Sainte Blandine

Qu'est-ce que l'Orthodoxie?
Le Site du Forum Orthodoxe francophone

Aller au forum

Quand la "France" était orthodoxe    Présentation de l'Orthodoxie   

Les Saints de Notre Héritage    Livres et textes

Lieux de culte orthodoxes en France    Evénements    


janvier 01-10 avril 01-10 juillet 01-10 octobre 01-10
11-20 11-20 11-20 11-20
21-31 21-30 21-31 21-31
 
février 01-10 mai 01-10 août 01-10 novembre 01-10
11-20 11-20 11-20 11-20
21-28 21-31 21-31 21-30
 
mars 01-10 juin 01-10 septembre 01-10 décembre 01-10
11-20 11-20 11-20 11-20
21-31 21-30 21-30 21-31

LES SAINTS DE NOTRE HERITAGE
ayant confessé l'Orthodoxie dans les actuels pays francophones
(Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse)
ainsi que dans le Val d'Aoste - à l'époque de l'ancien
Patriarcat Orthodoxe de Rome

SEIGNEUR, TOI QUI BENIS CEUX QUI TE BENISSENT ET SANCTIFIES CEUX QUI METTENT LEUR CONFIANCE EN TOI, SAUVE TON PEUPLE ET BENIS TON HERITAGE.
GARDE LA PLENITUDE DE TON ÉGLISE, SANCTIFIE CEUX QUI AIMENT LA BEAUTE DE TA MAISON ET GLORIFIE-LES EN RETOUR PAR TA DIVINE PUISSANCE.
NE NOUS ABANDONNE PAS, NOUS QUI ESPERONS EN TOI.
DONNE LA PAIX AU MONDE, A TES ÉGLISES, AUX PRETRES ET A TOUT TON PEUPLE. CAR TOUTE GRACE ET TOUT DON PARFAIT VIENNENT D'EN HAUT ET PROCEDENT DE TOI, PERE DES LUMIERES.
ET NOUS TE RENDONS GRACE ET NOUS T'ADORONS, PERE FILS ET SAINT ESPRIT, MAINTENANT ET TOUJOURS ET DANS LES SIECLES DES SIECLES.
AMEN

Nous rappelons que le 1er mars de l’Église ( calendrier dit julien ) est le 14 mars du calendrier civil.

11 mars - St Sophrone de Jérusalem - St Pione de Smyrne - St Euloge de Cordoue

St AFFRODIUS : moine de TREGUIER, capitale du TREGOR en BRETAGNE (VIème-VIIème s.)

Ste ALBERTE : sœur de sainte FOY (cf. le 6 octobre), elle a été l'une des premières victimes de la persécution de Dioclétien ; elle a subi le martyre avec sa sœur et d'autres chrétiens, à AGEN en GASCOGNE (+ vers 286)

St ALC'HOUEN : ermite en CORNOUAILLES, à PLOGONNEC, entre KEMPER et DOUARNENEZ (VIème s.)

St BERRIEN : il vécut en ermite dans les MONTS D'ARREE du Finistère de BRETAGNE - dans la région de Huelgoat, où deux localités portent son nom : BERRIEN près du Camp d'Artus, et LOCMARIA-BERRIEN (VIème s.)

St VIGILE : il fut le successeur de saint PALLADIUS (+ 661, cf. le 10 avril) comme Évêque d'AUXERRE en BOURGOGNE ; par ordre du maire du palais, il fut assassiné dans une forêt aux environs de COMPIEGNE (+ 689 )

12 mars - St Théophane le Confesseur - St Grégoire le Dialogue, Patriarche de Rome - St Syméon le Nouveau Théologien - St Pol de Léon

