ayant confessé l'Orthodoxie dans les actuels pays francophones (Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse) ainsi que dans le Val d'Aoste - à l'époque de l'ancien Patriarcat Orthodoxe de Rome GARDE LA PLENITUDE DE TON ÉGLISE, SANCTIFIE CEUX QUI AIMENT LA BEAUTE DE TA MAISON ET GLORIFIE-LES EN RETOUR PAR TA DIVINE PUISSANCE. NE NOUS ABANDONNE PAS, NOUS QUI ESPERONS EN TOI. DONNE LA PAIX AU MONDE, A TES ÉGLISES, AUX PRETRES ET A TOUT TON PEUPLE. CAR TOUTE GRACE ET TOUT DON PARFAIT VIENNENT D'EN HAUT ET PROCEDENT DE TOI, PERE DES LUMIERES. ET NOUS TE RENDONS GRACE ET NOUS T'ADORONS, PERE FILS ET SAINT ESPRIT, MAINTENANT ET TOUJOURS ET DANS LES SIECLES DES SIECLES. AMEN Nous rappelons que le 1er mars de l’Église ( calendrier dit julien ) est le 14 mars du calendrier civil. 1er mars - Ste martyre Eudocie la Samaritaine - St Aubin, Évêque d'Angers : St ABDALONG : nous n'avons pas de document incontestable sur la vie de cet Évêque de MARSEILLE ; il aurait succédé à saint SÉRÉNUS en 716 et souffert des incursions sarrasines appelées par le duc Mauront pour défendre la PROVENCE contre l'invasion des Franks de Charles Martel ; d'aucuns avancent au contraire qu'il aurait vécu au IIIème siècle (probablement + en 737 ou 739) St ADRIEN (HADRIEN) : martyr à MARSEILLE sous Dioclétien, avec 25 autres martyrs dont les saints EUNUCULE, FÉLIX, HERMÈS, JANVIER ci-après (+ vers 290) St ALBIN (GWEN, = blanc) : Évêque de KEMPER (QUIMPER) en BRETAGNE (Vème s.) St ALBIN D'EMBRUN : sacré Évêque d' EMBRUN par saint PROCULE de MARSEILLE, il souffrit des attaques des Ariens, et de la division apportées par cette hérésie parmi les notables de sa ville (+ vers 630) St AMANT DE BOIXE : il naquit à BORDEAUX au début du VIème siècle ; à la recherche d'une vie parfaite, il fut attiré par la réputation de saint CYBARD qui vivait en Angoumois ; il s'établit au cœur de la forêt de BOIXE pour y vivre en ermite (VIème s.) St AUBIN (ALBIN) : né en 468 d'une famille romano-brittone expatriée en Bretagne (à LANGUIDIC près de LORIENT - d'autres disent à VANNES), il devint moine au monastère de TREHILLAC près de REDON, puis à 35 ans higoumène de celui de TINCILLAC près de GUERANDE (Loire-Atlantique), et enfin de celui de NANTILLY en POITOU; à la mort de l'Évêque Adulphe, il fut sacré par le peuple Évêque d'ANGERS en 529 (bien malgré lui), et dans ses nouvelles fontions, il se montra assidu à la prédication quotidienne ; il se fit l'interprète de saint TUDAL (cf. le 30 novembre) auprès du roi Childebert ; il joua un rôle de premier plan au troisième CONCILE D'ORLEANS en 538, fort par ailleurs du soutien de saint CÉSAIRE D'ARLES : rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du Concile, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté, et sut se dresser devant l'injustice pour adoucir le sort des prisonniers et racheter les captifs des Barbares ; s'opposant à une majorité d'évêques qui se taisaient par crainte, il sut également imposer le respect du mariage aux grands seigneurs de l'époque mérovingienne qui n'hésitaient pas à épouser leur sœur, leur tante ou encore leur fille ; à ANGERS, le monastère de ST-AUBIN prit son nom et plus de 70 localités le portent encore (+ 550) - Patron