICARDIE - d'autres disent : d'ALBI (+ vers 690). St TUGEN (TUJAN) : recteur de BRASPARTS-ES-MONTS-D'ARREE, il était disciple de saint POL AURELIEN et succéda à saint JAOUA à la tête du monastère de DAOULAS en BRETAGNE (VIème s.) 27 janvier - Reliques de St Jean Chrysostome à Constantinople - Ste Marcienne : St AMBROISE : Évêque de SENS en FRANCE (+ vers 455) - Autre célébration le 3 septembre Ste CANDIDE (CANDIDA) : mère de saint ÉMERE, elle le suivit en CATALOGNE et mourut ermite (+ 798) Ste DEVOTE : née à NICE, cette vierge consacrée succomba au supplice du chevalet à MARIANA en CORSE pendant la persécution de Dioclétien ; son corps fut recueilli et transporté secrètement à MONACO par le prêtre BENENATUS et le marinier GRATIANUS ; une partie de ses reliques est conservée à l'église de ST-GEORGES, en CORSE (+ 303) - Patronne de la CORSE et de la Principauté de MONACO - Autre célébration le 27 février St ÉMÈRE (EMERIUS) : né en FRANCE, il fonda le monastère de ST ÉTIENNE DE BAÑOLES - en CATALOGNE (VIIIème s.) St JULIEN du MANS : il est vénéré comme premier Évêque du MANS et du PAYS DES CENOMANES : martyr (IIIème s.) - Il serait célébré " en Orient " le 25 juin, mais ne se trouve pas dans le Synaxaire byzantin St LOUP (LEU) DE CHALON : Évêque de CHALON-SUR-SAONE, il était célèbre pour sa charité envers les affligés (+ vers 610) St MARI ou MAIRE (MAUR, MARIUS, MAY) D'ORLEANS : moine à ORLEANS, sa réputation de sainteté était si répandue que les moines du VAL-BENOIT (près de SISTERON en PROVENCE) le choisirent pour higoumène ; l'imposition de ses mains accomplissait de nombreuses et spectaculaires guérisons ; après sa mort, son corps fut transporté de BEUVONS à FORCALQUIER où il est vénéré (+ vers 550) - Célébré à Digne le 9 février ST MAUR (MARIUS, MAURUS) : fondateur d'un monastère à BODION en BRETAGNE (+ vers 555) 28 janvier - St Ephrem le Syrien - St Isaac le Syrien : MEMOIRE DE TOUS LES SAINTS ERMITES St ANTIME (ANTIMUS) : un des premiers higoumènes de BRANTOME en DORDOGNE (VIIIème s.) St ARNOULD L'ÉCUYER : assassiné à CYSOING en FLANDRES par des ennemis de son maître, il est vénéré comme un martyr de la fidélité (+ 742) Ste BRITTA (BRIGITTE ?) et ste MAURA (ou st MAUR ? ) : Celtes nées en ÉCOSSE, elles (ils) partirent en pèlerinage à ROME et furent martyrisé(e)s au retour par les Goths ariens - en traversant la TOURAINE, ou selon d'autres la PICARDIE ( + 463) - cf. 15 janvier ? St JEAN de REOMEE (ROMAY, REOMAY) : né à DIJON en 425, il devint ermite à REOMEE, près de FLAVIGNY en BOURGOGNE; quand les disciples commencèrent à affluer autour de lui, il s'enfuit au monastère de LERINS en PROVENCE, ne se sentant pas digne d'une telle responsabilité ; il y apprit la tradition de saint MACAIRE, qu'il décida d'adopter pour sa règle; plus tard, à son retour à REOMEE, il fonda sur des terres appartenant à sa famille un monastère consacré à la MERE DE DIEU - dont il fut le premier higoumène et où il appliqua la règle apprise à LERINS ; il y mourut plus que centenaire (+ 539 ou 545) St HILAIRE : père de saint JEAN DE REOMEE (s.d.) Ste LIVRADE : vierge et martyre ; un bourg porte son nom près de VILLENEUVE SUR LOT (s.d.) St MERLI : ermite à HENANBIHEN au TREGOR en BRETAGNE (VIIème s.) St ODO DE BEAUVAIS : né en 801 près de BEAUVAIS, il abandonna sa carrière militaire pour devenir moine à CORBIE; en 861, il devint Évêque de BEAUVAIS (+ 880) St PÉLADE (PALLADE): il était né à EMBRUN en PROVENCE, d'une famille restée fidèle à l'Orthodoxie ; il s'attacha dès sa jeunesse à l'Évêque métropolitain, Catulin, qui fut un des Pères du concile d'ÉPAONE en 517 ; quand les