St GRÉGOIRE LE DIALOGUE : Nous pensons devoir ajouter la notice qui suit à celles des saints de ce Synaxaire - afin d'éclairer le rôle de ce grand Patriarche orthodoxe qui fut le premier à porter ce nom grec de GRÉGOIRE ( qui signifie : le Vigilant) sur le siège patriarcal de Rome, et que les peuples orthodoxes d'Occident appelèrent GRÉGOIRE LE GRAND.
Pendant ces quatorze années d'un épiscopat béni, il ne se contenta pas en effet d'être le biographe de saint BENOIT DE NURSIE - dont il répandit la Règle dans tout l'Occident - et l'organisateur de la mission en Angleterre, ce qui eut suffi à assurer la gloire de son patriarcat - si nous considérons tout ce que l'Occident doit à la cohorte innombrable de saints qui nous vinrent en retour (au cours des siècles suivants) des peuples celtiques d'Irlande, du Pays de Galles et du reste de l'île de Grande Bretagne - mais il condamna d'avance les ineptes prétentions de ses successeurs, et nous constatons hélas chaque jour davantage que si le siège de Rome avait suivi sa sainte doctrine, nous n'aurions sans doute pas connu la désastreuse chute de ce grand Patriarcat dans une hérésie dont nous subissons aujourd'hui les conséquences, si dramatiques pour la foi de tous les peuples orthodoxes.
Né vers 540 dans une famille sénatoriale romaine qui avait déjà compté plusieurs papes, il devint Préfet de la Ville de Rome. Mais au cours de ses brillantes études, il s'était imprégné de la Parole de Dieu et à la mort de son père, il résigna sa charge et distribua les immenses richesses dont il venait d'hériter, dont la plus grande partie fut consacrée à la fondation de sept monastères, dont six en Sicile et le septième, placé sous l'invocation de l'Apôtre ANDRE, dans son propre palais de Rome ; il y entra alors comme simple moine. Mais il lui restait encore une possession personnelle, et la rencontre d'un mendiant qui avait été réduit à la plus grande misère à la suite d'un naufrage lui fournit enfin l'occasion de s'en dépouiller aussi : c'était l'écuelle dans laquelle il mangeait - et pour l'amour du Christ, il en fit don à ce malheureux marchand.
Celui dont il devait bientôt être le successeur, le Patriarche Pélage II (579-590), l'envoya convaincre l'Empereur et le Patriarche de Constantinople de se pencher sur le sort de l'Italie soumise à l'oppression des rois Lombards. Il y resta six ans et y réfuta les erreurs du Patriarche Eutychès ; de retour à Rome, où il rapporta de saintes icônes et des reliques, il fut élu higoumène de son monastère, qui devint sous sa direction un centre rayonnant d'austérité et de sainteté. C'est pendant cette période qu'il vit un jour de jeunes et beaux enfants blonds que l'on vendait comme esclaves au marché, et que, bouleversé jusqu'aux larmes, il s'enquit de la provenance de ces " anges revêtus d'un corps " : apprenant qu'ils venaient de l'île de Grande Bretagne (qui n'avait pu être que partiellement illuminée à l'époque apostolique, avant d'être brutalement replongée dans les ténèbres de l'idolâtrie par les terribles invasions des Saxons), il décida immédiatement de partir en Angleterre avec quelques-uns de ses moines ; mais après trois jours de marche en direction du Nord, ils furent rattrapés par des envoyés du Patriarche, car le peuple de Rome s'était soulevé à la nouvelle du départ de celui qu'il considérait comme son protecteur, et dont il exigeait le retour.
Lorsque la peste frappa Rome en 590, le saint higoumène GRÉGOIRE exhorta le peuple à faire pénitence avec lui et obtint la cessation de l'épidémie grâce à l'ostension processionnelle de la sainte icône de la THÉOTOKOS dans tous les quartiers de la Ville. Le Patriarche Pélage ayant été parmi les victimes, le peuple voulut que GRÉGOIRE lui succédât, mais il s'enfuit pour échapper à ces honneurs et se réfugia dans une caverne ; il fut retrouvé peu après par l'effet d'une intervention miraculeuse et ramené triomphalement à Rome où il fut consacré le 3 septembre 590.
La famine régnait, et l'Église était dans un état déplorable, agitée d'hérésies, de schismes, soumise à l'oppression des Barbares et impuissante à faire cesser les dérèglements des princes chrétiens : GRÉGOIRE prit ces tâches surhumaines à bras le corps et commença par transformer le palais pontifical en véritable monastère, où il eut à cœur d'accueillir les affamés et de les nourrir de ses propres mains. Il organisa de grandes processions (qu'on appela les Litanies Majeures ou Rogations, et qui sont encore observées chaque 25 avril), régla les prières et les lectures à observer partout au cours de l'année liturgique, et réforma avec le plus grand soin le chant liturgique selon l'exemple de ce qu'il avait pu admirer à Constantinople, mais dans un style adapté aux conditions de l'Occident - et le chant réformé prit de ce fait le nom de Grégorien.
Il veilla à l'élection régulière des Évêques dans les Églises qui dépendaient de Rome et ne leur permit plus de résider hors de leurs diocèses, mettant un terme aux ingérences des autorités civiles dans les affaires de l'Église comme celles des Évêques dans la conduite des monastères - et s'attaquant vigoureusement à la simonie. Il entretenait une correspondance avec les autres Patriarcats et reprit notamment avec un grand amour fraternel le Patriarche de Constantinople saint JEAN IV LE JEÛNEUR qui avait employé dans ses actes le titre de " Patriarche Œcuménique ", lui faisant remarquer avec humilité qu'aucun Évêque ne pouvait s'attribuer l'autorité de l'Église prise dans son ensemble, cette autorité étant réservée aux seuls Conciles Œcuméniques.
Le reste de sa vie est au Grand Synaxaire de Constantinople, et notamment comment il parvint à arrêter les Lombards qui allaient piller la Ville de Rome et même à travailler efficacement à leur conversion avec l'aide de leur reine Théodelinde, qui était orthodoxe elle-même - et comment il organisa la grande mission de quarante moines dirigés par saint Augustin (cf. le 28 mai), qu'il envoya évangéliser l'Angleterre.
Il rédigea plusieurs livres importants, dont ses Morales sur Job dont la méthode d'exégèse allégorique et morale fut un exemple suivi pendant tout le Moyen-Age, et surtout son livre des Miracles des Pères d'Italie, plus connu sous le nom de Dialogues (avec son diacre PIERRE) dans lequel il démontre que c'est bien le même Esprit qui agit en tout temps comme au temps des Apôtres pour accomplir des miracles - et qu'il est par conséquent possible à tout baptisé et en tout temps de parvenir à l'union avec Dieu (+ 604) - Le saint diacre PIERRE est célébré également le 12 mars, en même temps que le grand saint SYMÉON LE NOUVEAU THEOLOGIEN - seul avec saint JEAN ( le disciple bien-aimé du Seigneur) et saint GRÉGOIRE DE NAZIANZE à être salué par l'Église du titre de Théologien, qui désigne dans l'Orthodoxie non pas celui qui fait profession de l'étude des dogmes, mais celui qui a reçu la connaissance de Dieu par l'expérience vécue et peut alors la transmettre à l'Église comme provenant de la source d'Eaux Vives et non plus comme une contribution intellectuelle ordinaire.