d'Angers et de Guérande, il est aussi honoré au pèlerinage de ST-AUBIN DE MOËSLAINS (Hte-Marne) St DENEK : ermite à PORSPODER DU FINISTERE ainsi que dans le VANNETAIS (VIème s.) St EUNUCULE : martyr à MARSEILLE sous Dioclétien, avec saint ADRIEN & 24 autres (+ vers 290) St FÉLIX : martyr à MARSEILLE sous Dioclétien, avec saint ADRIEN & 24 autres (+ vers 290) St HERMÈS : selon un martyrologe gallican, il fut martyrisé à MARSEILLE sous Dioclétien, avec saint ADRIEN & 24 autres ; ses reliques étaient vénérées dans l'église Saint Victor (+ vers 290) St JANVIER : martyr à MARSEILLE sous Dioclétien, avec saint ADRIEN & 24 autres (+ vers 290) St JEAN Ier : Évêque de NIMES, dans le LANGUEDOC (+ 550) St LÉON DE ROUEN : né à CARENTAN en Normandie vers 856, il serait parti, avec ses parents sur les bords du Rhin pour rejoindre la cour du roi Louis de Germanie et vint ensuite à Paris poursuivre ses études jusqu'au moment où il y fut sacré Évêque métropolitain de ROUEN ; il démissionna de ce siège pour partir en tant qu'Évêque itinérant (accompagné par ses frères GERVAIS et PHILIPPE) dans l'intention de ramener à l'Orthodoxie la NAVARRE et les PROVINCES BASQUES qui avaient été dévastées par les Musulmans ; apôtre de l'EUZKADI, il mourut à 33 ans près de BAYONNE, martyrisé par ceux qui s'opposaient à sa prédication (+ 889) - Patron de la ville de Bayonne St LUPERQUE (LUPERCUS, LUPERCULUS) : LUPERCUS étant un nom commun porté par les prêtres du dieu Pan, patron des bergers et grand protecteur des troupeaux contre le loup, il pourrait s'agir d'un catéchumène qui aurait apostasié d'un de ces collèges sacerdotaux païens pour embrasser la foi orthodoxe, mais n'aurait pas encore reçu de nom nouveau faute de baptême ; la fête annuelle des luperques se célébrait en effet aux ides de mars (15 février) et on sait que Gélase, Patriarche de Rome, ne parvint à interdire définitivement ces " lupercales " qu'au Vème siècle ; certaines traditions pyrénéennes reflétaient encore au XIXème siècle ces antiques bestialités (pouvant aller à l'occasion jusqu'au crime), le déguisement des bandes de jeunes prédateurs ayant simplement substitué la peau d'ours à celle du loup; ce saint " anonyme " - dont le diminutif latin LUPERCULUS pourrait avoir souligné la grande jeunesse - est particulièrement vénéré sur le versant septentrional des Pyrénées où ces désordres traditionnels ont été attestés jusqu'à l'aube du XXème siècle ; la tradition le dit natif de la NAVARRE voisine et il aurait été martyrisé à TARBES (capitale de la BIGORRE), au temps de Dioclétien (+ vers 300) - Peut-être s'agit-il d'une confusion avec le saint LUPERCULE du 5 mars ? Ste MÉLARIE OU MÉLARIA : solitaire à DIRINON EN LEON de BRETAGNE (VIème s.) St RÉMESSAIRE (RÉMÉZAIRE, RAMISSARIUS, REMISSARIUS) : Évêque de NIMES, dans le LANGUEDOC (+ 633) St SIMPLES : confesseur à TOURS (VIIème s.) St SIMPLICE ou PLICE : Évêque de BOURGES en BERRY (+ 480) St SIVIARD : moine du monastère d'ANISOLE (plus tard ST-CALAIS), sur la rivière Anille (Sarthe), il avait suivi son père qui en était l'higoumène, et plus tard, il lui succéda ; il rédigea la Vita de saint CALAIS (+ 541, cf. 1er juillet), compagnon de saint AVIT (cf. 5 février) et