Ariens et le roi Sigismond punirent les Évêques qui s'étaient opposés à eux au concile, Catulin fut envoyé en exil à VIENNE ; PÉLADE l'accompagna, mettant sa séquestration à profit pour étudier les saintes Écritures, et fut ordonné prêtre ; il avait reçu le don de prophétie : entre autres, il prédit à Sigismond la ruine prochaine de son royaume et sa mort tragique ; Catulin étant mort d'épuisement en 518, PÉLADE lui succéda comme Évêque d'EMBRUN ; durant ses cinq années d'épiscopat il construisit de nombreuses églises, à CHORGES, au SAUZE, à RAME, ainsi que les sanctuaires consacrés à ST-MARTIN, aux STS-VINCENT-ET-ORONCE et celui du grand martyr arlésien ST-GENES, ces derniers à EMBRUN (+ 523) St PHILOMER : disciple de saint JEAN DE REOMEE, moine au MOUTIER-ST-JEAN en BOURGOGNE (VIème s.) Ste QUIETTA : mère de saint JEAN DE REOMEE 29 janvier - Reliques du saint hiéromartyr Ignace le Théophore : St AQUILIN : né en Bavière, il s'enfuit à PARIS pour ne pas être consacré Évêque de COLOGNE, alors Métropole des diocèses de TREVES, MUNSTER, PADERBORN et HILDESHEIM ; comme il prêchait à MILAN contre l'arianisme, les ariens de la ville le martyrisèrent (+ 650) St AYRMANN (HERMANN) : moine à LANGRES en BOURGOGNE, il fut martyrisé par les Vikings païens (+ 888) St CESAIRE (CESARIUS, CESAR) : il était diacre à ANGOULEME au temps du premier Évêque, saint AUSONE (Ier s.) St GILDAS LE SAGE (GILDAS DE RHUYS, GWELTAZ, BADONICUS) : Celte gallois, né vers 510 (493) à Dumbarton, sur les bords de la Clyde, il fut disciple de saint ILLTYD au monastère de LLANCARVAN, en Pays de Galles, aux côtés des futurs saints POL DE LEON, SAMSON de DOL et LUNAIRE ; prêtre en 518, il partit en pèlerinage à Rome en 525, puis s'installa au retour dans une solitude des rives du Blavet, près de saint BIEUZY, et ensuite dans l'île de HOUAT ; en 560, WAROCH, comte de VANNES, lui céda un terrain sur la presqu'île de RHUYS où il fonda un monastère bénédictin, devenu plus tard ST-GILDAS-DE-RHUYS ; il alla prêcher en Irlande en 565, puis revint mourir à HOUAT ; à sa demande, son corps fut abandonné à la mer sur un bateau qui vint s'échouer à ARZON (EROEST), à l'ouest de la presqu'île ; il fut transporté en 919 au BOURG-DIEU, sur l'Indre, où une église lui est dédiée ; il repose derrière l'autel de l'abbaye (+ en 570) - Patron de VANNES. Autre fête le 26 octobre Ste RADEGONDE LA JEUNE : elle mourût à 7 ans au monastère de CHELLES en FRANCE, où elle aurait été la fille spirituelle (et la nièce ?) de sainte BATHILDE, veuve de Clovis II (+ 670) - cf. le 26 janvier Ste SAVINE (SABINA, SABINE) : Grecque de l'île de Samos et sœur de saint SAVINIEN, elle vécut à TROYES en CHAMPAGNE ; vierge consacrée, morte en paix, une commune des environs de TROYES porte son nom (+ 280) St SAVINIEN (SABINIEN) : selon la tradition, lui et sa sœur sainte SAVINE venaient de l'île de Samos en Grèce, qu'ils avaient dû fuir; il fut martyrisé à RILLY, près de TROYES en CHAMPAGNE, sans doute au cours d'une des premières persécutions d'Aurélien (+275). St SULPICE SÉVÈRE : né à PRIMUCIAC en AQUITAINE, entre AGEN et MONTAUBAN, d'une famille réputée, il se maria dans une famille consulaire ; riche et estimé, il devint un avocat réputé pour son éloquence ; un jour, il décida de tout quitter par amour de la pauvreté et de devenir le disciple de saint MARTIN DE TOURS, et à sa mort (en 400), hérita de sa cellule à MARMOUTIER ; il s'y enferma cinq ans, écrivant entre autres la vie de son père spirituel ; par humilité, il se retira à la fin de sa vie dans le monastère que saint JEAN CASSIEN LE ROMAIN venait de fonder à MARSEILLE, en 415, où