St MABON ou MABBON (du celtique " Mab ", fils) : Évêque de ST-POL-DE-LEON en BRETAGNE, c'est à lui que nous devons la préservation des reliques de saint PAUL-AURÉLIEN (ci après) : il les fit transférer au monastère de FLEURY-SUR-LOIRE (qui devait être rebaptisé ST-BENOIT-SUR-LOIRE après avoir recueilli les reliques de saint BENOÎT DE NURSIE en des circonstances similaires) afin de les mettre à l'abri de la convoitise des pillards normands (+ vers 650)

St PAUL-AURÉLIEN (POL, PAOL) : ce saint romano-britton, prince du PAYS DE GALLES, plus connu sur le continent sous le nom de saint POL DE LEON, naquit en GRANDE-BRETAGNE en 492 ; il devint moine à LLAN-ILDUT aux côtés des saints ILLTYD (cf. le 6 novembre), DAVID, SAMSON (cf. le 28 juillet) et GILDAS (cf. le 29 janvier) et vécut la vie érémitique dès l'âge de quinze ans sur l'île de CALDEY ; ordonné prêtre par l'évêque de Winchester à vingt-deux ans, il fut appelé auprès du roi mais préféra traverser la Manche, espérant pouvoir reprendre en BRETAGNE continentale sa vie de solitaire ; il fonda un monastère sur l'île d'OUESSANT, à PORZ-POL sur la baie de LAMPAUL, mais le comte de Léon le voulait comme Évêque et l'envoya à Paris où il fut consacré ; il fonda à OUISMOR en 530 le premier évêché de Basse-Bretagne, KASTELL-PAOL, plus connu aujourd'hui sous le nom de ST-POL-DE-LEON; il donna à son diocèse une vive impulsion mais sur le tard, il voulut revenir à sa vie d'ermite et c'est dans l'île de BATZ (autrefois appelée BATZ-POL) qu'il acheva sa course ; le saint Évêque a également donné son nom aux communes de LAMPAUL-GUIMILIAU, LAMPAUL-PLOUARZEL, LAMPAUL-PLOUDALMEZEAU et MESPAUL dans le Finistère et de LAMPAUL dans l'île d'Ouessant (+ 572) - Il est l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne

St TANGUY (GURGUY) : higoumène et fondateur du monastère de GERBER-LE RELECQ dans le LEON (+ vers 600)

St VINDICIEN DE BULLECOURT : disciple de saint ÉLOY (ELIGIUS, cf. le 1er décembre), il devint Évêque d'ARRAS et CAMBRAI en ARTOIS et protesta avec force contre les excès des rois mérovingiens et contre leurs tout-puissants maires du palais ; il bâtit de nombreux monastères et lieux de culte et joua un rôle important dans la vie politique de son temps (+ vers 712)

13 mars - Transfert des Reliques de St Nicéphore de Constantinople - St Heldrad de Lambesc

St ALTHÉE LE GAULOIS : higoumène de ST-MAURICE-D'AGAUNE en VALAIS (+ à la fin du VIIIème s.)

St HELDRAD (ELDRAD) : de 805 à 812, il fut seigneur-leude de la vallée de LAMBOLIA (LAMBESC près d'AIX EN PROVENCE) où il était né en 781 ; il était Frank de nation, et fils des seigneurs de cette ville fortifiée ; après avoir disposé de toute son hoirie pour les pauvres, notamment en faisant construire une église et un hôpital pour les pauvres et les malades, tous deux dédiés à ST-PIERRE (SAN-PEYRE), au centre d'un de ses vergers de Lambesc pur le repos des convalescents, en fondant plus de vingt colonies pour l'Église de MARSEILLE, et en bâtissant plusieurs églises dans la région, il partit en simple pèlerin sur les routes de PROVENCE, d'AQUITAINE, d'ESPAGNE et d'ITALIE, de 812 à 814, cherchant un monastère où se retirer pour ne plus consacrer sa vie qu'à acquérir les dons du Saint Esprit ; il s'arrêta enfin dans les ALPES COTTIENNES et revêtit le petit habit monastique au monastère de NOVALESE, près de SUSE, le 29 septembre 815 ; ordonné prêtre vers 825, il combattit victorieusement le néo-iconoclasme de TURIN dans les années 830 et assuma les tâches de prieur de 837 à 845 sous la direction de l'higoumène Hugues, fils de Charlemagne, à qui il succéda de 845 à sa mort qui advint le dimanche de la Passion, après soixante années de vie monastique, dont trente d'higouménat ; il avait 94 ans (+ 13 mars 875)

St KEMO : il était ermite à LOCQUEMEAU près de LANNION en TREGOR de BRETAGNE (Vème s.)

Ste MAFFLÉE (MACTEFLÈDE) : elle fut la première higoumène de ST-MONT-REMIREMONT en LORRAINE (+ 623)

St MARTIN : higoumène de ST-MAURICE-D'AGAUNE en VALAIS (+ 561)

St MÉLAIN : Évêque de TROYES en CHAMPAGNE (+ vers 390)

St PIENT : né dans une famille très modeste, son mérite le fit appeler au siège métropolitain de POITIERS ; il participa à la fondation du monastère de la SAINTE-CROIX avec sainte RADEGONDE, épouse du roi frank Clotaire Ier (cf. le 13 août) ; la chapelle élevée sur le site de sa mort à MAILLEZAIS (près de NIORT) fut un pèlerinage très fréquenté pendant plus de mille ans (+ vers 564)

St TUDER : Irlandais, il se fit ermite à TREDUDER en BRETAGNE (Vème s.)

St VINCENT : ermite du NIVERNAIS, il aurait été curé de MAGNY ; dès sa mort, les fidèles vinrent de toute part s'assembler sur sa tombe pour le prier ; ce culte spontané ne disparut qu'à la Révolution française (VIIème s.)