fondateur de leur monastère (+ 687 ou 729) 2 mars - St martyr Hésychius le Palatin - St Arsène de Tver - St Chad de Lichfield St JACQUES ou JACOB : Évêque de TOUL en LORRAINE, il se retira ensuite dans un monastère ; on le confond parfois avec un autre évêque Jacques, qui souscrivit au concile d'ATTIGNY (+ vers 767 ou 768) St JOUVIN DE ST-POL-DE-LEON (JOUAN, JOAVAN, JOUIN, JOÉVIN, JAWA) : Romano-Britton qui avait rejoint son oncle saint PAUL-AURÉLIEN en BRETAGNE, il fut son coadjuteur, désigné comme son successeur et sacré Évêque par lui ; deux localités portent son nom en Bretagne (ST-JOUAN-DE-L'ISLE près de Dinan et ST-JOUAN-DES-GUERETS près de St-Malo), deux autres en Normandie (ST-JOUIN en Auge et ST-JOUIN-BRUNEVAL près du Havre), deux dans le Bocage Vendéen (ST-JOUIN-DE-MILLY près de Bressuire et ST-JOUIN-DE-MARNES près de Thouars) ainsi que dans le Perche, ST-JOUIN-DE-BLAVOU, près de Mortagne (+ vers 570) Ste KIWA : ermite à LAN-GUIVOA/PLOUENOUR-LANVERN en FINISTERE DE BRETAGNE (VIème s.) Ste MACRE : moniale et martyre à FISMES, dans la CHAMPAGNE REMOISE (s.d.) St NIZIER : Évêque métropolitain de LYON (+ 573) 3 mars - Sts martyrs Eutrope, Cléonique et Basilisque - St Guénolé St BENOÎT : il fut Évêque métropolitain d'EMBRUN dans les Hautes Alpes (VIIème s.) St BERGOT : moine et disciple de saint GWÉNOLÉ à LANDEVENNEC en Bretagne (VIème s.) St BERZMAOT : moine et disciple de saint GWÉNOLÉ (ci-après) à LANDEVENNEC (VIème s.) St CALUPAN : ce reclus, dont saint GREGOIRE DE TOURS nous dit qu'il fut prêtre (il avait été ordonné par l'Évêque de Clermont, saint AVIT, cf. LE ) et qu'il était un grand thaumaturge, vécut dans une grotte proche du monastère de MEALLET près de Clermont-d'Auvergne, dont il était moine (+ 575 ou 576) Ste CAMILLE (CAMILLA) : elle était née à CIVITAVECCHIA dans le Latium, au temps de l'empereur Théodose et des premiers troubles causés par les luttes entre Goths et Ostrogoths au sein d'un Empire en pleine réorganisation ; son nom de CAMILLA peut laisser supposer qu'elle appartenait à cette catégorie de jeunes filles libres qui assistaient les prêtres romains pour l'accomplissement des sacrifices du paganisme qui avaient été remis en honneur par Julien l'Apostat ; mais elle rencontra saint GERMAIN à RAVENNE et devint sa disciple ; elle suivit sa dépouille mortelle lorsque celle-ci fut ramenée à Auxerre (cf. le 31 juillet), puis se fixa sur les bords de l'Yonne où elle termina son pèlerinage terrestre en recluse ; peut-être eut-elle à subir la dévastatrice invasion des Huns en 451; sur les lieux de sa sainte solitude s'éleva plus tard le village d'ESCOLIVES-SAINTE-CAMILLE (+ 437 ou 473) St GALLICAN II : il fut Évêque métropolitain d'EMBRUN dans les Hautes Alpes (VIème s.) Ste GWENIVAR (GWENIVER, GUENIÈVRE) : une statue de cette sainte de BRETAGNE (aussi célèbre qu'inconnue et dont on ne sait que le nom, commémoré au synaxaire breton à la date du 3 mars) se trouve dans l'église d'ARGOL, au centre de la presqu'île de Crozon en FINISTERE ; c'est le seul document que nous ayons sur celle qui est peut-être la sainte celte la plus mystérieuse : nous n'en connaissons en effet que son reflet à travers le personnage légendaire d'une autre GUENIEVRE, l'épouse