il fut l'un de ses tout premiers disciples ; devenu moine de ST-VICTOR, il décida de garder un silence absolu jusqu'à sa mort, pour racheter les fautes commises au temps de sa trop grande éloquence (+ 432) St SULPICE Ier LE SEVERE : Évêque de BOURGES en 583 (+ 591) - cf le 17 janvier 30 janvier - Les Trois Hiérarques St Basile, St Grégoire et St Jean Chrysostome : Ste ALDEGONDE (BALDEGONDE) : sœur de sainte WALDTRUDE (WALDETRUDIS), moniale à MONS ou à DRONGHEM près de GAND (BELGIQUE), elle fonda un couvent à MAUBEUGE dans le HAINAUT dont elle fut la première higoumène (+ 684 ou 689) - Patronne de Maubeuge St ARMENTAIRE : il fut le premier Évêque d'ANTIBES (ANTIPOLIS) en PROVENCE; une église très ancienne lui est dédiée à DRAGUIGNAN (+ vers 451) Ste BATHILDE : née en Angleterre, elle fut vendue comme esclave au maire du palais du royaume de Neustrie ; en 649, le roi Clovis II l'épousa ; après la mort de son époux, elle devint la régente du royaume (656-664) ; ses trois fils régnèrent ; dès que Clotaire III fut en âge de régner, elle prit le voile au couvent de CHELLES qu'elle avait fondé et dont elle fut la première higoumène (+ 680) St EUSÈBE D'ANTIBES : Évêque d'ANTIBES (ANTIPOLIS) en PROVENCE (+ vers 572) 31 janvier - Sts anargyres Cyr et Jean - Stes martyres Athanasie et ses 3 filles : St BOBIN (BOCIN) : né en AQUITAINE, il devint moine à MOUTIER-LA-CELLE, puis en 760, Évêque de TROYES en CHAMPAGNE (+ vers 766) St EUSEBE DE ST-GALL: né en Irlande, il devint moine à SAINT-GALL (Suisse) et vécut plus tard en ermite au MONT SAINT VICTOR dans le Vorarlberg ; il fut tué à coups de faux parce qu'il dénonçait l'athéisme ; vénéré comme martyr (+ 884) St GAUD (ou GAULT - du german. "Waldo") : Celte breton, Évêque d'ÉVREUX, il renonça à la mitre pour terminer sa vie en solitaire à MONDANE / ST PAER-SUR-MER en NORMANDIE - d'autres disent à SCICY (+ en 491) St GEMINIEN de MODENE : diacre, puis successeur de l'Évêque de MODENE, c'est lui qui donna refuge à saint ATHANASE le GRAND lorsqu'il traversa l'ITALIE, exilé en GAULE ; il s'opposa avec courage au Jovinianisme qui sévissait alors (+ 348) St NICET : Évêque de BESANÇON en FRANCHE COMTE (+ 613) St PATROCLE : Évêque de TOULOUSE; il mourut martyr (Vème s.) St PATROCLE : Évêque d'ARLES, il avait été intronisé un mouvement populaire qui avait renversé l'Évêque Heros, pendant les luttes entre Constance et Constantin ; cette élection causa dans tout l'épiscopat de PROVENCE des troubles prolongés auxquels le saint Patriarche ZOZIME (+ 418)mit fin en tranchant le différent entre VIENNE et ARLES en faveur de l'ancienne capitale impériale, qu'il éleva au rang de Métropole, au motif qu'elle était devenue la ROME DES GAULES depuis que le Prétoire y avait été établi et que les Sept Provinces y tenaient leur assemblée ; le 22 mars 417, il conféra à saint PATROCLE le droit d'ordonner non seulement dans la Viennoise mais encore dans les deux Narbonnaises, lui concédant le privilège vicarial de délivrer aux Évêques de toute la Gaule les " lettres formées " qui établissaient leur identité et sans lesquelles ils ne pouvaient s'absenter de leur diocèse ; PATROCLE devait périr victime de la haine du maître de la milice romaine, Félix, qui le fit assassiner par un tribun barbare (+ 426) St POUANGE : ermite en CHAMPAGNE (VIème s.) Ste ULPHIE (ULPHIA, WULFIA, OLFE, WULFE) : selon la tradition elle vécut la vie érémitique près d'AMIENS ; son père spirituel était l'ermite saint DOMITIUS; un monastère a été construit sur l'emplacement de sa tombe (+ vers 750) - cf : 11 janvier ?
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