14 mars - St Benoît de Nursie - St Théognoste de Kiev et de Vladimir :

St ÉGAREC (TÉGAREC) : il fut ermite dans la FORET-FOUESNANT en BRETAGNE

St HILDEVERT (HITBERT) : il fut le dix-septième higoumène du monastère de ST-WANDRILLE en NORMANDIE (+ 817)

St LUBIN : né à POITIERS, ce simple paysan devint moine au monastère de LIGUGE, puis rejoignit l'higoumène saint AVIT (cf. le 17 juin) dans le PERCHE, vécut un certain temps au monastère de l'ILE BARBE près de LYON auprès de l'higoumène saint LOUP (cf. le 25 septembre), puis retourna dans le PERCHE où il fut ordonné prêtre ; il fut par la suite appelé à l'higouménat au monastère de BROU avant d'être sacré Évêque de CHARTRES, dans la BEAUCE ; à ce titre, il participa en 551 au deuxième Concile de Paris (+565)

15 mars - Sts martyrs de Césarée Agapios, Païssios, Romulus et leurs compagnons - St Apôtre Aristobule de Grande-Bretagne

St ARISTOBULE (AROASTRE, ARWASTIL) : apôtre en GRANDE BRETAGNE, on pense qu'il aurait été lui-même disciple direct des Apôtres ; ses reliques sont vénérées en NORMANDIE (Ier s.)

St BERTWALD : il fut moine au monastère de LANDEVENNEC en BRETAGNE (Vème s.)

St BODIAN (BOZIAN) : Gallois de naissance, il fut solitaire dans le FINISTERE, à HANVEC dont le hameau de LOC-BODIAN porte encore son nom (VIème s.)

St FOUCAULD : Évêque d'AUXERRE en BOURGOGNE (+ 743)

St FRANQUELLE : cf. ci-dessous saint TRANQUILLE

Ste JUNILLE : martyrisée avec sainte LÉONILLE à LANGRES en BOURGOGNE (IVème s.)

Ste LÉONILLE : martyrisée avec Ste JUNILLE à LANGRES en BOURGOGNE (IVème s.)

St SACERDOT (SERDON) : Évêque de LIMOGES, capitale du LIMOUSIN (+ vers 530)

St TRANQUILLE (FRANQUELLE) : higoumène du monastère de ST-BENIGNE à DIJON en BOURGOGNE (+ 540)

St YSICE (HÉSICHIOS) : Évêque de VIENNE dans le DAUPHINE (+ vers 490)

16 mars - St martyr Sabin d'Égypte - St Christodule de Patmos, le Thaumaturge :

St DENTELIN (DENTLIN, DENAIN) : il mourut à 7 ans à MONS dans le HAINAUT ; prodige de piété, il était le fils de sainte VAUDRU (WALDETRUDE, cf. le 9 avril) et de saint VINCENT (Madelgarus, cf. le 20 septembre) ; saint LANDRIC (cf. le 17 avril) était son frère, sainte ALDETRUDE (cf. le 25 février) et sainte MADELBERTE (cf. le 7 septembre), ses sœurs ; un église lui est dédiée à CLEVES en Rhénanie (VIIème s.)

Ste EUSOYE (EUSÉBIE, YSOIE) : fille aînée de saint ADALBAUD (cf. 2 février) et de sainte RICTRUDE (cf. 12 mai), elle devint moniale au monastère de HAMAGE (aujourd'hui WANDIGNIES-HAMAGE) près de DENAIN (Nord), qui avait été fondé par son arrière grand-mère sainte GERTRUDE (cf. 6 décembre) et dont elle-même fut plus tard l'higoumène ; la localité de STE-EUSOYE (près de Beauvais) perpétue sa mémoire (+ vers 660 ou 680)

St GREGOIRE L'ARMENIEN (ou L'ACCUEILLANT) : ce thaumaturge réputé était le fils d'une famille noble de PETITE ARMENIE, dans la Cappadoce Pontique, près de SEBASTE (SIVAS) ; à la mort de ses parents, GREGOIRE MACAIRE distribua son immense héritage aux pauvres et entra au monastère de NICOPOLIS, où l'Archevêque de Nicopolis l'envoya chercher pour en faire son prédicateur ; devenu coadjuteur, il fut acclamé par le clergé et le peuple à la mort de l'Archevêque pour le remplacer ; il dut quitter son siège devant une invasion des armées perses et abandonna toutes ses charges pour partir à pied avec deux moines vers l'Occident ; leur pèlerinage dura plusieurs années, ses deux compagnons moururent d'épuisement en traversant les Alpes et il aboutit enfin en GAULE, sur les terres d'Héloïse de PITHIVIERS (960-1025) qui lui permit de finir ses jours dans la solitude de BONDAROY près de BAUDREVILLIERS ; il y aménagea une grotte où il passa ses sept dernières années dans le jeûne, les veilles et les macérations ; on venait en foule lui demander sa bénédiction et lui apporter des malades afin qu'il les guérisse ; sa prédication opéra de nombreuses conversions, comme jadis en Arménie (+ vers 1000)