du roi Arthur dans le cycle des chevaliers de la Table Ronde ; le mysticisme celtique a depuis trop longtemps mêlé ce qui a pu être sa vie réelle avec la légende qui s'est inspirée d'elle pour qu'il soit possible de les dissocier aujourd'hui (s.d.) St GWÉNOLÉ (GUÉNOLÉ, GUINGALOIS, WINWALOE) : né près de ST-BRIEUC en BRETAGNE, d'une famille romano-brittonne chassée d'Angleterre par l'invasion des Saxons ; troisième fils de sainte GWEN (cf. le 21 février), il devint le disciple de saint BUDOC (cf. le 9 décembre) sur l''île Lavret dans l'archipel de Bréhat, avec ses deux frères saint GUEZNEC et saint JACUT (cf. ci après, le 5 mars) ; il en partit avec onze de ses compagnons d'ascèse et se fixa d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à LANTOWINNOC (LANDEVENNEC) où il fonda le premier monastère breton ; il y remit son âme à Dieu, à 85 ans, au moment où il entonnait le psaume d'actions de grâces après la sainte Liturgie qu'il venait de célébrer ; de très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage, en particulier à Batz-sur-Mer, et son culte s'est répandu également en Cornouaille britannique (+ vers 532) Ste NONNE (NONNA, NONNITA, NUN ) : on ne connaît pas son véritable nom celte ; de famille régnante, elle fut la mère du saint ascète DAVID, Évêque de MYNYW ou MENEVIA, aujourd'hui SAINT DAVID'S dans le PEMBROKESHIRE(Shakespeare parle de ce saint, patron du PAYS DE GALLES qui le célèbre le 1er mars, dans sa tragédie "Henri V") ; une chapelle et un puits perpétuent la mémoire de NUN près de la cathédrale qui fut élevée au XIIème siècle sur l'emplacement du monastère fondé par ce fils qui avait d'ailleurs refusé de le quitter lorsqu'il fut appelé à l'épiscopat, et qui recommanda à ses moines, au moment de son trépas : " N'oubliez pas le peu de choses que je vous ai appris, et surtout restez toujours gais" ; les reliques de sainte NONNE sont à ALTARNUN (près de Tintagel, en CORNWALL) mais la tradition atteste qu'elle serait morte en BRETAGNE continentale (Vème s.) St SÉRÉCIN : ermite à LAN-GUEREGUIN/BLOMEUR en Finistère de BRETAGNE (VIème s.) St SATURNE : archidiacre du diocèse d'AUXERRE en BOURGOGNE, puis higoumène du monastère SAINT-GERMAIN (+ vers 470) St TANVOUD : moine, disciple de saint GWÉNOLÉ à LANDEVENNEC dans le FINISTERE (VIème s.) St WINWALOE (voir ci-dessus à St GWÉNOLÉ) : plusieurs églises lui sont dédiées en CORNWALL, où il aurait sans doute accompagné son maître saint BUDOC au cours de ses missions. 4 mars - St Gérasime l'Anachorète - St Grégoire d'Assos - St Gérasime de Vologda : St BASIN : né en LORRAINE et issu de la famille des ducs d'Austrasie, il devint higoumène du monastère ST-MAXIMIN de TREVES, en RHENANIE, puis succéda à saint HÉDULPHE (ou à saint NUMÉRIEN) comme Évêque métropolitain de cette ville qui fut une des plus belles du royaume des Franks, malgré les destructions qu'ils lui avaient faites subir au cours de la décadence de l'empire romain dont elle avait été l'un des plus beaux fleurons ; après 24 ans d'archiépiscopat, il renonça à ses hautes fonctions pour reprendre la vie de moine dans son monastère (+ 705) St GOURDELOU : il était disciple de saint GWÉNOLÉ (cf. le 3 mars) et termina ses jours comme