St JULIEN : Évêque de PAU et de LESCAR en BEARN (+ 400)

17 mars - St Alexis-l'Homme-de-Dieu - St Patrick, illuminateur de l'Irlande

St AGRICOL (ARÈGLE, AGRÈLE, AGRICOLA) : cet ascète était fils d'une famille sénatoriale gallo-romaine de BOURGOGNE, et saint GRÉGOIRE DE TOURS précise qu'il portait le cilice des pénitents sous les riches vêtements correspondant à son rang ; il renonça à tous ses privilèges pour devenir simple moine à CHALON-SUR-SAONE, dont il fut plus tard l'Évêque (+ 580)

St BODEUR : ermite à PLESIDY près de GUINGAMP en BRETAGNE (VIème ou VIIème s.)

Ste GERTRUDE DE NIVELLES : fille de saint PÉPIN DE LANDEN (cf. le 21 février) et de sainte IDA (cf. le 8 mai), elle refusa la main d'un puissant seigneur de la cour pour entrer au monastère de NIVELLES, fondé par sa mère à la mort de PÉPIN ; sainte IDA lui demanda d'en être l'higoumène ; GERTRUDE reçut le voile des mains de saint AMAND (cf. le 6 février) et quoique seulement âgée de vingt ans, elle accepta cette charge, qu'elle assuma d'une façon admirable, faisant preuve d'une charité sans borne pour les malades et pour les pauvres ; recherchant avec assiduité la connaissance des saintes Écritures, elle était en relation avec les plus grands lettrés de son temps et se lia d'amitié avec les saints irlandais FOILLAN (cf. le 31 octobre) et ULTAN (cf. le 2 mai) ; elle déposa son higouménat dix ans plus tard entre les mains de sa nièce WILFETRUDE (cf. le 23 novembre) ; identifiant par de longues souffrances sa vie de moniale à la Passion du Christ, elle se joignit à Lui pour la vie éternelle à l'âge de 33 ans (626-659)

St PATRICE : Évêque de BAYEUX en NORMANDIE (+ 469)

St PATRICK (PATRICE, PADRIG, PATRIK, PADRAEG, PADRIGEZ) : il naquit en 387 à GESORIAC (BOULOGNE SUR MER), d'un père romano-britton, lui-même fils d'un prêtre orthodoxe, qui était diacre et exerçait en même temps la charge de décurion (administratreur chargé de la perception de l'impôt) ; PATRICE fut enlevé à l'âge de 16 ans par des pirates irlandais qui s'étaient abattus sur la ville et en avaient massacré non seulement la garnison romaine, mais également toute sa famille ; emmené comme butin en IRLANDE, il fut vendu à un chef de l'ULSTER, d'où il s'enfuit six ans plus tard ; après avoir vécu quatre ans comme moine au monastère de MARMOUTIER, il suivit pendant quinze ans l'enseignement de saint GERMAIN D'AUXERRE, qui l'ordonna diacre et qu'il accompagna en BRETAGNE où le saint allait pour ramener à l'orthodoxie les chrétiens bretons gagnés par le pélagianisme (cf. le 31 juillet), mais il le quitta pendant sa mission pour repartir plus vite en IRLANDE ; ce premier essai d'évangélisation échoua, ce qui le décida à approfondir sa formation spirituelle et monacale : il choisit dans ce but le monastère de LERINS que venait de fonder saint HONORAT (cf. le 16 janvier) ; quand il le jugea prêt, HONORAT le sacra Évêque et PATRICK repartit pour l' IRLANDE en 432 ; à partir de ce moment, il ne cessa plus de parcourir toute l'île, prêchant, enseignant, construisant des églises, fondant des monastères et convertissant les chefs du peuple et ses bardes, qu'il gagna au Christ ; il avait pour habitude de réciter chaque jour le Psautier en sa totalité, comme les moines du désert d'Égypte dont il avait appris la pratique au monastère de LERINS ; il saluait chaque heure du jour par cent signes de croix ; lors d'un prêche au ROC DE CASHEL, il montra à la foule qui l'écoutait que la feuille du trèfle était une figure emblématique de la Sainte Trinité : d'enthousiasme, le peuple irlandais en fit son symbole national ; premier organisateur de l'Église d'IRLANDE, il se fixa à ARMAGH où il fonda un collège qui resta inégalé pendant tout le Moyen-Age ; à sa mort, l'île toute entière était devenue chrétienne et s'était couverte de monastères sans avoir fait couler le sang d'un seul martyr : elle avait gagné le surnom qui lui est restée : l'île des Saints (+ 461)

18 mars - St Cyrille de Jérusalem - Sts martyrs Trophime et Eucarpion

Ste DÉROUELLE : elle fut la mère de saint MALO (cf. le 15 novembre) en BRETAGNE (VIème s.)