solitaire à LLAN GOURDELW en Finistère de BRETAGNE, (VIème s.) St LÉONARD D'AVRANCHES (LEODOWALD) : il vécut une jeunesse dissipée, mais une fois converti (en grande partie grâce aux prières et aux pénitences de sa mère), il fut appelé à devenir Évêque d'AVRANCHES en NORMANDIE ; grande était sa dévotion à l'égard de saint MARTIN dont il répandit le culte en Normandie, lui élevant de nombreuses églises (+ vers 614 ou 630) St LUTWIN (LIEWIN) : neveu de saint BASIN, il lui succéda comme Évêque de TREVES (+ 713). St MÉNEK : fondateur d'une paroisse à MENEAC près de Ploërmel dans le MORBIHAN (VIème s.) 5 mars - Sts Conon d'Isaurie le Thaumaturge & Marc l'Ascète - St Virgile d'Arles St DRAUSIN ou DROSIN (DRAUSINUS, DRAUSIUS, DRAUSCIO, DRAUTIO) : né dans le Soissonais vers 606 dans une famille chrétienne qui lui donna une excellente culture, il fut archidiacre, puis Évêque de SOISSONS et fonda le monastère de SAINT-PIERRE-DE-ROTONDE, près de COMPIEGNE, ainsi que celui de la MERE DE DIEU dans sa ville épiscopale, en faisant appel à des moniale du monastère de JOUARRE, soutenu en cela par l'évêque saint OUEN (cf. le 24 août); il fit beaucoup pour développer le monachisme dans tout le Soissonais, autour du monastère de ST-MEDARD, fondé par le roi Clotaire en 558, et connut de nombreuses maladies dont il supporta avec patience les douleurs puis les infirmités. (+ vers 576) ST ÉLUEN (ELVEN) : ermite à KERSAINT-PLABENNEC dans le FINISTERE où une chapelle lui a été dédiée ; nous n'en connaissons rien de plus, sinon qu'il a laissé son nom à la localité d'ELVEN dans le MORBIHAN (VIème-VIIème s.) St GUEZNEC (GWETENOK) : frère aîné de St GWÉNOLÉ (cf. le 3 mars), il était moine à l'ILE LAVRET (VIème s.) - Autre célébration le 8 février St JACUT : frère de saint GUENOLE (cf. le 3 mars) et de saint GWETENOK, ci-dessus, il fut élevé comme eux sous la férule de saint BUDOC (cf. le 9 novembre) à l'ILE LAVRET où il devint moine à son tour ; il est vénéré dans de nombreuses paroisses du FINISTERE et aussi à SAINT-JACUT DE LA MER près de Dinard, à SAINT-JACUT DU MENE près de Lamballe ainsi que dans le Morbihan à SAINT-JACUT LES PINS, près de Redon (VIème s.) St LUPERCULE : Évêque d'EAUZE et martyr à AUCH en GASCOGNE (IIIème s.) - Peut-être s'agit-il d'une confusion avec le saint LUPERQUE (LUPERCULUS) du 1er mars ? St SIGIRAUNE : higoumène à TOURS sur la Loire (VIIème s.) St VIRGILE D'ARLES: né en AQUITAINE au début du sixième siècle, il reçut l'habit monacal à LERINS, et fut plus tard higoumène du monastère de ST-SYMPHORIEN d'AUTUN, qui suivait comme celui de Lérins la tradition des moines d'Orient ; sa réputation d'ascétisme et ses remarquables dons de paternité spirituelle lui valurent (en 588 ou 591) d'être contraint à devenir Évêque d'ARLES, qui avait rang à cette époque de premier évêché des Gaules ; il garda toute sa rigueur monastique au sein de ces honneurs, et portait un cilice sous ses ornements épiscopaux ; en 595 il fut élevé à la dignité de vicaire du Patriarcat de Rome pour la Bourgogne et le royaume d'Austrasie, et reçut en 596 pendant quelques saisons le futur saint AUGUSTIN DE CANTERBURY (cf. le 28 mai) et ses compagnons, envoyés en mission en Grande Bretagne par le Patriarche de Rome saint GRÉGOIRE LE GRAND (appelé aussi saint GRÉGOIRE LE DIALOGUE), grand ami de saint VIRGILE, et lui conféra la consécration épiscopale en ARLES même ; il reconstruisit la cathédrale ST-ÉTIENNE (depuis : ST-TROPHIME) et le sanctuaire des ALYSCAMPS dédié à la MERE DE DIEU - où il fut enseveli aux côtés de ses prédécesseurs ; à sa mort, le parfum de la sainteté s'exhala de son corps, embaumant tous les assistants (+ 618) - Célébré en Provence le 10 octobre, jour anniversaire de son retour au sein du Père 6 mars - Les 42 martyrs d'Amorium - Invention de la Ste CROIX par Ste Hélène St CODROEL (CADROE, CADROEL) : né en Écosse, il vivait à ARMAGH en Irlande quand il partit pour le continent, où il revêtit l'habit monacal au monastère de FLEURY, sur la Loire (plus tard : ST-BENOIT-SUR-LOIRE) avant de devenir higoumène de WAULSORT près de NAMUR, en BELGIQUE, puis de ST-CLEMENT de METZ, en LORRAINE (+ 976 ou 978) St CYRIAQUE DU POITOU (KYRIACE, QUIRIACE) : il servait la messe de saint MAXIMIN DE TREVES avec beaucoup de ferveur et de ponctualité ; il fut l'ami du grand saint ATHANASE D'ALEXANDRIE (ATHANASE L'APOSTOLIQUE), qui y avait été exilé par la haine des Ariens majoritaires au Concile de Jérusalem ; il fut ordonné prêtre et vécut la sainteté dans la plus entière humilité (IVème - Vème s.) St FRIDOLIN LE VOYAGEUR: né au Vème s. en IRLANDE, il devint prêtre, mais sa prédication lui attirait une si bonne réputation qu'il préféra passer en GAULE comme missionnaire itinérant ; s'étant arrêté à POITIERS pour y vénérer les reliques de saint HILAIRE (cf. le 14 janvier), il se fit moine dans le monastère que le saint avait fondé - et en devint par la suite l'higoumène ; il en restaura à la fois les bâtiments et la discipline monastique, obtenant de Clovis les fonds nécessaires à la reconstruction de la basilique qui avait été détruitepar les invasions barbares , puis il reprit sa route et fonda des églises en l'honneur de saint HILAIRE à Metz, en Alsace, en Bourgogne et en Suisse ; il s'arrêta enfin sur l'île de SECKINGEN (sur le lac de Constance), non loin de la ville de BALE, et répandit l'Évangile dans toute la région ; le roi de Bourgogne lui fit don d'un terrain où il put fonder un double monastère à SECKINGEN, dont il fut l'higoumène unique jusqu'à sa mort (+ 540) - Patron du canton suisse de Glaris St PATRICK : né à MALAGA en ANDALOUSIE, il y fut sacré Évêque et dut se réfugier en AUVERGNE (+ vers 307) St SANE (SIDNEY, SITHNEY, SEZNI, SENOU) : Irlandais de l'ULSTER, Évêque itinérant puis higoumène, et ermite à GUISSENY près de LANNILIS dans le Finistère de BRETAGNE - il pourrait être ou avoir été confondu avec un autre saint évêque d'IRLANDE, appelé SENAN et dont on trouve la trace en BRETAGNE à PLOUZANE près de BREST, ainsi qu'en CAMORS, dans le Morbihan (+ 529) 7 mars - Les 7 hiéromartyrs Évêques de Cherson - St Paul le Simple Ste LEVENEZ (GWENDIVIG) : elle fut la mère de saint GWÉNAEL en BRETAGNE (VIème s.) 8 mars - St Théophylacte de Nicomédie - St Paul le Confesseur - St Humfroi St FÉLIX DE BOURGOGNE : né en BOURGOGNE, il convertit Sigebert, un roi des Angles qui avait été obligé de s'exiler un temps pour échapper à des usurpateurs familiaux, et