St EGBERT : les reliques de ce saint moine étaient vénérées à RIPONT (près de ROUVROY, en ARGONNE), avant la destruction de son sanctuaire pendant la guerre de 1914-1918 (+ vers 720) - Il pourrait toutefois s'être établi une confusion avec le monastère anglais de RIPON, dont le synaxaire celtique célèbre également un moine du nom d'EGBERT...

St HERITEN : voir ci-après, saint RIJEN

St MÉROLE : Chorévêque à SAULGES dans le MAINE, il fut ensuite le dix-neuvième Évêque du MANS, et termina son cheminement terrestre dans l'abbaye bénédictine d'EVRON dans la Mayenne (+ 785)

St RIJEN (HERITEN) : ermite à CROZON en FINISTERE puis à PENVENAN en TREGOR de Bretagne (VIème s.)

St SABULIN : il était higoumène de MALAUSAC, en MORBIHAN de Bretagne (VIème - VIIème s.)

St TÉTRICE (TETRICUS, TERTRICUS) : fils de saint GRÉGOIRE, Évêque de LANGRES en CHAMPAGNE (cf. le 4 janvier), il lui succéda en 540 ; il était également l'oncle de saint GREGOIRE DE TOURS (+ 572)

St TÉTRICE (TETRICUS) : vingt-troisième Évêque d'AUXERRE, il avait le souci de la plus grande beauté de la sainte liturgie et d'une plus parfaite pureté pour son Église, qu'il voulait irréprochable ; il mourut martyr à ESCAMPS, assassiné pendant son sommeil par un de ses archidiacres à qui il avait reproché son inconduite (+ 707 ou 709) - Autre célébration le 12 avril

19 mars - Sts martyrs Chrysanthe et Darie son épouse, et leurs compagnons

St ADRIEN : disciple de saint LANDOALD, ce bon moine fut assassiné par des brigands dans les bois de VILLERS-L'ÉVEQUE (entre Liège et Maëstricht) parce qu'il rapportait à sa communauté le produit d'une collecte qu'il venait de faire (+ 668)

St AMANCE : diacre de saint LANDOALD de WINTERSHOVEN (+ 670) - Voir notice ci-après

SAINT BERTULPHE : né dans une famille païenne, c'est l'exemple de son oncle saint ARNOULD qui l'incita à se faire baptiser, puis à entrer dans la vie monastique à LUXEUIL ; il fut le troisième higoumène du monastère de BOBBIO en Italie où saint COLOMBAN (cf. le 23 novembre) s'était jadis retiré ; voir ci-dessus saint ATTALE (cf. le 10 mars) dont il fut le successeur (+ 640)

St CHAOUSSOU : ermite troglodyte à la CHAPELLE-ST-CHAOUSSOU près de Mende en GEVAUDAN (s.d.)

SAINT COLOCER : nous n'en connaissons pas la vie, mais seulement le nom et l'époque qui figuraient encore dans un très ancien synaxaire liturgique du diocèse de ST-BRIEUC (VIème s.)

SAINT CORBASE : cet autre saint de BRETAGNE fut l'higoumène du monastère de QUIMPERLE dans le Finistère (VIIème s.)

SAINT CUTHBERT : comme pour saint COLOCER, ce saint Évêque figurait dans l'ancien synaxaire liturgique du diocèse de ST-BRIEUC sans aucune autre indication ; tout ce que nous en savons est qu'il n'est pas celui fêté en Angleterre le 4 septembre, qui était archevêque de Cantorbery (s.d.)

St FÉGASE ou FRAGAIRE : Évêque d'AVRANCHES en NORMANDIE (VIIème s.)

St GÉMUS : les reliques de ce moine, probablement du monastère de MOYENMOUTIER ou de celui de SENONES (cf. st GOMBERT, le 21 février) étaient vénérées à HURBACHE, près de Raon-l'Étape dans les VOSGES (s.d.)