qui l'emmena avec lui pour évangéliser l'EAST ANGLIA quand il retourna en GRANDE BRETAGNE; vers 631, devenu Évêque de DUNWICH , saint FÉLIX construisit une cathédrale qui devait être engloutie par la suite ; il prêcha dans le Norfolk et le Suffolk, fonda l'université de CAMBRIDGE et est considéré comme l'apôtre de l'EAST ANGLIA où plusieurs localités portent encore son nom : il est particulièrement vénéré par les Orthodoxes d'Angleterre (+ 646) St HUMFROI LE LORRAIN (UNFROI, HUNFRID, OMFROY) : moine du monastère de PRÜM, près de TREVES (fondé en 721), où l'empereur Clotaire avait embrassé la vie monacale avant sa mort en 855, il devint par la suite le douzième Évêque de THEROUANNE (en Artois) et l'higoumène de ST-BERTIN, ce monastère qui fut à l'origine de la ville de ST-OMER dont le saint patron (cf. le 9 septembre) avait été le premier Évêque de THEROUANNE de 638 à 670 ; il ne cessa de prodiguer force et réconfort à son peuple au cours des terribles invasions des Normands, qui le chassèrent de sa ville épiscopale ; après bien des hésitations, il se refusa à abandonner sa charge et participa au CONCILE D'AIX-LA-CHAPELLE ; on connaît de lui une lettre qu'il adressa au pape hérétique de Rome, Nicolas Ier, qui voulait imposer son despotisme aux évêques des Gaules et que dut finalement excommunier un concile convoqué à Constantinople (en 867) par le Patriarche Œcuménique Photios ; à ce concile, participèrent entre autres l'Évêque exarque de Ravenne et les Évêques métropolitains de TREVES et de COLOGNE qui avaient fait appel au Patriarcat de Constantinople des prétentions doctrinales manifestées avec une morgue croissante par Nicolas Ier - qui aspirait déjà au Souverain Pontificat mis ensuite en œuvre par ses successeurs ; HUMFROI entra dans son repos à THEROUANNE, l'année même où les Bulgares récemment convertis chassèrent les missionnaires latins qu'avait envoyés Nicolas Ier pour troubler la mission grecque - réaffirmant ainsi leur orthodoxie, parfaitement conforme à celle des Sept Conciles Œcuméniques ; exerçant son épiscopat avec une grande piété, malgré cette époque troublée qui préparait en quelque sorte le grand schisme du Patriarcat romain, saint HUMFROI fut l'un des tout premiers Évêques d'Occident à célébrer avec une splendeur particulière la fête de la Dormition de la Mère de Dieu et à en répandre la célébration solennelle (+ 871) St PROVIN (PROVINUS) : né en GAULE cisalpine, il fut le disciple de saint AMBROISE à Milan et devint ensuite le coadjuteur de saint FÉLIX, Évêque de COME en LOMBARDIE, à qui il succéda en 391 (+ vers 420) St PSALMET ou PSALMODE (SAUMAY, SAUMAN) : né en IRLANDE, et disciple de saint BRANDAN LE NAVIGATEUR (cf. le 11 janvier ?), il fut ermite à EYMOUTIERS dans le LIMOUSIN, où il apaisait les loups (+ vers 589) St SEZNI (SÉZIN, SENAN, SEZNEC) : d'origine irlandaise, saint SEZNI vint en BRETAGNE au sixième siècle et établit son ermitage à PLOUZENY - plus tard appelé GUISSENY - sur la côte nord du FINISTERE; il est également le saint patron de TREZENY dans les côtes d'Armor, et honoré au BOUVRON près de Savenay ainsi qu'à LOGUIVY-PLOUGRAS, entre Morlaix et Guingamp (VIIème s.) 9 mars - Les 40 martyrs de Sébaste - St Urpasien - St Pacien de Barcelone : Ste ALVÈRE : martyre à LIMEUIL en PERIGORD, où sont ses reliques ; près de BERGERAC, un bourg fortifié sur la Luire porte encore son nom (IIIème - IVème s.) St ANTOINE DE FROIDEMONT : moine du monastère de LUXEUIL, dans la FRANCHE COMTE DE BOURGOGNE, il se retira dans une forêt des environs de BEAUVAIS pour y vivre en solitude (Xème s.) St BOTULPHE (BOTOLF) : originaire de MAËSTRICHT, il fut converti alors que son pays était encore païen ; il pérégrina alors à travers la BELGIQUE, puis l'ANGLETERRE, pour trouver un lieu désertique où mieux se consacrer à Dieu ; plus tard, les invasions danoises détruisirent son ermitage, mais il resta très honoré en Angleterre (+ 655) 10 mars - St martyr Codrat de Corinthe et ses compagnons - St Attale de Bobbio St AREY : Évêque de Gap, il fut consulté par saint COLOMBAN pour harmoniser la datation de la fête de Pâques ; il organisa la vie paroissiale de son diocèse, où une localité porte encore son nom (Vème s.) St ATTALE DE BOBBIO (ATTALAS) : né en BOURGOGNE, il fut envoyé par son père à saint ARIGE DE GAP (cf. le 1er mai) pour se perfectionner dans l'étude des lettres ; il rejoignit ensuite le monastère de LERINS où il prit l'habit mais, déçu par le relâchement qui avait gagné les moines de ce haut lieu, il alla se placer sous la direction de saint COLOMBAN (cf. le 21 novembre) dans son tout récent monastère de LUXEUIL, véritable pépinière de saints ; lorsque COLOMBAN fut exilé par le roi Thierry, c'est ATTALE qui fut nommé higoumène pour le remplacer, mais il préféra garder l'obéissance et rejoignit le saint en SUISSE, puis en LOMBARDIE, où à sa mort COLOMBAN lui confia la direction du monastère qu'il venait de fonder à BOBBIO; saint ATTALE demeura jusqu'à la fin un adversaire implacable de l'hérésie arienne, dont le roi des Lombards, Ariowald, était un des derniers partisans (+ 626) St BLANCARD (BLANCHARD) : il était ermite, probablement en GASCOGNE où une localité porte encore son nom au sud d'AUCH ; il est également célébré près de NESLE-LA-REPOSE en BRIE (+ 659) Ste DISCIOLE : moniale à STE CROIX de POITIERS en POITOU (+ 583) St DROCTOVEE (DROTTE) : disciple de saint GERMAIN DE PARIS, il était higoumène du monastère de ST SYMPHORIEN à AUTUN ; saint GERMAIN le fit venir à Paris pour prendre la direction du clergé qui desservait la nouvelle basilique SAINT-VINCENT-SAINTE-CROIX (fondée avec l'aide du roi), il eût pour tâche d'assurer la mise en oeuvre du service liturgique ; cette basilique ST-VINCENT allait du reste devenir quelques années plus tard le monastère SAINT-GERMAIN-DES-PRES , où saint DROCTOVEE fut inhumé ; sa célébration fut inscrite au 10 mars dans le martyrologe de 859, qui servit plus tard de base au martyrologe romain (+ vers 580) St ÉMILIEN (ÉMINIEN) : né en IRLANDE, il devint moine, puis higoumène du monastère de LAGNY dans la BRIE, où il fut le successeur de saint FURSY (+ 675) St HIMELIN (HYMELIN) : ce prêtre pèlerin entra dans son repos à VISSENAEKEN près de Tirlemont en BRABANT ; il était probablement né en IRLANDE et revenait d'avoir visité le tombeau des saints apôtres à ROME quand il subit son martyre (+ vers 750)
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