St KONVELEN : moine de la POINTE-ST-MATTHIEU en FINISTERE de Bretagne (VIIème s.)

St LANDOALD : Lombard d'origine, ce prêtre fut envoyé par le pape saint MARTIN Ier pour évangéliser le LIMBOURG (en Gaule Belgique) avec son diacre, saint AMANCE (cf. ci-dessus) ; illuminateurs de la future Belgique et du nord-est de la France actuelle, ils fondèrent ensemble l'Église à WINTERSHOVEN, près de MAASTRICHT (+ 666)

St LÉONCE : Évêque de SAINTES en AQUITAINE et successeur de saint PALAIS, il accueillit saint MALO qui avait dû fuir son diocèse de Bretagne ; il était réputé avoir un fonds inépuisable de science et de piété - et souscrivit en 625 au concile régional de REIMS (+ 640)

St MANSUET : cet Évêque, probablement itinérant, figure dans les actes du CONCILE DE TOURS ( 461) sans autre indication que : " Mansuet, évêque des Bretons " (Vème s.)

St RIGAN : ermite à LAN-RIGAN près de St-Malo en BRETAGNE (VIème - VIIème s.)

20 mars - Les 20 Pères martyrs du monastère de St-Sabas - St néo-martyr Myron le Crétois - St Cuthbert de Lindisfarne

St BÉNIGNE : Frank de Neustrie, il avait fait don de sa fortune au monastère de FONTENELLE (qui devint ensuite le monastère de ST-WANDRILLE) en NORMANDIE, et y était entré comme simple moine ; plus tard, il en devint l'higoumène, mais les Franks d'Austrasie voulurent l'en chasser pour mettre un des leurs à la tête du monastère - et pour préserver la paix monastique, il se réfugia au monastère de FAY (près de SEES en Basse-Normandie) dont les moines lui demandèrent bientôt de devenir leur higoumène ; il retourna au bout de quelques années à FONTENELLE, quand l'intrus en fut à son tour chassé, sans abandonner le monastère qui l'avait recueilli dans la tourmente (+ 725)

St GÉRIC : Évêque métropolitain de SENS en BOURGOGNE (+ vers 740)

St JUSTOK : Évêque de VANNES en BRETAGNE (VIIIème s.)

St LOARNE : disciple de saint PATRICK, il fut envoyé par son maître prêcher l'Évangile sur le continent ; mais on ne connaît ni chapelle ni localité qui lui aient été consacrées en BRETAGNE (Vème s.)

St RÉMI (REMIGIUS) : fils du duc d'Alsace Hugues et neveu de sainte ODILE, il devint moine, puis higoumène au monastère de MUNSTER (près de Colmar, en ALSACE) ; en 776, il lui fut demandé de devenir Évêque de STRASBOURG (+ 783)

St URBICE : Évêque de METZ en LORRAINE ; c'est lui qui construisit l'église de St-FÉLIX-DE-NOLE, qui fut ensuite l'église du monastère de ST-CLEMENT (+ 420 ou 450)

St WULFRAN : seigneur de Milly-la-Forêt en France, il était le fils d'un officier de l'armée de Clovis II ; à la mort de son père, il vendit ses biens et en donna le prix aux pauvres avant d'entrer comme simple moine au monastère de FONTENELLE (plus tard, ST WANDRILLE) en NORMANDIE, auquel il légua ses terres ; en 682, il fut nommé Évêque métropolitain de SENS en BOURGOGNE, mais en partit bientôt pour évangéliser la FRISE, dont le chef lui-même fut converti ; quelques années avant sa mort, il revint comme ermite à FONTENELLE/ST WANDRILLE, et ses reliques sont encore vénérées à ABBEVILLE (+ 720)

Tous les Saints Orthodoxes d'Occident, priez pour nous !
Par les prières de tous Tes Saints, Seigneur Jésus Christ, prend pitié de nous !
Amen.

mariovincent@wanadoo.fr

janvier 01-10 avril 01-10 juillet 01-10 octobre 01-10
11-20 11-20 11-20 11-20
21-31 21-30 21-31 21-31
 
février 01-10 mai 01-10 août 01-10 novembre 01-10
11-20 11-20 11-20 11-20
21-28 21-31 21-31 21-30
 
mars 01-10 juin 01-10 septembre 01-10 décembre 01-10
11-20 11-20 11-20 11-20
21-31 21-30 21-30 21-31

contact: info CHEZ forum-orthodoxe POINT com